« Cinéma spéculations » de Tarantino : une tuerie

Préquel

                                Après la novélisation (2021, 2022) peu convaincante d’Il était une fois Hollywood, développé en minisérie (2019) – produits dérivés, quand tu nous tiens ! – après le film éponyme (2019) qui cartonna, QT étale noir sur blanc son débit de mitraillette, à faire pâlir Scorsese : les phrases, oralisées, transmettant l’énergie débordante de QT, sont entrelacées d’argot bienvenu – j’ai même découvert, malgré mon Dictionnaire des mots du sexe d’Agnès Pierron, une dénomination que j’ignorais pour « couilles » (merci au traducteur, Nicolas Richard); le cool se révèle gonzo – pire que la plume fine de Phil Garnier, spécialiste de contre-culture, de rock et de good Goodis[1] the bad – surtout quand il cause du cool Steve McQueen à l’art minimal. Tel fut le cas, sans traduction simultanée ou sous-titre, pour la modique somme de 44 à 77 euros avec téléphones portables consignés dans des pochettes, comme au concert de J. White, du Tarantino show, sans extrait de film, au Grand Rex lors des giboulées de mars, avec Frémaux, Directeur de l’Institut Lumière en Sieur Loyal mais pas au point de nous ramener dans l’ancienne capitale des Gaules, le gonze, qui fut prix Lumière 2013, au point de l’électriser (faire crier « Merci Simca » par le public pour la séance de Le Voyou de Claude Lelouch, 1970), présent lors du prix Lumière Deneuve 2016 pour booster un cru flagada[2]. Le mecton envoie du bois grave : son initiation n’est pas Dernier atout de Becker (1942), comme chez le trop intello mais curieux Tavernier – admirateur de Tarantino – qui échoua l’entrée de Sciences po Paris, au désespoir du père dont il n’est jamais arrivé à la cheville. Le livre hommage de Frémaux, Si nous avions su que nous l’aimions tant, nous l’aurions aimé davantage (Grasset, 2022), n’y fera rien : Tavernier restera plus comme passeur (QT cause d’A. Polonsky, Phil Karson et B. Boetticher comme Bébert) et engagé que comme réalisateur – un cinéaste de deuxième zone comme ce raté Dans la brume électrique (2009), le pompon, pour un spécialiste du ciné ricain (remémorons-nous l’interview de QT dans Amis américains), de se faire entuber par un producteur US, avec quelques rares saillies tout de même comme Le juge et l’assassin (1976), Coup de torchon (1981) et, surtout, Un dimanche à la campagne (1984). Ici, c’est une autobiographie en creux, un portrait diffracté d’un ciné-fils (S. Daney), que maman Connie emmenait joyeusement pour, notamment, le double programme qui tue, pour l’ado, le sidérant La Horde sauvage (The Wild Bunch, S. Peckinpah, 1969) et le stupéfiant Délivrance (Deliverance, J. Boorman, 1972), qui a mis, au fur et à mesure, art et transgression au même niveau.


           Parti pris

                QT nous présente des films (1967-1981), souvent des Revengeamatics, genre défini, contextualisé, avec la mauvaise foi réjouissante du cinéphile, et une analyse fine. Dégommer, au détour d’une note, Richard Brooks, aussi bien excellent réalisateur qu’écrivain, ce qui est rare, nonobstant engagé, je ne suis pas d’accord même si quand Quentin sulfate, c’est de la balle ! Trouver le remake Le convoi de la peur (Sorcerer, W. Friedkin, 1977), l’un de ses films préférés des années 1970, supérieur à l’original Le salaire de la peur (Clouzot, 1953 ; malgré le mauvais premier rôle de Montand, en Camargue, qui s’en sort uniquement avec ses qualités physiques enrobées dans son Marcel sexy) est abusif. Bonnie et Clyde (Bonnie and Clyde, A. Penn, 1967) par cet ancien critique de mauvaise foi, dans le mauvais sens cette fois, qui fit des films somme toute plan-plan – à part le cycle Doinel (1959, 1962, 1968, 1970, 1979) -, Truffaut, fort bien, mais il oublie d’écrire que Godard aussi a été mis brièvement sur le coup ! Lalo Schifrin, c’est bien, c’est riche, mais pourquoi au détriment de Quincy Jones, aux multiples talents (l’un de mes films préférés est Le prêteur sur gages, The Pawnbroker, S. Lumet, 1964) ? Il est possible d’aimer les Who et The Rolling Stones, non ?

Ce qui est génial, c’est que, outre le fait que QT ramène les jeunes à la lecture et au ciné, il contextualise : dans l’époque, contre quelle époque, les films contemporains ou simultanés, les inspirations mais surtout dans quelle salle de cinéma. QT est intarissable sur le Nouvel Hollywood – sans les délires baudrillardesques, chiants et pseudo intellos du Thoret ton comme tout français qui ne se respecte plus – en partant de l’inévitable Biskind qu’il dépasse, des « movie brats » (le « parrain » De Palma, alors que, classiquement, c’est plus Coppola qui détient cet honneur, Bogdanovich, Scorsese, Lucas, Milius, Spielberg et Schrader), distincts des réalisateurs anti-establishment (Altman, Rafelson, Penn, Friedkin, Cassavetes-le-maître) en remarquant que les fins de films des années 1970 devenaient cyniques jusqu’au premier Rocky (J. G. Avildsen, 1976), revenant au happy end.

Restent quelques petits essais autofictionnés et concis de QT (l’introduction « Little Q regarde de grands films » est la chronique la plus roborative ; « Samouraï équipe 2 Un hommage au critique K. Thomas » ; « Le Nouvel Hollywood des années 70 » ; « Cinéma Spéculations » – qui donne le titre au bouquin alors qu’il en est assez peu question – « Et si c’était Brian De Palma qui avait réalisé Taxi Driver et non Martin Scorsese ? » ; « *Floyd, note de bas de page »). Ce qui est bonnard, Pierre, c’est que QT nous assomme de références, parfois à découvrir, d’où le plaisir, avec une langue simple, qui parle à tous, c’était l’objectif. Un vrai page turner, très addictif, avec quelques anecdotes croustillantes, heureusement non prédominantes comme chez ces pipelettes de Chirat et Tavernier. Le sexagénaire Quentin est notre grand frère. Il nous offre une généreuse master class en nous prenant par la main, avec, au passage, un éloge d’Almodóvar, le « rapport entre le déplaisant et le sensuel ».

Disque dur

Bon, les films, commentés par ordre chronologique, sont dans le jeu des 7 familles viriles : Bullitt, P. Yates, 1968 – pour moi un bon téléfilm, à la rigueur une série B de bonne facture, réhaussé par l’interprétation de McQueen (excellent acteur, toutefois peu crédible, tout de même, en jazzeux Rocky dans Une certaine rencontre, Love with the Proper Stranger, R. Mulligan, 1963), dont les excellents choix scénaristiques son dus, rendons à César ce qui est à César, à sa femme, Vaughn, qui n’a malheureusement jamais dépassé la célébrité depuis ses interprétations dans les séries, et la musique de Schiffrin ; L’Inspecteur Harry par le chirurgien de combat Don Siegel, 1971, – stupidement qualifié, sur le modèle de la critique anglo-saxonne, jugée réactionnaire parfois, par QT, par exemple Ebert ou la très crainte Kael (1919-2001), de « fasciste » à sa sortie dans la presse française, notamment de gauche (nous avons décidément la critique la plus bête du monde si nous tenons compte de Truffaut, taclé par QT – La mariée était en noir, 1968 révèle un « côté amateur empoté à la Ed Wood » – après Costa-Gavras et Lelouch, et ses inepties mais aussi de Kaganski, prix Chardère 2012 de la critique au Festival Lumière, qui qualifia Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, J.-P. Jeunet, 2001, de « film pétainiste » [sic] – passé crème au Masque et la plume, L’Inrockeux -, qui devrait écouter l’éthique critique selon QT, à savoir « ne jamais se juger supérieur aux films que l’on est payé pour chroniquer ») -, QT tempère avec le qualificatif, plus juste, de « réactionnaire », pour un réalisateur symbolisant le passage du western au film d’action, le serial killer notamment, que nous avons pu visionner au premier prix Lumière 2009 décerné à l’incernable Clint avec une belle section Don ; le cru mais nécessaire Délivrance, J. Boorman, 1972 où vous ne voyez plus et n’entendez plus le banjo comme avant ; la chronique de QT la plus longue pour l’incroyable Guet-apens, S. Peckinpah, 1972 (avez-vous remarqué que, sans tomber dans la moraline, le viol d’une femme est présent dans chacun des films de Peckinpah-le-sanglant, celle-ci n’en éprouvant pas de déplaisir ?) dont Tarantino a sa propre copie IB 35mm Technicolor – n’oublions pas qu’il est propriétaire depuis 2007 d’une salle à Los Angeles, le New Beverly, dont il assure personnellement la programmation – et compare les différences entre le film monté, le scénario et le roman de Thomson ; le formidable Echec à l’organisation de J. Flynn, 1973, le meilleur Parker de Westlake avec Duvall au sommet, Ryan, cet ancien boxeur, impeccable comme d’habitude, et Timothy Carey toujours aussi sobre – avec son improbable chemise, même mort, il bouge encore, avec un Kubrick noir (L’ultime razzia, The Killing, 1956) dans les pattes -, qui ne vaut tout de même pas que Point Blank, Le point de non-retour, J. Boorman, 1967, soit dégommé, tout comme Lee Marvin, qui jouerait « comme un arbre déplumé de ses feuilles », certes figé et statique, mais moins que Charles Bronson (toutefois très surprenant dans Le chevalier des sables, The Sandpiper, V. Minelli, 1965) alors que certaines scènes sont visuellement ébouriffantes ; Sœurs de sang, Brian De Palma, 1973 – pas le meilleur De Palma selon moi (« C’est l’impératif commercial qui a donné naissance à son visage hitchcockien. »), je préfère sur une thématique proche, Faux-semblants, Dead Ringers, de Cronenberg, 1988 avec G. Bujold, actrice et scénariste, à laquelle Tarantino consacre des lignes enamourées concernant d’autres rôles dans d’autres films ; Daisy Miller, P. Bogdanovich, qui aurait dû s’abstenir, malgré l’opposition de Jeanne Moreau, pour la reconstruction de l’imbuvable De l’autre côté du vent (The Other Side of The Wind, O. Welles, 1970-1976, 2018), avec sa femme C. Shepherd, 1974, la chronique la plus courte (6 p.); Taxi Driver, M. Scorsese, 1976, redécouvert au prix Lumière Scorsese 2015, où Tavernier était absent à cause de son cancer, avec un son extraordinaire à l’Amphi 3000 et la musique entêtante d’Herrmann, De Niro, Jodie Foster – dont on espère qu’elle obtienne enfin un prix Lumière, car elle coche toutes les cases, alors que l’Institut Lumière la piste depuis des années au point d’être sur la short liste avec S.S. aka Spielberg à qui QT rend hommage à travers Les dents de la mer, Jaws, 1975 -, Keitel (présent depuis le premier film du fidèle Martin, Who’s That Knocking at My Door, I Call First, 1967) pour, coup double, le placer de toute façon et calmer la communauté noire, sensible sur le sujet, mais rien sur la chaleur new-yorkaise, les mafieux soudoyés, la population récalcitrante d’après Martin himself ; le génial et méprisé Légitime violence, J. Flynn, 1977 avec la superbe étoile montante qui ne brilla pas, Devane-au-gros-melon, et, surtout, T. Lee Jones qui n’aurait pas démérité dans le rôle principal, sans omettre la scène mythique de torture au broyeur ; La Taverne de l’Enfer, Paradise Alley, S. Stallone, 1978 ; Saint Quentin commente le génial L’Évadé d’Alcatraz, Don Siegel, 1979 ; Hardcore, P. Schrader, 1979, scénariste et réalisateur, boussole de QT, qui a comme défaut non seulement d’avoir une « faiblesse criante : il ne sait pas écrire un film de genre » mais aussi, selon moi, comme J.-C. Carrière, de partir de concepts forts mais pas toujours cinématographiques voire didactiques, pour seriner ses idées, avec en sus la patine protestante, peu légère, ici ; Massacres dans le train fantôme, T. Hooper, 1981, Massacre à la tronçonneuse, The Texas Chain Saw Massacre, 1974 étant perçu comme un film parfait.  

Défauts

Quelques défauts : le bandeau imprimé sur la couverture, concept marketing inconnu mais qui risque de faire florès ; le titre mal traduit, pour être proche de l’intitulé original – selon la petite bourg’ à particule, de Lamberterie au Masque et la plume Littérature, détestant le corpus filmique étudié, ne se fonde sur rien pour affirmer qu’il existe des erreurs manifestes de traduction ; la phrase « Nous ne regardons pas le viol de Bobby, nous en sommes des témoins oculaires. » (p. 97 ; au regard du viol homo présent également dans Pulp Fiction, 1994, non évoqué ?) n’est pas bien claire et mériterait développement à propos de Délivrance (Deliverance, J. Boorman, 1972) ; les liens ne sont pas faits entre le corpus étudié des années 70 et ses films ; il existe de nombreuses redites ; si il existe un index (28 pages en tout), l’un, général, l’autre, des titres des films et de séries, permettant d’alléger le corpus de texte, nulle table des matières ; le peu de photo (gageons que le marketing de l’édition nous agrémente d’une réédition cartonnée et hors de prix avec de nouvelles photo en couleurs)  – ici, le peu présenté est en noir et blanc et uniquement sur l’addiction de Lugosi à la drogue (« The True Facts Behind Lugosi’s Tragic Drug Addiction » par B. Brown, Castle of Frankenstein #10, 1966) ; aucun remerciements à Miramax et les frères Weinstein – nous savons pourquoi, Quentin s’est exprimé là-dessus – qui, en tant que producteurs, le lancèrent. Il est étonnant que le livre ne soit pas publié chez Actes sud / Institut Lumière, l’achat des droits a dû être redoutable à la Reservoir dogs (1992) : Quentin, avec son book tour à la Twain, vaut une poignée de dollars sonnants et trébuchants mais ceci n’est que spéculations.

The last picture show

Total : Quentin a terminé le script de The Movie Critic qui se déroule en 1977 – rien à voir avec un biopic de Kael (pures spéculations !) qui soutint, entre autres, Siegel, Peckinpah, Coppola, Scorsese et De Palma mais dégomma, entre autres, Eastwood, Lean et Kubrick, qu’elle n’a jamais compris -, avec tournage, si tout va bien, en automne. Cut dit QT. Après, il y aurait écriture et théâtre. Attendons Melville qu’il affectionne mais il ne s’autorisera aucun commentaire sur Le convoi de la peur (Sorcerer, W. Friedkin, 1977) ou Apocalypse now (F. F. Coppola, 1979), paralysé par l’admiration.

Michaël-« Kael »

Tarantino, Quentin. Cinéma spéculations. Paris : Flammarion, 2022. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard. 440 p. 25 €

Le Masque et la plume, France Inter, 02/04/23, à 41’30 :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume-du-dimanche-02-avril-2023-5095000

Entretien Salamé / Tarantino, France Inter 30/03/23 :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-jeudi-30-mars-2023-9237933

[1] Garnier, Philippe. Retour vers David Goodis. Paris : Éditions de la Table Ronde, 2016. 365 p. 978-2-7103-7889-1 ; Tourneur, Jacques (réal.) ; Goodis, David (aut. Adapté). Nightfall. Stirling Silliphant, scénario ; George Duning, comp. ; Aldo Ray, Brian Keith, Anne Bancroft… [et al.]. [Paris] : Wild side vidéo, [2012]. Classics confidential. 1 DVD (2 h 10 min) : n. et b. (PAL), sonore, Copa Production, 1956 + 1 livre Garnier, Philippe. Le noir n’est pas si noir : le cinéma de David Goodis. 80 p. Bonus : Jacques Tourneur, à l’ombre du film noir : entretien avec Michael Henry Wilson (26 min). Bande annonce (2 min). Galerie photos. 3700301028426 ; Garnier, Philippe. Goodis : la vie en noir et blanc. [Paris] : Éd. de l’Olivier, 1998. Petite bibliothèque américaine. Éd. révisée et augm. d’une postface. 244 p. 2-87929-198-4.

[2] Un moment rare : au Lumière Terreaux, dans la plus grande des petites salles, le dernier film de Litvak, La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil, The Lady in the Car with Glasses and a Gun, 1970, d’après le polar de Rossi / Japrisot, projeté en 35mm dans une copie rosée – ce qui était étrangement parfait même si ce n’était pas bon signe – en présence de Tavernier, Tarantino et Isabelle Huppert. Cette dernière, en tournage dans notre région, négociait avec QT sa participation à Il était une fois … à Hollywood, Once Upon a Time… in Hollywood, 2019 : ils se sont engueulés; elle aura moins de chance que dans La porte du paradis, Heaven’s Gate, 1980, M. Cimino – puisque aucune actrice américaine ne voulait jouer une pute dénudée et Cimino a dû insister auprès de la production – qu’elle présenta au Festival Lumière 2012 avec le réalisateur à la froide Halle Tony Garnier.

Première photo en haut : Nathanaël B.

[Manuscrit] Sales rêves (épisode #24 & fin)

Selon elle, le dernier lecteur noté sur le logiciel, libre ou non, qui plante tout le temps et qui n’arrive pas à bien référencer les revues – cet angle mort informatique -, semble mort. Personne ne se souvient de ce livre. Le document n’apparaît dans aucun catalogue, informatisé ou papier, local, quand il n’est pas attaqué par un hacker, ou national, quand le Sudoc® ne plante pas, même mondial avec le KVK®. Mystère. Fantôme►Fuzz ? La bibliothécaire-enquêtrice, se récitant, comme un mantra, ce proverbe irakien « le lecteur ne vole pas et le voleur ne lit pas », demeure bredouille. Ici, un mur délabré, noirci par la suie, protégé par une vitrine, comme dans un musée ; à côté, des piles de livres calcinés témoignent. Tombouctou ? Mossoul ? Non, Tôkyôto© : un incendie criminel par l’extrême-droite est suspecté, jamais prouvé. A y regarder de plus près cependant, un tesseract© peut être détecté par preuves indirectes. D’après Kip Thorne, physicien théoricien réputé notamment en astrophysique, prix Nobel, explorant la théorie de la relativité générale d’Einstein-rien-ne-s’Etablit pour qui l’espace-temps est un « mollusque élastique », il serait possible de voyager dans le temps, grâce aux trous de ver même si les vers disparaissent du sol. Difficile au bibliothécaire – cette taupe dans un ruban de Möbius – de faire son trou, surtout entouré de ces escaliers compliqués à la perspective infinie à la Escher. Le directeur et conservateur argentin aveugle[1], ce modèle indépassable et castrateur au pays du dulce de leche®, n’en a pas eu l’intuition malgré sa description de son fameux Bab[ib]el© – babelisme. Tout lecteur de Le lecteur impossible disparaît semble-t-il inexplicablement. Lire=passer dans un trou de ver comme le chameau dans un trou d’aiguille, correspond à s’évader, prendre du temps alors que la temporalité s’est accélérée d’autant à cause des technologies, comme l’affirmait Virilio, ce catholique hanté par l’apocalypse.

Cette ville ésotérique réserve décidément bien des surprises. Même les magnétiseurs sont déboussolés. L’Inspecteur.rice=commandant.e – avec une majuscule – Shift a vu, sans succès un Maj. Les membres des congrès de médecine légale, d’exorcistes sont incompétents sur le sujet. La phalange révèle à force – car l’extrémité avait baigné dans l’acide afin d’effacer l’empreinte digitale – des traces de poison. Un docteur Nimbus©, un lecteur impassible, se réfère à la mort par empoisonnement selon Au nom de la rose renvoyant à l’horreur de la chrétienté concernant le rire provenant forcément du bas ventre – le corps étant, selon eux, fort distinct de l’âme -, notamment dans la partie manquante, car occultée, de la somme d’Aristote concernant Le rire – comme Saint Thomas, croire ce que l’on voit puisque le rire, si peu universel dans ses expressions, n’est, au regard du règne animal, plus étendu que la hyène, pas le propre de l’homme – dans la seconde partie de La Politique croisée avec L’apocalypse selon Saint Jean. Même Paul Pavlowitch, le petit-cousin de Gary – au bout du rouleau -, ce prête-nom d’Ajar, cette imposture littéraire, pour quatre livres à succès, brièvement bibliothécaire, comme il fut nègre, travailleur de prisons, prof pour gendarmes, receveur de billets dans le petit train de Rocamadour, répondeur au standard de SOS Dépannages, n’avait aucune idée ; il est sec. Seule une anthropologue, amatrice d’Interstellar de Nolan, apporte une réponse satisfaisante : la disparition progressive du lecteur en Occident, malgré le livre du pédant Manguel, disciple de l’argentin suscité, qui lui succéda à la direction de ladite bibliothèque puis viré, corroboré avec le titre du livre incriminé. Certains sont en quête d’une vérité, souvent biaisée par le médium même, d’autres attendent que l’auteur.e leur mente.

L’inspecteur.rice=commandant.e Shift a beau activer du Ctrl C, ileli n’aboutit inévitablement et par qu’à du Ctrl Alt Suppr. Du Arlt à sa table de chevet. Les channibals lecteurs=forts lecteurs se réduisent comme peau de chagrin jusqu’à devenir une denrée rare, comme le bœuf dans Soleil vert, d’après les statistiques sur une longue période, chacun est capté par les écrans où il s’agit de vendre du temps disponible. Un signe qui ne trompe pas : pendant la pandémie de covid 19[2], le nombre de lecteurs a baissé lors des diverses vagues épidémiques alors que la diffusion de séries, loin des sagas islandaises, des Contes des Mille et une Nuits, des feuilletons imprimés au XIXe et début XXe, des premiers ciné-romans muets, a explosé sur les plateformes. Le livre français le plus lu a été écrit par Musso, sa réédition en poche®, peu de temps après, a atteint également la première place. Bref, la victime, c’est toi, lectrice[3]. Peut-être es-tu la dernière sur cette terre, surtout après l’ultime lecture de La route de Cormac McCarthy, cet épisode surprenant et répétitif sur une longue durée des auditeurs du Masque et la plume©, cette émission, critique, la plus ancienne de la radio.

            Envie d’évasion : aller à Zanzibar, ce pays peuplé de beach boys alpaguant l’italienne lors de full moon parties sur la plage avec force danses lacives, où la ville est envahie de Bohemian Rhapsody de Queen car son chanteur, Freddie Mercury-aux-dents-longues, est né là-bas ; manger du pape Jean-Paul II[4], Wojtyla-que-je-te-pousse, à chaque coin de rue de Cracovie où le musée Schindler, sans ascenseur, est à éviter au profit du dynamique ghetto juif avec son festival international de klezmer ; faire patacu, débarouler, tomber dans l’eau sale de Venise, ville s’affaissant sous les bons sentiments et l’amour feint, envahie de touristes et de paquebots dévastateurs pointés par M. Hulot – des rangées de Nave No sur les fenêtres d’autochtones -, comme cet artiste germanophone mort en glissant en repérage pour la biennale ; people is coming, éviter le tourisme de masse à Dubrovnik-Raguse, où les toits ont été reconstitués par erreur avec des tuiles de Toulouse suite à la guerre nonante en Europe, à cause d’une série culte, Game of thrones© ; se réfugier à Komodo pour la nature où il est possible d’échapper aux varans en disparition en dormant dans des hamacs perchés à forte hauteur et en chantant, tel le barde Assurancetoutrix© d’Astérix et Obélix©, Casser la voix de Bruel pour les faire fuir ; sniffer du crack en Iran alors que la consommation a multiplié par 3 alors que la peine de mort par pendaison est effective ; s’émerveiller de mégafeux dans le sud de la France jusqu’en Corse, en Australie en offrant un steack de kangourou trop cuit. Pétroléninstal, Barceland, Parigrad, Viennise. Road trip en Harley® : : Geneva, Macon, Saint Clair (Alabama), Chicot, Prairie, (Arkansas) Madera, Marin, Orange, Placer  (Californie), Grand (Colorado), New London (Connecticut), Kent, New Castle, Sussex (Delaware), Collier, Orange, Sainte Lucie (Floride), Camden, Macon (Géorgie), Caribou, Teton (Idhao), Bureau, Champaign, Macon, Saint Clair, Saline (Illinois), Orange, Ripley, Vigo (Indiana), Des Moines, Kossuth, Lyon (Iowa), Bourbon, Cloud, Jewell, Saline (Kensas), Bourbon, Bullitt, Christian, Clinton, Larue, Lyon, Magiffin, Martin (Kentucky), Ascension, Beauregard, La Salle, Lafourche,  Orleans, Pointes coupees, Rapides, Sabine, Saint Bernard, Saint Charles, Saint Martin, Terrbonne, Union (Louisiane), Oxford (Maine), Caroline, Charles, Cecil, Frederick, Kent, Somerset (Maryland), Bristol, Essex, Middlesex, Plymouth, Worcester (Massachusetts), Alger, Grand Travers, Kent, Luce, Presque isle, Saint Clair, Saint Joseph (Michigan), Lac qui parle, Le Sueur, Lyon, Martin, Nobles, Pine, Rock, Roseau, Saint Louis, Swift, Traverse (Minnesota), Attala, Bolivar, Grenada, Lamar, Marion, Union, Yazoo (Mississipi), Camden, Christian, Clinton, Dent, Gasconade, Laclede, Macon, Maries, Marion, Ripley, Saint Charles, Saint Clair, Saint François, Saint Louis, Sainte Genviève, Saline,  (Missouri), Carbone, Cascade, Garfield, Glacier, Granite, Mineral, Petroleum, Prairie, Rosebud, Rosebud, Teton, Treasure (Montana), Arthur, Blaine, Gage, Garden, Garfield, Hitchcock, Loup, Saline, Sioux (Nebraska), Churchill, Esmeralda, Eureka, Humboldt, Lyon, Mineral, Pershing (Nevada), Cheshire (New Hampshire), Burlington, Camden, Essex, Gloucester, Middlesex, Ocean, Somerset, Sussex, Union (New Jersey), Chaves, Curry, Eddy, Gadalupe, Hidalgo, Lea, Luna, Quay, Union, Valencia (New Mexico), Clinton, Essex, Orange, Orleans, Yates (New York), Avery, Beaufort, Camden, Gaston, Hyde, Macon, Orange, Pamlico, Scotland, Transylvania, Union (Caroline du Nord), Cavalier, Eddy, Lamoure, Sargent, Sioux, Stark (Dakota du Nord), Champaign, Clinton, Defiance, Guernsey, Hanckok, Lorain, Marion, Medina, Noble, Portage, Stark, Trumbull, Union (Ohio), Beckham, Blaine, Canadian, Coal, Cotton, Dewey, Garfield, Hugues, Le Flore, Love, Major, Noble (Oklahoma), Curry, Deschutes, Josephine, Lake, Malheur, Marion, Union (Oregon), Blair, Cameron, Centre, Clinton, Dauphin, Luzerne, Montour, Snyder, Union (Pennsylvania), Barceloneta, Ponce (Puerto Rico), Bristol, Kent (New Jersey), Abbeville, Beaufort, Florence, Jasper, Lancaster, Lexington, Marion, Marlboro, Union, York (Caroline du Sud), Aurora, Bon Homme, Brule, Butte, Dewey, Hugues, Hyde, Lake, Stanley, Sully, Turner, Union (Dakota du Sud), Coffee, Dickson, Hancock, Lake, Marion, Macon, Roane, Union (Tennessee), Bandera, Bell, Bowie, Brooks, Camp, Castro, Coke, Crockett, Delta, Gillespie, Guadalupe, Kenedy, Kent, La Salle, Lamar, Marion, Martin, Medina, Newton, Orange, Rains, Reagan, Refugio, Sabine, Schleicher, Titus, Tyler, Wharton, Wise, Young, Zapata (Texas), Emery, Garfield, Grand, Kane, Rich, Wayne (Utah), Caledonia, Essex, Grand Isle, Orange, Orleans, Windsor (Vermont), Saint Croix, Saint Thomas (Iles vierges), Bristol, Caroline, Charlotte, Craig, Essex, Frederick, Giles, Gloucester, Hanover, Henry, Lancaster, Louisa, Lunenburg, Middlesex, Nelson, New Kent, Northampton, Orange, Page, Patrick, Petersburg, Southampton, Sussex, Wise (Virginia), Ferry, Garfield, Mason, Pend Oreille, Whitman,  (Washington), Hancock, Mineral, Pocahontas, Ritchie, Roane, Summers, Tucker, Tyler (Virginie de l’Ouest), Adams, Calumet, Door, Douglas, Eau claire, Florence, Fond du Lac, La Crosse, Marathon, Marinette, Pepin, Portage, Racine, Rock, Saint Croix, Sawyer,  (Wisconsin), Converse, Platte, Teton (Wyoming). Dans l’hexagone, si varié : admirer les sculptures de chat de Bourdarias, Rino, Topaz, Cofee, Sécha à Gouttières, dans les Combrailles en Auvergne, au nord-ouest du Massif central, entre les gorges de la Sioule et la chaîne des Puys, abritant les sources de deux rivières, le Chalamont et la Bouble ; rôder entre Bèze (Côte-d’Or), Le Fion (Haute-Savoie), Chatte (Isère), Verges (Jura) et Sainte-Verge (Deux-Sèvres), La Queue-en-Brie (Val-de-Marne), Les Lèches (Dordogne), Lorgies (Pas-de-Calais), La Trique (Deux-Sèvres), Montcuq (Lot), sous le patronage de Prévost dans Le petit Rapporteur et le génial Nino Ferrer, où un cycliste, D’epagne en France, créa le raid Parla-Moncucq ; Vatan (Indre) dans la Champagne berrichonne avec le musée circassien du docteur Frère ; Arnac-la-Poste (Haute Vienne) entre Creuse et Limoges ; Arnac-Pompadour en Corrèze plutôt que le Zambèze ; Monteton (Lot-et-Garrone) dans la vallée de la Dropt. Traquenard d’intérêt=cliffhanger. Tourner la page de Ce livre dont vous êtes le héros puisque vous êtes celle qui est arrivée à le finir –sauf si vous vous cantonnez à la dernière ligne tout en étant friand de l’incipit.


[1] Qui n’a pas eu son Nobel pour avoir fricoté avec un régime peu recommandable, Cry for me, Argentina.

[2] L’article, masculin ou féminin, est l’objet d’un débat furieux dont Tôkyôto© a le secret : Madame « le » Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Mme Carrère d’Encausse, « immortelle » par carrière, spécialiste de la Russie, peu prise au sérieux par les universitaires tout en assurant sa tournée médiatique, n’ayant rien compris à l’invasion de l’Ukraine par Poutine, avec qui elle fut complaisante au point de bénéficier de ses largesses, députée européenne sur la liste UDF-RPR (1994-1999), mère d’un journaliste devenu « écrivain » – ce dépressif à l’ego démesuré, monopolisant les médias friands, faisant de fréquents séjours à Saint-Anne, en transposant Capote en France tout en assurant le chiffre d’affaire de P.O.L., militant farouchement contre la féminisation de la langue, imposera de façon autoritaire « le » Covid alors que l’usage, pétri de bon sens, est, logiquement, « la » Covid.

[3] « On a essayé toutes les combinaisons, mais on n’a pas encore écrit le roman où le Lecteur est coupable, celui où il est Victime. » (Roubaud, Jacques. L’Enlèvement d’Hortense. Paris : Seuil, 1996 [1991]. Points. p. 150). Or, La Lecture assassine d’Enrique Vila-Matas, qui fut hébergé par Duras, est cité dans Decout, Maxime. Pouvoirs de l’imposture. Paris : Les Éditions de Minuit, 2018. Paradoxe. Chap VI La littérature est-elle coupable ? Mort au mauvais lecteur. p. 166.

Lectrice car, d’après les statistiques du Département d’Etudes et Prospectives du Ministère de la Culture, le lectorat le plus assidu est majoritairement féminin, sans doute une stratégie culturelle afin d’améliorer son statut social et son ascension progressive grâce à l’éducance depuis le XVIIIe, où le livre et la lecture sont encore centraux.

[4] Ce « guignol triste », « obstinément passéiste », « Cramponné au dogme comme une vieille fille à son chapelet, insensible à la critique comme à la compassion, il a produit un miracle, un seul : sa popularité. » (Cavanna).


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 23)

Estomaquée, l’inspecteur.rice=commandant.e Shift comprend que la communication est partout, à tous les niveaux même si les échanges d’informations internes, plus proche au mieux du téléphone arabe, sont mauvais malgré des conf’coll=assemblées générales, dignes du Soviet suprême de l’URSS, et des réunions à répétitions – « la sexologie est en pointe. » -, ennuyeuses à périr, où l’oral, dominé par l’ego, est redondant avec l’exposé sur Powerpoint® sur écran projeté comme si les gens étaient incapables de comprendre ce qui est écrit – ce qui est un comble en bibliothèque, pense l’inspecteur.rice=commandant.e Shift. Souvent une femme qui a nombre de problèmes psychologiques non résolus, relationnels également, occupe le poste dit de communication. Hermès est communication et vol.

Pour l’inspecteur.rice=commandant.e Shift, les cadres passent leur temps en formation. Les plus élevés, logés en haut du bâtiment, vont à l’étranger au frais de la princesse plus très fraîche. La hiérarchisation, souvent digne de la Corée du Nord, Biélorussie, du Kirghizistan ou de l’Ouzbékistan est pire que dans les hôpitaux, tous les étrangers sont étonnés par cette rigidité absurde qui confine au ridicule : être A,B,C relève des castes indiennes ou des cercles dantesques, rares sont les transfuges de catégories[1] sauf si vous endurez longtemps – à ronger votre frein comme dans le management à la Mac Donald’s® – du travail de la catégorie supérieure, payé évidemment moins cher, si la hiérarchie a l’insigne honneur de s’intéresser à vous – ce qui doit être vécu comme un privilège digne de la somme de Saint Simon ou de la Comtesse de Boigne, surtout quand certaines brassent du vent, exécutent des moulinets pour être vu et attrapent des aphtes à force de lécher pour obtenir une promotion avec force paperasse à remplir ; héritage du Roi Soleil et de Napoléon, un n+1 ou supérieur hiérarchique direct (SDH) a droit de vie ou de mort sur sa subordonnée nommée agent.

