[Manuscrit] Cadette des 7 [feuilleton 16]

un jour

l’un des drôles

tombe nez

dedans assiette

comme ça

rouge sur blanc

mère poule

hurle mort

autour table

ils s’aiment

attention

pour ses drôles

c’est comme ça

j’aime mes enfants tous les deux

chacun a sa personnalité différente

c’est tout

rouge sur blanc

l’autre a

eczéma panique

je les aime mes enfants

et fleuve près

impraticable remous

sables mouvants

fleuve ses lacets

tout s’enlace

pierre qui roule

allers-retours boulot

que pierre aime

s’ingénie

pierre aime

cadette des 7

qui aime ses

2 drôles

comme pierre

à pierre famille

tic-tac du temps

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 [feuilleton 15]

drôles dorment

à côté feu

fœtus dedans

insert cheminée

2 heures

ça comme ça

fixer foyer

feu contrecœur

abrier le feu

le tuer feu

plus su mère

brandon brûle

crépite

tic-tac du temps

ça va

comme ça

vient rando

week-end moto

n’y pense plus

c’est tout

partie finie

hors du temps

pierre qui roule

allers-retours boulot

tic-tac du temps

silence à table

odeur nappe acrylique

synthétique rouge

sur blanc ronds

serviettes deux

drôles autour

c’est tout

pain du bourreau

dit-il au pain inverse

couteau dedans

langues glissent

lors soupe

c’est comme ça

un jour

l’un des drôles

tombe nez

dedans assiette

comme ça

rouge sur blanc

mère poule

hurle mort

autour table

ils s’aiment

attention

pour ses drôles

c’est comme ça

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 [feuilleton 14]

tic-tac du temps

intervalle 2 ans

pas programmé

mois après mois

n’y pense plus

1 + 1

dénouer fils

silence plus su

fœtus de côté

dedans se recroqueville

vertical dedans

s’ingénie pierre

qui roule

allers-retours boulot

c’est tout

cadette des 7

n’y pense plus

tête corps

compliqué dedans

silence organes

un jour

cadette des 7

se met en 2

de la cacrotte

se vide

dedans baignoire

expulser chose

  • cordon

glissent dedans

baignoire   rouge

sur blanc – rouge

panique du corps

dedans baignoire

jeter bébé

avec eau bain

dit dicton

n’y pense plus

mieux au fond

du trou dit-elle

femme au foyer

n’y pense plus

pierre qui roule

allers-retours boulot

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

Géant vie

Géant, Giant, Georges Stevens, USA, couleur, 3h21

index

Tout de go : j’adore ce film, comme un saignant T-bone pure softpower, qui berça mon adolescence au point de le revoir sans se lasser une bonne vingtaine de fois. Première fois au ciné : le film tient le choc. Puisse le dossier de février 2017 de Positif réhabiliter un Stevens un peu tombé dans les oubliettes, foi de Laurel & Hardy !

Format

            Un regret : le format 1:66. Désireux de souligner la hauteur du manoir (en fait, près de Marfa, Texas, une façade, trois murs transportés sur 1 600 km dans 6 wagons puis maintenus par 4 poteaux téléphoniques, pas de toit et pas d’intérieur, tourné lui à Burbank dans les studios de la Warner), digne d’une peinture d’Edward Hopper,  La Maison près de la voie ferrée (House by the railroad, 1925) hantant Rebecca (1940) et Psychose (Psycho, 1960) d’Hitchcock, Les moissons du ciel (Days of heaven, Terrence Malick, 1978), les puits de pétrole et l’hôtel de Rink, George Stevens a évité l’utilisation du format CinemaScope, car il a estimé que les lentilles avaient tendance à déformer l’image. Il a estimé que la hauteur était beaucoup plus importante que la largeur. C’était l’une des rares épopées, plus réussie je trouve qu’Autant en emporte le vent (Go with the wind, 1939) aux couleurs trop expressionnistes voire flashy côté kitsh, des années 50 non filmées en scope. Reste à savourer le Warnercolor, véritable peinture typiquement américaine, à l’instar de Barry Lindon (Stanley Kubrick, 1975) so british avec Gainsborough et Turner en inspiration. Pour l’horizontalité, Stevens utilise la profondeur de champ : il y a toujours une fenêtre ou une porte dans le fond qui ouvre sur l’horizon. Stevens a encore monté pendant un an après le tournage ! Le budget, délirant, a été dépassé mais le succès fut au rendez-vous, le prochain de la Warner étant … Superman (Richard Donner, 1978). De quoi gagner un oscar (1957) ! Yul (Le roi et moi, The king and i, 1956, Walter Lang) aura eu la peau de Rock & Dean. Le film a été choisi en 2005 pour la conservation dans l’enregistrement national de films des États-Unis par la Library of Congress (Washington) pour son apport culturel, historique et esthétique. Orson Welles a été inspiré par Géant pour réaliser le film inachevé qui va bientôt être restauré, De l’autre côté du vent (The other side of the wind).