Les notes de l’inspecteur.rice=commandant.e Shift sont effarantes. Voyons. Une directrice pique dans la caisse ? C’est la syndicaliste dénonciatrice, ancêtre de la lanceuse d’alerte, qui est sanctionnée. Une autre directrice, venue en central du Ministère de la Culture, se roule sous la table à cause de l’alcoolisme ? Elle aura une bonne promotion – pas un placard doré. Un conservateur frappe un subordonné devant sa supérieure ? Ils se couvrent entre eux, le Procureur classe la plainte de la victime sans suite ; le conservateur a conservé son poste au même endroit. Le même – pour qui Freud n’a rien à voir avec la psychiatrie -, s’érige soudainement en psychiatre en empruntant un livre, Les personnalités pathologiques : approche cognitive et thérapeutique. Médecine et psychothérapie, commandé par sa n-1 incriminée afin de nourrir un dossier bidon, où il est inventé que la n-1 commande des livres néonazis, pelotent moniteurs et monitrices et prône le néonaticide, pour l’exclure de la fonction publique via un dossier médical risible pour paranoïa auprès du comité régional de médecine ? La question qui trotte dans la tête de l’inspecteur.rice=commandant.e Shift est la suivante : cette ancienne professeure de lycée de banlieue – forcément difficile – aurait-elle, au nom de la soumission, aidé et signé pour déporter des enfants juifs pendant la guerre ? Une conservatrice, Mme Boukin, fraîche sortie de l’école des Chartes en déposant son serre-tête mais point la haute opinion d’elle-même, lors d’un conflit avec sa subordonnée dans un même syndicat à propos d’ouvertures nocturnes dans une petite ville pour augmenter la notation de son chef (n+1) plus visible auprès de l’administration centrale pour une future promotion, obtiendra, quand Boukin se livre, 8 jours d’ITT par un médecin complaisant pour violences pour plomber le dossier de la subordonnée. C’est cher payé pour avoir lancé un « vous trahissez notre syndicat », non ? La commission des conflits de ce syndicat, noyautée par un stalinien à la naphtaline de la pire espèce roulant en Skoda®, se réunira pour la première fois de l’histoire de ce même syndicat et s’opposera à la création d’une section syndicale locale malgré la possibilité offerte par les statuts. La conservatrice amènera son frère pour un stage et son mari par mutation locale malgré les us en vigueur. La corruption est à tous les niveaux chez les ronds-de-cuir. Ainsi un administratif fil-de-fer, ancien alcoolique, aura facilement une promotion en se maquant avec une grosse directrice de bibliothèque, Laurel et Hardy, pro learning center, les yeux pleins de l’EPFL de Lausanne[2], qui n’hésitera pas à imposer ses filles, d’un premier lit, comme stagiaires, les œuvres d’une amie peintre pour l’inauguration d’une bibliothèque affreuse réhabilitée dans ses murs toujours atroces genre ambiance Zizi béton d’une Amérique fantasmée lors d’années industrieuses et pompidoliennes[3].

Pour l’inspecteur.rice=commandant.e Shift, les bibliothécaires sont dépossédés des acquisitions au profit des catégories B, réintitulés Bibass, en demande de valorisation mais certainement pas payés plus : déshabiller Paul pour habiller Jacques sans reggae PierrePaulJak. Le magasinier (C), peu payé et souvent dévoué – à peine le SMIC, et remplacé progressivement par des automates à fort bugs pour les prêts et retours de documents -, est également évalué sur sa maîtrise de l’écrit, ce qui est inutile. Ils sont recrutés localement, avec les dérives afférentes, et non plus nationalement avec un concours stupide comme le classement, distinct de la classification[4], continu ou discontinu en temps limité. Souvent, ils sont plus diplômés que les gens qui les dirigent, ce qui n’est pas sans poser de sérieux problèmes. La jalousie comme mobile ? A noter que les fonctionnaires de catégorie D ont disparu progressivement, il va en être de même à terme pour les catégories C. L’administration essaye depuis des années=serpent de mer, de transformer par les rubans bleus du ministère, les corps des bibliothèques en corps administratifs car moins chers et plus malléables donc plus faciles à contrôler. Vive Vidocq ! L’inspecteur.rice=commandant.e Shift n’est pas au bout de ses peines.

            Les bibasses sont des femmes âgées, des boomers, qui vont bientôt partir à la retraite. Pas facile à traiter tant elles traînent la langue. Faire strike dans 50 bouteilles de champagne pour un petit pot de retraite. Certaines ne rallongent pas la sauce même pour quelques dollars de plus tant elles sont lessivées. C’est autant d’appel d’air pour une carrière rapidement ascendante pour la génération suivante, des louves affamées sans foi ni loi loin d’avoir inventé Rome. La mentalité a changé, la notion de travail bien fait n’existe plus, tout est élaboré dans l’urgence, le nez dans le guidon, d’où un burn out constant avec un sentiment permanent d’inachevé. Bien faire – le mieux est l’ennemi du bien – est souvent mal vu car perçu comme une mise en danger pour les autres en soulignant leurs imperfections. Ainsi, une catalogueuse sourde, dont le mari s’était suicidé à cause d’elle, copiait les notices en les dérivant, tout en critiquant sans cesse ses collègues auprès d’autres, tandis que les ouvrages étrangers neufs restaient longtemps sur ses rayons en attendant que quelqu’un dans le monde se colle à la notice à sa place, en privant tout lecteur d’accès puisqu’il ignore l’existence du livre. Tel chroniqueur de livre sur le rigide site internet est tancé car n’étant pas assez grand public, ne cédant pas ainsi aux sirènes de la facilité. La souffrance provient également du manque de sens du travail effectué : chacune est un pion facilement remplaçable. De dépit, il arrive qu’un membre du personnel pioche au hasard un livre dans le rayon Young adults dirigé par une conservatrice qui ne jure que par la Fantasy, la SF et la dark romance, succédant à une lettrée mariée au fabuleux traducteur Hoepffner, emporté par une vague sur une côte irlandaise : c’est le braconnage selon le jésuite Michel de Certeau ; ce personnel averti choisit systématiquement, comme les lectrices anonymes dans le métro, Musso, Lévy, Nothomb, Vargas, Gavalda, Bussi, Perrin, Pancol, Le Vigan, Valogne et cette autoresse de Toutes les femmes qui croquent une pomme ne s’appellent pas Eve, ces écrivants – à côté des livres dits de psycho, de développement personnel, qui nourrissent richement leur auteur, ou les guides comme celui du moutard – qui tomberont heureusement dans l’oubli à terme.

Une syndicaliste, honnête celle-là, balance. Evidemment, les départs en retraite ne sont pas remplacés (RGPP de Sarkozy) : il s’agit de faire plus avec moins de moyens. Saint Jérôme roque avec Sainte Rita. C’est Marat, bout de ficelle. Si être Président de la République consiste à endosser le rôle de VRP, une Directrice de bibliothèque quête sans arrêt de l’argent comme une pleureuse jusqu’à monter des projets bidons dans un sabir bureaucratique à la mode. Le rite, en fin d’année civile, est de dépenser à peu près pour n’importe quoi en un temps record afin d’au moins maintenir la ligne budgétaire pour l’année suivante.

La syndicaliste poursuit. Une loi Bibliothèque est attendue – arlésienne – depuis les années 80, sans résultat. Plutôt que des escape games pour essayer d’intéresser les jeunes lecteurs usagers inscrits séjourneurs clients, les -thèques vont finir par créer, en sus des produits dérivés (sacs avec logo sérigraphié, stylos, stabilo boss®, règles, marque-pages, etc.), des tombolas pour survivre genre Sauve ma bibliothèque. Toutes les recettes sont mises en œuvre, à perte. Qui, à part les professionnels, descendra dans la rue pour sauver une bibliothèque ?

  • Qui a suivi une formation manipulation des extincteurs dans la bibliothèque ?
  • Deux personnes sur le campus rétorque l’administrative.
  • Je n’ai pas eu le temps, répond la directrice, sise depuis une dizaine d’années, soutenant que le signet de communication comportant « en liste » est valide (au lieu de l’expression « en lice »).
  • Il y a le DUER, ce document administratif sur l’hygiène et sécurité surenchérit la directrice de service. Le papier n’est pas ce qui brûle en priorité, d’autres produits, comme l’hydrogène, sont plus dangereux ; de toute façon, ici, nous n’avons que des pompiers d’opérette. La sortie de secours donne de toute façon dans une salle de cours.

S’il est arrivé que des citoyens se mobilisent parfois pour une bibliothèque de quartier, le cas est rare au point de souligner qu’à Villiers-le-Bel, une bibliothèque et une école, institutions emblématiques, ont été brûlées par des révolté.e.s de quartier, sans omettre ces activistes écologistes radicaux qui ont vandalisé des bibliothèques, en criant « Pour sauver les arbres, tuez les écrivains ! », sous prétexte que toute édition de livres implique la déforestation. Des suspects possibles.

            ALone Chaney, l’inspecteur.rice=commandant.e Shift, le long de la lône. Se changer les idées. // le rêveur comme le masturbé // Longtemps, ileli s’est touché.e de bonne heure genre berniesque pour clowneries sensuelles. Ileli a le haricot à la portière, le cliclin qui fait la robe à queue, de bal. L’abricot en folie, la praline en délire, ileli a mangé ses cerises, en est à ses gogues, a la fraise à la crème, le haricot qui démange, appuie sur le bouton d’ascenseur, mis le nez à la fenêtre, chauffé le micro-ondes. Dessous les lendilles, landrons, spopondrilles, labies, espondilles, courtines, escalopes – panées, bibilles, le foie gras et nymphes, la gâchette, la praline, la lampe amoureuse, la petite éminence, le mamelon du diable jusqu’à gicler sa cyprine. Hérmaphrodite, Shift a la grosse flèche qui pointe vers le haut. Ileli s’est dressé.e, monté.e le chapiteau sous les draps, tiré.e la poudre aux moineaux, secoué.e la cartouche, fait la guerre de 5 contre 1, astiqué.e, gonflé.e le poireau, le spaghetti ou la colonne – Morris, collé.e, cogné.e un  – petit – rassis, monté.e le chapiteau entre minuit et les couvertures, la chaufferette, aiguisé.e le couteau, joué.e à mets couverts, gonflé.e son andouille triple A voire AAAA, arraché.e le manche à en faire des copeaux, à se râper le gruyère sur la nouille pour lui donner du goût, allongé.e le macaroni, chatouillé.e le spaghetti, tiré.e la courte, chipolaté.e le nougat sournois, la membrane, le levier de force, fait marcher son p’tit moulin, marcher aux feuilles de figuier, chatouillé.e l’hibiscus, pété.e le yaourt dans ses mains, tiré.e sur la guimauve, fait sauter le bouchon, s’en bat une quand ileli s’est fréquenté.e, flatté.e le petit chauve, poli.e, régalé.e, balancé.e, secoué.e le chinois, fait à la pogne et non à la Saint-Genix, jusqu’à s’en faire fumer la plomberie, fait les cuivres façon grand-hôtel, passé.e à la feuille d’or, tapé.e un silencieux, pianoté.e l’émoi, fait le concerto de mes 2, d’Aranjuez, joué.e Vivaldi, fait les 4 saisons, fait saigner à blanc, paluché.e jusqu’à s’amidonner la main de sa sœur, lustré.e les cuivres au blanc d’Espagne, fait son lavage à la main, monté.e la guitoune, fait la glimblette, torché.e coquette, passé.e au buvard, fait un nez à la Pinocchio, sorti.e son Gnafron, joué.e à 5 contre 1, fait la bataille des jésuites, des moines, juté.e, rompu.e une lance, branlé.e à fresque jusqu’à repeindre les plafonds de la chapelle Sixtine, fait trembler et emmêler les pinceaux, dessiné jusqu’à étaler et appliquer des cartes de France pas rance, astiqué.e la colonne Vendôme, fait un truc façon Karagheuz, poli.e le Mont-blanc, revu.e ma géographie, en bon français, découvert.e l’Amérique, joué.e au billard anglais, fait une géographie dans les draps, astiqué.e le geyser, taquiné.e le hanneton, fait pleuré, cerné.e les yeux, gallimardé.e, sur l’Arétin par cœur, agacé.e le sous-préfet, repeint.e l’appartement, décollé.e ou cloqué.e le papier peint, secoué.e coquette au-dessus du bénitier, bu.e seul.e, étranglé.e le robinet, tapé.e, secoué.e le Mahomet – attention aux islamistes et à leurs menaces -, fait du cinéma, longtemps de bonne heure. La bête a lâché son cri ; ileli se dégorge les amygdales, s’essore les rognons, éternue sa cervelle, pleure entre deux guichets, se désencombre les aumônières, le sirop de navet, le fromage, le jus de couillon, ileli fait feu, éternue sa Chantilly®, envoie la crème, fait l’omelette, bien baveuse, envoie, crache, balance la purée, lâche la semoule, le potage, envoie le dentifrice, fait mousser son blaireau, vide son carafon, fait tout outre, encense l’intérieur, dégorge le poireau, fait éternuer son cyclope, fait son beurre blanc, tousse sur le seuil, précoce, envoie le yaourt, pleure ses fautes, des larmes de joie. L’inspecteur.rice=commandant.e – ♪ Dieu avait mis le kilt -, est – comme escargots, vers et sangsues – un.e hermaphrodite, ou intersexe dirait-on improprement aujourd’hui, avec des posters d’Herculine Barbin, de Morse de T. Alfredson, de Tomboy de Sciamma, XXY de Lucía Puenzo, cernés de bouquets de – boutons-d’or – renoncules – boutons-d’argent.

            Tout est étrange en –thèque pour l’inspecteur.rice=commandant.e Shift, hébété.e : un squelette d’anatomie nommé Gasper©, ayant échappé à SOS fantômes, dans un monte-charge pour documents ressemblant à un monte-plats de Le grand repas sur fond de Playtime et de L’aile ou la cuisse ; une chauve-souris morte dans une enveloppe anonyme dans un casier ; des tapis clandestins de prières musulmans en mezzanine ; une chaussette désormais sèche sur un radiateur ; une capote usagée avec du sperme dedans, dans la cuisine du personnel ; une femme, à particule – pas bozon mais probablement achetée comme VGE comme l’indique cet annuaire -, qui s’est fait mordre au poignet par son mari en indiquant que, même dans son milieu, c’était possible ; un clodo puant notamment l’alcool, surnommé « Codo », qui a renversé un piéton, s’informe pour son procès en se plongeant dans les codes ; dans une annexe, la bibliothèque d’un musée, entre les livres, il est possible de trouver de l’adipocire=gras de cadavre, un fœtus de 5 mois passés dans un bocal de confiture Bonne maman®, une boule de pétanque Obut® extraite méticuleusement d’un anus ; une conservatrice ambitieuse, amatrice de Napoléon malgré un droit restrictif des femmes dans le Code civil, pleure – maman, ma fille – au téléphone, avec un psy au bout du fil, dans son bureau puis couchera avec un dirlo ancien dir’ cab’ aboutissant à une promo rapide tout en étant directrice d’une petite bibliothèque prestigieuse ; d’autres, placardisées, s’effondrent à cause d’une réorganisation intitulée transversalisation causant un burn out généralisé ; un magasinier alcoolo qui pue logiquement l’alcool, rendu fou à cause du sol rouge, moqué par une directrice fashion habillée en Chanel® qui n’aspire qu’à une mutation dans un poste prestigieux ; un autre, clodo punk, qui vient quand il veut ; une cadre – la même tête que son bouledogue -, protégée, qui fume dans son bureau en toute impunité malgré la loi Evin et les rappels de la médecine du travail ; un cadre a été pris en flagrant délit de vol et trafic d’incunables sur un site internet de revente ; l’icelle, qui se suicida suite à un article d’un quotidien, « La bibliothèque des emprunts définitifs », sur un fonds enrichi à partir des apports de Breton, Aragon et Suarès, avec disparition, entre autres, dans des sacs recouverts de son écharpe, en absence d’inventaire, de l’édition originale de Lunes en papier d’André Malraux et Fernand Léger, un livre de Tzara, 600 lettres de Roger Munier, le traducteur de Heidegger, un dépliant de 1916 contenant six poèmes d’Apollinaire, Jacob et Reverdy, un portrait du compositeur Erik Satie en ange par Cocteau datant des années 20, une gravure de Picabia, Chagall, Toyen, un dessin d’Annette Messager, avec un libraire, ancien vice-champion du monde de Scrabble©, pratiquant échanges et shadow banking en piochant dedans au mépris des règles de la domanialité publique ; un autre, acajou=bille d’ivoire=genou=déplumé=bobine dévidée=tête de veau (lavée)=qui n’a plus de chapelure sur le jambonneau=de fil sur la bobine=de mouron sur la cage=de cresson sur la fontaine=de gazon sur la pelouse=de paille sur le tabouret=qui a   la tête qui dépasse les cheveux=le front dans le coup=se dégazonne=ramène=boude aux cheveux attend son jugement pour harcèlement sexuel.

Les magasins, quand ils ne sont pas équipés de rayons en amiante[5], sont parfois inondés par infiltration, lors d’une fuite de wc par exemple. Un magasinier a été écrasé par un compactus®, ces rayons massifs sur rails avec un volant. Une chauve-souris morte dans un Kardex®, pour classer les revues par ordre alphabétique. Un technicien de surface n’hésite pas à vociférer à qui veut l’entendre ses opinions racistes en vertu de l’expérience psychologique mensongère de Stanford qu’il ignore. Reste ce cadavre embarrassant. Une garde à vue, avec ledit technicien, borgne, COTOREP peut-être, afin de renforcer les statistiques pour le ministère et obtenir, outre une possible promotion comme une carotte qui pend depuis des lustres, plus de moyens pécuniaires pour le service entier

  • Que faisiez-vous à l’heure fatidique (que nous n’avons pas réussi à déterminer susurre-t-ileli dans sa tête comme un mantra peu manga) ?
  • Rien, la vérité si j’mens.
  • Où étiez-vous ?
  • Nulle part.

Un vrai chat de Schrödinger. L’inspecteur.rice=commandant.e Shift hallucine.


[1] Ou transclasses selon une philosophe spinoziste, étudiant ainsi le point aveugle bourdivin, ce philosophe devenu sociologue, avec sa conception restrictive de la reproduction sur fond de marxisme mal assimilé. Une autre voie est étudiée par G. Bronner, inspiré par le subtil R. Boudon.

[2] Ce temple où chaque personne en vue dans la profession se doit d’effectuer un pèlerinage, comme une intimation d’une religion du Livre.

[3] Pompidou, ce « modèle » seriné qui « s’est cramponné au pouvoir comme un morpion, à pleines mâchoires, n’en voulant rien laisser, même incapable de l’exercer, même mort plus qu’aux trois quarts, agrippé à la France comme un avare à un tas d’or, jusqu’au dernier râle. » (Cavanna).

[4] La plus répandue est la Dewey, réactualisée régulièrement, consacrant une large place à la religion, évidemment en première position.

[5] L’Etat a utilisé l’amiante pour son faible coût tout en sachant, dès le début du XXe siècle, sa nocivité sur l’homme. Si, en Italie, l’Etat fut condamné, il n’en est rien en France.


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 22)

L’inspectrice Shift est sur le coup avec sa cape et une musique à l’œil d’Isaac Eyes. Etude au microscope de la police scientifique[1]. Les multiples pièges sont inopérants. Un autre jour, tant par un coup, juste un det=clapoton=apôtre=salsifi=pilon=doigt a été retrouvé entouré d’une nappe de musique insistante. Il sera enfermé dans un sac en sous scellé en papier kraft, avec une étiquette beige. Shift zoome. L’hypothèse du yakuza est écartée. Qui a fait du raisiné=boudin alors ? Pour avoir les idées claires, l’inspectrice Shift table sur Ctrl + Shift + B. Sur sa table de chevet trône l’essai Upon the Tracing of Footsteps publié par Sherlock Holmes en 1878, dont l’existence est contestée depuis le Ex bibliotheca holmesiana de Tage de la Cour (1951).

– Quel est le motif ? S’interroge le Commissaire Maigrelet© en cure d’amaigrissement pour éviter le diabète de type 2.

– Les carreaux sur la nappe entourant le doigt, mais je ne vois pas le rapport répond du tac au tac et imperturbablement l’Inspectrice Shift.

L’inspection générale des bibliothèques, impuissante lors de la prise de pouvoir du F.N. sur la bibliothèque de Vitrolles – où des revues de gauche, de nombreux livres ont été exclus -, suite à l’élection municipale démocratique à deux tours après le mandat d’un maire socialiste pourri, a mené une enquête non aboutie. Elle n’a pas été plus efficace concernant les vols à la bibliothèque Doucet.

Dans son rapport, l’inspection expose que    la première médiathèque en France, créée sans doute grâce à une collection unique d’emballages de carrés de sucre, y compris la famille de Louis Malle, est née en 1977 dans la ville de Verlaine et Koltès[2]. Si les bibliothèques en tous genres ont rattrapé, grâce à des maires riches et soudainement entichés, dans les années 80-90, leur retard sur celles anglo-saxonnes, germanophones, scandinaves et japonaises, tout a été vite perdu depuis. Plus besoin de faire tourner, comme les voitures de fonction ou estafettes de policier ou camions de l’armée, les bibliobus à vide dans le froid hivernal pour remplir les quotas d’essence utilisés façon GOSPLAN – technique somme toute peu écologique. Les réseaux perdent leur cohérence pourtant durement acquise, l’achat de livres diminue nettement, mouvement inauguré par un maire vert, par delà Malraux et Lang qu’il trouve éculé sans proposition alternative crédible et consensuelle, des bibliothèques sont fermées comme en Angleterre au nom de la rentabilité à cause de l’endettement à long terme. Les bibliothèques appartiennent à un milieu désormais sinistré.

Le rapport poursuit sur le poncif consistant à affirmer constamment que la bibliothécaire lit sur place mais – révélation – elle n’a pas le temps. Les étudiant.e.s sous payé.e.s comme moniteurs, -trices, une main d’œuvre bon marché qui permet de mettre du beurre dans leurs maigres épinards, concurrençant le personnel titulaire et contractuel, lit beaucoup in situ et travaille ses cours sur place. La mémoire se perd car les archives électroniques sont trop onéreuses, concernant le rétroactif profond ou temps long, et les documents en papier sont progressivement mis au pilon=jetés par manque de place suite à récolement=inventaire et désherbage=tri annuel, en général lors de canicule, les étudiants ayant terminés leurs cours ou épreuves, et la poussière. A part les bibliothèques patrimoniales[3], la mémoire s’efface progressivement à cause des coûts et de la surface. ROM RAM. La pâte à papier à partir de bois, la pulpe d’où pulp, s’autodétruit à cause de l’acidité ; la numérisation cède face à la migration des données. Notre civilisation est en danger. Le cadavre bouge encore.

Toujours selon le rapport, les chercheurs consultent uniquement des articles en ligne depuis chez eux. L’anglo-saxon prédomine. Les chercheurs sont rarement présents en -thèque. En terme de bibliométrie, fondée uniquement sur le quantitatif, donc biaisée, les chercheurs, obsédés, comme les influenceurs, par leur popularité par leurs pairs=impact factor, payent pour publier – publish or perish – en plus de leur laboratoire=double vol et parfois truandent le système en s’autocitant à l’infini[4] et/ou truquent les mots-clés de leurs articles. Ce sont les chercheurs en physique théorique du CERN qui ont développé le modèle de la toile, du web, avec ArXive, un prix décerné à leurs yeux. Les européens se sont regroupés trop lentement, en des groupes de négociations dits Couperin, pour pouvoir peser contre des entreprises privées – Elsevier, Wiley, etc. -, qui entendent la seule musique du profit, gérant des journaux essentiellement électroniques dans des bases de données chères impliquant un achat moindre de revues papier. Les -thèques sont prises à la gorge, le public aussi. Un directeur, ancien Mao et peu chanteur, a confié la numérisation des documents de sa bibliothèque à Google® – désormais propriétaire -, suscitant un débat national pour lequel un directeur médiatique d’une grande bibliothèque, placé là par appuis politiques, qui se tapait sa secrétaire, monta sur ses ergots afin de s’assurer sa propre publicité en une virginité bienvenue – bien longtemps que la secrétaire avait vu péter le loup-garou.

Le rapport poursuit. Rétifs au globish imposé, les étudiant.e.s de première année, souvent nul.le.s en langue, sont féru.e.s de livres de référence imposés dans des bibliographies prescrites par des profs – auxquel.le.s ilelis se cantonnent bêtement pour une efficacité supplantant la curiosité -, téléchargent des articles uniquement en français. Les lecteurs usagers inscrits séjourneurs clients étudiants utilisent les bibliothèques essentiellement pour leur salle de travail – « silence » au point d’acheter des casques de chantier anti-bruit coupant le piano, sur lequel s’acharnent des étudiant.e.s, déposé dans le hall ; chaleur, lumière, concentration, voir ses amis ou du moins des gens – comme les clodos. Les lectrices usagères inscrites séjourneuses clientes étudiantes jouent à la femme selon le modèle unique imposé en frappant du talon aiguille, qu’elles ne savent pas porter avec leurs jambes flageolantes, comme un flamenco de toc ou claquettes du pauvre – pathétique.

Interpopol, cette organisation, sise finalement à Tôkyôto© grâce à un coup de rouge sur repas gargantuesque, qui protégea Barbie, pote avec le dirlo fin années 70, dont la tête, un directeur chinois, fut enlevé, fut saisi, sans résultat. La ministre de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale, luttant pour être nommée Mme «la » Ministre, est venue constater avec un ami cher académicien prônant le Mme « le » Ministre : vert, l’Immortel© sèche ; un coup d’épée dans l’eau. Le rapport n’est pas plus favorable. En –thèque, le milieu professionnel est fortement féminisé avec force crépages de bourres=chignons qu’elles arborent inévitablement [5]. C’est la planque de nombreuses dingues, cassoc’ ou marginales, de tristes consensuel.le.s frustré.e.s, de profs raté.e.s, qui n’en ratent pas une pour donner des leçons aux autres qu’ils ne s’appliquent surtout jamais à eux-mêmes. Ces derniers, mal payés, fatigués de se fader des élèves, se recasent, malgré les rapports de jury de concours des bibliothèques soulignant cet écueil devenant un danger pour la profession, une fois qu’ils sont rentrés dans la fonction publique d’Etat : la bonne gâche pour le loup entré dans la bergerie. Idem pour les administratifs, insupportables avec le personnel des corps des bibliothèques. Pas besoin de thérapie aux rayons, les rayonnages calment, sauf les ambitions. Les cancers variés rongent le personnel vu l’ambiance confinée : bulle. Parfois, des personnes entrent par vocation – elles perdent vite la foi -, une partie du quota des chartistes est réservée aux conservatrices qui continuent parfois leur recherche qui n’intéressent qu’elles-mêmes. Peu sont de vieilles filles, certes à barniques=mirettes en glacis=lunettes comme dans les livres ou les films. Elles sont devenues des gestionnaires, parfois soucieuses de l’intérêt général mais surtout du leur ou stratégie à la Sun Tsu pour leur promotion, en grattant la rogne=flatter, comme le hamster dans sa cage préférant écraser sa concurrente, qui ne s’intéressent plus aux livres qu’elles ne voient plus et ne lisent même plus par manque de temps. Elles se livrent peu dans la clinique de la Forêt noire, dépeuplée à cause du papier d’une usine Seveso, comme celle de Tarascon, générant une odeur entre œuf pourri, soufre, pet et chou-fleur, sans compter les façades noircies, le rejet de cadmium, nuisible aux reins, de chlore dans Igor, les nausées, les maux de tête, les difficultés respiratoires, dont l’asthme, et les divers cancers.

Le maire – l’arbre et la médiathèque -, avec qui elle collabora au plus près, a fait un saut, rien. Le mystère demeure. Le squelette Gasper© s’agite. Il découvre qu’un étudiant s’est immolé à cause de sa difficile condition ; son visage sera intégralement greffé grâce à de la culture sur surface imprimée en 3D, Tôkyôto© le lui devait bien. La profession a inventé un énième concept fumeux emballant toute la communauté frustrée en demande, le « tiers lieu »[6] où il s’agit de retenir au maximum le lecteur usager inscrit séjourneur client, comme le visiteur de musée, à l’aide de services tels que cafés, lectures de détente, rédaction de CV, aides à l’écriture administrative, aux devoirs, à la formation bibliographique pour les mémoires ou thèses même quand le réseau plante – que l’usager inscrit, le séjourneur lecteur n’écoute pas pour revenir ensuite dans le module « bibliothécaire à la demande » ou « utilisez-moi », « louez-moi » en panneau d’homme-sandwich pour effectuer un travail en doublon -, yoga, etc. « Troisième lieu », l’expression moderne à l’Odette© car empruntée au monde anglo-saxon au profit d’une conservatrice thésarde et thésée qui a droit à son quart d’heure de célébrité dans l’avide microcosme, avant qu’une autre idée fumeuse, un poncif à la mode, longtemps, longtemps après, vienne la chasser mais Baudelaire est loin.

L’inspectrice Shift comprend que les étudiant.e..s présentent rapidement – deux minutes, douche comprise – dans des BarCamp®, leur thèse en autant de mots qu’un tweet® : c’est l’effet hub® et FabLab®. Le haut fait d’arme, suite à un voyage à l’étranger, sera de régler l’attente de places réservées par des personnes venues trop tôt, par un système de gestion du temps avec un carton à volant pour libérer la place au bout d’un laps défini.

  • Les horaires d’ouverture ne correspondent pas, ils datent de l’année dernière remarque innocemment une lectrice.
  • Les lecteurs n’ont qu’à savoir lire affirme de façon péremptoire la chargée des usagers.

Suggérer de distinguer imprimante et photocopieuse est perçu comme saugrenu alors que les étudiant.e.s confondent systématiquement, le papier étant souvent en rupture de stock.

Etonné.e, l’inspectrice Shift déduit que la dominante, c’est le management. Shift n’aimait pas le Tage Mage et la culture du chiffre. Des converties, ces vestales ayant reçu la lumière, s’extasient sur des camemberts aux tristes relents. Leur monde se divise en deux : celles qui encadrent et que personne ne peut encadrer ; celles qui n’encadrent pas ou monde d’en bas, le sublunaire aristotélicien. Les anges des Ailes du désir se sont fait la belle ; restent les anges gardien de la paix avec force contredanses et obsession du quantitatif comme inspecteurs des affaires finies. La machine à gaz est mobilisée en laps avec force stress pour rapports, dépouillement d’enquêtes, statistiques ou ESGBU sans compter les entretiens professionnels souvent avec un logiciel inadapté qui peut planter après une heure de saisie avant que tout ne soit régenté par des algorithmes. Les entretiens d’évaluation dits professionnels jugent la manière de servir, le taux de servitude, de bon command et d’aptitude à l’obéissance. La règle intangible : ne pas faire de vague, la loyauté à tout prix même dans l’abject[7], aucune tête ne doit dépasser[8], sauf celles bénéficiant de copinage ou corruption ordinaire. Etre Rantanplan© favorise sa carrière.

Pour l’inspectrice Shift, le personnel relève souvent du psychiatrique : l’une, gênée par d’insupportables acouphènes, suite à un coup du lapin dans un accident de voiture, se noiera sciemment dans le fleuve Grichka ; une autre se défénestrera depuis un bâtiment voisin – une enquête, sans responsabilités pointées, avait été tout de même diligentée ; l’autre, commandant de son poste de travail des bicornes napoléoniens en nombre, s’avalera du Destop® impliquant la pose d’une sonde à la place de l’œsophage avant de séjourner définitivement en hôpital psychiatrique après s’être fait chambré par ses collègues peu compréhensifs, sautant sur le bouc émissaire pour conforter le groupe. Une directrice prenait plaisir à insulter ses collègues en réunion et à les harceler. Une autre, dont l’ambition était puisée dans sa survie à la naissance de ses enfants, faisait des pétitions sur ses collègues pour prendre leur place – la stratégie du jeu de la chaise musicale se révéla payante même si d’autres directrices se plaignaient à l’impuissante inspection générale des bibliothèques du vol permanent des idées qu’elle s’appropriait, Ctrl C, Ctrl V. Une nullipare-qui-en-souffrait, qui le faisait bien payer, de formation philosophique, se valorisant à tout prix aux frais de l’Etat dans des congrès avec des pratiques non éprouvées qu’elle s’appropriait sur fond de féminisme à la mode, martyrisait ses subordonnées. Elle a fini par être virée d’une autre institution, dont elle nidifia le poste à la coucou, à force de se gaver de voyages gracieusement offerts pour représenter ladite institution en brassant du vent aux frais de la princesse. Autant dire que ces données sont peu valorisantes pour le service qualité selon la norme 9001 ou Charte Marianne, même si la -thèque se targue d’avoir gagné son label plutôt proche du label rouge, bien saignant.

            L’inspecteur Shift saisit une conversation à la volée :

– Intelligent, c’est s’adapter – être efficient dit la catholique qui a démissionné de l’éducation nationale tout en briguant une promotion de catégorie A en bibliothèque au point de dénoncer ses collègues pour mieux s’affirmer.

– Seuls animaux – adaptés – théorie de l’évolution – cafards et moustiques, rend raison l’incriminé.e aka Dude aka Dikkenek, ayant marre de cette moraline néolibérale intériorisée et étendue sur fond de darwinisme mal assimilé.

– Arrête d’être contraçant rétorque le pot-à-tabac=brasset=saucisson de Bologne=la bedondaine=mâche-dru=capitonnée=godemarre=corsue=triquedondaine=grosse pleine de merde= l’hommasse=adipeuse à cause de la sédentarité devant son écran.

L’inspectrice Shift arrive à déterminer que ladite catholique avait laissé, dans une souillarde=un réduit sous l’escalier où étaient entreposés les produits de nettoyage, un bureau avec des tiroirs jonchés d’énormes rognures d’ongles et de quignons de pain moisis ; après elle, le déluge, question d’interprétation biblique. Bel accueil, non ? Elle sera évidemment bien perçue par sa hiérarchie, « une sainte », même, selon une cadre, une excitée, une autre prof ratée, une incompétente notoire en bibliothèque.