Adaptation

            Il s’agit d’une adaptation d’un roman d’Edna Ferber publié en France en 1954 par Stock. La Prix Pulitzer 1924 pour son roman So big a déjà des best-sellers à son actif, Show Boat (Harry A. Pollard, Arch Heath, 1929 ; James Whale, 1936 ; George Sidney, 1951), La Ruée vers l’Ouest (Cimarron, Wesley Ruggles, 1931 ; Anthony Mann, Charles Walters, 1960). Dans le roman qui nous occupe, les hommes apparaissent moins que les femmes : Jett Rink, élaboré à partir de la vie du pétrolier texan Glenn H. McCarthy (1907-1988), surnommé « King of the wildcatters », un immigrant irlandais qui sera plus tard associé à un symbole d’opulence au Texas en construisant en 1949 à Houston l’hôtel Shamrock qui coûta 21 millions de dollars et dépensa un million supplémentaire pour la cérémonie d’inauguration, est plus dur, moins sensible ; dans la scène de castagne dans le « restaurant », Bick, dont les coups de poing sont légèrement plus bruyants que ceux de l’adversaire, suggérant ainsi qu’il gagnerait peut-être la bagarre, n’est pas présent car seules son épouse, sa fille et sa belle-fille mexicaine sont là, partant sans causer de problème quand le propriétaire leur ordonne de sortir. Femme de caractère, Ferber suggère Alan Ladd comme personnage principal. L’acteur dans L’homme des vallées perdues (Shane, G. Stevens, 1953) refuse.

Listes

Allons-y pour le name dropping, une expression que le benêt Frémaux vient de découvrir pour son Sélection officielle et que tel un bourgeois gentillhomme, il serine à qui veut en dénigrant les journalistes censés ignorer l’expression. Pour Bick, ont été approchés : John Wayne, William Holden, Clark Gable, jugés trop vieux, Forrest Tucker, Sterling Hayden, Gary Cooper, Errol Flynn, Henry Fonda, Charlton Heston, Tyrone Power, Robert Taylor, Jeff Chandler, Victor Mature, Gordon MacRae, Charles Bronson, James Stewart, Burt Lancaster, Kirk Douglas et Richard Burton, futur mari de Liz T. George Stevens a amené Rock Hudson, qu’il a repéré grâce à Victime du destin (The Lawless breed, Raoul Walsh, 1952) où il avait été vieilli de 30 ans, à des projections de films avec Gary Cooper et Spencer Tracy en rôle-titre en soulignant les éléments de jeu qu’il voulait voir. Quand Rock Hudson, prêté par Universal moyennant une prolongation de contrat de 4 ans, a été choisi, bravant un maître-chanteur, finalement passé à tabac (nez et côtes cassés) par les flics, décidé à révéler l’homosexualité de l’acteur faussement marié pour les apparences et pour favoriser sa carrière, le réalisateur George Stevens lui a demandé qui il préférait comme interlocutrice. Grace Kelly, désirée par le metteur en scène ? Elizabeth Taylor, devenue amie de Rock ?

Ont été envisagées pour le rôle de Leslie, Ava Gardner, incapable de quitter le Pakistan où elle tournait La croisée des destins (Bhowani junction, Georges Cukor, 1956), Marlene Dietrich, Katharine Hepburn, Joan Fontaine, Irene Dunne, Olivia de Havilland, Deborah Kerr, Maureen O’Hara, June Allyson, Anne Baxter, Ann Blyth, Jane Greer, Susan Hayward, Rita Hayworth, Jennifer Jones, Vivien Leigh, Dorothy McGuire, Patricia Neal, Eleanor Parker, Gene Tierney, Janet Leigh, Donna Reed, Jean Simmons, Joanne Woodward, Jane Wyman, Betsy Drake et Virginia Mayo. Pour Luz Benedict : Judith Anderson, Bette Davis, Ann Harding, Angela Lansbury, Agnes Moorehead, Claire Trevor et Jo Van Fleet. Pour Judy Benedict : Dawn Addams, Carroll Baker, Joanne Dru, Martha Hyer, Piper Laurie, Elizabeth Montgomery, Inger Stevens et Susan Strasberg. Finalement, Baker a été choisie pour incarner Luz. Gloria Grahame a été contactée pour les rôles de Leslie, Luz Benedict et Vashti Snythe. Pour cette dernière, Shelley Winters a été vue mais ce n’est pas un canon de beauté. Vera Miles et Natalie Wood ont été considérées pour Lacey Lynnton. Fran Bennett a essayé pour le rôle, mais a elle a été plutôt vue pour Judy.

Pour Jett Rinck, dont les initiales auraient inspirées JR de Dallas, 1978 (dans le genre, il y eut Le riche et le pauvre, Rich man, poor man, 1976 puis Dynastie, Dynasty, 1981 et autres séries du même tonneau inaugurant les années Reagan) plus que la bière de la Brasserie Georges : Marlon Brando, que Dean parodie à la fin au point d’être re post synchronisé par Nick Adams, pote de fiesta de Dennis Hopper, outre l’accident de voiture mortel intervenu peu après au point d’engager un figurant pour les scènes de dos et les plans de raccords, Montgomery Clift, Anthony Quinn, Sydney Chaplin, Richard Basehart, José Ferrer, Van Heflin, Cameron Mitchell, Richard Boone, John Ireland, Brian Keith, Robert Mitchum, Jack Palance (Re-Shane), Rod Steiger, Ben Gazzara, Rick Jason, Alex Nicol, Aldo Ray et Frank Sinatra (mais que fit la Mafia ?). Pour l’oncle Bawley ? Morris Ankrum, Ralph Bellamy, Charles Bickford, Ward Bond, Walter Brennan, Johnny Mack Brown, Albert Dekker, Arthur Hunnicutt, Boris Karloff, Fredric March, Raymond Massey, Adolphe Menjou, Thomas Mitchell, Pat O’Brien and Walter Pidgeon. Charles Bronson, Richard Davalos, James Best, Claude Jarman Jr., Jack Lord, Fess Parker, Russ Tamblyn et Jimmy Lydon pour Bob Dale.

            Dean dong !