[1] Ce criminel qui déféqua sur le lieu du crime pour narguer la police a été confondu par Lacassagne car ses selles révélaient une bactérie rarissime, dont l’origine, exotique, était localisée. Tel est pris qui croyait prendre.

[2] Où la ville est peu épargnée dans Retour au désert par De Pange où les noms de quartiers sont des personnages. Citer le scandale d’un acteur d’une origine différente que celle citée en didascalie n’est pas ici l’objet.

[3] Grâce à la censure, après l’affaire des placards, établie par François Ier sous la forme de dépôt légal (1537) impliquant la présence automatique de publications, livres ou revues édités, dans une bibliothèque de référence (BNF ou BMVR). A noter que dès l’inauguration, la BNF – cet espace où le jardin est en prêt indirect, c’est-à-dire à toucher avec les yeux, notamment avec les arbres en bronze de Penone alors, qu’à l’intérieur, les arbres en carton de Jospin sont exposés – était victime d’infiltrations et d’inondations – seul un énarque peut émettre la géniale idée de construire une bibliothèque nationale au bord d’un fleuve car le terrain est vaste et moins cher dans le XIIIe à côté du Brouillard sur le Pont de Tolbiac où officia Nestor Burma, par un Mallet anarchiste mais antisémite, avant d’accéder au quartier chinois où loge Houellebecq en haut de sa tour dans sa salle perso de musculation après avoir fui les impôts au fin fond de l’Irlande ; des champignons ont contaminé les livres en magasin par la climatisation et l’aération interne.

[4] Comme le professeur Raoult-à-la-hydroxychloroquine, dans une revue qu’il dirige lui-même, ou de nombreux chercheurs chinois grâce au paper mills, une école dentaire indienne était montée dans les classements en publiant massivement des travaux d’étudiants enrichis de références bibliographiques citant cette école. La revue de référence The Lancet a une réputation affaiblie depuis 2020, après d’autres affaires comme dans Nature, à cause de la publication d’une étude controversée, un preprint, sur l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid, finalement retractée, par des détectives de la mauvaise science ou chasseurs de fraudes, puis retirée.

[5] Sauf avec l’actrice vieillissante aux terribles cernes dans Les Amants de Salzbourg (Interlude, 1957) de Douglas Sirk.

[6] Préférons le Tierce lieu d’Holder.

[7] Malgré la loi Anicet Le Pors sur la fonction publique.

[8] « Celui dont la tête dépasse de la foule reçoit le fruit pourri. » (Proverbe chinois).

[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 21)

Trié.e.s sur le volet – parti.e.s 5 000, nous nous vîmes 40 (période faste) : asiate de capitale, Marie1800, au capital culturel fort – Lycée Fénelon -, au parler mitraillette et logorrhéique, dénigre les provinciaux depuis sa butte – à bobos – aux-Cailles et contente, dans un désir forcené d’intégration et de reconnaissance, sa hiérarchie ; une bretonne2100 trop badigeonnée à force de se refaire la façade, se sucre la gaufre façon cagole, tient à montrer, en lama satisfait, sa supériorité soi-disant écrasante tant son ego tient droit comme de l’amidon – elles sauteront logiquement de bibliothécaire, corps flou et bâtard soit A -, à conservateur – ce personnel dit scientifique A+ aux nouveaux statuts – convoité secrètement par le bibliothécaire en manque de reconnaissance selon le Dictionnaire du diable du Bibliothécaire – susurrés par la conservatrice, Orsay & Louvre, de la deuxième femme – cachée – de Mitterrand, logeant au 11 quai Branle-y, protégée par un fidèle qui s’est fait pomper son fric pour financer ses campagnes, tombé tant en disgrâce qu’il se suicida sur le lieu même de la garde des femmes secrètes, aux frais du contribuable comme au temps des favorites du roi. Tragédie du Grand siècle.

Une majore, Annie1300, donc directe à l’étoile noire BNF, timide, fille de psy, qui, – comme la petite-fille de Sacher-Masoch, qui a opté pour une vie rock’n roll plutôt qu’être professeure -, a des tétasses à la périgourdine=bossoirs=oranges sur l’étagère=avant-scènes=gardes-côtes=collines d’amour=globes=monts d’ivoire=blanches collines=boîtes au lait=blagues à tabac=avant-postes=éclaireurs=de gros arguments=un bel avenir=ragoût de poitrine=pignon sur rue=une belle livraison de bois devant la porte=une triperie=une laiterie Saint-Hubert=la poitrine à la mode de Caen=les deux calebasses=amuse-gueules=mottes de chair=deux grands pendards=tertres besson=prisonniers=pelotes à épingles=deux igloos=elle dispose de belles sacoches=met les pamplemousses en devanture=les fruits confits sur l’étagère=l’espoitrinement à la façon de Venise=l’herbe à grimper=le mou de veau=les avoir en citrouille=c’est le défilé qui passe=ne pas être une boîte à camembert vide=du gras-double=tétonnière, se tait en accent pointu, gare à la Garonne et à l’eau qui dort ; une caractérielle, Mégéra1500, retardée sexuellement, se décabane tous les 3 ans en mutant et tente d’imposer ses vues ; un fils sudiste de barman, Doume1400,  pour qui tout s’arrange ! contourne régulièrement le règlement par plaisir ; une poétesse de grande taille, Louise1560, avec des poches continuelles sous les yeux en tongs kitschs s’est faite faire un bébé – Elle a fait un bébé toute seule – par un artiste, qui l’ignorait, et passe son temps, la monoparentale, à se lamenter à cause d’une fatigue permanente – la surcharge mentale sans doute ; une caniche d’origine tchèque, Sarah1100, ivoires en gargue, collée à son miroir, en révérant Spinoza et un éditeur, Anarchasis, regarde tant d’haut – Il ne faut pas dire Mucha mais Murrra – qu’elle devient myope ; un rond-de-cuir psychorigide s’évade en jazz manouche ; un fils d’ouvrier miné par la pénibilité jacte en Simonin pour prosélytisme trotskiste ; un asmathique provocateur se révèle hyperconservateur de droite et sera rétrogradé dans une catégorie inférieure, Dan1050 ; un mari-grande-perche, Yves1610,  d’une hôtesse de l’air, ne parle qu’en Audiard[1] ; un dépressif tourne en clown blanc la vie en drôlerie désabusée – Droopy© drop1110 en Dropbox®, une espèce particulière à la bibliothèque Buffon, etc. Peu se reverront, la solidarité de promo n’est pas la même qu’avec les renvois d’ascenseur grâce au réseau dans les grandes écoles. La plupart ne souhaitait pas repasser un concours de la catégorie supérieure ou briguer une promotion afin de ne pas se retaper des cours creux parcourus d’idéologies nauséabondes : ils avaient déjà donné.

Se changer les idées : manger du kino-a pour être végétarien tendance – c’est un cas – malgré les paysans locaux pris à la gorge, se faire une toile avant de se taper une mousse. Fuzz mate Hot Fuzz d’Edgar Wright. Les Lumière, inventeur du projecteur cinématographique pour le public, n’ont pas figuré sur un billet de banque à cause de leur collaboration avérée pendant la Seconde guerre mondiale : tulle gras sur plaies ouvertes – info tue. A part Guignol dans la cité conservatrice – une copie de sortie d’usine a été récupérée in extremis dans une poubelle pour des raisons de droits d’héritage -, l’humour à Tôkyôto© se résumait à L’arroseur arrosé. Eviter les gens qui parlent pendant un film, les mauvaises odeurs, déodorants ou parfums – horrible musc, sprays polluants – persistants, les bruits de papier de bonbons, de pop-corn ou autres, les doigts qui résonnent sur l’accoudoir ou qui bougent à cause de Parkinson, certaine.s. bougent leurs mains de façon irrationnelle, les tickets ou pages de journaux triturés, les mouchoirs en papier sortis de leur étui en plastique, le portable allumé, auquel répond ou pas le quidam pendant la projection, quand ce n’est pas pour filmer le générique ou plus malgré, parfois, l’interdiction du studio ou producteur, après une sonnerie atroce, le bruit d’un chewing-gum mastiqué ou d’un bonbon qui entrechoque bruyamment les dents, les bruits gastriques ou concert de l’estomac, les respirations, expirations assourdissantes par la bouche ou le nez ou les deux, les éternuements pendant un film d’horreur notamment, un nez encombré,  les reniflements, la toux de faibles à fortes, répétitives jusqu’à gâcher parfois (une vieillc toussa de tout son corps tous les 45 secondes puis toutes les minutes tout le long de Les contes de la lune vague après la pluie de Mizoguchi d’après Maupassant), les ronflements parfois bruyants, les rots et pets, de vieillEsc ou non, les pieds, avec ou sans chaussures, sur le dossier du dessous, les rognures d’ongles contre les dents, passer la main sur une barbe de plusieurs jours, le grattage et les mouvements de bras, de jambes, de dos, le bruit des bracelets des dames qui tintinnabulent, le tic-tac  d’une montre qui se reflète parfois jusqu’à gêner la vision du film, les coups de pieds dans le dos, les jambes croisées, décroisées, les retardataires bruyants – éclairer avec son portable comme avant la lampe de poche de l’ouvreuse, les parlotes, enlever peu délicatement la veste, le bruit du sac plastique -, la personne trop grande qui s’installe devant au dernier moment surtout quand elle bouge énormément, ce qui augure mal de ses nuits.

Un jeune qui fait rebondir son ballon dans la salle quand ce n’est pas un enfant qui tape sa balle, résonnant, contre le mur ; un couple hispanique qui, en conversation à voix haute, gâche le fameux début en plan-séquence de La soif du mal de Welles avec le mari qui menace avant que la bombe n’explose ; Monsieur Décathlon® en tête de pine qui devise à pleine voix avec un jeune pendant un film lors du cycle Ciné, sport et littérature ; un père boxeur qui veut se battre dehors, pour parader devant ses enfants, car il se comporte comme un porc pendant la nuit Rocky ; après le drôle et délirant film de maison hantée House, un caillera de banlieue vient, après une acrobatie de cirque sous barre pour arrimer les fauteuils électriques, frapper violemment du plexus en serinant « pardon, pardon » car sa « meuf » [sic] s’étalant façon camping est incapable de se replier quand la salle se retire une fois le film terminé ; la femme, d’origine arménienne, du créateur du lieu qui, en manifestant fort son mécontentement, gâche sciemment toutes les projections dont celle de Zabriskie point d’Antonioni avec apothéose Pink Floyd, des rideaux qui bougent autour de l’écran. Des menaces de péquins se comportant mal, des cassos – invoquant un handicap, un membre de la famille soi-disant en train de mourir en direct sur son téléphone – qui s’excitent lorsque quelqu’un manifeste son mécontentement, des bruits de veste de vigiles qui mangent et matent leur portable avec le son pendant les films. Sans oublier les pédophiles qui mettent la main dedans, des filles en minijupe sans culotte, la queue du garçon dans les condiments comme dans La boum, des bisous mouillés bruyants, une amoureuse maladroite avec ses mains puis qui fait une scène.

La bobine en nitrate sent la banane ou les pieds. Un benshi électrique, les stars poitrines nues du New burlesque de Tournée d’Amalric. Des raccords fantaisistes, des romains en jupette qui portent des montres, une voiture sur The good, the bad and the queen qui se déplace à la fameuse fin dans le cimetière Sad Hill[2] reconstitué près de Santo Domingo de Silos en Castille sous Franco dans Le bon, la brute et le truand, des scènes qui sautent jusqu’à l’incompréhensible, l’absence de son pendant un moment, Dorothée qui a une voix ralentie et grave à la Marielle Alors, heureuse ? dans un Truffaut du cycle Doinel à cause de la vitesse de la copie, des cadres rognés, Snake eyes de Ferrara au lieu de celui de Brian de Palma, un double sous-titrage pour des copies de certaines cinémathèques étrangères, un mauvais cadrage, un film par-dessus tête, sens dessus dessous upside down en split screen improvisé,  Training day de T. Scott en 35 mm, une copie du cru, à l’envers au bout de 30mn, un 35mm griffé jusqu’à l’expérimental imprévu, de sensuelles copies des années 70 tirant au rouge comme le raté La mort en direct de Tavernier en sa présence, au rose – le dernier Siodmak psyché d’après Japrisot, La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil en présence de Tarantino, Huppert qui devait tourner dans Il était une fois Hollywood et qui s’est fâchée, Down by law qui crame en direct pour le plaisir tant le film est mauvais jusqu’à acquérir un statut de film expérimental, rendant ainsi le film plus intéressant, un début piètre d’Evita – à éviter – qui brûle, les haut-parleurs grésillants, les plots de sortie de secours qui deviennent des stroboscopes de discothèque.

Une voisine morte d’une crise cardiaque lors de la remise, finalement annulée, de la médaille de Tôkyôto© à Forman ; un camé, pote de Fuzz, qui cause fort et qui agresse un spectateur jusqu’à se hisser en vol plané sur les sièges plus bas pour le frapper, bloqué par d’autres spectateurs, pendant Shining. Mettre la main au porte-monnaie pour une énième version de Métropolis de Lang, Il était une fois en Amérique de Leone avec des scènes en qualité atroce VHS. Les affres de la vie sociale ; résonance des problèmes ; la communion, substitut de la messe, est une utopie car chaque perception est singulière. Le ciné, c’est la vie – Truffaut est revenu sur cette phrase. L’immersif, vivre des tranches de vies, diversifier ses expériences même si ce sont des poncifs cinématographiques avec soif d’étiquettes. Le ciné, c’est l’avis. Telle actrice, généralement de moins de 40 ans, cantonnée à tel type de rôle toute sa vie. Conduire lentement à Hollywood[3] car les seins proéminents de l’actrice sont assurés même si Russ Meyer n’est pas dans les parages. Où est le fixer ? Elles sont jetées après 50 ans. Les gimmicks. Des jeunes premiers qui vieillissent. Psychose d’Hitch en 5.1, L’Etrangleur de Boston de Fleischer en split screen, Compartiment tueur de Costa-Gavras en 35mm en double poste, Seconds de Frankheinemer. Des séries tv qui cartonnent.

Très affecté à Tôkyôto©. L’Etat rembourse un premier déménagement moyennant un formulaire complexe à remplir comme il se doit. Un prof moustachu reconverti, aux paupières atteintes de myxomatose et au crâne dégarni tâché à la Nestor©, formateur-dragueur pour étudiantes, brigue à tout prix le poste du bibliothécaire, a chu car il mourra peu après d’un cancer sur les traces de Tchernobyl. S’y faire à Tôkyôto©. Trouver ses marques à Tôkyôto©. Progressivement. Plaisir de la découverte puis habitude puis routine puis usure. Un couple avec Tôkyôto©. Un tango avec Tôkyôto©. Tôkyôto© n’a pas révélé tous ses mystères. La capitale Tôkyôto© résiste. Parfum capiteux de Tôkyôto©. Battue par son compagnon – une de plus -, elle affirmait de dépit que c’était la faute de Tôkyôto©. En boucle. Zizi Béton s’est fendu à Tôkyôto© d’un bâtiment massif de cube sis sur l’arrête à la Rem Kolhaas, transparence sur le Rubick’s cube® pour bibliothèque : fluidité des flux, modularité, mobilité avec des rayons qui peuvent être déplacés tout comme le mobilier spécifique, les espaces culturels, signalétique modifiable sur écrans de différentes tailles, enfer de la surveillance et du chauffage, surtout en cas de crise énergétique, sur divers niveaux.

            Que Naudé, le bibliothécaire de Mazarin collectionneur de mazarinades, fut un libertin a été d’un certain attrait. A force d’extirper des documents pour la première fois dans des coins étranges en magasin – là où les documents sont entreposés -, les arcanes poussiéreuses de la -thèque d’étude à l’aide de magasiniers dévoués et volontiers aventuriers à la Livingstone, je présume, Indiana Jones© et Allan Quatermain© dans les rayons, travailler en -thèque, donc au milieu du papier, d’odeur de plus en plus industrielle à donner le mal de crâne quand le papier ancien jauni gratte, de déjections d’acariens générant tant d’allergies non reconnues – même si l’administration argue du fait que la poussière est statique, contre l’avis même des allergologues mais pas d’une syndicaliste pourrie[4] – siégeant au national, qui obtiendra, par ce biais, sa promotion – donc non nocive. Un conservateur a le droit d’être asthmatique, plutôt psychologique que physiologique, mais pas le bibliothécaire, ne parlons pas des autres – le magasinier n’aura que ses yeux atteints pour pleurer. La motivation fut renforcée en regardant, dans son bureau, Dux / Emerich – une espèce de Dassault, après l’affaire des avions renifleurs, peignant son chat persan-poussah -, à Auclair / Leprince dans 3 hommes à abattre de Deray, d’après le noir de Manchette, évoquer l’anecdote, grâce au dialogue piquant de Bernard Frank, où De Gaulle, s’arrêtant pour uriner, se confesse : « Si j’avais été bibliothécaire, ici ; quel bonheur ! ». //

Tout s’entasse : il s’est plus écrit depuis les années 90 que l’ensemble depuis 2500 ans même si tout est loin d’être du niveau de Shakespeare[5], aux professionnels de trier selon des critères dits objectifs qui se révèlent – au final, devrais-je écrire, selon le tic du temps – finalement subjectifs et tributaires des croyances de l’époque. Il arrive que des islamistes turcs envoient un livre à la couverture en papier glacé avec une revue de presse en français avec leurs arguments contre la loi contre le port du voile par le personnel dans les services publics.

Des vieux de la vieille déposent encore des fantômes entre les livres pour signaler le document manquant. Quelqu’un ou quelque chose – Hugo et ses tables tournantes – s’amuse à les déplacer, ce qui désorganise tout. A côté de l’Eloge du mauvais lecteur de Maxime Decout, L’histoire sans fin, adapté en film par Petersen, du Livre noir des bibliothèques et de l’inachevé Le mystère Edwin Drudd de Dickens – générant, après Chesterton et Conan Doyle, Colette avec Le Blé en herbe avec une Vinca-la-Pervenche mariée et enceinte, entre autres, un genre à part entière, les écrivants, humains ou par IA, de Le mystère Edwin Drudd et les Dickens impersonator, sur les rayons, quelques « acerbes Wisigoths »[6] avec Les Bibliothèques invisibles comprend la tragédie Zénobie de Shakespeare, Vie de Maria Wutz (1793) par l’écrivain allemand Richter aussi abyssal que Borges dans Pierre Ménard auteur du Quichotte, le théâtre de Clara Gazul de Mérimée, Borges plagié par anticipation par Carlyle, auteur avec Sartor resartus (1833) du commentaire d’un traité imaginaire attribué à Diogène Teufelsdröckh à savoir Une philosophie des habits, le Traité de la volonté de Lambert relaté par Balzac ou le regretté Archer de Charles IX de Lucien de Rubempré, la pièce À chacun son rôle de Pirandello relatée dans Six personnages en quête d’auteur, Νεκρονομικον=Necronomicon de Lovecraft[7], le Manuel de la bibliographie des livres jamais publiés ni même écrits de ce roublard de Cendrars, Bénabou et son Pourquoi je n’ai écrit aucun de mes livres (1986), le legs remarqué de Perec avec Cantatrix sopranica L. et autres écrits scientifiques (1991), Le Lys dans la vallée de la peur d’Honoré Doyle et Miller Levy chez Braffort, Les malheurs d’un amour de Swann de la comtesse de Ségroust, le manuscrit de dom Adso de Melk conté par U. Eco[8] dans le préambule du Nom de la rose, Olivia Sturgess de Floc’h et Rivière au regard de Rendez-vous de Sevenoaks et Le Dossier Harding, La Littérature nazie en Amérique de R. Bolaño (1996), L’œuvre posthume de Thomas Pilaster chez Eric Chevillard, Schlanger médite Sur la nature d’Anaximandre, le Traité des dieux de Gorgias et les tragédies de Diogène mentionnées par Laërce, l’anthologie établie par F. Werst de la littérature des Ward Ier-IIe siècles (2011) -, un trou perdure sur la deuxième rangée en partant du bas. Le livre, qui n’est pas une édition orpheline[9], demeure introuvable malgré les nombreuses relances par recherches informatisées. Voici ce que l’imprimante édite avec une encre rémanente pour l’inspecteur.rice=commandant.e Shift qui se souvient que, pour activer la fonction de sticky keys, appuie 5 fois sur Shift :

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Demandeur                                                                                                   N° Inv. : 66666

I.S.B.N. : 2-666-66666-2      

Descript. Bibliogr.

Vedette : Le lecteur impossible / A. Nonyme / Mas-d’Azil : Edition Hannibal lecteur, 1999 / Collection écarlate / [Préface de Claudius de Cap Blanc] / Reprint, 1527 / 666 p. / In 8°

Cote : M 666666                                                                                           Prêt : libre accès

Prix total TTC                                                                                               Destination :

Inscription                                                                                                     Intercalation

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noté sur le fantôme avec le renvoi :

Statistiques.

A Statistiques, une note énigmatique :

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Le lecteur impossible [ca. 22 fév. 1526]

Attention au Shift + Suppr fatal ! Un jour, au pied de ce trou, un cadavre recroquevillé a été retrouvé en putréfaction. L’odeur du cadavre masquait celle, caractéristique, des livres. Du grand Guignol tant les taches de sang et autres liquides, abondent.


[1] Ce talentueux roi de la petite reine néanmoins collabo antisémite et populiste, dans L’Appel notamment. Elements omis pour les cent ans d’Audiard, commémoré à tout-va.

[2] Avec, désormais, le nom désiré sur la croix par le fan, parrain d’une pierre tombale.

[3] Cf. Anger, Kenneth. Hollywood Babylone, 1959.

[4] Le «  mal-être persistant dû à l’emprise d’un syndicat et de son principal représentant sur la gestion et les évolutions des bibliothèques  » connues sous l’appellation de cogestion, a été repéré depuis longtemps par l’Inspection générale des bibliothèques.

[5] Benjamin Millepied a, selon la mode, transformé Juliette en lesbienne ou Roméo en homo, selon la soirée : curieux retour après la pandémie de Covid 19 !

[6] Aux dieux ultérieurs (W, 1986), Giorgio Manganelli (1922-1990) citant les écrivains pour lesquels la littérature vaut comme « un joyeux mensonge, un jeu, une partie d’échecs éternelle, fatale et inutile ». 1986) nommait en effet « nouveaux et acerbes Wisigoths »

[7] la version latine de Wormius, Simon – Slater et Levenda -, Price, Culp, Stone, Chalker, De Camp, Giger, The Necromantic Grimoire of Augustus Rupp de Raven, Necronomicon : The Book of Dead Names dit Necronomicon Hay, Necronomicon : The Book of Shades d’E. A. Saint George, version Carter.

[8] Son grand-père paternel, enfant trouvé par les  jésuites lui attribuant un nom, à partir d’une formule latin Ex coelis oblatus, E-C-O, c’est-à-dire « donné par les cieux ».

[9] Seront retrouvées ainsi 57 lettres, pourtant numérisées, de Marie Stuart, à code homophonique de 191 symboles différents, cassé par G. Lasry, informaticien et cryptographe, N. Biermann, pianiste et professeur de musique, et S. Tomokiyo, astrophysicien, grâce aux participes et adjectifs conjugués au féminin.


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 20)

chant 13 Bibliorama

« // il y a danger pour le corps à lire mes livres // »

Notes A. Cravan

En France, tout est Etat. Les bébés, conçus grâce au planning familial et aux aides favorables et incitatives d’Etat, héritées d’une triste période où l’Etat était entre parenthèses, naissent tant bien que mal majoritairement dans des hôpitaux d’Etat. Il faut dire qu’un enfant représente, jusqu’à sa majorité, fixée par l’Etat, une demi-part pour les parents sur les impôts prélevés par l’Etat et redistribués par l’Etat. Dès la naissance, le bébé doit être déclaré à l’Etat qui délivre en échange un livret de famille d’Etat et une carte d’identité d’Etat. L’Etat tatoue et scarifie : des vaccins d’Etat lui seront inoculés par l’Etat dans une école d’Etat et tracés dans un carnet de santé d’Etat. L’Etat impose un rythme biologique, contrôlé dans un établissement d’Etat, avec le changement d’heure pour, soi-disant, économiser de l’énergie d’Etat. C’est le changement d’heurts de l’Etat. L’enfant ingère des produits contrôlés par l’Etat. Endoctriné par des professeurs d’Etat ayant réussi un concours d’Etat selon des critères imposés par l’Etat, – le professeur d’Etat étant un propagateur des idéologies renforçant l’Etat, ou décervelage d’Etat, tout en appartenant à un Etat dans l’Etat -, l’enfant suit un parcours balisé par l’Etat dans des écoles d’Etat dont le programme, sujet d’âpres débats d’Etat, est édicté par l’Etat. L’enfant est noté par un représentant de l’Etat. Le parent d’élève de l’Etat, critique le programme d’Etat tout en se soumettant finalement à l’Etat car il n’a pas le choix. L’adolescent, censé être libre, est canalisé par l’Etat sauf manifestations encadrées par l’Etat ou exactions sanctionnées par l’Etat pour le ramener dans le droit chemin fixé par l’Etat. Le péquin, selon sa couleur de peau, sera contrôlé par un policier d’Etat qui le sommera de montrer sa carte d’identité d’Etat. Les forces d’Etat peuvent lui enlever un œil ou arracher une main, c’est, paraît-il, le monopole de la violence légitime d’Etat. Nul dans l’Etat, dont il est impossible de sortir, n’est censé ignorer la loi de l’Etat. L’adolescent.e passe son bac, un diplôme d’Etat désormais sans consistance – selon les statistiques d’Etat, au regard du certificat d’étude d’Etat que les adolescent.e.s actuel.le.s seraient incapables de réussir selon d’autres statistiques de l’Etat -, fixé par l’Etat. La culture consommée est financée en grande partie par l’Etat. Ileli écoute des radios, dont celles de l’Etat avec des publicités d’Etat et des animateurs et des journalistes d’Etat. Une partie de l’argent sur les cigarettes et l’alcool est prélevée par l’Etat qui dépense de l’argent d’Etat dans de la communication d’Etat peu dissuasive contre le tabac et l’alcool. L’adolescent.e bénéficie d’aides d’Etat pour pouvoir s’installer et, parfois, de bourses d’Etat au mérite selon les critères de l’Etat. L’adolescent.e dépend de mutuelles d’Etat ou d’assurances d’Etat. L’adolescent.e, sachant rarement quelle position ileli veut occuper au sein de l’Etat, rentre dans une Université d’Etat pour obtenir un diplôme d’Etat. Souvent l’étudiant.e doit trouver un travail à côté, parfois dans une structure ou administration de l’Etat, pour financer ses études d’Etat. Une partie de l’essence dans les voitures, dont les ventes sont incitées par l’Etat tout en prônant une écologie d’Etat, est ponctionnée par l’Etat. Parfois l’étudiant.e s’inscrit dans un syndicat d’Etat pour entrer, plus rarement, dans un parti d’Etat et gravir les échelons – de militants à, encore plus rarement, Président.e de la République. Une majorité se prépare pour obtenir un concours d’Etat pour être fonctionnaire d’Etat dont les droits et devoirs au regard de l’Etat sont défendus par des syndicats d’Etat, parfois dits anarcho-syndicalistes, peu représentatifs au regard de l’Etat. Le fonctionnaire d’Etat est noté par un supérieur, fonctionnaire d’Etat. Le fonctionnaire est donc noté par l’Etat de l’enfance à la retraite, délivrée par l’Etat. Si le fonctionnaire d’Etat veut progresser dans sa carrière de fonctionnaire d’Etat, il faut passer un autre concours d’Etat comme dans un jeu vidéo mais d’Etat. Le restant, s’il ne trouve pas d’emploi d’Etat ou aidé par l’Etat, bien que contrôlé par l’Etat, doit passer par une agence d’Etat après avoir touché des assurances chômages de l’Etat jusqu’à extinction des droits d’Etat selon l’Etat qui radie le chômeur régulièrement pour truquer les statistiques d’Etat. Imposé incessamment par l’Etat, le péquin doit, moyennant remboursement en partie par l’Etat via la Sécurité sociale d’Etat et son légendaire trou abyssal d’un Etat lui-même endetté, passer par des médecins agréés par l’Etat. Le péquin touche en majorité une maigre retraite, d’Etat s’il était fonctionnaire d’Etat, – dont l’âge est régulièrement décalé en défaveur du travailleur -, pour pouvoir bénéficier des services de santé de l’Etat et des hôpitaux d’Etat. Les seins et la prostate sont vérifiés systématiquement par l’Etat ; la coloscopie est obligatoire selon l’Etat. Le péquin et toute sa descendance payent la dette croissante de l’Etat. Une fois en sale état, il reste à mourir, ce qui est strictement régenté par l’Etat : l’euthanasie est strictement encadrée par l’Etat ; l’enterrement s’effectue sur le lieu de résidence dans l’Etat sauf rapatriement hors de l’Etat pour un autre Etat ; les paperasses d’Etat s’accumulent ; les cendres ne peuvent être jetées n’importe où dans l’Etat ; la personne ne peut être enterrée dans son jardin dans l’Etat. C’est l’Etat Providence ou l’Etat-à-tout[1] souvent corrigé par des politiques, paraît-il au service de l’Etat, pour un soi-disant mieux d’Etat.

Recevoir le décret d’Etat en duplicata : grâce à celui qui a ployé son jonc=crevogné=avalé sa cartouche=fermé son parapluie=avalé son goujon, le gorgeon=perdu sa secousse=est défunté – peut-être un chêne a-t-il sué, un suage est-il maquillé, a-t-il été dépontelé -, ileli devient, à l’âge du christ crucifié, fonctionnaire d’Etat[2], pris.e sur liste complémentaire d’Etat comme le loto d’Etat. D’une pierre, deux couilles. Existent les bocons=poudres de successions=bouillons d’onze heures=boucon de Lombard=poisons, arme féminine=vénéfique, indétectables – les russes le prouvent. Valse des oiseaux fatals=grailles=corbaques ou vautours, charognards. Le malheur des uns fait le bonheur des hôtes – a-t-il chu ou autre ou la mort était-elle préméditée à force de lire des polars, des gialli ou de voir en boucle le film revenge movie Le couperet de Costa-Gravos d’après Westlake avec le Rosé Garcia – « l’enfer, c’est les hôtes » ? Ouverture d’un boulevard pour auto-thunes. Avoir une fonction, même dérivée, dans la société, rassure, ne serait-ce que dans les conversations : profession tertiaire, intellectuelle, CSP+.

Centre de déformation pour les métiers des bibliothèques. S’enfiler des listes d’acronymes plus ridicules les uns que les autres – surtout les longs ou les imprononçables. Respecter les canons du mandarinat où la culture générale commence à être expulsée à partir d’un président[3], avocat hors ENA, affirmant qu’il n’était pas besoin de connaître Mme de La Fayette pour se poster derrière un guichet de la Poste faisant foi. La prépa fut finalement profitable malgré ce conservateur arménien, n’aimant pas Aznavour, affirmant que les personnes acculturées ne sont pas bêtes – nul n’en doutait. Tirez pas sur le pianiste Tirez sur le pianiste qui jouait debout mais pas sur l’ambulance. 3 parties, pas 2 : Hegel est tenace. Intro : accroche, définition, citation, problématisation, annonce de plan ; les parties se divisent en sous-parties qui se divisent en sous-sous parties. Une idée, un exemple. Des transitions soignées. Conclusion : synthèse, ouverture, parfois en forme de question. Les chercheurs utilisent ce système canonique rigide digne de la scolastique pour être reconnus par leurs pairs et publier des articles ou des livres de recherche. Pas mieux du côté synthèse, cet exercice rébarbatif. Une vieille fille, également arménienne d’origine, l’avait pris.e en grippe. Une jeunette speed, mariée à un roumain en quête de nationalité française avant que la Roumanie, ce pays – où Cioran joua à la pétanque avec des crânes – qui échangea des juifs contre des cochons moyennant finance avec force garde de fer à laquelle succéda la terrible securitate d’un dictateur fou en son palais immense aux lignes droites, assassiné comme un chien, n’entre dans l’Union européenne, a les dents qui rayent le parquet, une de plus. L’amatrice de jeu vidéo de stratégie, Annette2800 deviendra donc directrice de bibliothèque prestigieuse où le vent s’engouffre dans les pièces par le toit malgré l’architecture ultramoderne – un peu comme l’arlésien Lacroix qui, avec ses nœuds-nœuds suspendus partout pour La beauté à Avignon a omis un mistral omniprésent, destructeur de ses œuvres -, tout en profitant pour divorcer grâce à la hausse quantitative et qualitative de son statut social, Ian2100, ne supportant pas que sa femme gagne plus. Assurer son train de vie. Ressources in-humaines. Une infirmière sèche, Yvette1400 reconvertie au centre de doc du service de formation, Yvette1700, avait un visage de mort. Documentaliste n’est pas bibliothécaire et réciproquement. La rock’n roll au parler charretier – probablement quelques convictions encore chevillées au corps -, Ginette1500 finit par monter en grade, Ginette1650, via le concours. Une gigasse aux pommettes hautes de sourires, Valérie1700 convolait. Bosley2900, efféminé, est une pâte molle, ses drôles de dames, Ginette1500, Yvette1700, Valérie1750, travaillaient pour lui. L’enseignement était administratif et pro management avec force schémas inutiles mais rassurants – pour eux.

L’école de la fonction publique, avec obligation de présence et émargement imposé, est décentralisée à Tôkyôto© et normalise les cerveaux selon l’AFNOR, Boris : mismanagement – new public management® mal traduit, compris, transposé et inspiré de techniques nazies, de Fuzz avec force tableaux de bords=dashboards – à tout va, cours de droits, des modules (accueil, histoire du livre, gérer, collections), la norme de catalogage Z 39-050, la norme 9001 à atteindre – plus quantitatif que qualitatif -, ennuyeux comme un Etat bureaucratique. L’art de la fugue : un stagiaire1200 payé mate des films sur ordi pendant les cours ronflants. Ce siècle serait celui de l’information, des data ou plutôt des liens entre data et de l’exploitation de leur stock – idéologie dominante serinée. Autoroutes de l’information, routes de soi, pertinence de l’info dans un océan de données et de désinformation. Les enseignant.e.s – salarywomen in black – traînent des pieds pour finalement toucher leur prime et rajouter leur intervention sur leur CV pour une éventuelle promotion et, surtout, bien bouffer comme Chabrol en capitale gastro Tôkyôto© à visiter, surtout le balisé quartier UNESCO©. La seule fantaisie, créée par un référent dans la profession – qui ne réussira jamais à être directeur de bibliothèque prestigieuse par manque de thèse universitaire -, était des clinquants bustes féminins nus bleu Klein© sortant des cloisons comme dans le bureau de Tono dans Yakuza de Pollack – 1% culturel – excitant comme des chiots Marie1800 et sa sœur jumelle2100 nous regardant comme des singes en cage.