Pour son 3e et dernier film, Dean, qui avait peur de donner de lui-même, a eu des relations tendues avec Stevens et Rock, ponctuel, amusant et charmant mais allergique aux techniques de l’Actor’s studio pourtant appliquées par la jeune garde, Carroll Baker, la Baby Doll (1956) d’Elia Kazan, ou encore Dennis Hopper et Sal Mineo, déjà présents dans La fureur de vivre (Rebel without a cause, N. Ray, 1955) et n’arrêtant pas de se saouler et festoyer la nuit. Le rebelle Dean, fort taciturne, prend la mouche quand le metteur en scène ne fait pas appel à lui pendant 3 jours. Du coup, il chasse les lapins sur le toit d’une jeep en marche façon Réveil dans la terreur (Wake in fright, Ted Kotcheff, 1971), joue de la guitare, relit Hamlet, qu’il veut jouer à la rentrée à Broadway. D’où son retrait dans le jeu du début où Dean, acteur que je goûte moyennement, éclate et, au pire, joue d’égal à égal avec Liz et Rock. James Dean était tellement désespéré d’être dans le film qu’il a proposé de travailler pour un salaire minimum ! C’est James Dean lui-même qui aurait suggéré à George Stevens, peu ouvert aux conseils de James, que Jett Rink devait, ivre, soliloquer dans la scène finale pour souligner l’isolement complet du personnage. James Dean avait surnommé la façon de travailler de George Stevens « around the clock » (« le tour de l’horloge ») car le réalisateur faisait de multiples prises de la même scène en variant à chaque fois les angles. (Malgré cela, une scène surprend : dans la chambre à coucher, probablement tournée en studio, où Liz et Rock déballent leur vie, nous entendons un bruit d’avion ! Problème de piste son ? Les acteurs ont été épuisés après une énième prise ?) James Dean a refusé de subir un long moment de maquillage pour ses scènes plus tardives, affirmant qu’« un homme de 45 ans montre son âge dans les pensées et les actions, pas dans les rides ». Il ne leur permettait que de griser ses tempes et de mettre quelques lignes sur son front.

            Le comportement insupportable de James Dean a commencé avec la conférence de presse annonçant le début de la production. Non seulement, il est arrivé en retard mais quand un photographe lui a demandé de retirer ses lunettes, il a répondu de façon déplaisante. Plus tard, il a tenté de rationaliser son comportement en affirmant qu’il était venu directement du tournage de La fureur de vivre (Rebel without a cause, N. Ray, 1955) et qu’il était préoccupé par le fait d’être vu rasé. En fait, il avait fini de travailler sur le film la veille et était épuisé. Il n’a pas obtenu un congé promis entre les deux films. Cela a commencé à dégénérer quand Stevens lui a ordonné de se débarrasser des manières de l’Actor’s studio comme déplacer sa tête d’un côté à l’autre ou sauter en marchant. Dean a même ordonné à son agent de venir pour l’aider à traiter avec le metteur en scène. Pour bien marquer son mépris envers George Stevens, il mit un point d’honneur à crier « cut » puis pissa en public. Ursula Andress, qui l’attendait à Hollywood, était mal à l’aise : à 19 ans, elle ne comprenait pas, contrairement à Liz, ses problèmes. James Dean a refusé de se présenter à un appel un samedi parce qu’il avait prévu de déménager ce jour-là. Une semaine plus tard, il arriva tard le jour où Mercedes McCambridge était à l’heure, même si la veille, elle avait été envoyée à l’hôpital pour des points de suture après une mauvaise chute. George Stevens l’a habillé puis a quitté l’ensemble et a laissé un assistant pour diriger les scènes de l’acteur.

            Au cours du tournage James Dean est apparu dans une publicité de télévision en noir et blanc dans laquelle il a répondu aux questions posées par l’acteur Gig Young. Ironiquement, Dean était en train de promouvoir la conduite en toute sécurité et a informé les téléspectateurs: « Les gens disent que la course est dangereuse, mais je préfère tenter ma chance sur la piste n’importe quel jour plutôt que sur l’autoroute ». Avant de quitter le studio, il ajouta un conseil : « Conduis en toute sécurité, car la vie que tu sauves peut être la mienne ». Dean portait le chapeau et les vêtements qu’il portait pour ce film tout au long de la publicité. Trois jours avant le début du tournage, James Dean avait pourtant participé à une course automobile à Palm Springs. Quand Stevens l’a découvert, il a insisté pour que l’acteur ne soit autorisé à courir qu’après la fin de la production. Le jour où il a terminé sa dernière scène, James Dean avait une nouvelle Porsche Spyder. Mercedes McCambridge a été la première personne à monter avec lui. Quand il a accéléré sur le champignon, la Warner l’a empêché de la conduire le temps du tournage.