Les conservateurs, eux, avaient droit à un ping-pong. Pongistes, tel Secrétin, mais pas pongiens[4], ils se révèlent très mauvais en ressources humaines tant l’humain est oublié selon les principes de Fuzz. Le directeur3500 était un chartiste, avec une canne de dandy à la Montesquiou ou Docteur House et une moustache de frustré autoritaire au parler d’abord enjôleur, dans un placard doré, un obscur spécialiste de la bible italienne à 42 lignes – qu’il devait se faire en loucedé -, qui jouait au docteur avec une autre chartiste3000 à serre-tête dans l’encadrement – endogamie respectée. Sa successeure3450, de la mangeaille au point d’aimer le veau=de faire la cuisine à l’ail=éplucheuse de lentilles qu’elle aime sucer=de la maison tire-bouchon=verse dans l’aïoli, cette belette=tribade=fricatrice=chipette=fricatelle=minettière=Bilitis aimant se faire tailler la haie, chassait avidement, amatrice de sang neuf, dans diverses promotions. L’enseignante, reconnue par le ministère jusqu’à la crucifier de plaisir avec ce hochet napoléonien, la légion d’horreur tant convoitée, a refoulé au tableau de chasse nombre de cadres se recyclant de désespoir dans d’autres bibliothèques voisines. Elle a tué à force d’harcèlement un syndicaliste cardiaque2200. Le crime parfait, Hitch.

Une chargée de formation1900, syndicaliste au profit de sa carrière, à coupe obole obsolète d’une chanteuse-oubliée-à-fort-accent-du-sud, insulte une promo rebelle à la standardisation, au management imposé et au sacro-saint marketing. Sanctionnée. Sa collègue1850 ne jure que par le management lave les mains à la Ponce Pilate, comme une religion révélée : la trinité ne peut être que agency (capacité d’agir), empowerment (autonomisation), enabling (encapacitation). Les disciples de Fuzz sont sans limites. Un professeur d’informatique2500 d’origine iranienne, que personne ne perce, se révèle nullissime car incompréhensible – peut-être un problème d’imam caché. Un historien du livre3000,- mors, entre-nerf, tranche de queue, gouttière et chasse – né, semble-t-il, avec des pellicules, laid comme l’inspecteur Morse, passe son temps, aussi ennuyeux que Derrick© sans puits de pétrole – ce nazi reconverti -, à expliquer pourquoi il a raté, il est raté et est incompris bien que, paraît-il, reconnu comme l’un des meilleurs parmi ses pairs – grand bien lui fasse. Tatort. Plein le dos de livre.


[1] Du walfer state à l’enabling (encapacitation) state (Etat facilitateur).

[2] Quand ileli était enfant, il a demandé à son père, fonctionnaire : « Faut-il être malheureux pour ‘réussir’ » ? La réponse étant positive, il a décidé d’être fonctionnaire pour profiter de la retraite, tant que l’Etat n’est pas en faillite, et de méthodiquement ne pas « réussir » ou art de perdre pour gagner une certaine paix.

[3] Ajoutons l’écrivain, académicien, de droite participant aux Grosses têtes de RTL qui écrit, dans Les horreurs de l’amour (1963) cette phrase d’anthologie : « La Princesse de Clèves nous emmerde. ».

[4] Le poète fut journaliste dans le quotidien local et publicitaire, pour un rouge à lèvres notamment, à Tôkyôto©.


[Manuscrit] Sales rêves (épisode #19)

 Vomi est mot vie. Travailler son massif périnée – vérité en deçà. Pensée positive comme méthode Coué® : « je séropositive ». Reprogrammation neurolinguistique. Certains pauvres qui glanent après les marchés, dont les patates, à la Varda, se jettent sur les restes de seins coupés suite aux tumeurs. En sus quand le chirurgien Fuzz se trompe de sein. Ajout d’herbes sèches conseillé. Les jours se lèvent, Hum !, les nuits tombent indifféremment. Aux complotistes : le soleil ne se lève et ne se couche pas parce que je le regarde, voilà pour la différence entre lien, corrélation et causalité – ces deux derniers étant sans cesse confondus. Ascenseur soupire. Colonne sèche. Asthme l’inspire. Ennui, durée vécue pleinement comme le sucre dans l’absinthe avec iris absente. Avoir le temps est un luxe selon Apollinerf, surtout quand Cravan conchie la Laurencin. Air sur noir sur blanc. Chaque jour révolu rapproche de la mort dans la vie. Ecouter The death is not the end sur la cassette de The death is not the end sur le label The death is not the end. Depuis la naissance. Vivre tue. Heildegger, ce beauf avec chapeau et chaussettes tyroliens dans sa cahute faussement campagnarde, reprend poncif. Chute des feuilles, chut ! petites morts. Chien à la porte donc. Mort dans vie. Soupirs. C’est écrit. Noir sur blanc.

En quarantaine. Comme ce cheval en cadeau entré au pays sans nom. Pas de Lazare, Balthazar. Fort alarmé, le castor junior© a perdu son couteau Bowie® à Fort Alamo. Au mitan de sa vie, nulle forêt car l’arbre fuyant génère d’Hallé sa propre énergie propre – pas bête Mac, North by northwest avec blonde platine sirote sa fine au nez _résident. Pas dedans tête. Pas de fête. Vivre : ni inconvénient ni un bien – dans pavé Chateaubriand : infliger la vie, soit. Activer sa viande. Difficile d’exister. Etre _______briand ou rien. 14 morts pour un vivant en moyenne mais l’écart se creuse ; la vie est évaluée à 3 millions d’euros l’année de la pandémie 2020 par tête de pipe avant qu’ileli ne la casse entre biens immeubles. Au milieu des meubles anachroniques d’enfance ou récupérés, dans le style design anthropocène, dans la rue, tant grand est le gâchis. Poubelles, bennes, encombrants – comme l’homme, selon l’écologie profonde -, regorgent d’objets quasi neufs. Romantique, ileli déclare avec l’aisance, être Re-né.e : « Yé toi la pou belle ». Merci le préfet, les anses.

Les chiffonniers réapparaissent. La biffe=le grafin=l’hotteriau=le taffouilleux=cupidon. Honneur à la cabane comme structure éphémère, nulle Fiancée du pirate. Tendance. Des migrants survivent, loin Tom Sawyer© et Joe l’Indien©, Mud de Nichols inscrit sur le mood board. Les radeaux médusent – anthropophagie à Jamestown au début du pays sans nom avant génocide. Lesbos – honte de l’Europe selon Ziegler – s’expose avec force mur : Pape y fut, capote à l’Index. Couvertures de survie. Tentes de fortune. Le conseil d’état donne droit à une douche. Le conseil constitutionnel donne le droit à l’examen des os & de l’adn des migrants vivants pour une datation exacte. Droit au sol, jus sanguinis. Pas d’enfants sans toits. Une autre facette de l’urbanisme tactique : salon du mobilier urbain comme ce siège Anti-Confort d’Andrea Branzi ou tronc d’arbre piqué de métal, ce fauteuil éjectable sur ressorts d’Hermann Waldenburg, l’assise en fil barbelé d’Arik Levy ou la chaise One Magis de Konstantin Grcic, graphique avec son assise triangulaire en aluminium, conçue pour que l’assis, mal à l’aise, laisse rapidement sa place à un autre. Une chaise hérissée de vagues ou d’accoudoirs, une banquette de type « assis-debout », avec parrainage personnalisé moyennant finance – comme pierre qu’arrape pour gens au ban -, anti-clochards qui meurent de froid, sont frappés au hasard façon Droogs©, utilisés pour tester des tortures à venir. Pour chasser les jeunes : des lumières spéciales pour mettre en évidence leurs boutons ; des sons répulsifs que seules les jeunes oreilles peuvent percevoir. Où est la patrie des droits de l’homme, où ? Ça matche, ça switche ; avant on réparait. – On est un con -. Tout se jette, obsolescence programmée ou non, même l’amour, même l’humain – pas que les clones.

Hétérhomo : hommes & femmes attirées. Sol-sol, sol-air. L’ambiance est au poussy-couça. Mode bi voire wasabi – rose trémière, même de montagne, pousse sur le fumier -, sinon, t’es pas in – mais il faut dire désormais gender fluid. A voile et à vapeur, dans le même bateau. Le rose fut mâle chez les aristos, le bleu féminin, inversion des valeurs comme la bouillabaisse, mangée par Napoléon. Infâme code civil pour les femmes. A quand un salaire égal à compétence égale ? C’est à Tôkyôto© qu’avait œuvré la première femme bourreau. Les féministes luttent pour l’égalité entre les prises mâles et femelles. Marre de ces bons contes, cruels et genrés, – princes et princesses se marrèrent, vécurent enfant et eurent beaucoup d’heureux – ne faisant pas de bons amis, serinés depuis l’enfance. Elles luttent contre le baiser non consenti de la Belle au bois dormant par le prince qui en pince ; cancel culture. Blanche-Neige en gang bang avec les nains, dwarfs warf ouarf. Perrault cruel périmé. Elles se battent contre le barbecue perçu comme viril car le mot contient « barbe » ou Q dans BBQ. Elles manifestent pour le climax. D’autres arborent ce panneau : « La vie est trop courte pour se raser la chatte. ». Quand elles – féministes radicales et écologistes – prônent la déconstruction de l’homme, elles rejoignent le totalitarisme dont la visée est l’émergence de l’homme nouveau. La théorie du lion consiste à ce que les hommes favorisent le fait que leur femme travaille dans des postes à responsabilité pour, eux, moins travailler, s’occuper de la vaisselle, de la lessive et des enfants, avoir une meilleure espérance de vie, avec moins de stress malgré la surcharge mentale, en fumant moins. Emoticonne homme enceint[1]. Leur féminisme s’arrête en haut des marches d’un grand magasin de vêtements. L’une renie les œuvres de tous les hommes pour ne se nourrir que de celles des femmes. Troisième sexe – neutre – pour quatrième dimension. L’avenir est androgyne[2] à cause du réchauffement climatérique. Un inverti est-il un extraverti introverti ? ♫ Etoile des gènes. Androscène ; anthropocène. Théorie du climax.

Je t’aime : performatif intransitif ne souffrant aucun adjectif ; comme « made in China », n’apporte aucune garantie. Nul Don Juan pourtant. Commandeur cloné. Indifférent.e. aime le beau. Des enceintes. A la masse ? Trouple perceptible sur son visage : trouble dans les genres[3]. Elles : hommes immatures, trop d’ego, toujours en avant, à se valoriser, maman trop, infidèles, pensent queue, rationnels, manquent d’empathie & d’écoute. Petite typologie des mâles hétérosexuels après #MeToo de Chloé Delaume : relou, couard essentialisé, verrat visibilisé, réactionnaire en sandales, masculin révulsé, séducteur en laisse, « purple fucker », faux allié, ouin-ouin, flippé, fabriquant de déni, éveillé tardif, ver galant, Je-suis-féministe-mais, géniteur dessillé, dépatriarcalisé. Il faut beaucoup aimer les hommes. Râle, sève ! Il se fait agrandir le pénis, allonger, à Las Vegas, Montréal ou en Turquie en low cost, les jambes – implantation d’un système autour d’un clou, allongé via une télécommande externe par le patient lui-même, dans le fémur ou le tibia et le péroné, s’appuyant sur les principes de distraction osseuse par régénération découverts par le soviétique Ilizarov et son fixateur, cette cage ronde métallique composée de tiges qui percent le membre -, avec risque de mauvaise union de l’os, infection ou embolie, passe son temps en musculation pour torse bomber et pectoraux affleurer, Bombez le torse bombez ! Prenez des forces bombez ! Ça c’est my way, se fait poser des implants capillaires à Istamboul, refaire les dents en Hongrie. Elles abandonnent les couettes comme des rideaux bonne femme tenus par des embrasses, elles aiment être dessous mais plus à n’importe quel prix. Carne : coq-porn partout. Utérus, organe sans âge, générerait des hystériques où les femmes étaient manipulées, par Charcot et d’autres, à coup de cérémonial autour du baquet de Mesmer. Avant-garde et arc hystérique : Sarah Bernhardt puisque des actrices participaient au bal des folles à Saint-Anne, femmes de Mucha, postures de la chanteuse Y. Guilbert. Papillomavirus. Hystérectomie. Endométriose. Congrès de la vulve à Copenhague avant le syndrome de Stockholm. Des clitos – détectés par Soranos et Rufus d’Ephèse[4], là où la femme-fontaine ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve selon Héraclitoris – en 3D, comme un sot-l’y-laisse, en boucles d’oreilles ou en sculpture de rond-point. Au troisième millénaire, une cinquantaine d’années après le premier pas sur la lune, découvrir enfin[5] que le mamelon du diable=clitoris=la nymphée=lampe amoureuse=praline=petite éminence, ce bonnet d’évêque innervé comme le gland mâle, mesure une dizaine de centimètres – à clitoriser. Terrible excision, mutilation pratiquée sur le seul organe féminin consacré au plaisir. Humains (dys)fonctionnels. Les hommes chaussent des souliers dont les bouts sont offensifs à taper dans les parties de l’adversaire ; les femmes portent des faux ongles longs comme ceux des princesses chinoises. Les fonctionnaires ponctionnaires fonctionnent – comme ils peuvent. L’intelligence artificielle dépossède de la virilité dans les travaux physiques du type manutention. Heureusement, nous sommes en train d’en finir avec cette mulierbrité où « Les femmes sont soupières, c’est dire l’importance du plumeau ».

Eux : elles ont des problèmes avec papa, trop voyeuses[6], trop dans l’émotion, parlantes, doutes, compliquées, besoin d’être rassurées (homme = doudou ou bouillote ?), jamais contente de leur physique ou trop, surcharge mentale, dépensières ; « les emmerdantes, les emmerdeuses, les emmerderesses » selon Valéry qui a souffert à la fin de sa vie à cause de sa maîtresse libérée. Toutes ne sont pas des Cannary. Elles intériorisent les pncifs masculins dans Sois belle et tais-toi de D. Seyrig : femme = soins.. Il faut beaucoup aimer les femmes qui sont l’avenir de l’homme. 😕 Et mes rognons, tu les aimes mes rognons ; mon poumon, tu l’aimes, dis ? Se passer ses cheveux plus ou moins longs entre les doigts. L’œil dit américain se meut vite=ginginer comme le chante Bowie, le champ de vision est plus étendu pour la sélection du mâle : elle mouchaille, renucle. Atroce regard oblique=à la borgnette bloqué du poisson mort=quart d’œil entre faux cil, eye-liner et mascara – France, championne de la cosmétique ; spécialité française – mater sans être observé, hypocrisie ou torticoli=tortcou élevée en art comme politesse. Se teindre les poils du nez, gonfler les seins, fesses ou lèvres, refaire les grandes lèvres du « derrière du devant »[7], liposucer – une infirmière mexicaine s’est tuée en tentant de s’autoliposucer -, ravaler la façade, blanchir son anus qu’elle aura fait toutefois bronzer en diverses contorsions de yoga puis le mouler en chocolat qu’elle mangera et offrira pour la Saint Valentin. S’accepter comme best-seller. Malentendus : Mars mal Vénus[8], l’un dans l’autre ; exoplanètes par milliers – Copernic sa mère. Est ainsi soit-il. Sommes os & eau. Mosper Périmé, loto du patrimoine dérivé de son but : ravalement de façade à la duchesse d’Albe pour la cougar, parfois dès l’adolescence, cet âge cochon. Ne pas aimer les flatteries. Apprécier les mûr.e.s – pour un homme, un peu comme les chiens, avoir 70 ans correspond en valeur médiane à l’adolescence mentale. Libéré.e.s d’obligations. Sous pressions. Trop de tabac, seule égalité réelle gagnée par les femmes : vivre moins longtemps, baisse de l’espérance de vie durement gagnée, poumons ravagés, crises cardiaques. PMA, avoir un bébé toute seule – l’homme n’est plus or mais hors -, GPA. Homme : que géniteur ? Le père s’éclipse partielle puis totale. Parent 1, parent 2 = parent d’, parangon de la modernité. Jeu du chat et de la souris. Garder ses chaussettes pendant augmente la possibilité d’orgasme, avec fort ambitus, qu’elle simule d’après IRM, scanner. Les bottes près du lit : promesses. Fini bukkake.

Se plonger en taches blanches de crépi écru comme nuages. Fixer. Répulsion en swinging London grammar. murseressèrent. Un couloir de bras-chandeliers de Bérard à La belle & la bête. Position d’odalisques ; creux des reins, clef des songes sur fond de contrebasse. Café du commerce, conception femme-homme. Sommes bien peu. Pas compagnon ou compagne : impôts frappent (animaux décimés, air irrespirable, armement nucléaire) – réduire empreinte carbone, ginks=nul enfant car, Swift[9] is green, bonus Malthus, réduction de l’émission de CO2 égale le recyclage des déchets par 700 adolescents pendant toute leur vie, 180 000€ économisé en moyenne. Etiquette femme, pression sociale : nullipare, corbeau. Bombe démographique, transition.

Pas de voiture, pas de portable, pas de tv, pas d’ordi : une personne AZERTY en vaut deux, Jean-Christophe.Ileli est membre du Luddite club où le smartphone est banni. Inscrit.e à aucune asso. Aucun sport, revendique l’asthmatique fumant un Churchill. – J’adore quand un plan se déroule sans accroc répète Peppard avec son barreau de chaise dans la bouche dans Agence tous risques, le même que dans Déjeuner chez Tiffany’s avec la fée Audrey et le cabotin Rooney -. Premier et dernier rendez-vous chez le psychiatre scannant du regard le manteau noir à la coupe stricte : « Pas de compagne ou compagnon, pas d’enfant, pas d’animal de compagnie, vous avez raté votre vie ». Le synesthésique russo-franco-germano-americano-suisse, épiléptique, avait raison. Les psychiatres sont les derniers classés, avec les pédiatres, en trop faible nombre, et la médecine générale – reconnue tardivement comme spécialité -, de l’internat (ECN) de Médecine, voilà qui est rassurant ! Pas de responsabilités, nulles contraintes. Etre zéro, kamikazé. Un Dude. Le grand rien du grand tout. Parti de rien, arrivé.e à rien. Hikikomori=retirant=syndrome de Bartleby te salutant comme dans De l’autre côté de la porte de Thrush.

La plaque électrique fait masse. Les plombs sautent. Hamlet par Castellucci. Véhémente extériorité du mollusque qui s’exerce à plier l’espace-temps. Tous se drogassent : trop d’anxiolytiques partout, B.Z.D. notamment (C9H8N2)[10], kétamine remplace Prozac®. Le ronronnement du chat calme paraît-il, comme le cheval ou le bébé phoque robot pour quinquado ou les doudous=objets transitionnels de femmes adulescentes – la vie s’allonge surtout pour qui est né un 29 février (c’est le meilleur mois car c’est le plus court=moins de bêtises sont dites).

Les félins prolifèrent. Certains sont utilisés, comme du temps de la guerre froide où le pionnier se fit écraser d’entrée, pour espionner avec l’aide d’implants. A l’instar de la Chine, le gouvernement instaure la politique du chat unique à cause d’écosystème déséquilibré & de raréfaction des oiseaux. Les heureux félins sont fixés : FELIX. Les chattes, trop en sinanthropisation, se suicident en masse. Un ingénieur s’ingénie à torturer son chat : condamné. Depuis Da funk, les canidés pullulent. Ils se sont révoltés à l’hémisphère gauche sud, téléguidés par Fuzz. La rébellion est circonscrite même si les CRS mâles, de glace, se sont portés pâles car ayant mal à l’épaule nord à cause du burn out. Trop de médicaments, trop d’animaux.

Voir en face. Psyché réfléchit trop. Vivre in naturalibus. Peeping tom n’aime pas se voir. Rear window, les fenêtres sont des cases d’échiquier – une veuve, cette fille qui danse devant son écran, un macho sur son vélo d’appartement puis son babyfoot sur son balcon, une poitrine généreuse en aube d’été chaud & clair, un jeune couple nus à la Masaccio juste après l’amour, une femme sur son balcon en pleurs à cause d’un burn out et surcharge mentale devant ses deux enfants qui la regardent sans comprendre -, pas de cour, pas de chien déterrant des ossements humains, L’Homme de fer a fait son coming out, nul Arizona dream. Playtime again, Sam. Des vieux trompent l’ennui derrière leurs rideaux. Les miroirs sont condamnés. Play it against, Sam. Ne pas être photographié pour ne pas avoir l’âme aspirée. Tout est image. Encore moins s’entendre. Etre quadra – cercle. Ne pas s’étendre. Face-à-face.

Eau & gaz à tous les étages, Sokolov. Magnéto, Serge. Un nouveau compteur d’électricité, dénoncé par la Cour des Comptes, et d’eau malgré des détracteurs. Enième théorie du complot. Des on-dits. Les imbus éclatent. Outre les ondes hertziennes à modulation de fréquences, vu à l’origine comme maléfiques, baigner dans les ondes électromagnétiques. WIFI is WTF. Vivre avec un sac plastique cancérigène et non biodégradable sur la tête pour protéger des ondes : 8e continent. Perturbateurs endocrinières même dans les cheveux en quatre sur la soupe d’écolos. Pas de cellulaire et d’étrangers exploités dans les mines, parfois clandestines, dangereuses – cyanure, lithium, cuivre, silicium -, pas sous l’oreiller adonc avec le manque de sommeil, en chute piéton chut !, au resto avec comparse face-à-face devant l’écran idem, sans discussion continue. Rebel, rebelle. Apprendre à voir, flâner. Océan technologique. Métier Jacquard dont les cartes perforées servent pour des œuvres contemporaines abstraites, des motifs de robes ; révolte des cervelles de bombyxiers=canuts. Luddisme non ludique, Rage against the machine, Thiers, Guizot.


[1] Le planning familial a suscité une polémique à cause d’une affiche avec un trans enceint.

[2] Se référer de la statuaire grecque jusqu’au chanteur Anthony Hegarty / Anohni en passant par les « onnagata » du kabuki, l’opéra chinois, Shakespeare, Louise Labé, le castrat Farinelli par Barthes pour la guérison de la léthargie mystique de Philippe V ou au cinéma, une photo de Nadar, la pensée du Sâr Joséphin Péladan, – ce « prêtre de l’idée », envoyé du Mont-Salvat et du Chevalier du Graal, distinct du Sâr au palais d’hiver où les protagonistes étaient ivres après un dîner chez Marius, un bouchon.-, les suffragettes, les flappers, Orlando de Woolf, Fil d’or de Suzy Solidor, La grande illusion de Renoir, le cabaret, berlinois ou parisien, les glams Bolan de T. Rex, Bowie et son acolyte K. Nomi,  Certains l’aiment chaud de Billy Wilder (Some like it hot, 1959), Phantom of the paradise de B. de Palma (1974), le groupe Indochine, Titane de J. Ducournau (2020, Palme d’or).

[3] « All gender is like drag, or is drag. » (« Tout genre est semblable au travestissement, ou est travestissement. » (Butler, Ces corps qui comptent : De la matérialité et des limites discursives du « sexe ». Paris : Ed. Amsterdam, 2009. p. 236, traduction par C. Nordmann de Bodies That Matter : On the Discursive Limits of “Sexe”. New York : Routledge, 1993. p. 234 in Marty, Eric. Le sexe des modernes : Pensée du Neutre et théorie du genre. Paris : Seuil, 2021. Fiction et Cie. Note 4. p. 233). L’angle mort de la pensée de Judith Butler, valet à la Woodhouse,  de sa propre pensée, c’est le trans comme le souligna le Fuck you Judith Butler de cette trans FtM. Pour elle, la dynamique de développement n’est qu’un calque du management assassin : agency (capacité d’agir), empowerment (autonomisation), enabling (encapacitation).

[4] Hippocrate, Galien et Vésale, corrigeant les erreurs de Galien, n’ont rien vu contrairement à l’italien Eustache, le lyrique Colombo – le Colomb du clito passé à côté de cette terra incognita – et surtout Fallope. Ne pas oublier les bulbes du vestibule.

[5] Que dire sur la petite prostate féminine. La femme-fontaine reste un mystère non élucidé pour l’heure.

[6] Soit elles sont complexées à cause de leur éducation ou la dictature de la mode façon photoshop, soit elles paradent.

[7] Cette expression proviendrait du baron Dudevant – mari divorcé, à la demande et à l’avantage de la dame qui aimait, comme son mari, tout ce qui avait trait du derrière – de George Sand.

[8] « Fielding nous dit que l’homme est de feu et la femme d’étoupe, et que le Prince des Ténèbres les enflamme. » Dickens, Charles. Les papiers posthumes du Pickwick Club, Chap. VIII. Traduction de Sylvère Monod.

[9] Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au public, écrit absurde de 1729 du prêtre irlandais présent dans l’Anthologie de l’humour noir (1940) de Breton.

[10] Valium© est la star.


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 18)

Chaussettes noires et blanches sur un radiateur blanc : sempiternelles variations Goldberg. Pas de point G avec le musicien canadien autiste – le grand dadais au tabouret scié – contrepoint à la ligne. Enclume sur les touches de piano sonnant comme un clavecin comme Thelonious et ses chapeaux ridicules. Torture à la Ludwig van d’un Funeral Parade of Roses quand Le monde est bleu comme une Orange mécanique, Wendy. Des coups sur les mains lors de l’exercice Chopin trop peu porté sur la chose selon Aurore(=George) pas de nowhere mais de Nohant. Charme funèbre. Un bémol : Bach, dont les contrepoints, ou contresujets comme des chants polyrythmiques de peuple poli, grand comme mon poing=pygmées, comportent nombre d’erreurs selon Moondog, est rigide oxydant – Bach est barbaque : Killing Bach de Filidei avec perceuse et taser – que contrecarrent Karlheinz Stockhausen avec son kontra-punkte, achtung gamelans balinais, respirations inuits, bien assimilées par Björk et incompris de Prigent, chants de gorges profondes en diatoniques tchouvaches. Ecosystème fruste mais vivace. Tout animal de compagnie est interdit : le chien, avec un muscle facial en sus du loup pour apitoyer l’humain afin d’atteindre son but surtout après son yoga immersif quotidien, et chat, du Cheshire, Potasson[1], Alexandre Vladimirovitch ou de Schrödinger[2] posant quelques problèmes de traitement dans l’hôpital pour chats ; avec poils, hamster, rat, cochon d’Inde, belette, écureuil, lémurien ; sans poils, caméléon, serpent, mangouste, tatou, pangolin et autres créatures domestiquées en arche de Noé. Le monde se divise en deux : les animaux de compagnie qui chiaillent=pleurent leur maître ; ceux qui les mangent ; ceux qui le divise en deux et les autres ; toi, tu creuses la question. Psychotiques, névrosés. Epizooties, zoonoses, épidémies, Everybody knows : morts en masse.

Après avoir doté enfin l’âme aux femmes & aux indiens, ouverture récente enfin des droits des animaux. Au Moyen-âge, la truie, vêtue d’une veste, d’un haut de chausses aux jambes arrières et de gants blancs aux jambes avant, mutilée à la tête et aux jambes avant pendaison pour avoir tué un enfant en lui déchirant le visage et les bras, le taureau était jugé et condamné même si quelques rats furent sauvés par l’avocat de François Ier, Barthélémy Chassaneux dit Chassanée d’Autun, pour vice de procédure ; hier un jau=coq a été condamné à cause d’un chant trop bruyant ; une mare est vidée sur décision de justice après le marc car les ranes=grenouilles, mâles, empêchent de dormir ; un gaye=parisien=poulet d’Inde=cagne=grès=roussaille=galier=cheval est abattu car la bouse incommode le voisin. Le joli manchot est parfois pédophile et nécrophile. Se mirer en psyché, les acariens des sourcils meurent dès leur première déjection ; d’autres, fécondés par leurs frères, tuent le mâle reproducteur, puis éclatent dès la naissance. Asthme. Air extérieur, bien encore gratuit, pollué, naturellement. Le solaire est taxé en ibérique à cause de la crise. Don Quichotte© se bat contre les éoliennes chinoises battant marché européen. Sancho pansa© les oiseaux déchiquetés. Bruit invivable, paysage massacré. Gros smog est dû à l’abandon du nucléaire. Boire aqueux des molécules de médicaments testés sur les pauvres dans les pays tiers. Filtre Br[u]ita®, obtuse terre d’angle ; eau, nuit filtrée, inflitrés partout. Pas ibérique.

Ventrose malgré apocalypse. Nous sommes ce que nous mangeons en somme. Vous n’aimez pas l’astringent ? L’acide ? L’âcre ? L’aigre ? L’amer ? L’âpre ? L’épicé ? Le relevé ? Le fort ? Le fade ? Le doux ? Le fruité ? Le sucré ? Le chaud ? Le froid ? Le tiède ? Allez vous faire foutre ! dit-il à bout de souffle. Sortir opinel® de survivor. Mmmmm, MIAM, l’onomatopée envoie le goût vers l’arrière-bouche. Umami= osmazôme[3]=saveur délicieuse, salivante comme la dominante glutamate de sodium dès le lait maternel ou dans le parmigiano reggiano® ou un comté 36 mois, avec le dashi=bouillon Knorr®[4] (E621) bio bonite et kombu, bouillon de poule, tomates séchées – l’affaire tomates-crosnes – ou avec l’ail noir de la Drôme. Les asperges,[5] vertes craquantes, ou blanches, récoltées à la gouge sur butte, au Gorgonzola dolce selon cette recette de cuisine en copier-coller malencontreux dans une loi belge. C’est le seul moment où le pipi, qui se boirait pour sa santé selon certains, dans la lunette se sent pour moitié humain : acide asparagusique dégradé en soufrés de méthanethiol, où le nez souffre comme pour un putois, + sulfure de diméthyle. De l’inconvénient d’être nez, tirade de Cyrano de Bergerac comprise, surtout avec lunettes. Bien que plein de casseroles, comme certains politiques, ileli ne sait pas cuisiner. En faire, pavé d’intentions bonnes, un black Angus Young[6]. Alphitomancie comme Alf : selon la farine d’orge, nous allons tous mourir, les impôts arrivent.

Comme les incohérents, Roussel en roulotte et Kubrick, il faut commencer par le dessert car la digestion des fibres est meilleure tout en luttant contre un ordre stupidement imposé. Pour pouvoir s’alimenter, Tesla calculait le volume, divisible par trois, des assiettes, des tasses et des aliments. Se sustenter de complot de pommes en agriculture névrosée. Les fruits sont mangés blets comme Nothomb-la-graillonneuse-au-chapeau, les bananes, hors chlore-déconne pour mûrisseries, bien tigrées. Les usines Nutella® sont en arrêt : c’est la fin du hamburger Nutella® en Italie ; des supermarchés dévastés. Venez comme vous êtes Come as you are de Nirvana. Se caler des badigoinces : biscuit Thé® ramolli dans thé ou chocolat de Mister T©, une craquante cigarette russe – à boycotter depuis l’invasion russe de la Crimée et de l’Ukraine – ou du chocolat sur le biscuit du Petit écolier® – enfance : fantosmie. Marquises au chocolat ; Baba de Stohrer® rue Montorgueil après la place Stanislas de Nancy ; Copacabana de Chambé sous arcades près des quatre sans cul. Des fraises de Woippy au vinaigre de cidre normand Archie Shepp, au vinaigre blanc de fleurs de la pucelle, d’Orléans, au vinaigre balsamique extravecchio IGP de Modena, de Dardilly avec de la crème fouettée maison ou d’Isigny. Manger-fantôme.

Malgré le camping gaz, un nomade figé, manger-bouger, nourrir le microbiote du deuxième cerveau peuplé de millions de bactéries, régulièrement décimées par les antibiotiques malgré les ultra-levures anti mise en bière polonaise au goût de vagin ou belge au bacon, avec boîtes de conserve[7] roides – il Appert que les vitamines C sont préservées paraît-il dans les boîtes malgré les sucres additifs et l’huile de palme non académique, trop de Buitoni® rue Nicolas-Appert. La carence en vitamine D est un problème de santé public. A fortiori si sont portés drapé céphalique=voile, burqa ou burkini® comme les habits de bain proustiens façon 1900, facce d’elle, ce débat hexagonal surprend le monde anglo-saxon – dégrossir le gigot, comme l’impro de Piccoli imitant le coléreux tchékhovien Sautet, se coupe toujours debout -, qui rendent la femme si érotique sauf quand elles bloquent leur téléphone portable dedans pour raconter leur vie ou faire des courses. Retour de l’huile de foie de morue, ce cauchemar d’enfance. L’une après l’autre dans l’antre. Mieux vaut doigts de mort=salsifis – ceux des frères Marcon vers le Velay avec vue sur les Alpes plutôt que la cantine de triste souvenir – que le salafisme – pasdamalgame. De la panse vient la danse même si nulle carrante. Alimentation d’égale humeur.

Les dieux sont dans la cuisine selon Héraclite : être un cordon bleu est son fil rouge. Faire ses courses au Radis radieux où McCartney croque du céleri, à la Carotte qui dépote of course. Boubouille ou Pot-bouille pour réfection de dessous le nez. David Sylvian sur un mix d’Akira Rabelais. Gus Le Breton faisait le tour de la table=se caressait l’Angoulême=chargeait pour la Guadeloupe=tortorait=morfilait=regatait=riflait=trognait=tortillait (du bec)=bribait=morfiait=affutait, graissait ses meules=faisait trimer les mathurins=babouinait=bauffrait=béquillait=morfignait=se calait les joues, les badigoinces, les amygdales, les soupapes=passait à biffre=se fourrait dans le tube=emplissait le bocal=se flanquait une bosse=bourrait le canon, la paillasse=chargeait la cannonière=se mettait quelque chose dans le, allait se refaire le, nourrir son cadavre=travaillait des mâchoires, pour les Jules=se passait par le coco=carrelait le ventre=se garnissait, remplissait le coffre, le jabot=estropiait un anchois=faisait feu des dents=astiquait le corridor=jouait des dominos, aux Osanores=tordait le cou à un lapin, à une gibelotte=tapait sur les vivres=se refaisait le torse=avait un trou sous le nez (qui coûtait cher)=mettait à la caisse d’épargne=se poussait un excellent=était en train de bien faire=biffrait=jaffait=morfiaillait=mastéguait=clapotait=gouffiait=morganait du Picard®.  Les chips sont meilleurs dans un bol bleu, l’étude est formelle.

Consulter le Grand Dictionnaire de la cuisine du comte de La Pailleterie aka Dumas, notamment les nageoires de tortue à la Régence, son potage moelleux de tortue[8] très épicée à vous brûler la langue, adorée de la princesse Victoria-aux-dents-noires-de-sucre. Le steak et pavé d’éléphant, arraché du zoo du Jardin des Plantes[9], seront accommodés plus tard. Les véganes n’aiment pas l’irlandais Francis Bacon, surtout crispy comme à Londres selon le valet de pied à l’ambassade, Garnier. Tout flexitarien.ne – gorre baissière – opte pour un trip au miel de sapin. Les véganes ne mangent pas de figue car des bestioles ont pu y être piégées ; ils n’intégreront pas le Beefsteak club, ce groupe de vampiristes. Sluuurp dans la soupe primordiale avec quarks et muons. Le plat signature ? Plutôt qu’un beignet provençal de fleurs de courgette, tenter l’omelette en éminçant lesdites fleurs. Il faut décarboner la carbonara© malgré guanciale – et surtout pas d’œuf. Manger du bar de ligne bio car, en temps de confinement, c’est le seul moment où les bars sont ouverts. Hitler, amateur de truite au beurre par nécessité, avait une brigade de dix goûteuses, son cyanure étant réservé pour sa chienne en priorité. Ne consommer des boîtes de conserve qu’avant la date de péremption de l’an débile du grand bug comme Janet Jackson Bug[10], comme dans Chungking express de Wrong Car Wash en romantisme post-moderne. Manger du couscous, ce plat, patrimoine mondial de l’UNESCO, aimé même des gens d’extrême-droite, Garbit® avec du cicero=pois chiche.  Pourquoi ouvrir une boîte de sardines des mers celtiques, avec clé intégrée ?

Le bonheur – o tempura, ô morilles – est un sang de poisson=olaf=une huile de La Fare, Nyons, Perdisacca – avec une ardance parfaite à partir de l’olive Rosignola – d’Illyrie dans La nuit des Rois où il y rit, de la famille Martin à la Magnanerie en Ardèche tournée côté Cévennes, vers Gard et sa cuvée cosmos d’olives toscanes telles que leccio del corno – avec frais et végétal au nez remémorant amande verte et avocat, fruité intense et long en bouche, complexe sur des notes de garrigues, amer et piquant – sur argile rouge du tertiaire, Munoz n° sur un fenouil, voire, comme un panda avec le bambou, de jeunes pousses, ou des petits poireaux à peine cuits avec le tchaIkou Anji bai cha – tataki l’a quitté -, des petites patates de Noirmoutier, protégées par la nicotine, l’huile de goudron ou par le fiel de lézard vert, et salées naturellement grâce au sel marin, sautées, sans être pelées, directement à la poêle. Eviter chicon=endive Arhol. L’affaire tomates-crosnes. S’offre parfois un palatable cassoulight bio[11] avec des gonfles=bougres=gaziers=boulots=pétards=bourre-coquins=gargousses de la canonnière= musiciens=manches à balles berlingot avalé en poste comme l’affirme Joséphine-au-plus-beau-cul-du-monde concernant Nabotléon, ou une fondue savoyarde (Beaufort de 5 à 7, Comté, Gruyère, les deux derniers n’étant pas à dédaigner dans une gratinée au Madère), avec un appareil design ressemblant à un chatBot, en pleine canicule d’été, le jeu consistant à regarder la sueur sur le front[12]. Café décaféiné ou thé rooibos. Mettre les petits plats dans les grands : serviettes natives. Ileli mange de l’ail pour obtenir une bonne odeur d’aisselles. Se shooter au pain au pavot. Les cervelles d‘agneau – délogées par les cabocheurs ou pourfendeurs dans les caves – tourangelles au beurre, en carpaccio à la elBulli, après les rillons, en fouace ou non, comme ileli l’a appris à la Cravandière. Un bouillon de poulet aux os cassants, en miso Gucci® comme probiotique sur base soja. S’enfiler à sec un castré de Bresse en demi-deuil – kitchen is chicken – ou géline de Racan – préférer la chair du cou. Caprin de Coimbra. A la réception de l’impôt sur le revenu déclenchant une hernie fiscale, manger des linguinales au foie gras, avec de la gelée de foin parfumé à la cistre du Vivarais, et à la figue, sur fond d’Artie Show. Les figues turques au foie gras avec ratafia ou Pineau des Charentes, dont le François Ier, « fol qui s’y fie », servi au Ritz®, sont à savourer par temps de grippe aviaire. Ghostwriter tord le cou à une négresse pour se rincer le corgnolon en songeant à la mère Cottivet : Côte-rôtie®, Vosne-romanée®, Nebbiolo ; pourquoi pas un champagne de l’exécuteur des bassses œuvres. Une crème de cidre du très-connu-malgré-lui Seznec. Du chèvre du Rove pour tyromantie avec du saké ou un thé vert d’Anhui, le Tai ping hou kui. Un clafoutu d’écrous – pulpeux, rouges carmins, pourpres noirs, roses claires ou jaunes presque blancs ; agriote ou griotte, guigne, bigarreau, Napoléon, burlat -, « c’est simple comme un clafouti » dit-elle dans Edward aux mains d’argent de T. Burton, ou un wagashi, sans compter les pâtisseries en Lego®. Nourrir, mourir.

 Son penchant pour Raoul Ponchon – rendons à César ce qui est à César -, ce poète prolixe de plus de 120 000 vers, conduit à entonner ce poncif international devenu proverbe des piliers de bar : Quand mon verre est vide, je le plains ; quand mon verre est plein, je le vide. 3 ou 4 verres de vin, ça sulfite, par semaine, 2 ballons par jour pour vivre longtemps selon lobbying – ou ne pas boire de molécules selon le sinistre de l’agriculture sous la pression des bouilleurs de cru qui eurent la peau de Mendès France, même si les vignes bourguignonnes, au taux d’alcool élevé, moins acides, plus confiturées et avec un goût affirmé de fruits mûrs, auront disparu comme la Bretagne qui se met désormais à la vigne – la Grande-Bretagne rempile côté vinicole ; les barbus, vénètes, sont implantés en Scandinavie.

20 éjaculations par mois contre le cancer de la prostate. Coca l’âne, « Ne buvez pas idiot, buvez engagé » au fronton du château de Coca® en Ségovie : boire du wahl-cola – pruneaux marinés à la cannelle avec de l’eau gazeuse – mieux que le fada cola®, le kofola®, le coca colla®, le breizh cola® passé sous proprio normand, le beuk cola®, le britt cola®, le bougnat cola®, l’alpa cola®, le biarnés cola®, chtilà cola®, elsass cola®, cola’rdèche®, l’ehka cola®, le corsica cola®, liger cola®, loère cola®, vexin cola®,  mecca cola®, l’imazighen cola®, le qibla cola®, zelal cola®, zam zam cola®, tukola®, selecto®, l’inca cola®, l’opencola®, ubuntu cola®, le jolly cola®,  kola real®, 1642 cola® versus le pepsi colapse® très à la mode en ces temps.


[1] Comme Linossier-Bibi-la-bibiste, Larbaud, Satie, Poulenc-l’éléphant, Beach, selon Fargue et Monnier, Fleurus 25.05, et sa confrérie. L’indépendante George Sand n’aimait pas les chats, na, contrairement à Colette qui n’a jamais recueilli, contrairement à Léautaud, de bison en surnombre.

[2] Ce chat a été entrevu entre Noël et le jour de l’an, alors que, sur le tard, Schrödinger fut saisi par le démon de midi avec sa jeune amante.

[3] Brillat-Savarin et Dumas confirmés par l’Académie française.

[4] Que certaines se fourrent dans le cul en suppo pour exciter les amateurs, -trices de grosses fesses à la Kim Kardashian.

[5] Celles également de Manet ou Proust.

[6] Cet écossais d’origine – dont le prénom remémore le comte dont les partisans enlevèrent le fils de Marie Stuart, Jacques VI d’Ecosse, futur roi d’Angleterre sous le nom de Jacques Ier – devenu australien avec le pays au chardon dans son cartable derrière son riff.

[7] Au début de l’invention, il était possible de trouver de la soupe antillaise à la tortue. Comme la viande pourrissait, tant l’invention n’était pas au point, la boîte de conserve était nommée – humour anglais amateur de Grand-Guignol – Fanny Adams, une enfant de 8 ans démembrée vers Hop[e] Garden (Flood Meadow) par Baker, foi de Norma Jeane, qui n’était pas boulanger, pas clerc, mais qui inspira le nom de la rue où officia Sherlock Holmes© et Herlock Sholmès©, Baker Street. Les boîtes de conserve de paëlla de Doudou Rimbaud de Marseille dans la French connection permettaient d’importer de la drogue des Etats-Unis.

[8] Un goût de vase et de viande.

[9] Sont épargnés : les singes, trop proches des hommes ; les lions et les tigres, trop dangereux; les hippopotames, trop chers. Un avant-goût du repas de Noël au Café voisin par le chef Alexandre Choron – probablement un descendant du Professeur – sous l’occupation prussienne en 1870 après le salami de rats à la Robert – « le rat, s’il était désagréable à toucher, donnait une viande d’une formidable qualité, quoique fine et un peu fade, mais parfaite si elle était bien assaisonnée. Thomas Genin servit des terrines de rat avec une farce de chair et de graisse d’âne. » raconte Jean Vitaux, médecin, auteur de Les petits plats de l’Histoire parmi plusieurs ouvrages sur la gastronomie ; la peinture à l’huile Le Vendeur de rats pendant le siège de Paris de Narcisse Chaillou en 1871 témoigne avec le mulot mort sur un étal de fortune, bricolé à partir d’une chaise au dossier de laquelle est accroché un drapeau français – au Jockey Club ? Hors d’œuvre Tête d’âne farcie Potage Consommé d’éléphant Entrées Le chameau rôti à l’anglaise Le civet de kangourou Côtes d’ours rôties sauce poivrade Rots Cuissots de loup sauce chevreuil Le chat flanqué de rats La terrine d’antilope aux truffes. Passons sur la patte d’ours polaire, la trompe d’éléphant ou la cervelle de singe – peut-être venue d’Indiana Jones – dans Le festin chinois de Tsui Hark (1995).

[10] La musique contient une fréquence de résonance naturelle des disques durs ; une fois propulsées via les haut-parleurs, les ondes sonores de la chanson sont capables de dérégler le disque dur.

[11] De grands chefs s’y mettent tout en conservant le goût. Le cassoulet serait né lors d’un siège pendant la guerre de Cent ans. Gambetta en serait mort d’indigestion : Il n’y a pas loin des canards du Capitol à la roche Tarpéienne.

[12] Ceci n’est pas sans rappeler l’ordre de la mouche à miel de la Duchesse du Maine à Sceaux (L.BAR. D. SC. D. P. D. L. O. D. L. M. A. M.), relaté par Alexandre Dumas dans Le Chevalier d’Harmental : « Jurer et promettre d’apprendre incessamment à danser toute contredanse comme furstemberg, derviches, pistolets, courantes, sarabandes, gigues et autres, et de les danser en tout temps, mais encore plus volontiers, si faire se peut, pendant la canicule, et de ne point quitter la danse, si cela n’est ordonné, que les habits ne soient percés de sueur, et que l’écume n’en vienne à la bouche. »


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 17)

Tv on the radio. Sur fond d’inévitable Esotérik Satie[1], la Callas mitée et son mufle=os à moelle=sabot=éteignoir=tubercule=reniflant=blaireauteau=nazicot ou, foi d’Echenoz, du BeauZéro, effroyable espagnolade, du puceau AvRel de Monfort-l’Amaury, avec un ton condescendant, pour faire culture : telle peinture est retrouvée après spoliation, une autre dans une poubelle pour des raisons de droit d’héritage et celle-là dans un grenier prouvant ainsi que les historiens d’art s’étaient encore une fois trompés comme pour ce Léonard qui n’a été peint que par son atelier. Dans la lignée de The square, une œuvre invisible italienne, Io sono de Garau a été vendue à 15 000 €[2] ; l’artiste américain Tom Miller l’a attaqué pour plagiat suite à une « exposition » de son œuvre Nothing en 2016. La fin du film Titanic est encore divulgâchée par les critiques de cinéma peu scrupuleux, échaudés par la mission de riches dans un sous-marin qui a implosé sous la pression ; l’un soutient que les riches sont morts de rire à cause de cette blague gainsbourgienne, « Iceberg ? Encore un juif ! ». Débat : Ceci n’est pas une pipe de Magritte est-elle une peinture pompière ? Magritte a-t-il baillé mornifle sur les lèvres du roi=produit du carme à l’estoque=le mornifle tarte avec les invalides ? A la question du grand oral « Qui est Delacroix ? », la réponse datée « L’effigie d’un billet en francs. » est-elle recevable ? La reine de la country, Dolly, ce clone connu au nom de caméra entonne, contre Emilou, un yodel pour sa vaccination anti-covid ou pour chasser les UFO[3] comme dans Mars attacks ! de Burton. Après A bout de souffle, largement inspiré de Gun crazy, le démon des armes de Lewis avec la pétulante Peggy, Godard travaille sur Bonnie and Clyde mais. Munster class avec l’anartiste Ungerer en son musée strasbourgeois.

Néant n’est pas nul. Homme=mammifère=animal à vie lente. Un sapiens, ça pionce. Dor=nostos=saudade. Dormir sur waterbed®=matelas à eau comme dans Police frontière de T. Richardson, Edouard aux mains d’argent de Tim Burton et Licorice Pizza de P. T. Anderson. Captagon malgré, A scanner darkly. Dit-il à Monica dans Twin Peacks 3 de Lynch, selon les Upanishad, « Nous sommes comme le rêveur qui rêve et ensuite vit à l’intérieur du rêve (…) Nous vivons dans le monde que nous avons rêvé. ». Ronfler comme le tournoiement d’une machine à granita. L’insomniaque[4] tapant de l’œil plonge parfois dans le sommeil paradoxal[5] où les yeux se meuvent violemment sous les paupières fermées, échappant à la paralysie faciale (=rêveur lucide parfois vs rêve blanc) – œil mort de pique-en-terre, Lorre et von Stroheim tarabustent, cristallins éclairés de kangourous massacrés de nuit dans le bush australien avec regard bleu halluciné de Pleasence en Wake in fright de Kotcheff, une tête cheval dans le lit du producteur du Parrain qui a fait une proposition qu’il ne pouvait pas refuser. Un âne pleure, plane en bullet time® comme Matrix©, à Andorre-la-Vieille, mange un livre avec dans le titre OSS, jette du riz à l’homme qui a vu l’âne, ce broutard, devant l’iteko en transe : en la carrière Boulbon, Le songe d’une nuit d’été par Savary au profit du printemps. Sweet dreams d’Eurythmics. Zoom avant et travelling arrière sur scène mécanique dans Vertigo. Tomber dans le trou de ver du temps. Enregistrer son rêve[6] après l’avoir noté comme Desnos ; dessiner avant / après comme Virgile Novarina. L’inception des frères Nolan est le mini DC de Paprika de Tsutsui – Kon. Voler comme dans Bardo d’Iñárritu ou en en Airbus A300 Zéro-G®=R0g=vomit comet, être Gagarine – ce mètre 57 – en lisant de la philosophie. Le somnambulologue examine l’activité cérébrale congruente et son ça – ce freudisme d’Hollywood après Huston – et l’emmène sur La planète interdite où rêver du jouet star, le pataud Robby le robot. Pour le reste, les dossiers s’accumulent au Bureau des rêves perdus. Syndrome de Pickwick et de Rimsky-Korsakov. S’entraîner à être nyctalope. Rêvie : vie est rêve[7] éveillé – cauchemar parfois. Curieuse croyance : les araignées pondraient dans les oreilles, les iragnes s’introduisent dans les bouches ouvertes, surtout pour les anémophobes. Connaître en dormant, les neurones dansent la tarantelle. C’est prouvé : tableau de Mendeleïev après que ce dernier plongea dans les bras de Morphée ; E=MC² au réveil pour le violoniste tirant la langue qui affirma que le seul infini certain est la bêtise. Aspirer le savoir. Dans le dormir, la vie se révèle. Spiruline. Du gras pour le caisson. Vivre est rêver. Voire l’inverse. Avancer dans l’avenir à reculons. Dantesques spires. En soi, un kaléidoscope en phosphènes, en appuyant sur ses paupières fermées, amenant à être platonicien après ce passage de formes géométriques de Trumbull vers Vénus dans 2001, l’odyssée de l’espace. Aplanation. La rêvolution selon la musique assistée par ordinateur n’est pas un dîner – grand soir et dure gueule de bois du petit matin – de Lady Gaga ou de Gala, cette nympho dans son château catalan de Púbol. Grand soir et petits matins. ♪ Le dormeur doit se réveiller chante Pleasure Game ; Le rêveur doit se réveiller selon Dune d’Herbert et le raté Lynch après l’impossible Jodo rattrapé par Villeneuve.

$érendipité tracée selon les écoutes illégales. Nudging=Sludge en coups de coude comme mouche du coche dans l’urinoir : vous aimez le hardcore mélodique alors vous aimerez le post-punk anguleux ainsi que 785, les musiques fonctionnelles. « Vous aimez ce que vous connaissez déjà, bande d’idiot ! » rétorque le dépressif à l’œil cacodylate Picabia. Monter un vélo : O’Brien emprunté donc Blondin qui lui suce la roue, les deux ne suçant pas que des glaçons.  Debord se murge à la rhumerie de Saint-Michel. Un billet de train proposé façon Chevallier et Laspalès de Lille à Toulouse en passant par Nantes vendu cher car la grève sévit. Le lien entre Pagnol et Malraux ? Le premier a failli tuer le second en bricolant avec un piston qui a failli crever à toute vitesse le plafond. Vous aimeriez fêter votre divorce alors achetez des cotillons avec force musique : mariez-vous avec vous-même=sologamie ou avec votre poupée gonflable, une vache comme ce jeune indonésien, sous la contrainte, après relation sexuelle avec ladite – très pratique en temps de chaleur alors que votre femme se précipite et se colle sur vous l’hiver à cause de ses froides extrémités -, votre attaché-case, votre autocuiseur à riz ! Succès du site de rencontres Emma B. pour les femmes infidèles. Ch. bac+5 min., beau centre de gravité=barycentre, sans tatouage, sans tabac, avec faible empreinte carbone pour plan Q dans QSR=Quartier Sans Relous dans ZFE=Zone à Faibles Emissions. Echanger résultats HIV, syphilis, Covid, variole du singe ; tests sanguins dès la deuxième rencontre : romantique ! Comme vous aimez Vivaldi, voici une pizza quatre saisons avant celle au cannabis. Elle est fichée S car elle voulait se rendre à la scierie. Les soldes permettent d’acquérir le presse-agrume de « Grand Moi Moi » Starck, Juicy Salif®, présent au MoMa, avec versions plaquées or – qui n’ont jamais été destinées à être utilisées car l’acide citrique du citron décolore le pressoir – dont le pépin, comme la machine Peltzer Peeler Juicer© dans Gremlins de Dante, est qu’il n’a jamais fonctionné, de l’agrume partout. Bogue de l’an débile. Le bricolage à la Retour vers le futur se dérègle, la domotique est erratique : la maison a brûlé à cause d’un court-circuit dans le chauffage à distance mais peut-être est-ce une escroquerie à l’assurance. Avec son GPS, il se retrouve à 1000 km de sa destination : villes homonymes. Marketing ciblé en nanotechnologie via les algorithmes. Xénobots dans le corps. Puces dans la main à la place du poil – corps augmenté -, dans la jupe où chaque citoyenne, transgenre et écossais est noté.e.

Data est or. Le péquin produit ses propres données qui nourrira l’intelligence artificielle, sa propre cage, l’enclosure, la matrice : quand c’est gratuit, tu es le produit. L’Observatoire de l’infobésité et de la collaboration numérique (OICN) veille. « Dites donc, messieurs, est-ce qu’on ne pourrait pas l’envoyer valdinguer, toute cette raison, d’un seul coup de pied, seulement pour envoyer ces algorithmes au diable, et pour vivre à nouveau selon notre liberté stupide ? »[8] . Une étude dans The Lancet Planetary Health montre que le nombre de tweets haineux suit les variations de températures. De nombreux travaux scientifiques attestent d’une corrélation, dans le monde physique, entre la chaleur et l’agressivité qui conduit aux conflits depuis la théorie des climats chez Montesquieu. Les votes, facilement truqués, actes délictueux anticipés. Dur d’être hors. Fuzz siphonne les données sur le darknet puis les revend avec ses potes data brokers, notamment de OTDH. La vie est chiffres & nombres depuis les jésuites tentant de bouleverser l’ordre monarchique. Maladie du siècle : le tatouage sur le bras homologué par IBM® pour classer les humains avec cartes perforées dans les « zones d’intérêts »=camps de travail – tout est tatou aujourd’hui ; tout est data dans tout et réciproquement. La division de l’information, causant anomie et aliénation, succède à celle du travail. La notation est trafiquée en donnant une commission ridicule à la monoparentale en lieu périphérique permettant un bon référencement du produit chinois. Le notateur est à son tour noté sans le savoir : un site écran impose une note au lambda avec son historique à la Truman show du web ; une société sous-traitée note la dangerosité d’activistes sur les risques évalués au profit de la police ; les entreprises privées, via le Health Data Hub, donnent une note de santé, invisible au péquin, sur ses risques vitaux projetés dans le futur, afin de proposer leurs produits les mieux ciblés possibles. Sur Tripadvisor®, un faux resto est créé avec succès grâce à une fausse page facebook ; la fumisterie est poussée plus avant lorsque, malgré des produits surgelés patents et des boîtes de conserve à la Kaurismäki, les clients renvoient un avis excellent, concurrençant ainsi les 3 étoiles les plus sérieux. L’eau est siphonnée, comme pour Coca®, pour refroidir, en sus des circuits de refroidissement qui pompent l’électricité, le data center, parfois en plein centre-ville, à 65 DB, le bruit de la ruche, et sa salle blanche attaquée par des terroristes sous la férule de Fuzz. Rivière asséchée, peuple assoiffé, bilan carbone lourd ; journée d’information, la politique publique est régentée par des statistiques[9] – contrôle -, qu’il est laid Quételet. Flux. Quantofrémie. La cryptographie traîne malgré la découverte de l’intrication quantique : le message du serial killer le Zodiac n’a été décodé qu’en 2020 ! Fuzz s’invente un cryptage quantique pour donner ses ordres, parfois envoyés en pneumatiques[10] dans un réseau complexe de tuyaux, concernant ses nombreux méfaits.

 Donnez-moi des nouvelles données : les œuvres d’art les plus chères sont vendues 9 fois moins quand les auteurs sont des femmes. La corrélation est établie entre la consommation de chocolat per capita et le nombre de lauréats du prix Nobel pour dix millions d’habitants dans un total de 23 pays. Pourquoi le dindon préfère le cou de la femelle alors que la poule sans tête est attirante pour son mâle ? Pourquoi la constipation après autotomie affecte la reproduction des scorpions (Ananteris balzani, Amérique du Sud) ? Pourquoi la crème glacée prévient les mucosités buccales par inflammations sous chimiothérapie ? Quelle est la meilleure façon d’utiliser ses doigts pour tourner une poignée ? André Game sera une synthèse en allant au charbon façon scotch avec du graphène (Nobel), cette matière très résistante qui s’étend grâce aux cônes de Dirac et la lévitation de la grenouille grâce au gaz liquide (igNobel). La sillyconne valley travaille, c’est clair, sur l’éclaircissement des nuages pour sauver les coraux. L’hydrogène métallique a été créé avec des pointes de diamants. Est étudié un cas de lait maternel sortant de la vulve. Un bébé irakien est né avec 3 pénis. Les femmes mangeant des pâtes et du riz ont leur ménopause plus tôt qu’avec des poissons bleus comme une orange. Cyberattaques russes, chinoises, aaaaaaaaaatchoum, c’est le printemps. Un mormon ne fait pas le printemps. Allergique au bouleau, ses pollens, et au boulot. Le rhume des foins, virus à foison, Fuzz s’y emploie. Dieu, yahvé, allah, etc. est un algorithme comportant nombre de biais. Votre banque vous verse. Voici vos retraits. Menaces. Fishing sans mouches. Un compte peut être vidé d’un laps. Les calculs des mouvements de l’œil – marketing par l’iris. Tout est facial, de la reconnaissance à l’éjaculation. Odeur de pop-corn ou de viennoiseries pour titiller les sens primaires et l’hippocampe dit faussement « reptilien ». La mission essentielle de l’étrange lucarne : vendre du temps disponible. Idem pop-up. Vous aimez Lewis Carroll alors vous aimerez La méthode bibi-binaire de Bobby Lapointe et le logicien Quine, logique – la Queen s’y est laissée prendre, mat. La police des mœurs veille. Sweeney décoiffe. Quine, Colombo au pays de Shakespeare, Fellini, zobie Zorba. Gainsbourg force sur le pantoum façon Hugo autour de la paire de Levi’s®. Comme une boule de flipper de Christophe roule et amasse. Faire tilter l’appareil disparu. Silver ghost en marche arrière. Le juke-box débite son son pourri pour tous par compression, idem avec l’image numérique à mauvaise résolution dont l’icônomie, l’image distributive dominée par Getty® et Corbis® de Bill Gates, ou la démocratie de façade, le nivellement par le bas. Creuser son sillon en vinyle : profondeur des basses; retour à la galette. Afin de respecter le son, Dr. Dre et Neil Young vendent leur casque audio, respectivement Beats® et Pono player®. Le CD, en voie de disparition, n’a qu’une durée de vie moyenne de 70 ans. S’en contenter.

Ici, sérail, air intérieur naturablement pollué : relenteur. Déposer les trottignoles=reniflantes=grollons=trottines (feuilletées)=cuirs de brouette=passides=sorlots=boîtes à violon=estivallets=passifs=esclots=fafiots secs=galettes=cocos=passifles=trottinets=auverpinches=riflards=tatrines=passades=caliges=rigadin=ripatons=tinettes=rigodons=salaires=mains-courantes=rigodins=passes=gants de pieds=gâteauxfeuilletés=escaffignons=paffiers=philosophes=luisants=paffes=chtibbes=diamants=prisons de Saint-Crépin=pafs=bobelins=bateaux=passants=housés=croquenots vernos=portes pages=grolles dans le genkan comme les suisses ou cette française d’origine serbe, traumatisée, racontant avec emphase que les ennemis montaient des colliers avec les restes des Serbes lors de la guerre à nos portes, en ex-Yougoslavie. Bunker salace hôtel, Arno. Architecture oblique de Virilio-Parent. Voyage autour de sa chambre. Emmobilier avec des poignées de porte en cuivre, virucide. De la peinture violette dont la lumière froide réfléchie sur la peau permet de conserver de la fraîcheur. Des tapis de champis sur les murs par vapeurs d’eau à cause d’une perspirance peu perspicace : constellations intérieures. Microcosme / macrocosme à tout instant. Jeu Miró. Philokalie. Horizon des évènements : murs crépis blancs tapissés de mythes et de papillons de riz et artes=mites écrasés. L’art contemporain est à la portée de tous. Pas de papier peint sans arsenic, sans son afférent façon maison de Pierre Henry sur modèle Satie, avec couples copulant à la Bowie chez Ashley® – censuré : murs nus. Frissons de timidité. Les nuages passent jusqu’à leur disparition prévue. Odeur âcre du.de la célibattant.e empeste, probablement. Intérieur nuit. Les poils d’aisselles ont une odeur poivrée d’eucalyptus. La mode de la non épilation alors que l’intégrale, comme l’œuvre, se répand. Frifri en danger selon doc gynéco et son gynécée ? Le nez, habitué, ne se sent plus. Quand l’ag(n)osie sert ses gloses, il reste le goût. Sauf si l’un et l’autre disparaissent avec la pandémie de corona.

Seul.e plutôt que mal accompagné.e. Nulle zone humide : ne pas confier son sexe, My precious, aux mains étrangères avec force bactéries. Solution hydroalcoolique agréée AAA. Les chiées=chiures de mouches sur le plafond composent, tel le bon âne Boronali de Sichuan, l’arte povera virant vers le land art. Ne pas faire l’école de la propreté ou l’école de la rue Monsieur , où il est inscrit au fronton « Les femmes font et défont les maisons », centrée sur les arts ménagers réclamant productivité et polyvalence, en vue du concours, de « la Fée du logis » organisé par l’union nationale des caf, ou du salon des arts ménagers avec l’épreuve physique chronométrée de transfert de poubelle à roulettes dans un parking pour spic et span comme dans un bon épisode de Chapeau melon et bottes de cuir, chez Walser via les frères Quay ou dans La bonne épouse de Provost où Binoche serine dans l’école, « La bonne épouse est avant tout la compagne de son mari. Ce qui suppose oubli de soi, et bonne humeur. ». Si le singe – et sa brachiation -, réprouvé par les créationnistes depuis l’acmé du procès US des années 20, ou l’intelligence artificielle, pouvait écrire homèrshakespeare[11], Tolstoïevski, intégrerait-il l’écriture inclusive et les successives réformes d’orthographe ? Les féministes luttent contre le dominant accord masculin trop patriarcal pendant qu’icelui se bat pour la parité avec le mot sage-femme, maïeuticien n’étant pas satisfaisant. Nénuphar, nénufar. Monet for nothing car atteint de problèmes ophtalmiques. L’homme descend du singe qui, selon McKenna consommait des champignons hallucinogènes à l’ère glaciaire, descend de l’arbre – BOUM. One vision, one chicken ; selon Darwin : Keith de pierre qui roule avec le logo de la langue tirée, habitué à renouveler son sang de camé, a failli avoir un crâne sans bandana fendu par la noix de coco – le gagner, le cocotier. Anthroposcène.

 Compagnie seule des punaises, araignées à force d’oublier d’araigner, blattes, cafards, ♫Samsa du démon. Angle hollandais Fisher kitch à la Hammer© – gothique. Fines pattes sur le mur, Manu Manu©  issu de The thing – les doigts émaciés du gringalet fifrelot=dégingandé et le laborieux=grand las de chier=las d’aller=araignoir -, Les mains d’Orlac sur les touches de tapotoir=accordéon du riche=piano à queue – la fille Sido, la soixantaine approchante, en trucsasfouttsulapeau=cosmétiques fabriqués par elle-même avec fruits, légumes et cold-cream, Colette sur col Claudine=col Peter Pan©=col bavette, est demi-ton pour le goujon=brochet=dauphin=maquereau Willy. Soies et soi. S’activer l’arachnoïde. Non araignée point ne sourit point, Odilon ; attention aux phalanges. Selon Bourgeois, une mère invasive en rouge à lèvres, entre mamma et mère juive, pour l’unique, tisse sa toile. Le baiser de la femme-araignée. Veuve noire contre alzheimer – préférable à Al Qaida ? Replonger dans les bras de Morphée – retiré du dico d’immortels qui se féminise enfin – pour ne morfler point, y compris des mouflettes. Sodo, dos au mur. Pas de yoga pour celui ou celle qui tentera, même du rire. Encore moins de tantra.


[1] Les Gnôssiennes et rarement Je te veux ; Embryons desséchés ; Sonatine bureaucratique ; Choses vues à droite et à gauche (sans lunettes) : choral hypocrite ; Aperçus désagréables ; Airs à faire fuir ; Les 3 valses distinguées du précieux dégoûté : sa taille, son binocle, ses jambes ; Danses maigres (à la manière de ces messieurs) ; Prélude canin ; Véritables préludes flasques (pour un chien) ; Fugue à taton ; Fantaisie musculaire ; Affolements granitiques ; Avant-dernières pensées. Recommandations : très lent svp ; du bout des yeux et retenu d’avance ; plein de subtilité, si vous m’en croyez ; sans bruit, croyez-moi encore ; hypocritement ; sans rougir du doigt ; sans orgueil ; un peu chaud ; rébarbatif et hargneux ; sec comme un coucou ; léger comme un œuf ; lourd comme une truie ; comme un rossignol qui aurait mal aux dents.

[2] Dans le prolongement de la Zone de Sensibilité Picturale Immatérielle de Klein achetée en partie par le galeriste Blu de Milan.

[3] A l’ère technologique, les UFO sont comme les licornes à l’époque.

[4] « Tout le monde connaît cet état d’esprit désagréable, dans lequel une sensation de lassitude physique lutte en vain contre l’incapacité à trouver le sommeil. » Dickens, Charles. Les papiers posthumes du Pickwick Club, Chap. XI. Traduction de Sylvère Monod.

[5] Rêve du chat selon Jouvet ou des poulpes – avec qui le directeur du grand aquarium de Tôkyôto© joue aux cartes – changeant de couleurs alors que les pieuvres tremblent des tentacules. Le sommeil paradoxal génère des courts métrages de nuit et des longs métrages de divertissement lorsqu’il est diurne selon Paprika de Kon.

[6] Selon la légende grecque, reprise dans l’Odyssée (chant XIX, v. 562) et l’Énéide (chant VI, v. 894), les songes trompeurs sortent d’une porte d’ivoire tandis que les songes véritables passent par la porte de corne. BBAA, Note 8, Chap. V, Ada ou l’ardeur in Nabokov, Vladimir. Œuvres romanesques complètes. Paris : Gallimard 2020. Bibliothèque de la Pléiade, Tome 3, p. 1397.

[7] « La vie, le rêve, c’est pareil. » dit Prévert à travers le pantomime Baptiste Deburau dans Les enfants du paradis de Carné.

[8] D’après Dostoïevski. Les carnets du sous-sol. Le sous-sol. Chap. VII.

[9] Labiche se moquait déjà de la possibilité et de l’inutilité de connaître le nombre de passage de veuves sur le Pont neuf en 1860. Quelqu’un (Churchill, Coluche, possiblement Aaron Levenstein) aurait affirmé : « Les statistiques sont comme le bikini : elles sont intéressantes mais cachent l’essentiel. ».

[10] Grâce à l’invention de l’écossais Murdoch, sans doute pour s’envoyer à lui-même de l’argent.

[11] Les deux faisant sa poire branle-lance au gant de velours ont-ils existé selon le débat récurrent comme un serpent de mer façon loch Eliot Ness ?


[Manuscrit] Sales rêves (épisode #16)

Voix à la radio, bloquée sur la même station, berce à s’en cogner la tête. Ce générique de Jarre ; un morceau de Vladimir Cauchemar avant le Sacre du Tympan. Apprendre sans effort. Inframince. Sur les rayons, rangés sans ordre, dardent les babillards de Sceptique de Fos, Sterne, du groupe Oblomoff, Lafargue, Stevenson[1], Coppée, Perec, l’anthologie des poètes scandalistes chez Nique les éditeurs, Le Ponge de Soliphile, Henri -avec hasch inspiré- Chie-mots avec morphine et tétrachlorure de carbone et al. Tcha-tcha, Bruce lit, réchappé d’Il était une fois Hollywood, Opération dragon versus drag queen, jusqu’à sentir un choc dans le plexus solaire avec sa cage thoracique bloquée. Cellulose et lignine du papier libèrent des composés organiques dont l’arôme est la vanille, l’amande[2], les douceurs (éthylbenzène, éthylhexanol). On ne se baigne jamais deux fois dans le même effluve, la vague sans fin modifiée emmène sur le sable ; développer le macrosmatique. Des livres qui se lisent d’une main, d’autres qui vous tombent des deux comme Selle du baigneur du Cohen, ce roman de 1968 ultra contemporain, à côté de Tout sur ma merde proche de L’Art de péter, ce best-seller d’Hurtaut qui heurte sur le tard, chez Florent Q, rue Pet-en-gueule, au Soufflet, en Westphalie dédicacé en cette ville de double Collomb par cet amateur de pet-de-nonne Pujol=pétomane de Phocée qui débuta à Chave pour aller à chai, du Merdiana et du Péteriana,[3] Le rouge et le noir, c’est un Stendhal selon le secrétaire général du PC, outré que le noir soit finalement accolé au rouge, l’ésotérique Au-dessous du volcan, merci Nadeau, retraduit en Sous le volcan de Lowry[4] ou 1984 du didactique et idéologue Orwell où la novlangue, inventée par la femme d’Audiberti, a disparu de la nouvelle traduction. Affres de la tombée dans le domaine public. Mein Kampf est publié, en français avec un appareil critique, pour la fête des pères ; il est le best-seller de l’été – silicone et neurone ne vont pas de pair. L’intelligence artificielle – là où l’humain est, réside l’erreur – est otium du peuple.

Désordre est création. La Fonction du balai, héritée de Méditation sur un balai de Swift, selon l’écrivain-tennisman suicidé David Foster Wallace. Letou Match point ? Pas de côté comme crabe : être isocèle. Couenne de lard=brosse à cheveux Alexandre® en poil de sanglier dans le verre tulipe à whisky, Port Charlotte® 10 – 40 PPM en Bruichladdich® d’Islay, ce qui n’est que billevesée à côté d’un Octomore® – ou Ledaig® 10 ans de Tobermory d’île de Mull, parfait pour le personnel Je sais où je vais de Powell-Pressburger chez leur Archer ou The Wicker Man d’Hardy, Révolte dans la vallée de Wilcox d’après le Walsh de L’homme tranquille adapté par Ford – l’origine du whisk(e)y est irlandais. Fourchette dans chaussure. Couteau pour beurre pour trancher menu l’ail.

Porte abat-jour comme portemanteau. Chaussettes gauches trouées comme maniques. Chou-fleur dans l’escarpin du fétichiste Avida Dollars en Gala. Souris noire compatible IBM® avec ail de Provence, bien enlever le germe, les flageolets de la Belle époque attendront. Malgré sa théorie de la réémergence des objets, escape game quotidien pour retrouver son bien, sans omettre le principe d’échange de Locard. Pas gaie, la pagaille. 120 BPM et beat qui bronze avec la voix aiguë de l’écossais Somerville remixé par le colosse Zend Avesta aka Rebotini aux cheveux gominés. Vie est art.

Les voix de la radio invitent à l’imaginaire. Passons Radio Meuh où Enjoy Music from Roblochon land. A la radio, l’écran est plus grand que celui de ciné selon Orson de La guerre des mondes où l’Amérique était soi-disant terrifiée, la presse se défendant contre le nouveau média, la radio, après la conférence de presse dudit Orson. Fantômes peuplent. Le service public existait encore. Le Collège de France sur l’éthique à nikomouk est son MOOC. Une dette envers TEDx. Autre est ondes. Les rusées sœurs Fox n’en disconviennent aucunement. Les mêmes invité.e.s du CNRS, EHESS ou autres issu.e.s des grandes écoles ou d’institutions=sachants en pantalon à velours côtelé et chandail végane en laine au col non Mao périmé de chemise ouverte. Champ lexical de sélection : « polysémie », « dichotomie », « acception », « quasi », « nonobstant », « aporie », « schème », « paradigme », « eschatologie », « sémantique », « cristalliser », « axiologie », « sém(é)iotique », « heuristique », « idiosyncrasie », etc. Nécro d’oublié.e.s sortie des tiroirs. zzzzzzzzzzz

Zzzzzzzzzzzzzzzz

Nous nous excusons pour ce dérangement, Zbigniew, pour ce brouillage d’ondes. Capter une suite de Fibonacci sur une station de nombre. Fin de la crise : hausse des ventes de rouge à lèvres, baisse d’achat de caleçons homme dont la fertilité décline, baisse de la natalité. Lors du confinement à cause de la pandémie, les claquettes chaussettes sont haussières à 100% alors que le cidre dégringole comme le pétrole et l’électricité. Grève chez Fauchon[5] : analyse, profondeur historique, perspective. Le syndicat des filles & fils à papa, plus colonne Cerruti que Duruti, revendiquent : ils sont contre. Les Bisounours® manifestent contre leur monde trop caricaturé, toujours pris en exemple négatif. Trop de roux en Roumanie. Un roumain assigne dieu, non sujet de droit à l’adresse inconnue – serait-il adroit ?-, en justice pour escroquerie, abus de confiance, corruption et trafic d’influence quand un américain se juge lui-même devant le jury alors qu’un autre, indien, intouchable peut-être, este en justice contre ses parents[6] pour préjudice, n’ayant pas demandé à naître, préférant n’être. Vive le witz !

Un homme décapite sa mère qui finit dans le four avec une sauce gribiche. Un récent divorcé – jugement plus d’Abraham que de Salomon – coupe tout en deux y compris son fils, pas de jaloux. Il a sans doute trop vu Le grand amour d’Etaix. Contre la peine de mort, Hugo, exilé pour raisons fiscales et politiques – Napo-le-petit – dans l’île anglo-normande de Guernesey[7] à s’empiffrer de poulets en crapaudine, opte pour les fenêtres à la française contre celles à la guillotine, favorisant ainsi les infiltrations d’eau ; dans l’autre île d’à côté, il a fait venir la dame blanche sur la grève en faisant tourner la table pendant deux ans. Courteline, Labiche et Feydeau se sont étripés pour savoir si Napoléon avait un bon aparté ; pour Jacques Brunius, Napoléon et Bonaparte sont deux personnes différentes. Le facteur Cheval, découvert par le même Brunius, était-il timbré ? Selon les gigantologues, le Néandertalien était-il dépressif ? Le grand remplacement est-il celui du néandertalien par l’homo sapiens ? Que révèle l’expertise des cheveux de Charles le Chauve ? Hitler était-il vraiment végétarien ? Quel est le point commun avec Léautaud ? Langue au chat : ils se prêtaient – comme les dauphins – à ce que leur compagne pratique l’ondinisme=urolagnie. Les associations lgbtqiabcdzqy+ s’insurgent contre la reconstitution de la voix de Léonard de Vinci ressemblant à Serrault dans La cage aux folles modifiant ainsi l’image du génie sans bouillir.

Saison des prix _éraires[8] – transparents (oxymore) -, tout le monde retient son souffle sous le regard ébahi des étrangers : est-il Renaudible si il n’est pas Goncourable dans le marketing du milieu d’oligopoles à frange anciennement concentré dans le noble faubourg – Dallas à Saint-Germain, Sacré français ! – où les boutiques de fringues remplacent libraires et éditeurs autour de l’église du showbizz contenant les peintures académiques de Flandrin dont le Jeune homme nu assis au bord de la mer ? Polémiques. Pour la senior planneur stratégique, le livre est une névrose personnelle d’un auteur emballée par un style[9]. Avec la hausse du coût du papier, les livres déshonorés du prix Goncourt sont recyclés l’année suivante pour publier d’autres livres du même éditeur, le nombre de bouquins diminue lors de la rentrée littéraire, soulageant les critiques littéraires, les libraires, les bibliothèques et les lecteurs. Disparition des prescripteurs. « On ne devrait jamais quitter Montauban. » aurait déclaré Olympe de Gouge sur l’échafaud. L’être et le néandertal servait-il de poids ou pour caler le lit pendant la guerre que Sartre-le-bigleux – comme l’artilleur dans La grande vadrouille -, n’a pas faite ? Avec sa Sonate à Kreutzer, Tolstoï, ce scénariste de cinéma, a écrit un roman, guère épais. Dans ses diverses versions, l’amant de Lady Chatterley est épuisé. La peste, c’est Camus, la grippe est-ce Pagnol ? M’harcèle pas, gnôle La gloire de mon père. Illusions perdues de Balzac, c’est du Scorsese. Kafka, dont la judéité se situe dans le tréma de son nom adjectivé, était fan de k-pop dans kaf’ conc’. Un poète, néanmoins professeur de français, indique, dans une émission intellectuelle, que Labé est une poétesse du XVIIe ; d’autres[10] affirment que Scève (ou de Tyard ou Des Autels) et Labé, c’est la même chose. Foi de Boris Viande, c’est l’essor de la littérature végane versus le scandalisme©. Trop peu d’informations sur le cri amer du cœur de laitue de mer, la SCarroll, clergeon, doucette=levrette=poule grasse qui a été fatiguée, toute plante coupée. Le scénariste de Les choristes publie un best-seller, un roman choral, encore un. Les romans de Roth sont-ils centripètes ? Le fameux style Carver est dû à la censure et à la réécriture de son éditeur. Tom Jones n’a jamais lu Tom Jones. Un Dictionnaire amoureux insiste sur l’extracteur de jaune d’œuf. Quoiqu’il en soit, il est plus facile de faire l’amour à quatre mains que d’écrire un livre avec le même nombre de paluches à l’aide, comme Steinbeck, de crayons, non hexagonaux, Mongol 480 #2 3/8 F ronds.

Inauguration en pays francophone du Musée de la chaussette orpheline dont celle de l’Archiduchesse, de Sarah Bernhardt – qui tua son serpent avalant son croco -, du soldat inconnu et de son amant, du capitaine Acab, rose de Moncorgé cotée à 305 € selon un commissaire-priseur, technologique, à rendre jaloux Lapidus, envoyé par le Massachussets ; à noter cette pièce consacrée à l’uchronie : quel serait le monde sans chaussettes ? Succède celui du musée de la constipation où il est indiqué « Poussez fort » en gros sur la porte d’entrée, et « Tirer » pour sortir, puis voir la serinette, le paléophone de Cros[11] (1877), auteur d’une communication avec les planètes, d’une synthèse des pierres précieuses, avec une boîte à cigare au musée de la parole en respectant le « Silence » intimé à l’entrée alors qu’un restaurant est adjoint pour plus de rentabilité afin que personne ne s’exclame : « J’ai les crocs, Charles ». Le Musée des tanks ne peut que se fendre d’un « tank you » à la sortie pour remercier le curieux – peu de femmes sont intéressées – de sa visite. Quant au Musée de la procrastination, le public était sempiternellement refoulé par une pancarte énonçant : « Exposition remise à plus tard. ». En archéologue du futur, Moncorgé créé, contre les écologistes – soit vert versus rose -, un musée du désastre et de l’accident avec un couple homo pris dans la lave du Vésuve, les restes calcinés lors de l’accident du train de Melun où il finit en mesclun, le dernier chirurgien-major de l’Hôtel dieu, Jaboulay, la série Chernobyl en boucle derrière des veaux à quatre pattes et deux têtes dans le formol, des tubes de vieux ordinateurs®[12] éclatés par des mouches causant des bugs, une porte de la voiture de Baquié parodiant Duchamp vandalisée par les habitants de La Rose contre le 1% culturel à Marseille ; Museum of failure de West, un musée dédié aux échecs commerciaux en Suède, de l’Apple Newton à la Kodak® Digital Camera en passant par les lasagnes surgelées Colgate®, le stylo Bic® pour les femmes, le jeu de plateau « Trump the game » (1989); un musée de conservation du sac plastique car générateur de vie. Un challenge entre musées sur twitter #bestmuseumbum, #meilleuresfessesdemusées : des photos de derrières d’œuvres d’art pour le plus beau cul du monde pour attirer les touristes. Le concours international du pull moche est consacré à la Joconde. Destruction du Palais de la découverte, tant pis, à cause de la formule de John Machin, où ont été détectées des erreurs sur 200 décimales de pi ; finis, les cheveux dressés par l’électricité statique en chantant Voyage voyage de Desireless[13] en Compartiment n°6. Un défilé de mode au PC du PC, rue du Colonel-Fabien, avec la très attendue chemise déchirée du DRH d’Air France®, plus radicale que la série dans la collection de Galiano inspirée de clochards, reprise par McQueen.

Dénoncer les rapts du Front de Libération des Nains de Jardins, générant le groupe de rock Les Nains porte quoi !? à fort coït pour la paire d’anses=d’oches=de plats à barbe=d’escoutes=de loches=d’esgouvernes=d’oreilles, inspirant Mon nain de jardin de l’abstème Renaud après cette brève chanson Je voudrais être un nain Pour avoir une grosse bite, pendant la trêve des confiseurs correspondant à la journée internationale de l’hygiène des nains où le cagoulé avec son nom dessus met en scène pour Canal + le vol dans le jardin de sa grand-mère. Suite à d’autres vols de nuit de nains de jardin, en terre cuite, en céramique et en plastique, à côté de ceux créés par Présence Panchounette, Koons, Starck et Ben, grand nanologue[14] devant l’éternel, lors d’une grande exposition nanologique dans les jardins de Bagatelle par l’historien d’art et éminent nanologue Le Bon, les Renseignements Généraux, dont Navarro© incarné par Hanin, ont établi après une enquête minutieuse que le foyer d’origine était localisé en forêt d’Ecouve en morne Orne par un commando dont la marraine était Blanche-Neige©. Le rapport est un nain. Le vol de nains défraya la chronique puisque ceux-ci, bien payés, revendiquaient de pouvoir être lancés in vivo en discothèque[15]. Quoiqu’il en soit, tremblent le Manneken-Pis© et Oncle Ronald McDonald’s®. Duchamp, grand maître chez Marseille Duchamp, a perdu à Cadaqués contre le christ de l’Evangile selon Saint Mathieu de Pasolini avant de se rattraper avec une jeune femme nue.

Pourquoi Pierre Roche, inspiré de la vie sexuelle des pierres vivantes avec les priapolithes et les hysterapetrae selon Pierre Borel au XVIIe, est-il nul en géologie ? Un platiniste invente une fusée et meurt heurté par elle comme un boomerang : il n’a pas pu prouver que la terre n’est pas ronde. Jalouse de ses frontières, la France a perdu 2,2 m en 2021 à cause d’un agriculteur belge qui a déplacé une borne. Jacques Pédehontaà, ce participant au Paris-Dakar en tracteur, véhicule qu’il utilise pour son pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compost/elle, est prince de la principauté béarniaise de Laàs en invoquant les Fors de Béarn qui donnaient, jusqu’en 1789, des libertés aux citoyens : postes de douane aux entrées du village ; passeport pour des « citoyens d’honneur » ; mariage princier organisé dans le château local avec transport en carrosse et petit tour dans le « yacht » de la principauté – une ancienne barque de pêcheurs naviguant sur le Gave ; son « Grand Prix », comme à Monaco, mais la course se fait en brouette ; un « Laàs-Vegas Boulevard » avec son walk of fame parsemé d’étoiles en hommage à des célébrités, de Vianney à Manu Chao et Maxime Le Forestier, qui ont tous participé au festival de musique locale, créé pour fêter la transhumance ; son cabaret, dans l’ancienne chapelle désacralisée, La Fourmi rouge. Kenny, fils d’universitaire, est tant à l’west qu’il affirme que « Lire, c’est comme manger des choux de Bruxelles. ». Une couille dans la science, chez les féministes : compte tenu des protéines, le cerveau est le plus proche d’un testicule dans le corps humain, voilà qui rassure l’homme, ce couratier, qui pense queue. Aller sur Mars grâce à un nouveau Frank Einstein décodant le dossier CIA déclassifié de Tesla ou celui du FBI relatant l’appel à un medium pour communiquer avec les martiens. A peine élu, le doyen de l’humanité – encore un homme – meurt[16]. Ne plus utiliser d’éponge depuis qu’un ver marin avec une centaine d’anus détachables peuvent vivre dedans. Les girafes n’ont pas de faux col, je répète, les girafes n’ont pas de faux col. Grâce à la ligue animale, obligation suisse d’assommer le homard avant de l’ébouillanter. Homard m’a tuer. Mireille m’a thieu. Dans la même journée : une nouvelle espèce humaine sur une île façon King Hong-Kong ou, Copens – Lucie, – à toutes les sauces ; première image, floue, d’un trou noir, rouge, c’est troublant[17]. Pour la Saint-Valentin, un zoo propose de donner le prénom de son ex à un cafard, Ovide-les-naseaux et Kafka-l’étique auraient apprécié.

Marronnier : les carambolages, maigrir pour la plage ; les fusillades, attentats, guerres ; que manger pour les fêtes ? Boucheries dévastées, véganes condamnés, louchébem aphasique, garçons bouchers aphones. Le gang des rillettes a encore frappé dans le pays de ce candidat conservateur malheureux à la présidentielle dans la Sarthe – suggérant la vente de rillettes sur la placr rouge : des distributeurs vandalisés à Solesmes, et son abbye, Saint-Jean-de-la-Motte, le 1er juin et Saint-Vincent-du-Lorouër où la rillette est honorée de la médaille d’or au Salon de l’agriculture de 2019. Dans les annales : arrestation d’un berruyer noir qui rentrait dans les voitures d’autrui, des Bourges en particulier, et jouissait en s’enfonçant le levier de vitesse dedans à toute vitesse. Se faire simultanément vibrer la virgule. Prendre vit en main. Chacun.e son plaisir. Un autre s’enfonce un obus de poilu dans le fion ; si l’eau bue éclate, il n’a pas le cul bordé de nouilles car il a fini à l’hôpital avant d’avoir pu se finir. Fist édition pour les nuls. L’univers se dilate chez B’Hubble et le ministre de l’économie Le Maire.

Attentat terroriste pour le maintien du 7 avec barre ([conflit de civilisations, post Hufftington] : chiffres arabes versus anglo-saxons sans barre versus chiffres romains avec manifestations violentes à Rome). Dans la Tunisie du superstitieux Ben Ali, le 7 est le fruit d’un étrange culte. Les racistes manifestent en exigeant de compter autrement qu’avec les chiffres arabes. Moïse-le-cocu exposa les commandements sur tablettes électroniques, à partir d’un téléchargement dans l’infonuagique=le cloud, d’où la mouise actuelle. Un intellectuel israélien est interrogé à propos de l’Egypte. Sa réponse : I don’t Ca[i]re. Géopolitique des catastrophes, dernier acte de la tragédie antique repris par l’humaniste Alcofribas Nasier. Régimes d’émotions. Tornades, cyclones à répétitions, la maison d’Hemingway en Key détruite, et migrations climatiques. Des volcans en éruptions, Pline pétrifié, fumerolles Frankenstein et son monstre quand Polidori penche pour le vampire et les avions cloués au sol en dehors des grèves à répétitions. Tazieff en TAZ. Les experts sont formels. Comme les lignes, les frontières bougent. Des milliers de morts. Hommage international. Jour de seuil. Débat à  10 TEV entre Zadig & Voltaire / la faute à Rousseau – le traité des couleuvres de Goethe valorise le regardeur et la perception, pactisant avec Faust en Murnau et Gounod, invalidé par Newton ; goût de pastéis de Belém. Horreur régalante selon Turner : tsunamis – ressurgit – notre F(i)erté. Aussi, l’accélérateur Bacon, spires en piloris, sous Tôkyôto© à cause de la recherche, après chérie bozon, de gagaons – hommage à Tôkyôto©-Gaga à Shinjuku (Kabukichô) de Wenders sur Ozu ou Radio gaga de Queen, l’inspiration des scientifiques est sans limites.

They don’t care about us. Des enfants jouent dans des déchèteries en Egypte, Brésil et. Murs : Chypre, Bangladesh, Chine, Mexique, Israël, Corée, US. Lego® prolonge la vie. Brexit : l’Angleterre, comme le chat du Cheshire – exule-t-il ? – hésitant lorsque la porte est ouverte, lâche la proie pour Londres ; la clef et la crème ne sont plus anglaises. Enfants, femmes, hommes, chiens et rats comme kamikazes. Terreur, sidération puis habitude. Drones de vies. 300 victimes indemnisées. Jour de deuil. Hommage national au pays des commémorations.

Bande-son inspirée de la méthode forte d’interrogatoire=no-touch torture : Wanted Dead or Alive de Bon Jovi et The End de The Doors pour que les américains délogent, en 1989, Manuel Antonio Noriega, le dictateur panaméen, de l’ambassade du Vatican ; Kim du rappeur Eminem, du heavy metal avec lumière stroboscopique à Guantánamo ; Born in the USA de Bruce Springsteen et America de Neil Diamond, des titres de Limp Bizkit, AC/DC, Tupac, Britney Spears, Nine Inch Nails, Queen, Skinny Puppy Dr. Dre, Enter Sendman de Metallica ou Rage Against the Machine dans « la discothèque », à Mossoul ou Babylon de David Gray à Abu Ghraib; Thin Lizzy ou The Offspring pour anéantir en 2010 les talibans dans les montagnes afghanes ; Mamma mia d’Abba et Believe de Cher pour l’ukrainien entre les mains de séparatistes russes ; les internautes, friands de playlists noires, ont désigné dans le Chicago Tribune, Muskrat Love de Captain & Tennille, comme la pire torture possible.

Darwin awards : sur un bruitage de ventouses comme lorsque les wc sont débouchés comme dans ce seul porno avec du thérémine©, la mascarade de Mascara de Findlay et Pachard le long de la gorge pas très claire au cours d’un polissage du chinois pas sage=elle lui fait le chapeau du commissaire=une politesse à Monsieur=elle lui a tété la matraque=elle a plombé les molaires=elle a épongé le clown du Big Mac®=elle a scalpé le mohican=elle a tutoyé le pontife=elle a fait zorber le grec=elle fait les fourmis japonaises=elle fait son apprentissage aux postes avant d’être directrice de la grande poste=elle a téléphoné dans le ventre=elle a ripoliné le candélabre, fumé, c’est du belge !=elle a dégelé le mammouth=rogné l’os tant elle a besoin de calories=mangé elle-même sa race=fait une petite mayonnaise=dit bonjour à la vache-qui-rit=défromagé le minaret=fait épi de maïs=a soufflé dans le poireau=n’a pas donné sa part de dessert=fait un After Eight®=elle a aimé les Treets®=croqué le Mon Chéri®=siroté l’apéritif=fait une pomponnette au kirsch même si elle est buveuse d’orgeat=tiré un demi – sans faux-col=polisseuse de mâts de cocagne=elle se prend des cales aux genoux avec sa langue-au-paf=elle prend les chemins de Fatima=elle fait la chaloupée sur le savoyard=elle va en Chine à pied sec=elle n’est pas recalée à l’oral=elle fait le poisson souffleur, la sage-femme est emportée par une vague hawaïenne, ce léchage toujours recommencé. Prix spécial 4 croix.

Comme un piqué d’oiseau-mouche pour sa belle, excité par les battements d’ailes de la mouche verte de la femelle sur le cadavre ?- !: il demande, fortifié par la cantharide en poudre, sur les bords – alors que, poursuivi par un orque revendicatif, un yacht, destructeur de posidonies, écrase le ponton -, en mariage par le haut-parleur du drone,,, plus futée que – ~, à la mort – collé-noyé devant la vitre, devant la dulcinée© bée dans la chambre d’un hôtel de luxe exotique sous eau profonde. Pas #me too, 007.

Darwin awards (suite) : le roi de la pizza, comme deux randonneurs ailleurs, a été foudroyé sur son vélo électrique ; il a étouffé mortellement en avalant le soutien-gorge pailleté de la strip-teaseuse arraché avec ses dents ; un homme ouvre sa lettre piégée, retournée par la poste car sans timbre – BOUM ; en Alaska, il lance un bâton de dynamite sur le lac gelé, son chien, bien dressé – Flike d’Umberto D. -, le lui a rapporté – AÏE ; un policier est poignardé par son collègue en démontrant que la veste Kevlar® résistait aux coups de couteau ; sauter de l’avion pour filmer les parachutistes, sans porter de parachute – BING ; l’egoportrait l’emporte dans le précipice ; électrocutée l’influenceuse, en rechargeant son cellulaire dans son bain en écoutant Cloclo comme ce joueur du Benfica dans son jacuzzi ; il canne en tentant de siphonner une voiture électrique ; mourir à moto en défilant sans casque pendant la manifestation contre le port obligatoire du casque ; crever de froid en dormant dans la rue pour raconter une histoire au clodo ; le cheval Sweet kiss a gagné, grâce à kiss kiss bank bank, en rentrant bredouille, le jocker mourrant d’une fracture du myocarde ; le sport ne réussit pas car une équipe congolaise a été décimée par la foudre à cause de crampons vissés alors que l’équipe adverse a été sauvée grâce à des crampons moulés – juste fais-le ; faisant selfish, il est mangé par un requin à la Réunion sur la musique de John Williams ; nourrissant son tamagotchi®, elle se crashe en voiture contre le mur façon César ; aviné dans le zoo, il est avalé par ce lion en cage – chaîne alimentaire.

« Tout est perdu, gardons la perte. » selon l’opéra de Cixous qui se Derrida. Au dehors, les normales saisonnières se dérèglent : l’hanami du sakura, Prunus jamasakura ou Yamazakuraen, est avancé, selon l’étude phénologique, d’une semaine à cause du réchauffement climatique ; la toundra du Spitzberg crame ; le permafrost=pergélisol aaaaaaatchouuuuuummmmm se révèle à nu avec, par exemple, des maladies débilitantes chroniques, d’abord chez le cerf, du protoxyde d’azote (N2O), nocif à l’ozone selon un cosmochimiste; la tourbe[18] est en feu continu. Déclencher la pluie à partir de bureaux de modification climatique façon Bochimans de Kalahari de langue khoisan dans Les dieux sont tombés sur la tête en ensemençant les nuages – cloud seeding – depuis 1958 façon professeur Miloch et colonel Olrik dans Blake et Mortimer dans SOS Météores, grâce au plan La rivière du ciel, succédant au projet Cirrus, avec des missiles ou fusées sol-air remplies d’iodure d’argent ou d’azote liquide tirées du sol ou depuis des avions ou drones Wing Loong-2H directement dans les nuages. Pauvre plexus polaire. Y’a pu d’saison ma bonne dame comme disait Vivaldi. Des espèces de faune et de flore, préhistoriques, antiques ou non, apparaissent, les gaz toxiques s’évaporent, les résidus nucléaires contaminent désormais à l’air libre, Atmosphère – ?-: est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère – modifié, Fuzz active la fonte d’une partie de la banquise libérant ainsi des virus mortels=virus zombies se propageant comme de l’anthrax en Sibérie à cause d’un vieux cerf ; Hibernatus – crie au génie – atteint de grippe espagnole est extrait des restes du Titanic© – insubmersible sous aurore boréal ; un petit coffre à bijoux, échoué dans le crash de l’Air India®, est retrouvé suite au retrait du glacier des Bossons – le réchauffement climatique réchauffe le cœur des archéologues ébaubis – nourrissant un débordant lac de glacier avec moraines instables; une nouvelle guerre pour l’exploitation d’énergie fossile raréfiée, ouvertures de nouveaux couloirs commerciaux concurrençant le canal de Suez bouché à cause d’un bateau échoué par une mauvaise manipulation humaine, le pôle magnétique se déplace d’autant que la terre tourne plus vite avec ses 6 ronnagrammes. 3e type. Crabes bleus, poissons-lapins, poissons-flûtes, poissons-hachette, poissons-lions envahissent la méditerranée comme la perche du Nil au lac Victoria. Les survivalistes s’enfoncent au milieu de leur vie dans la forêt obscure avec un couteau Bowie® à l’aide d’un manuel des Castors juniors©. Epidémie de cauchemars d’écoanxiété : des jeunes se réveillent mouillés de chaud en criant en incriminant les générations antérieures. Un satellite s’écrase, échoue à dévier le parcours de l’astéroïde géocroiseur, pas d’Armageddon, Tcheliabinsk guette, le grand esc, tout cancellé point. Solastalgie : alpnihiliste du Mont Analogue ou montagne inversée du Bucharach lors de la fin du monde maya le 12/12/12. La sonde Dart, cet impacteur cinétique a réussi à dévier, moyennant éjectat transformé en comètes, un astéroïde de forme oblate comme un smarties®, armageddon n’aura pas lieu avant l’explosion du soleil.


[1] Son Apologie des oisifs dans le Cornhill Magazine (1877).

[2] Benzaldéhyde avec valence hédonique comme dans la colle Cléopâtre® en primaire.

[3] Au Pays des Bonnes-Odeurs : Pète en l’Air Libraire-Editeur, 1883. In-12, frontispice, 127 p., demi-chagrin bleu-nuit à la bradel : pets de province, d’huître verte, pucelles, demoiselles, jeunes-filles, femmes mariées, de ménage, bourgeoises, paysannes, bergères, vieilles femmes, boulangers, de potier de terre, tailleurs, géographes, cocus (volontaires), de maître d’armes.

[4] Le film de Huston suffira avec l’époustouflant Finley et sexy Jacky.

[5] « Ainsi la distance qui sépare le riche du reste des citoyens s’accroît chaque jour, & la pauvreté devient plus insupportable par la vue des progrès étonnants du luxe qui fatigue les regards de l’indigent. La haine s’envenime (…). » (Mercier, Louis-Sébastien. Tableau de Paris. Amsterdam : 1783. Nouvelle édition corrigée & augmentée. Tome 1. Chap. XV Au plus pauvre, la besace, p. 23.

[6] La partie civile se fait l’avocat du dabe.

[7] A Jersey, île voisine, officiait une série de crimes et se cachait un ermite.

[8] « Les jurys littéraires sont autant de temples où va s’agenouiller le conformisme. » (Fallet, René. Journal de 5 à 7. Paris : Editions des Equateurs, 2021. p. 119).

[9] Défini par les linguistes, généticiens, pratiquant de l’IA comme, entre autres, la fréquence caractéristique des articles, prépositions et connecteurs notamment.  Ainsi la pièce La Francesa Laura a-t-elle été détectée comme création de Lope de Vega.

[10] Gallimard a confié à quelqu’un qui conteste l’existence de Louise Labé, l’édition du volume de la poétesse dans la collection de La bibliothèque de la Pléiade !

[11] Cet huluberlu, fumiste, de la famille de Druon, l’auteur de Les Rois maudits, co-auteur avec Kessel de Le chant des partisans – écrit non dans le Sussex mais le Surrey, pour Sablon, cette interprète de Mon légionnaire et amante officielle de Jef, à partir d’un chant de guerre russe intitulé Partisansky puis Guerilla Song par Anna Marly -, homme de gauche ayant viré nettement à droite.

[12] Le treme provient d’un professeur latiniste de la Sorbonne pour IBM® qui piocha dans le vocabulaire théologique, l’ordinateur étant dieu qui est décidément partout.

[13] Reconvertie dans l’huile essentielle en Ardèche.

[14] De l’Egypte antique à la Thuringe.

[15] Ce en quoi le Conseil d’Etat mit rapidement un terme au nom des droits de l’homme (Arrêt Commune de Morsang-sur-Orge, Conseil d’Etat, Assemblée du 27 octobre 1995, 136727) au grand désespoir desdits nains interjetant appel à la Cour européenne des droits de l’homme qui les débouta (Commission, deuxième chambre, Wackenheim c. la France, 16 octobre 1996, 29961/96).

[16] Nous sommes programmés pour vivre 120, 130 ans, somme moyenne de l’obsolescence de l’humain mais les transhumanistes tentent de prolonger la date de péremption voire la supprimer en cherchant du côté de la petite méduse, de la baleine boréale, du requin du Groenland, de l’axolotl,  et du végétal. Le problème avec l’immortalité, c’est que les cons seront également immortels à force d’être sur orbite. CQFD. Si, selon Woody, « L’éternité, c’est long surtout sur la fin. », c’est également vrai pour le début, Dante aurait dû en tenir compte.

[17] Des milliers d’années pour diffuser un … anus, une échographie d’utérus, un pétard ou une cigarette allumés dans la nuit – Jah est grand -, un œil de chat dans son énième réincarnation, un donut ou un bagel.

[18] Dont les fonctionnaires européens et nationaux empêchent les vieux paysans irlandais l’utilisation pour se chauffer an nom de l’écologie malgré la crise de l’énergie.


[Manuscrit] Sales rêves (épisode #15)

Ainsi son clone mort sans humour de clown : greffe rejetée. Autre, cet antre. Ileli aime l’odeur de pisse rance des printanières glycines en cabinet, fait main comme gloriette, au fond du jardin[1] – écommuns=toilettes sèches sans le moustachu d’Astaffort – ou dans la cuvette parentale nocturne, des traces rouges, ses lunes=époques=classiques=camélias=soviets=coquelicots=rougets=mâles semaines=mois=triqueniques=le petit clown saigne du nez=ses babouins=elle a le nez cassé=fait relâche=son échéance de fin de mois=afficher complet au Grand-Guignol=elle casse la gueule à son porteur d’eau=bande sur l’affiche=à cheval sur un torchon=se bourre la dinde=fait de la sauce=a l’hémorragie à la cheville=son drapeau en berne=repeint sa grille en rouge=le fourrier de la lune a marqué le logis=s’est taché la moquette=a des ennuis de plomberie=de la visite=reçoit sa famille, ses cousins, tante Rose (un vrai Cluedo® !)=a son prince russe=son américain=l’armée rouge est en ville=elle reçoit un courrier de Rome=a son cardinal=logée à la grande motte=voit Sophie=pavoise=a les confitures=sa rue barrée=son calendrier rubriqué=la pluie des mois=les anglais ont débarqué=la balançoire à Mickey=jouer oncle Vania pocket® – Julianne Moore chez le dernier Malle, Drive my car d’Hamaguchi -, love. What’s up, Doc ?

Un tabloïd intello, Voiçà traduit de Ecce homo, sur le rebord : Elsa Morante a sucé l’homosexuel notoire Visconti ; Aragon a fini comme une vieille folle communiste ; Les yeux d’Elsa ont été écrits, selon Tavernier, pour la mère de Bebert, femme du revuiste, éditeur et résistant, et non pour la Triolet qui en a éprouvé une extrême jalousie ; l’auteur de Sur la route n’avait pas le permis ; Heidegger s’est tapé son élève juive Hannah Arendt avant de devenir nazi, il gardait ses chaussettes tyroliennes pendant ses ébats ; Mauriac, de la famille de Proust par alliance, était un homo refoulé avant de perdre sa voix ; le macho Nougaro a eu des relations homosexuelles ; entouré de femmes, Langlois, le tyrannique et peu méthodique directeur de la cinémathèque, était un homo avide devenant un homme de poids ; Camus n’aimait pas le Meurseault ; après une relation rapide avec la chanteuse et actrice Streisand, Roth-queutard-Portnoy s’est fait poser un lapin magistral par l’actrice Kidman hors griffes de la scientologie; rencontres ratées entre Proust, ce fils et frère de médecin se plaignant de son ventre, et Joyce[2] évoquant sa vue qui baisse, Céline et Renoir à propos de La grande illusion, Céline et Artaud, Breton et Freud, Bowie et Warhol, etc.

Selon le souffreteux et branleux philologue Fred Nicht[3] : « Mieux est ‘dors’ », phrase amplement commentée. Pas du matute, pas de l’après-midi – piquer son chien=sa place -, pas noctambule non plus. Réactance : landore pour rabasseur. Ileli n’a qu’un soupir de vigueur. Se renverser : tenter de dormir=repiquer=fermer les châssis=taper l’œil=faire Michaux=voir en dedans. Rester interdit, inédit, hors saison, √5 + 2i. S’emplir de la chaleur de son corps unique. Vie est coquille. Comme Eurydice selon Jellinek, « Je ne suis rien. Je suis ». Comme l’écrit Personne=Pessoa ou l’un de ses hétéronymes, « Je ne suis rien. / Je ne serai jamais rien. / Je ne peux vouloir être rien. / À part ça, j’ai en moi tous les rêves du monde. ». Tendre vers un beau zéro tout rond. Invention fondamentale : mayas►indiens d’Inde►Al-Khwârizmî et l’algèbre et son algorithme►zéphirum de Gerbert d’Aurillac devenu pape►Léonard de Pise, et son penchant, dit Fibonnacci usité dans les compositions de Stockhausen. Abeilles comme Maya, décimées[4], connaissent le zéro. Saint-Simon Mande ville. Découverte d’une lettre d’Einstein adressée à un éthologue où il établit que les forces magnétiques terrestres ont une influence sur l’orientation des abeilles. Miel, met international selon le spécialiste mondial du droit de l’environnement sis sur un site de faitières=coguenaudes=stryges=guenaudes=saganes=sorcières jurassiennes – le démon ne chasse pas le démon – amatrices du sabbat mater, vain dieu jaune – satori en pissée=lance de bain qui chauffe=farinante d’estivale avec turbine=arge=pluie avec odeur de terre mouillée ou humer le petrichor à partir d’huile végétale sécrétée et particules de géosmine – fragrance terreuse et musquée produites, selon Bear et Thomas en 1964, par les actinobactéries et les cyanobactéries telluriques.

Dans la verdure, piocher une tige épaisse et charnue de belladone de la tristesse[5] – souffrir pour être belle, ô vénitiennes, avec la dilatation des pupilles, jusqu’à mourir ;-( par atropine. Distanciation sociale ni kantienne ni brechtienne vaut mieux deux ton aura. La plénitude de nulle chose[6]. S’effacer, se vider pour être une éponge. Vivre dans l’éolienne comme Joyce dans sa tour Martello en tête à Sandy Cove – roque ?

Inspirer, coller le nombril près du sol. L’un dans l’autre, plus d’échanges financiers avec force algorithmes que de copulations par seconde. Se coucher en chapon, en position fœtale – conseillée par divers praticiens – dans le bardanier qui croque. L’occasion fait le larron : solstice, pleine lune, éclipse. Rave, rêve, grid, pattern. La spiritualité des derviches tourneurs, l’épidémie de tarantella en 1518, le mal des ardents avec l’ergot de seigle.

Take-off en tech de Jack de Marseille, jungle de Roni Size, hardcore de Manu le Malin, flics à têtes de porc – Las Vegas parano – ; Requiem de Mozart This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us des Sparks Only Shallow de My Bloody Valentine I’m in Love with my car de Queen Mer du Japon d’Air Audio, Vidéo, Disco de Justice Come to Daddy d’IDM d’Aphex Twin sur WARP avec clips de Cunningham en boucle ; lasers, strobo, mix selon le tempo, la couleur, l’atmosphère, la platine Technics MK2 et son pitch à laquelle succède le laptop et les fichiers d’ordi ; acid TB-303[7], boîtes à rythmes en folies, kicks, beats, cuts, breaks, climax, reprise de beat, cris qui montent=libération ; smiley© de Ball[8], ecsta=E=X sans polytechnicien=XTC en sus de l’excellent groupe=taz ; énormes enceintes►sound system►wall of sound, (infra)basses à faire vibrer le pantalon, coller l’oreille sur 85 DB – ça sature en flou, pas de panique[9], Pan[a]Sonic© – entre clarté & douleur, des papillons dans le ventre ; danseurs en habits délirants avec des types en combi antiradiation, à la couleur de la direction de l’équipement ou en pantalon kaki avec des poches fonctionnelles surmonté de casquette, bras levés à la montée du DJ en construction de son set, TR-909, trans surmaquillées à la Devine – par Waters – sur échasses ; VJ revisite pour trans, Goa, le kaléidoscope ; s’éclater, se réaliser dans le grand tout, nombril party, free party, fait social total, Zone Urgente de la Teuf, art total, immersif, théories fumeuses de Maffesoli-au-nœud-pape ; numéro sur flyer plus ou moins graphique ; Spiral Tribe, les travellers en van chassés d’Angleterre sillonnant l’Europe dont la France, législation restrictive des gouvernements, interdictions administratives, saisies de matériels ; la poussière montpelliéraine monte au set de Garnier – ce DJ à l’Hacienda de Liverpool, au Fuzz de Bruxelles, au Rex à Paris – et ses cojones del can en Boréalis, relaté dans son Electrochoc, servant généreusement ses plats musicaux FCOm jusqu’au soleil levant après Daft Punk-qui-a-du-chien et big beat Chemical brothers où ileli s’est endormi.e par terre au milieu des teufeurs à cause d’un somnifère pris pour de la coke en chili-out spice and space à côté d’un apiacé nommé fœniculum vulgare Mill. dit fenouil sauvage et d’une fille belle en crop top et paumée à la natte blonde revenue lessivée de New York. Non piétiné.e, se réveiller masturbé.e par un joueur de flûte d’Hamelin©. Sale rave. Vide n’est pas rien. Rester inédit. Retrouver son nombril. Le vide remplit. Etre hors saison. Le vide n’est pas le néant. Inscape. Vivre la durée sans macaron, Henri, Valérie Donzelli sert. Chercher le nombril d’or.

Voix à la radio, bloquée sur la même station, berce à s’en cogner la tête. Ce générique de Jarre ; un morceau de Vladimir Cauchemar avant le Sacre du Tympan. Apprendre sans effort. Inframince. Sur les rayons, rangés sans ordre, dardent les babillards de Sceptique de Fos, Sterne, du groupe Oblomoff, Lafargue, Stevenson[10], Coppée, Perec, l’anthologie des poètes scandalistes chez Nique les éditeurs, Le Ponge de Soliphile, Henri -avec hasch inspiré- Chie-mots avec morphine et tétrachlorure de carbone et al. Tcha-tcha, Bruce lit, réchappé d’Il était une fois Hollywood, Opération dragon versus drag queen, jusqu’à sentir un choc dans le plexus solaire avec sa cage thoracique bloquée. Cellulose et lignine du papier libèrent des composés organiques dont l’arôme est la vanille, l’amande[11], les douceurs (éthylbenzène, éthylhexanol). On ne se baigne jamais deux fois dans le même effluve, la vague sans fin modifiée emmène sur le sable ; développer le macrosmatique. Des livres qui se lisent d’une main, d’autres qui vous tombent des deux comme Selle du baigneur du Cohen, ce roman de 1968 ultra contemporain, à côté de Tout sur ma merde proche de L’Art de péter, ce best-seller d’Hurtaut qui heurte sur le tard, chez Florent Q, rue Pet-en-gueule, au Soufflet, en Westphalie dédicacé en cette ville de double Collomb par cet amateur de pet-de-nonne Pujol=pétomane de Phocée qui débuta à Chave pour aller à chai, du Merdiana et du Péteriana,[12] Le rouge et le noir, c’est un Stendhal selon le secrétaire général du PC, outré que le noir soit finalement accolé au rouge, l’ésotérique Au-dessous du volcan, merci Nadeau, retraduit en Sous le volcan de Lowry[13] ou 1984 du didactique et idéologue Orwell où la novlangue, inventée par la femme d’Audiberti, a disparu de la nouvelle traduction. Affres de la tombée dans le domaine public. Mein Kampf est publié, en français avec un appareil critique, pour la fête des pères ; il est le best-seller de l’été – silicone et neurone ne vont pas de pair. L’intelligence artificielle – là où l’humain est, réside l’erreur – est otium du peuple.

Désordre est création. La Fonction du balai, héritée de Méditation sur un balai de Swift, selon l’écrivain-tennisman suicidé David Foster Wallace. Letou Match point ? Pas de côté comme crabe : être isocèle. Couenne de lard=brosse à cheveux Alexandre® en poil de sanglier dans le verre tulipe à whisky, Port Charlotte® 10 – 40 PPM en Bruichladdich® d’Islay, ce qui n’est que billevesée à côté d’un Octomore® – ou Ledaig® 10 ans de Tobermory d’île de Mull, parfait pour le personnel Je sais où je vais de Powell-Pressburger chez leur Archer ou The Wicker Man d’Hardy, Révolte dans la vallée de Wilcox d’après le Walsh de L’homme tranquille adapté par Ford – l’origine du whisk(e)y est irlandais. Fourchette dans chaussure. Couteau pour beurre pour trancher menu l’ail.

Porte abat-jour comme portemanteau. Chaussettes gauches trouées comme maniques. Chou-fleur dans l’escarpin du fétichiste Avida Dollars en Gala. Souris noire compatible IBM® avec ail de Provence, bien enlever le germe, les flageolets de la Belle époque attendront. Malgré sa théorie de la réémergence des objets, escape game quotidien pour retrouver son bien, sans omettre le principe d’échange de Locard. Pas gaie, la pagaille. 120 BPM et beat qui bronze avec la voix aiguë de l’écossais Somerville remixé par le colosse Zend Avesta aka Rebotini aux cheveux gominés. Vie est art.


[1] Certaines affectionnent bien les rejets de cachalot en bijou.

[2] « Un illettré dont toutes les citations sont incorrectes. Ses quelques allusions en grec sont fausses. Ses quelques essais de tourner une phrase en gaélique absolument monstrueux. » (Myles na Gopaleen, Cruiskeen Lawn, 16/06/1954 ; « Un petit homme morose plein d’inhibitions. (…) C’est un parasite qui a l’habitude de taper les gens et qui a trouvé Sylvia Beach et cette autre bonne femme pour vivre à leurs crochets. » (Richard Wale, Town Magazine, vol. 6, n°7, septembre 1965).

[3] Qui franchit le delta du Nihil où naquit la philosophie selon Assaad et ses Préfigurations.

[4] Drônes et chômeurs avec de minuscules pinces, dont une retrouvée dans l’urètre, pourvoient à la pollinisation.

[5] Jeanne parlant comme le bunraku, dans la trilogie Animerama yamamoto de Fukai, venu du gekiga – Fukuda et Tezuka – d’après Michelet avec psyché orgue, pédale wah-wah et trompette Satô, annonçant Hantai et Ecchi.

[6] Le livre de l’inquiétude. F. Pessoa.

[7] Même si batterie a été créée pour aider les guitaristes dans leur apprentissage.

[8] Graphiste au sourire Droopy©.

[9] M²=I² : Comme le musicien Michel Magne en concert qui verrouilla les portes, le public se tordit de douleurs – ventre, cou – tandis que le lettriste Isidore cria au génie sur l’estrade.

[10] Son Apologie des oisifs dans le Cornhill Magazine (1877).

[11] Benzaldéhyde avec valence hédonique comme dans la colle Cléopâtre® en primaire.

[12] Au Pays des Bonnes-Odeurs : Pète en l’Air Libraire-Editeur, 1883. In-12, frontispice, 127 p., demi-chagrin bleu-nuit à la bradel : pets de province, d’huître verte, pucelles, demoiselles, jeunes-filles, femmes mariées, de ménage, bourgeoises, paysannes, bergères, vieilles femmes, boulangers, de potier de terre, tailleurs, géographes, cocus (volontaires), de maître d’armes.

[13] Le film de Huston suffira avec l’époustouflant Finley et sexy Jacky.


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 13)

Longtemps l’impression, malgré l’enfilade de mouillantes=bouillantes=soupes avec des lettres d’alphabet, de ne pas savoir lire=comprendre les imprimés à cause de diverses méthodes scolaires[1], sujets d’âpres débats comme la France les aime, au gré des déménagements et des changements politiques. Ratures littérales = litté-rature[2]. Peur de crucifier les papillons-mots, eupithecia nabokovi, bulles de savon irisées en vanité, pâte-mot selon SokraTe mort en costard, dont la grammaire, truffée d’exceptions comme le brie=côtelette de perruquier, de vache, de menuisier=entrecôte de lingère, de brodeuse – ce «roi des fromages » selon Talleyrand au Congrès de Vienne -, méldois (AOP), meluniais (AOP), columérien du tout, nangissien et tien ou provinois, est un mille-pattes. Seule l’odeur âcre des livres anciens, hérités dans la bibliothèque d’acajou, avec confiture d’abricot=beurre d’oreilles=cérumen sur pattemouille en peau de siamois, comme encaustique afférent comme le parquet de bois craquelant, chevauché prudemment avec des patins infligés par une TOC du côté du Pont de la Révolte dionysien, vers chez Cavanna, l’embaumera. Chaque volume exhale un parfum différent. Inégalité soucieuse[capital culturel].


[1] Les méthodes d’apprentissage de la lecture varient, de la globale ou reconnaissance automatique des mots par entrée de mots entiers et l’anticipation ou la devinette de leur sens d’après Decroly, Freinet et Foucambert à l’apprentissage syllabique et phonologique en passant par les méthodes de lecture mixtes. Avec le temps, comprendre que l’école ment, dépendante du savoir contemporain : la localisation du goût dans la bouche se révèlera fausse ; la composition de l’atome comme système planétaire, comme une première topique psychanalytique, est une erreur ; rien sur La Commune, la rafle de Marseille, même si l’esclavage ou le colonialisme pointent enfin dans les cours d’histoire.

[2] Littérature est un des rares mots dont l’étymologie est ignorée. Humour français ?

Caresser le dos, la couverture, pour le Daumal. Shön brune Say Say Say Shōnagon. Passe ton Bashō, banane ! Faire les Feuillantines. Chemins verts de Greenaway qui ne mènent parfois nulle part, no way out Hölderlin en sa tour. Wozu ? To lose, en ville rose, Losey blacklisté – vil. Beauté des plats en reliure dorée sur tranche avec nerfs. Microcosme des pages de garde marbrées. La monomanie du maroquin détectée chez le baron hollandais Westreenen van Tielland.

Les pages réunies dessinent parfois une figure sur la tranche. Flipbook=folioscope=feuilletoscope=feuilleur fait flipper – pouce. Spins. Une bibliothèque est un tout organique, en évolution, qui crée son propre écosystème. Mots en chats de Schrödinger ou du Cheshire. Le bibliomane de Nodier, le Dico des mots du sexe. Spinoza encule Hegel, Hipparque nique Ptolémée, Rimb’ encule Verlaine[3], Philosophie de la misère et Misère de la Philosophie, Marx nique Proudhon, France sodomise Proust, Fantaisie militaire. Bière et mise en bière. Le dico du diable comme bible[4]. L’érudition est une poussière tombant d’un livre dans un crâne vide. Des tapisseries causent vieux françois lors de la guerre des ligues. Le grand couloir au Vatican s’anime avant la chapelle Sixtine – !Zitti Shut up crié et répété en haut-parleurs. Hapax. Jeff Séquelles et Jelle de Bour. Une partition ronéotypée trèspeulue par un obscur catholique polonais en Suite suisse : Du triunisme en tapuscrit, l’ère de trois n’aura pas lieu. Apax. Isthme d’-ismes. Suis-tu ?

[§ : ? – : En moi, coule l’Arno. Jamais vecchio, le ponte. Le fleuve charrie la boue du réel en son épaisseur en tableaux synoptiques dans Calculs[3] que corrobore le Cinéma intérieur de Naccache. Vitesses : paradoxe de Zénon. Que nul n’entre s’il n’est schmidtomètre. – Sujet pour thésard : confronter la conception du temps chez Bergson et Schmidt (notre autodidacte hurlerait de rire !-)) – Anneaux de Berechnungen. ? : Sa tératologie — Entre autres : trilogie des Enfants de nobodaddy + Soir bordé d’or : une farce-féerie : 55 tableaux des confins rust(r)iques pour amateurs de crocs-en-langue. Hommage à Nadeau et alii jusqu’à Tristram (: éditeur, race tant adorée par schmidt !). Entrer en schmidtie, c’est se nourrir du rire du chaos en jubilation des mots ; la peau du monde à l’étal noir sur blanc ; digresser en abîmes ; plurivers singuliers. Après Sterne, c’est la star. —

Schmidt, c’est comme Dupont, Martin, Moretti ou Smith ? – : Oui mais celui-là est vraiment spécial. Pasbanallebougre. Chancelier Helmut ~ — ! Les journaleux écrivent : c’est le Joyce allemand – cliché ! cliché ! Schmidt, c’est la cantatrice chauve à la voix discordante de l’Allemagne. Supernova du crépuscule. C’est l’escrimeur qui touche juste, toujours. D’où la ponctuation inédite et adéquate. Nicht die nacht notte nicht die nacht night nicht die nacht noche. En chambre de discernement avec force remue-méninges, trotte à toute vitesse la phrase de Celan « La mort est un maître d’Allemagne. ». Schmidt tripote l’humus de la mauvaise conscience allemande, déterre les cloportes au grand jour. C’est celle-là, la voie de la cantatrice. Schmidt est un solœil lucide. Les journaleux écrivent : le Bern hard[5] allemand – cliché ! cliché ! Une lampe de poche dans le tunnel d’Oxydant. Jean Wahl Jean l’a écrit son Malheur de la conscience dans la philosophie de Hegel, l’élève juif de Bergson, introducteur d’Heildegger en France qui refusa de serrer la main de Martin. Il l’a évité de justesse l’arbeit macht frei grâce à un royaliste membre de l’Action française. De la transascendance chez Schmidt, affirme le thésard. Mais qui en _rance – depuis bien longtemps, notre pays a perdu sa majuscule – aurait les c_______ de dire que nous sommes un pays profondément antisémite ?? Où sont nées les idéologies totalitaires ,, Qui ? ! Pendu haut et court _ . Oui, oui la patrie des droits de l’homme, bien sûr. BHL ? BHV de la pensée. Schnaps Schmidt brûle les boyaux pour notre plaisir.

 A défaut de GWF, parlons de JW von. C’est sans pitié qu’il le cancelle. Quel culot, l’Arno ; c’est revigorant. Il lui préfère Wieland, Holberg, Moritz, Schnabel, Tieck, Wezel, Cooper, Swift, Scott, Cramer. Etre noir d’amis d’entre temps : la librairie d’autodidacte, son château Eyquem ; à la main Magna servitus est magna fortuna. Il va vers l’épiquaresque, l’ours du lande de Lunebourg – ça sonne, ça : ♪ lande de Lunebourg ♫ lande de Lunebourg. Mieux vaut Fouqué que Fouquet. Alors, il s’y consacre, l’enfant terrible. Il traduit Cooper more and more. Et problèmes pour pornographie, pour remises en cause – censures encore et encore. Arno passe outre les on-dines. Il est comptable à personne, l’exhaustif. Un esprit libre – la liberté a un prix. La droiture du subversif : Schmidt & Wesson. Se con  fesse au renard. Schmidt = posture.

Un jour Beckett conseilla à Federman d’écrire à fond sans se soucier de. D’outre-tombe ;;depuis 1979 ; A.S. intime. Et j’ai tiré la bonne carte : « Poète, écris à coups de poing », c’est dans Aus dem Leben eines Fauns – ça c’est comme gravé là. Arno m’a légué le courage d’écrire, d’aller jusqu’au bout sans concession. Cryogénie au panthéon personnel. Serendipity. En moi, coule l’Arno. Mon maître est venu d’Allemagne « Un crime derrière chaque mot ! » écrit Novarina[6] dans Le drame de la langue française dans Le théâtre des paroles. Arno, c’est de la bonne. Les débuts de phrase sont des injections – ! sic : dixit lui -, un fixe sur papier. Les mots sont en guêpière. Et là, c’est l’extase. Arno est un contrepoison en cornue. Arno abat les cloisons, les murs, même de Berlin.

! : Et la poésie, quelle poésie. La lune est déclinée comme jamais, comme jamais – lande de Lunebourg. C’est mordant, c’est tordant. Bargfeld follies. Télécharger son Riehl player – travail de titan pour la traduction dudit. Il est dur de restituer le réel digéré et vomi d’Arno – de Lillo rêve d’écrire un livre sur trois minutes de la vie d’une personne avec sa somme d’affects, avec les sommes de nos nous. Arno l’a fait. Pour paraphraser Adorno : il est impossible d’écrire après ArSchmidt. Arno est un passeur, Jirgl – prix Büchner – s’en inspire. Arno est le ponte vecchio, frais debout. Un jour, un magnat lui donna la $omme égale au Nobel. De la dynamite car c’était nécessaire, Arno. an = bn + cn. Il inciterait presque à me mettre à l’allemand – ne pas connaître uniquement blaß mir einen. Premier mot : weltanschauung. Puis : volksgeist. Arno militerait-il pour le maintien du ß ? Parles-tu le Schmidt ?]

§ : La basse de Flea des Radote chili peppers. Etre à sauts et à gambades avec vitesse[7] à la Tsvetaïeva en mode urgence, à la façon de l’éborgné à coup d’agrafeuse, Tex Avery – Gimme some more de Busta Rhymes, de blocs piochés dans un Pet words à la Good vibrations des Beach boys, dont Brian Wilson, ou dans le Journal de mes sons de Pierre Henry, des connexions inédites du logiciel son en acousmonium de pièces d’Aperghis et de LouBez, de John Zorn en buvant Eyquem[8], ce célèbre auteur d’un livre sur le rugby[9] sur l’ongle, Les essais, inspirant Proust[10], dont l’intérêt, outre d’interminables descriptions[11] dignes d’un collégien maladroit[12], inspiré par l’historien d’art anglais, éculé jusque dans sa grammaire et sa syntaxe, un skin russe ennemi de Whistler, est la translation de sens et de sensations sur fond, à compte d’auteur avec force complaisances et lobbying[13], de critiques de salons[14] et sexualités[15] en société en mutation, anticipant le sexe des modernes[16]. Gare ! Montagnes russes avec ou sans cigarette. Mieux vaut profiteroles que paperoles=béquets=post-it® [inserts : copier/coller]. Jean Sans œil n’a qu’un œil. Proust générera nombre de pseudo[17] – légitimation – en République des lettres. J’ai pleuré quand j’ai terminé La Recherche, dit-elle. Manger avec Houang (Kia-tcheng), ce chinois, prêtre catholique à Saint-Eustache, spécialiste du bouddhisme en France, des ravolis chinois magnifiques, complexes, au goût multiple chez Du côté de Tché-Souan.

A la recherche du pain perdu, ce french toast. Ne plus petit-déjeuner depuis la révélation que, en palimpseste, la madeleine fut, dans une version antérieure, du pain rassis, grillé, une biscotte[18]. A sa décharge à 320v, le grille-pain est l’invention complexe la plus inutile de l’anthropocène ; les archéologues du futur, perplexes, s’interrogeront sur la fonction et l’utilité de cet appareil. Les plombs ont sauté. Les hommes politiques sont des fusibles. Perfection par le taxidermiste : un lapin mort, élevé en cuniculture, transformé en grille-pain. La carotte[19] est trop sucrée pour être mangée par un lapin. What’s up, Doc ?

§ : Phrase-protée en plasticité du cerveau via les cellules gliales et les neurones miroir saisie par le Professeur Simon, Nobel, peintre d’abord, Naccache bono. Maître hérisson[20] creuserait le même sillon, soit. Préférer les renards, les éponges sado à la Picasso, Schwitters, Dylan, (pute) Bowie, Kubrick, Björk, la création toujours renouvelée. Tendance musique fusion. CyberLab©. Etre conçu sur In a silent way de Miles pour bavard.e – à part Bernardo chez Zorro en hommage au ciné muet, l’humain prononce 16 000 mots par jour en moyenne. Mala est là.

La poussière entre les pages jamais ouvertes déclenche derechef une allergie. Chiures d’acariens à vue de nez. Ileli est asthme. Y viendra aux livres électroniques : la santé et le manque de place. Ancien et nouveau cohabitent, un classique : oral-manuscrit, passage dénoncé par Platon, manuscrit-imprimé, ce dernier imitant cela puis devenu indépendant. Ceci tuera cela. Le petit immortel goncourisé à moustache ou koala[21] – à force de s’arracher les cheveux – au pseudo emprunté à Le rivage des Syrtes de Gracq et sa dénonciation de la littérature sans estomac -, fit faillite – avoir raison trop tôt.

Faire courtine avec les pages attachées. Shibari à gorge déployée. Cyprine noir sur blanc. Plaisir des découvertes. Sens s’arrache. Illusion de l’osmose. Croyance magique : la totalité du contenu d’un livre aspirée d’un coup d’œil. Le MIT développe la caméra à rayonnements térahertz avec algorithme – encore un – selon la fréquence émise par la page fermée dans le livre. Ses préférés livres sont sous blister comme l’ultime, érotique, du suisse Ches$ex. Le Bayard évoque avec sapience les livres non lus pour le dîner mondain. Ça s’imprime, là, le livre. Révélateur. Lis assis dos sur lit. Tu me dis comment tu t’installes en lisant, dans quelle position et où, je te dirai qui tu es. Lit est page : de naissance à roupille dans le nanot=grand=pageot=portefeuille ; commencer en couches et bavoir, en landau, terminer, 8e incontinent, en couches, déambulateur, en fauteuil roulant puis expirer seul en linceul entre murs blancs[22] : l’humain fait sa rêvolution. 2001 L’odyssée de l’espace, inspiré du non polaque Ikarie XB1 avec les intervalles atonaux, concurrencé par la commande de l’URSS[23]. L’homme n’est que poussière, c’est dire l’importance du plumeau selon le chroniqueur de La Montagne, traducteur du fantaisiste Kafka Et c’est ainsi qu’Allah est gant, Fuzz.


[1] Deux coups de feu, dormeur Duvel®, deux doigts de whisky.

[2] Le livre des livres ou ce best-seller reboot.

[3] Cf. Roses & poireau. Un nouvel apport concernant les flux de conscience semble décisif comme la première vague au XXe siècle, sur fond de freudisme, avec l’écriture automatique, et de psychologie comportementaliste de James : Faulkner, Joyce et Woolf.

[4] Pour paraphraser Martin Amis à propos de Tom Wolfe : « On dirait que sa machine à écrire ne marche pas bien. On soupçonne un fonctionnement défectueux de la touche “répétition”. »

[5] Ce dramaturge, poète et dessinateur, méritant le prix Nobel, a été porté sur scène par Maréchal et sa compagnie du cothurne sur la colline à Tôkyôto©. Le metteur en scène et acteur fera ses adieux à la Criée à Phocée en cabotinant dans un seul en scène, Falstafe.

[6] Dramatique d(r)omotique de Virilio.

[7] A-t-il été mangé par les poux et la gale voire la vérole, ce collectionneur de calculs, dans la tombe de plomb dans les réserves ou le cénotaphe du musée de Bordeaux – s’il s’agit bien de lui ?

[8] Cette ville où étudia brièvement et avec souffrance Lewis Carroll.

[9] Ce « psychologue original » (Le petit Larousse, 1925). Ni dieu ni maître ni naissance ni animaux dans son œuvre.

[10] Avec une phrase record de 931 mots et, avec une moyenne de 35 mots par phrase, Proust bat Mme de Sévigné (32), Chateaubriand (28) ou Stendhal (24) mais pas le Huysmans d’A rebours.

[11] Il n’y a pas que les pavés de la basilique Saint-Marc de Venise qui sont inégaux (à noter que dans l’avant-nef, la mosaïque de la  Création du monde magnifie, selon Lacan, « sublimement l’idée infernale de Dieu » imposant à l’Adam Kadmon (le Un), de la kabbale en illustration de couverture, d’avoir une compagne issue de son corps (Un divisé en deux), inspirant le $/a dans La logique du fantasme (Le Séminaire, Livre XIV, 1966-67 avec force schémas pseudo scientifiques, logiques notamment avec le paradoxe de Russell, la structure algébrique de Boole, les intersections de De Morgan, les calculs de prédicats de Frege, la théorie des ensemble de Cantor, la topologie des groupes de Klein). Proust torturait, selon la légende trop belle, rapportée par l’homme de Chaminadour, Jouhandeau (La vie comme une fête, Entretiens. Paris: J.-J. Pauvert, 1977, p. 139-140) – mais comme le suggérait l’us-irish Ford à travers une réplique de L’Homme qui tua Liberty Valance (1962), imprimons la légende -, des rats avec une aiguille de chapeau, qui finissaient par s’entredévorer, dans le bordel homo, l’hôtel Marigny, tenu par Albert Le Cuziat.

[12] C’est son côté proustitué, Proust ma chère comme le personnel disait en commère au Ritz. Le questionnaire de Proust n’était pas sa tasse de thé.

[13] Wharton, ô Hyères – ville adorée par Stevenson -, beaucoup plus douée, adaptée en 1924, 1934 et surtout par Scorsese pour Le temps de l’innocence (The age of innocence, 1993) avec les ultimes Bass et Hermann. Elle rend hommage à Proust en ces termes : « exquise délicatesse de touche ».

[14] Un bottin de Qui suce qui ?, voire plus. Quant à Totor, c’est l’ancêtre de Tintin.

[15] D’Eric Marty. Colette, – « autresse », entre autre, de Le pur et l’impur, aidée par le partouseur mari Willy, initiateur, qui l’exploita -, loua chez Proust sa description de l’inverti notamment entre Jupien et de Charlus.

[16] La Donnadieu, fille de prof, se révèlera une piètre analyste de Proust, ce passage obligé. La Quierez a écrit des romans surannés avec passé simple et imparfait du subjonctif pour Bonjour sesterces, d’après le dionysien Eluard – cette copie ennuyeuse de bonne élève -, en absence complète de psychologie, loin de Camus et Beckett tout en captant l’esprit du temps, pied nu sur le champignon de la Jaguar® dont les médias étaient friands, jouant à la pétanque avec Pompidou à Brégançon, Mitterrand devant financer la ruinée par le casino et la drogue ; sa seule œuvre, révélatrice de sa générosité, sera son interview hilarante par Desproges.

[17] Selon l’écossais Stevenson – fin observateur, les français savent beurrer le pain toujours du bon côté – leur côté cartésien, sans doute. Quelle ne fut pas la surprise d’apprendre également que Nirvana envisagea, pour la pochette de Nevermind, d’accrocher à un hameçon dans la piscine un CD, steak, burrito, billet attirant un bébé qui demandera, trente ans plus tard, réparations pour pédopornographie.

[18] Un fruit selon les Portugais.

[19] Partition créée par I. Berlin, à propos de Tolstoï, reprise par S. Hoffmann.

[20] Homme à femmes, petit-fils de Monsieur Maille qui m’aille, neveu d’un banquier, gendre d’un éditeur de Gallimard, extirpé de son bateau, le breton qui édicta une charte des valeurs pour Bolloré avant de se rebeller contre lui en un pamphlet vieillot – pardocadémin, voltairien – qui ressemble à un coup d’épée d’académicien dans l’eau en espérant réinventer la roue, le bobo sherpa-qui-ne-sert-plus, économiste des matières premières qui lui donnent la moutarde au nez, d’un résident florentin PS, nul en économie, amateur de Barrès, Chardonne, Rebatet et Morand.

[21] Sauf la crémation généralisée – l’une fit un cake avec les cendres du grand-père ; BOUM-BOUM, l’autre CRAC-CRAC les mit dans une urne miniature dorée dans son gode 21 grams Memory box© par le designer hollandais Sturkenboom, transparent et personnalisé -, polluante, avec le retrait du pacemaker atomique sinon crématorium BOUM sur Crematorium music d’A. Bustead – gain de place pour pain de glace – pour finir en Soleil vert comme compost. Selon une étude de 2017, l’inhumation émet 3,6 fois plus d’équivalents en CO2 que la crémation et représente 11 % des émissions sur un an, contre 3 % pour la crémation.

[22] Solaris de Tarkovski détesté par l’auteur polack Lem.


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 12)

Atteint par la goutte[1], façon moulage en cire de Baretta – dont un enasé, un autre à l’air pas beau à la Baudelaire[2] – du musée de Saint-Louis de dermato pathologique pour initier les étudiants ; taches logiques dans Swift par Grandville ayant fini fou à cause de la syphilis, aussi connu dans Innuendo de Queen – tous les chemins mènent au ROM : Freddy art déco, force pop, I want to break free. Show must go on. Boire un Pam-Pam®. L’acide tue la page. Prendre des gants en tissu. Après pso-pss-oasis-ras-psoriasis comme Staline, Updike, Nabokov et Cyndi Lauper, Time after time. La poupée de porcelaine cassée, se méfier des Bellmer. Collectionneur d’Unica, L’homme-jasmin, de curiosa à deux Louÿs, érotomane sodomite[3] en compagnie de la lectrice Musidora, amie de Colette. Moi-peau de vache. Contre-poison, read, read : papier neutre comme le pays du coucou selon Rose Buddy Holly Orson dans Le 3e homme[4] : la Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi ? … Le coucou ! L’argent nazi fructifiait pendant le Cabaret Voltaire à Zurich où le voisin Lénine n’est jamais venu ; un commando juif tenta un casse chez les nases, Inglourious Basterds.

S’immiscer dans. Tendance no wash. L’acide tue les bonnes bactéries. Une boîte de Petri de bonnes intuitions. Ecosystème dans les poils paresseux. Quoi de neuf, docteur ? Technique du doigt mouillé, ma belle. Agent de zone humide. Du vent, Joris. Sayat nova. Page humide, livre abîmé. Principe constitutionnel de précaution grâce à la Charte de l’environnement intégrée au préambule. Tourner les pages – sans page Turner, Proud Mary – comme observer les étoiles : passé – poire (turbiné pear, disappear, Shakespeare, Jambonlaissé) avec singularité – se mire. Flashback : les sonorités du mot « convoitise » évoquent sans décesser un conil gentil[5] dans un manuel scolaire éclairé en isocèle par les rayons de soleil, comme les miroirs ardents d’Archimède ou de Villette, à l’inexorable ciel sec en boîte en fer blanc. What’s up, Doc ? Tout se débloquait d’un laps. Rembrandt n’était pas qu’un frigo® sans magnet. Gagnez une nuit devant La ronde de nuit. Secouez, Secouez-moi, boisson à la Tulp, quinquina pour quinquado.

Bruit du moteur du frigo®, gaz rare polluant, le fréon[6], chez chacun.e : émettre de la chaleur pour produire du froid, attention aux éons, Chevalier, aux orgons, Reich. Avec de l’eau chaude, les glaçons se constituent inexplicablement plus vite. Age du congelé ; avoir un coup de vieux quand les musiques d’enfado=d’enfance sont remixées et le vouvoiement énoncé systématiquement par les jeunes qui vous cèdent parfois la place dans les transports.

Moderne catharsis : schéma Z de La lettre volée de Lacan-dira-t-on[7] à la carrière politique éclipsée avec, dans commodités=fiantoir=restaurant à l’envers=cagadou=wc, une maîtresse rousse avec l’atelier de la génération, de Vénus=le tablier de forgeron, de sapeur=le théâtre des opérations=le quartier de devant=la caverne d’Ali baba=l’étui à clarinette=le petit Mozart=le rouge et le noir=la chatière=la crête de dindon=le croucougnou=la moniche=le trou punais=le museau de tanche=le baveux=le sourire édenté=le maître-autel=le beau dédale=le morceau friand, le guillevard=le guilboquet=le sadinet=le guillenard=le calibristi=le middle=le morveau=le trésor à crinière=la berlingue=la belouse=le biribi=le mirliton=le tirliberly=la salle des fêtes=le corridor des braves=la lampe amoureuse=la pièce du milieu=la porte cochère=le vieux grognard, pneu=la ligne Maginot=le petit appétit=l’Empire du Chicotin=la bouteille à miel=le cripsimen=le grobis=le dauph=le lèchefrite=le distributeur Gillette®=le vaisseau accoutumé=l’autoroute du Sud=les demoiselles d’Avignon=le Café aux deux Colonnes=le carrefour des enrhumés=le barathre noir, hypnotisée par Fuzz, disputée avec Whistler[8], L’origine du monde de Courbet[9] derrière le paysage suggestif du beau-frère Masson comme dans l’expo de Jean Clair, Freud, du regard à l’écoute[10] où trônait le baquet de Mesmer. Ayant, selon la formule de Jeanson, fait Kafka dans sa culotte, l’étron=mouscaille=factionnaire=poudre de Diamerdis est la couleur primaire : nous sommes donc tous peintres sans le savoir. Escherichia coli et en entérocoques.

Ring de vie – tératologie, Wagner, Dupuytren : syndrome de Protée, elephant-Merrick[11]-Hurt-man, chez Lynch, salue le rôle au théâtre par Bowie ; côtés rectangle, carré parfois, quatre pour yeux deux, quadrature quelquefois, section Dico des fous littéraires. Espace vital est parallépipède. Jeu de forces. Impossible n’est pas français. Pas de pétrole mais des idées. – Je pense donc tu suis -. Hypoténuse. Théorème limite. Sa marelle à la jamberotte. Peu d’enfer[12] dans la bibliothèque grandissante en arborescence jusqu’à la saturation. Recueils de signes. Etre isocèle. Prendre la tangente : vecteurs. Tir arc tendu. Paradoxe de Russell, les crocs, chemins de la liberté. Gödel, ses théorèmes d’incomplétude en réponse au programme de Hilbert, tutoie dieu.

Force est de constater : n’aime pas lire. Peu scalaire. Aucune congruence. Triste obligation scolaire. Trop d’efforts. Tout prof n’est pas Pennac ou Luchini ; Green lit, comme anglais, Racine et La Fontaine dans son jus – jeu, set et match. Mal aux yeux. Epidémie de myopie à cause de la position de l’oreiller pendant le sommeil. « Epidémie » de glaucome dans le 69. Quadra presbyte guette now. Opération banale de la cataracte sous hypnose à partir du magnétisme animal et harmonia universalis – mesmerising[13]. Constance est plus un lac qu’une vertu où l’amour est plus froid. Mesmer[14], financeur de Bastien et Bastienne de Mozart, sera expulsé à cause de la jeune pianiste aveugle von Paradis – attouchements. Myopie résolue par la dioptrie – Descartes, Scopa ! crie Sordi – la vieille Bette ne crachera pas son fric, j’te fiche mon atout.

Hautecombe, Lamartine sur la réserve depuis la branlée des élections, Tresserve au bord du lac Paul Bourget[15] où se déroule le salon de l’aviation avec les avions renifleurs, des hydravions, une réplique du Concorde®, un Rafale®. La Saint Point du corps matin, de la famille du poète, femme du critique de ciné – « 7e art » – Canudo, prône le viol pendant la guerre dans son manifeste futuriste[16] avant sa conversion à l’islam. Les intellectuel.le.s français.es sont doué.e.s pour la myopie quand les yeux se battent en duel=regardent le diable au poirier=quand un œil dit merde à l’autre=un œil se crisse de l’autre=les carreaux sont brouillés=les chasses sont à l’estorgue – le pire d’entre eux. Jean-Sol[17], concurrençant « cinq minutes, douche comprise », détestait les tomates et révérait le Munster au grand dam des dames. Fallait-il avoir raison avec Aron même quand il craignait l’invasion des chars soviétiques dès l’élection du socialiste-à-dents-longues-limées en 81 avec des communistes dans son gouvernement ?

Duras, cette amatrice de roman-photos – sur Ramona chantée par Tino Rossi -, qui aimait faire dégorger le poireau[18] pour sa recette favorite malgré la main tremblante d’alcool, est l’une des plus grandes comiques du XXe siècle quand la pseudo pythie pour paumé.e.s[19] faisait mouche contre la vitre avec moult descriptions devant le petit cercle ébahi – tout est dans le débit, y compris de boissons ; débile, forcément débile, la duraille, celle qui se regardait écrire et qui filma[20] pour s’occuper et nous ennuyer. Duras-Platini : match vraiment nul, adapté en théâtre, sur fond de We will rock you et We are the Champions de Queen, l’appel contre la pluie à Woodstock[21], « Ce soir, on vous met le feu » d’après la polka transposée du tchèque Polka, Seven Nation Army de The White Stripes, popopopopopopopo. Rien, elle ne donne à dieu mais tout aux autres. Sa voix trafiquée à la fin de sa vie à cause du cancer de la gorge à force de cloper comme dans Alphaville de Jeancul God, L’année du dragon de Cimino ou Cérémonie secrète de Losey.

Livres audio, inspirés par la machine à faire parler les livres avec son je-ne-sais-quoi de métal de Savinien de Cyrano de Bergerac : oralité primordiale. Economiser l’œil, Peter. Difficile de capter le gueuloir, notamment chez pue-la-sueur Gustave[22] pourtant admiré par le russe exilé, synesthésique, négociant avec Pivot, qui le pourchassait depuis des années, du whisky dans une théière pour faire comme, chasseur de papillons et son verrat. Rien sur La chambre obscure de Clouzot sur le scénar dudit russe[23] avec l’aveugle Jouvet torturé par un couple façon La rue rouge de l’autoritaire Fritz FreLang, remake de La chienne de Renoir.

§ : Création est camera obscura. What’s up, Doc ? L’artiste est anarchique et tire dans le noir, selon Mahler[24], et construit des échafaudages dans le vide[25]. Un film avance comme un train dans la nuit. L’artiste est auxiliaire de vide. Pour vivre heureux, vivre caché. Seul Céline[26] abuse des points de suspension[27] pour figurer une oralité reconstruite. Voyage au bout jamais adapté en film.

§ : Rabelais, il a perdu, certes. Icigo, devine : il[28] sort ses gryphes en publiant Pantagruel et Gargantua ; l’éditeur Dolet en douleurs sur le bûcher. Ripolin® Amyot, Vaugelas, fils de juge : barre-les crie Rabelais. Il ne faut pas pousser la grammaire dans les orties, juste la syntaxe. Il faut écrire mal armé, Stéphane, mais avec curiosité et rigueur, comme Beckett, ce La Fontaine d’avant-garde sans moral, qui inventa une langue en décidant, en exil, d’écrire en français. Pas de ci pas de ça, la France ne signe pas la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Bretons, Corses, Occitans, Picards et al. Collectionner les brichetons=mots selon. Sur rivage, saisir les derniers tremblements, comme un principe d’incertitude d’Heisenberg, du papillon rare eupithecia nabokovi au virage. L’avenir de la littérature française réside dans les apports des francophonies, Caraïbes notamment[29], Caramba. Caresser la peau du monde – Prigent récuse cette expression alors que le phénoménologue Merleau-Ponty évoque la « chair du monde » – compte-tenu du paradoxe de Russell et de l’inadéquation des mots au monde – sens sont dans béances. Déjeuner avec Wittgenstein, Ludwig inspire Stein.

§ : Les auteurs de littérature française, soit des bons élèves bien appliqués=poesy, soit des cancres fiers de leur posture, ne savent que recracher leur leçon – avec huître=crachat, achtung Artaud au gamelan contre Bach, ou non. Obligation de clarté, des bons mots, la maîtrise d’une langue unifiée[30], la perfection étroite qui se souhaite, en toute illusion, universelle[31], jeu d’étiquettes et entregent avec carnet d’adresses, classement sec, chacun dans sa case, chacun son stéréotype. Créer, c’est ruer dans les brancards donc ne correspondre à aucun créneau voire, encore mieux, de l’inventer. 

§ : A quand, à l’heure des ordinateurs® quantiques, une création artistique quantique[32] alors que les fondements théoriques ont été élaborés depuis plus d’un siècle ? Certes, « la collusion stupéfiante des mots » de J. Vaché. L’écrivain est-il l’alliancier composant les tissures de phrases protons, avec l’interaction forte entre quarks[33] grâce aux gluons ou les résultats de collisions proton-anti-proton dans un anneau pour hadrons ? Zepto-, yopto-, ronto-, quecto-. A Tôkyôto©, les bosons sont aimées mais pas quand elles sont à cacaboson. La littérature a des années-lumière de retard sur les découvertes scientifiques et artistiques, Bessette (Résumé ou GRP ; GPS de Giorno avec Dial-A-Poem), Gysin et Heidsieck l’affirmaient déjà. Pas assez pertinent, le système standard de physique, bien beau (kalos kagathos), digne de l’astronomie avec les épicycles chez Apollonios de Perga, Hipparque et Ptolémée en sphère armillaire : trop de matière et d’énergie noires inexpliquées que les mots doivent retranscrire ; les muons ébranlent l’édifice, ce clinamen à la X-Or© rousseauiste, un petit grain de sable salutaire ; la gravitation[34] n’arrive pas à unifier strictement mécanique quantique et relativité générale, théorie des cordes (ou théorie du string) vs théorie de la gravitation quantique. Changer de paradigme. Noir, c’est noir, noir sur blanc.


[1] « la goutte, c’est une maladie qu’on a quand on vit trop bien et qu’on s’en fait pas assez. » Dickens, Charles. Les papiers posthumes du Pickwick Club, Chap. XX. Traduction de Sylvère Monod.

[2] Syphilis et accroc au laudanum.

[3] Qui fit passer Molière pour Corneille, fixé sur les filles du parnassien de Hérédia, à faire frémir Michel Simon du pays neutre et ses photos pornos.

[4] Le prodige poupin aurait écrit le peu de dialogue dans sa brève apparition dans la pénombre. Il a cependant oublié que, comme les Suisses l’ont rappelé, l’horloge à coucou a été inventée par un allemand !

[5] Se nourrissant de sa propre crotte.

[6] Dont le logicien Gödel avait grande peur, l’empoisonnement étant sa terreur.

[7] De l’ivre nul dans le caniveau sans lune par un nœud pape nabot psy, marié à une actrice de Renoir, qui jouait de l’escarpolette à la Frago, Une partie de campagne – Maupassant sur fond sonore de Tellier -, ex-compagne du chartiste Bataille, plus intéressé par l’enfer de sa bibliothèque.

[8] L’une chasse l’autre : Jeanne ou plus probablement Constance selon le spécialiste des Dumas – qui détestaient Courbet -, Claude Schopp.

[9] L’homme de la colonne Vendôme, peintre de cette toile censurée sur la toile par facebook. A noter qu’il existe L’origine du monde d’Hugues Dufourt, un musicien contemporain spectral.

[10] Merci Orsay en L’heure d’été d’Assayas où le musée VGE succéda à Orson dans Le procès de Kafka.

[11] On a le squelette qu’on Merrick (1862-1890), l’exosquelette venant s’ajouter. L’emplacement de l’enterrement à Londres a été découvert au XXIe siècle.

[12] Photo de l’hermaphrodite par Nadar, les plaques médicales Lumière Polka d’athlètes nu.e.s.

[13] Par exemple « La célèbre Karsavina dansait devant le public mesmerisé du théâtre Mariinsky  » (Memoirs of a Professionnal Cad, G. Sanders, 1960, Mémoire d’une fripouille, trad. R. Slocombe, 2004, 2023).

 

[15] « Si j’avais la gloire de Paul Bourget je me montrerais tous les soirs en cache-sexe dans une revue de music-hall et je vous garantis que je ferais recette. », A. Cravan, Maintenant, n°3.

[16] Cravan viendra, avec sa stature de boxeur, à sa rescousse lors de la conférence du 27 juin 1912 à la salle Gaveau.

[17] Nommé ainsi par Vian car le binoclard, coureur d’amours contingents mais peu connu pour ses performances sexuelles, le trompait avec sa femme.

[18] « Rien, dans la cuisine française, ne rejoint la simplicité, la nécessité de la soupe aux poireaux. […] Dans les maisons son odeur se répand très vite, très fort, vulgaire comme le manger pauvre, le travail des femmes, le coucher des bêtes, le vomi des nouveau-nés. » (Duras, M. Outside, A. Michel, 1981, POL, 1984 ; Duras, M.  La cuisine de Marguerite, B. Jacob, 1999). Après avoir longtemps laissé la porte de l’hôtel ouverte au possible inconnu en rut ; elle était fière de vivre avec un homo, dont elle réinventa le nom, pour son palmarès sexuel. Ainsi savoura-t-elle sa danse avec lui sur Capri c’est fini du giton du secrétaire de J. Moulin, Cordier alias Caracala, Hervé Hilare.

[19] Ignorant qu’elle coécrivit – un Vichy, s’il vous plaît – un livre colonialiste sur la Cochinchine sur la demande de Mandel au Ministère des colonies et rejoindre à la 25e heure – fin 1943, début 44 – la Résistance.

[20] « Marguerite Duras n’a pas écrit que des conneries, elle en a aussi filmées. », résume Sieur Cyclopède.

[21] Ce compte du XIVe dans Les rois maudits de Druon.

[22] Le « neveu », Guy, doué mais queutard que jamais soit dit au Maupassant, peignant la vérole sur son service trois pièces, rattrapé par la syphilis m’était contée avec dédoublement à la Hors-là.

[23] Le film existera tout de même – rien ne se perd, tout se transforme – avec Tony Richardson comme metteur en scène ou la solitude du coureur de fondu enchaîné.

[24] « Archer qui tire dans le noir. » paraphrasa A. Co[h]en dans sa lettre du 27/03/1978 à D. R. Goitein-Galpérin. Godard reformule : chercher du « définitif par hasard ». Ou alors : la création « Un savon dans une main mouillée. » (D. Makavejev).

[25] « Créer, c’est donner des bords au chaos. » (Pascal Dusapin).

[26] Dit « 6 lignes dont 5 antisémites ». Docteur haineux de banlieue – au point de se plaindre auprès d’Abetz qu’Hitler ne massacre pas assez de juifs ; il aurait fallu roquer avec Brasillach -, cumulard de punchlines avec des touches, mentant constamment comme un arracheur de dents lors d’interviews, bronzant à poil dans le jardin de sa maison de Meudon, pour se mettre en état malgré sa plaque de métal dans la tête suite aux éclats d’obus de la grande guerre des ders. Reste à examiner les feuillets subtilisés à Montmartre de La Volonté du roi Krogold, roman médiéval refusé par Denoël, Guerre, Londres et Le casse-pipe augmenté.

[27] ..; selon Guyotat.

[28] Viré de l’Hôtel-Dieu pour absentéisme.

[29] Comme l’art africain pour la création des avant-gardes du début du XXe siècle. L’alternative à la mondialisation est, foi d’archipel menacé par la montée des eaux, le Toutou-monde.

[30] Richelieu, Versailles, jardins Le Nôtre beaux comme une chatte bien rasée, rien ne dépasse – le vôtre, de plaisir ne comptant point. Exemples devenus désormais anglo-saxons à l’encontre du jardin anglais, faussement profonds genre R. Padgget et la Nobel Louise Glück.

[31] Le coq, ergots et ego, le seul animal qui chante avec les pieds dans la merde, Coluche avait raison.

[32] Des pistes ont été ouvertes avec Tandis que j’agonise de Faulkner, dans le champ théâtral avec S. Kane, cette fille de l’Essex d’un père journaliste de tabloïd, à partir de Manque, sur fond d’E. Bond, suicidée par pendaison avec ses lacets de chaussures dans les toilettes ; Jon Fosse mis en scène par Claude Régy. Certrains films de Lynch, 71 fragments d’une chronologie du hasard (71 Fragmente einer Chronologie des Zufalls, 1994) de Haneke, les vibrations chez les frères Quay, pour le cinéma. P. Bayard inaugure, à partir de Borgès, la critique quantique. La mode est à l’appropriation artistique de la théorie des supercordes et ses plurivers.

[33] Les scientifiques se sont inspirés de Joyce-qui-dit-oui.

[34] On tombe tellement dans la langue française, tant les expressions abondent, que la gravitation aurait dû être découverte par un.e français.e.


[Manuscrit] Sales rêves (#épisode 11)

chant 3 Warum war room ?

« L’inexistence est sanglante. »

E. Ionesco[1]

Chiche ! Bocal. Tous ont une mémoire de poisson rouge, trop swallow, où la tension est fonction de la stratégie de l’attention, au pays des Bisounours® mangeant des chamallows®. Intérieur nuit américaine. La nuit est noire en son sein. Complexée par sa truffe, la battante Nath’. Assistant jurassien, Stévenin est harassé jusqu’à ce qu’il tourne un film d’entrain qui avance dans l’ennui. Suite armoricaine. Des blousons dorés, coureurs de nuit, défilent façon Fellini roma. Restif, poissard, typographe et imprimeur graphomane, le « Jean-Jacques Rousseau des Halles », le « Voltaire des femmes de chambre », grave de nuit sur les ponts et nuit aux murs en latin – Le monstre est parti aujourd’hui – dont celui d’Y. Adrien – île[1] : il bûche. Genou, hibou, chouette de Minerve, la tournée du grand-duc, caillou. Timide comme un arbre. Nuit livre. Trop d’arbres tués – râles, sève : se vengent à la Seigneur des Agneaux[2]. Plongé.e dedans. C’était écrit. Script. Noir sur blanc.

L’inné, l’acquis, jongler avec ses 242 pg de chromosomes. Flashforward : les livres seront son maquis & sa prison. Voire l’inverse. Depuis l’enfance. L’enfant est celui qui ne parle pas puisque la vérité sort de leur bouche. Rituel des pages tournées – revolver – scande le silence relatif. Se décartonner. Fini l’insupportable tic-tac de l’horloge à remonter le. Chat des grands-parents avale coucou. Contre-plongée. Creuser dans le sol comme Citizen Orson ou Keith Moon Who, sous drogue dans sa chambre d’hôtel où il creusa le parterre. TIC-TAC. Faire coucou. Fin des coups de poignards secs – ce Ligeti contre Staline dans la bande-son ultime du film de Kubrick[3]. TIC-TAC. Jumelles shootées par Arbus pour l’ancien photographe[4]. Tip-top. – Tuer le temps avant qu’il ne te tue -. TIC-TAC. Sur pellicule, cran à cran selon machine à coudre sans parapluie, chercher l’image-fantôme subliminale entre photogrammes – persistance rétinienne : tête de mort sublime, vanité de la mère empaillée en surimpression du schizophrène Bates©[5], lors de la levée de la voiture ; Tourneur et ses croyances ésotériques, vaudou ; chez les cinéastes nippons ; fœtus mystérieusement momifié[6] rectum circa 1934 par le magnétisme naturel des mains par un prix Nobel. Bruit de la systole, inspiration-expiration, air dans le nez comme les yogi Maigrelet-Cremer sorti des films de guerres coloniales, diastole et bouche, déglutition – zen : boules Quiès®, la plus grande invention du siècle passé – selon la carte des bruits à coups de db en évoluant de façon logarithmique -, nonobstant la fin du millénaire – station Mir BOUM selon Paco, No Logo© -, avec Sopalin® et le copier/coller© de Telser[7].

Intérieur nuit. Immersion en silence des organes, des natures. Paresse intestinale. Syndrome de Cotard – ce médecin ridicule, qui a perdu un t en route à force d’en boire, chez Proust. Chambre anéchoïque : intéroception. Cage. 70 jours de portes ouvertes en yellow submarine©, devenu vert dans la reprise de Chevalier. Willard[8] en attente sous l’hélice du ventilo, se chope des suées à Saigon pendant la guerre, Au cœur des ténèbres, The end de The Doors, raccord, l’hélico décolle, Moteur ! parle-chante Chédid, hurle Mocky. Ouïr déglutition. Etre en adéquation avec soi. Je est un hôte. Soigner son corps. Médit’action : wu wei. Trouver sa voie : do. Le moi n’est plus maître en sa maison, paraît-il. Balayer devant sa porte. Emdr = mdr. Conscience des cellules, paraît-il. Body movin’ Body movin’ toaste le rappeur blanc bouddhiste, fort en Mastermind®, fils du dramaturge et harceleur Horovitz. Le fils d’Echenoz, l’auteur Minuit pour qui les pigeons sont cons[9], pose son flow dans TTC.

Se voir d’haut. La lunette d’un microscope Et tous ces petits êtres qui courentA voir le monde de si haut Comme un damier, comme un Lego® Comme un imputrescible radeau Comme un insecte mais sur le dos La lunette d’un microscope On regarde, on regarde, on regarde dedans On voit de toutes petites choses qui luisent Ce sont des gens dans des chemises qui se découpent selon les points, les pointillllés-és-és chante l’ancien yé-yé – Pifou© selon Dick. Trop d’intérieur nuit. Noir c’est noir répète l’autre ex yé-yé[10]. Storytelling board. Les boules, rate contractée, se faire de la bile – noire : mélancolie. Il est trop dit que la génuflexion oblique est acédie, Adson de Melk©, ce personnage d’un roman post-moderne finalement classique, où l’auteur, sémiologue et érudit, a sous-traité le travail de nombre d’étudiants. What’s up, Doc ? Conscience de soi. S’oublier. Tester sa chasse d’eau[11] La naissance de Vénus comme dans Le tigre de Risi et un ballet à chiotte en forme de flingue noir à la 007 dans un wc intelligent recyclant pisse et poudrette=poudre de Diamerdis=gandouse=vasivite=estronspicine=plus-fine=bran=riclée=mouscaille=griache=gabouille=scybale=caquerette=sentinelle=cagade=bran=merde pour l’agriculture.

Ouverture au cornet à bouquin[12]. Les livres seront son marquis. Pas de bourquin mais des bouquins, trop. Pour Lévinas, l’homme est un être-pour-le-livre. Gardant ses poils sous ses aisselles, ileli sent aussi le bouquin : acide acétique – vinaigre, furfural – biscuits sucrés, benzaldéhyde (amande) ou vanilline (vanille) pour le papier vieilli. Ileli est d’un caractère de grande police. Ne pas enduire son doigt de salive – surtout le doigt médical – ne pas souiller le livre, ne pas. Lui tourner le feuillet, la page=donner dans le noir=emproser=ruer des feuilles=enfuir entre deux parenthèses. C’est sale. Des bactéries partout. Ph non neutre. The pillow book, pile. Peau acide : versicolor. Homo homini lupus est. Tous tatoués ; ileli tatou gratuit tente de chanter Daho, les fourmis à la Phase IV se planquent.

Pas lago les livres anglais du XIXe reliés en peau humaine ou basane, avec un cuir jaune à gris clair épais et grené, ambiance à la Dickens par Lean noir et blanc, les Mystères de Sue par Poutouille, Des destinées de l’âme d’Houssaye ( ?-: Houghton Library, Harvard – Darnton) ou Lacassagne fils reliant les confessions de condamnés à mort avec la peau d’icelui rapport qu’il n’en a pas[13] – COUIC. la bibliopégie anthropodermique : La philosophie dans le boudoir reliée en peau de vierges, very sade ; la danse de Wygman, cette sorcière pendue, Bateman, finie en jambon d’York sans Robin pour le chic Hurt of sedition de Sir Cheeke et The arcadian princess de Braithwaite ; Westcomb d’Exeter couvrira Paradise lost de Milton, l’humain relié l’a perdu, le paradis ; Le scarabée d’or de Poe chez un collectionneur qui caresse sans cesse la couverture ; Les Terres du ciel et La pluralité des mondes habités de Flammarion avec sa maîtresse enamourée qui lui fit du plat jusqu’à sa couverture, qu’elle tira à elle, jeune épouse du comte de Saint Ange, femme d’origine polonaise morte de tuberculose ; passons sur les allusions des Goncourt, réhabilitant Frago, Le blason du tétin de Marot[14], Kieffer pour le docteur Cornil, professeur d’anatomie pathologique, avec L’éloge du sein des femmes de Mercier de Compiègne où la peau de téton[15] – et non de conil -, est incrustée en médaillon central dans le maroquin du plat ; idem pour Justine. Le livre comme sein des seins. Fuzz crée ses gants à partir de la peau de la main de l’assassiné.e.

Gabin dans Le tatoué : mon corps, j’ai. Mon, ma, mes. Celui, gemmologue voire gemmologiste, du pays des Troisgros prône la Plouf économie tout en bombardant les pays de pétales de rose, en peignant avec des os de mammifères. Le rejeton, bien qu’il soit l’avocat du Dabe, traîne sur la colline-qui-travaille de Tôkyôto© où les bobos se succèdent en duplex en plafond haut. T’as d’belles jambes, d’beaux yeux, tu sais. Alexis, s’associe avec le cuistot Camdeborde pour un Gabin à table : petit salé aux lentilles ou crêpes Suzette sont alignés.Wim Delvoye, inspiré par Kabris, touche l’argent de la peau d’un vivant tatoué achetée par un collectionneur. Etre acide.

§ : Au pilon, les livres où la Marquise est à l’heure. Merle moqueur. Préférer Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d’amour. Poésie générative et post-mortem de Balpe[16] ou d’intelligence artificielle générative, Play it again, Pim Pam Poum©. Préférez l’heurt. Pas du gâteau, la Marquise. Nulle histoire, caguesangue, pas de narratif[17], surtout pas.


[1] Le barbier et le pâtissier de la rue des Marmousets s’entendaient de conserve pour offrir leur tourte, tant adorée par le roi, à base de chair humaine – le boucher a été très correct.

[2] Les Beatles avaient acquis les droits pour adapter au cinéma la trilogie de Tolkien, avec les membres du groupe qui auraient joué différents rôles. Les ayants droit ont refusé.

[3] Vieux projet, ambiance à la Schnitzler, Vienne-New York de studio, fin de siècle. Arthur hante Eyes wide shut d’après une Traumnovelle : ce masque sur l’oreiller, est-ce un rêve ?

[4] Mise en scène du kiosquier à la mort de Roosevelt.

[5] Ce scopique, au regard ras, comme McDowell-Alex des Droogs©.

[6] Tôkyôto© était, sous François Ier, qui en était grand consommateur, la plaque tournante du trafic de momies, ingérées contre les maux d’estomac voire comme aphrodisiaques.

[7] La deuxième vague de cutter age fut le cut up ; l’échantillonnage ou sample, invariant, est pourtant un signe de modernité.

[8] Keitel, ingérable, puis Sheen et son attaque cardiaque.

[9] Tout comme Renata n’importe quoi de Catherine Guérard : le pauvre pigeon, symbole de bêtise, n’a pas le beau rôle dans la littérature, sauf quand il est messager – et encore puisqu’il est docile. A cause de ses nuisances, à cause de ses déjections, le pigeon, nourrit, malgré l’interdiction par l’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental, par les enfants, personnes âgées, touristes, clochards, est l’objet d’élimination, jusqu’à son martyre, Giuseppe Belvedere (appartement►expulsion►voiture►camion) : poison (grain de maïs, blé), picots, petits pics (de type pics à brochettes), fils en métal tendus, effarouchage (objets qui réfléchissent la lumière tels que des vieux CD, de l’aluminium, des objets qui bougent comme un petit épouvantail en forme de moulin à vent, un vieux t-shirt sur un cintre ou encore des rapaces en plastique), cage mortifère de triste mémoire (électrocution, gaz), stérilisation, dispositifs électroniques avec certaines fréquences (boîtiers à ultrasons), fauconnerie, chasse à la carabine, plaques dites bouche-tuiles, ballons comme gros yeux, spray répulsif anti pigeons.

[10] Expression inventée par Edgar Morin, l’intellectuel centenaire, qui rabâche les poncifs.

[11] Le mécanisme de la chasse d’eau connectée à l’assainissement, breveté au XVIIIe siècle en Angleterre s’est répandu dans les logements bourgeois français au XIXe siècle avant de se développer progressivement dans l’ensemble des foyers dans l’après-guerre.

[12] Proche de la voix humaine selon les anciens.

[13] Ainsi Louis Rambert qui légua son corps en 1934 avec son compagnon d’infortune, Gustave Mailly.

[14] Ce poète maudit en ce qu’il transposera de l’Italie – cette feuille de chêne selon Pline à la botte dès le XVIIe -l’accord du participe passé malgré l’auxiliaire avoir, si le COD précède, rappelez-vous.

[15] Pour Segawa – son frère aime se planter des fils de fer et des feux d’artifice dans le bras – à Paris, ce sera un sein cuit de l’hollandaise Renée, « belle à croquer », au goût de poisson cru, sur un lit de petits pois ; après le forfait, il ira voir West side story de Wise et continuera le dépeçage ensuite. Nicole Caligaris, étudiante dans la même promotion et buvant quelques verres avec eux, l’a échappé belle ; elle entretiendra une correspondance où il lui offrira Eloge de l’ombre de Tanizaki. Claude Sarraute se rebellera dans Le Monde contre le transfert de Segawa au Japon. Il sera libéré, sera invité à nombre d’émissions, animera un programme tv culinaire, tiendra des conférences, écrira ses mémoires, peindra en signant avec une fourchette et un couteau ensanglantés.

[16] Il semble que dieu, s’il existe, joue finalement aux dés contrairement à ce qu’affirmait Einstein qui s’est heurté à ses propres limites concernant la piste féconde de la mécanique quantique.

[17] La cible n’est point Balzac – ce qui ne tient pas chez Robbe-Grillet, qui a le mérite, via Kierkegaard, de favoriser la reprise comme les insistances chez Stein, puisque le texte est tissé, contre la variation et la répétition, et où Boudu, Michel Simon, dans Boudu sauvé des eaux de Renoir, crache sur la Comédie humaine – mais Houellebecq ou Michel-pue-du-bec et ses écrits classiques post-balzaciens, peu pérennes, comme des rapports de sociologie, dont la profondeur et le style simple, empruntés à un domaine désormais supplanté par l’économie appliquée ici au sexe, n’atteindront jamais ceux de l’excellent Bove, sur fond de décadence fin XIXe et, parfois, de la SF. Michou est guidé par la haine à cause de sa laideur générant un besoin inextinguible de reconnaissance, de sa mère baba, peu aimante, convertie à l’islam.



[Manuscrit] Sales rêves (épisode 10)

Nœuds d’autoroutes, sud-nord link et sud by sud-est avec portion nommée Tina Turner pour L.A.-aux-petits-pieds où les instrumentistes s’entraînent au cor de chasse sous les piles du pont de béton en vue de la