Makinf off

Sortant de Johnny Guitare (N. Ray, 1954), Mercedes McCambridge, indécrottable démocrate, apprécie peu le réactionnaire Texas. Mal mariée à un producteur, elle s’abrutit au bourbon. Son mari, plus tard, se suicidera après avoir tué sa deuxième femme et ses deux filles. Elle n’a pas eu de chance sur le tournage : la chaleur était si grande que son maquillage a fondu sur sa peau, créant une grave infection qui lui a laissé le cou cicatrisé. Les risques du métier ! Une nuit pendant le tournage, Mercedes McCambridge et James Dean, qu’il nommait hors champ « Madama » et qui a été intégré dans le film, étaient si fâchés contre George Stevens qu’ils se sont assis en consommant un pot de beurre d’arachide, une boîte de crackers, six milkyways et 12 coca.

La date de début du film a été retardée de quelques mois afin que Elizabeth Taylor puisse donner naissance à un fils. Cela permit à Warner Bros de laisser tourner James Dean dans La fureur de vivre (Rebel without a cause, N. Ray, 1955). Liz Taylor est effondrée à la mort de Dean qu’elle couva en de longues nuits de confessions de l’abusé. Les yeux rougis, elle consent à travailler un jour de plus, puis se fait hospitaliser pour dépression. Il est vrai que les divers problèmes de santé, y compris une infection des jambes n’ont pas aidé outre le fait d’être désemparée par des problèmes maritaux avec Michael Wilding. Dans les abîmes, Liz invente un cocktail : vodka, Martini, sirop au chocolat Hershey’s & Kahlua. Cela ne se passe pas mieux avec Stevens : il exige des prises multiples sans expliquer pourquoi ; il offre une nouvelle direction aux acteurs.

Ivan Moffat, le fils de la poétesse Iris Tree, amie de Man Ray, modèle pour Modigliani, est l’un des scénaristes et adaptateur. Il avait travaillé sur Au sixième jour (D-Day the sixth of june, Henry Koster, 1956). Il est communiste américain né à La Havane. Il a vécu à Paris, où il a épousé Nathalie Sorokine, l’amante de Simone de Beauvoir et la maîtresse de Sartre. C’est l’époque de la chasse aux sorcières à Hollywood, et McCarthy traque les dits cocos. Moffat échappe à la purge, et, pour se changer les idées, devient l’amant d’Elizabeth Taylor (23 ans !).

Si dans les films à thèmes concernant le pétrole, il existe Le port des passions (Thunder bay, Anthony Mann, 1953 avec James Stewart et Dan Duryea), il semble que There will be blood (Paul Thomas Anderson, 2007), avec l’exceptionnel musique de Johnny Greenwood de Radiohead ait beaucoup emprunté à Géant, tout en étant original, y compris dans la scène finale avec le duel au sommet entre Daniel Day-Lewis et Paul Dano.

 

[Manuscrit] Cadette des 7 [feuilleton 13]

tic-tac du temps

et second

pas programmé

flash début

puis plus su

oubli déclare

grossesse – plus

su – qu’au 5e mois

second -verte

frémit à

que 5e – et si ?

failli

2 garçons

1 + 1

bien accueillis

forcément aimante

pierre à pierre

famille

les border les 2

dedans dodelinette

attention pour ses drôles

failli y

mère poule

au parc vert jouasson

au pays des matins calmes

pas un bruit ne sourd

et fleuve près impraticable

remous sables mouvants

fleuve ses lacets

tout s’enlace

pierre qui roule

allers-retours boulot

tic-tac du temps

silence à table

un de plus

autour 4

ronds serviettes

sur nappe

odeur acrylique

synthétique

langues glissent

lors soupe

c’est comme ça

plateau tv regarder

autant en emporte le vent

en boucle

pleurs – neige

puis nuit noire

pierre ne la satisfait

pas rancune

c’est comme ça

simule se résigne

sexe plâtré

en rêve en boucle

pierre qui roule

allers-retours boulot

c’est tout

colchide dans près

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction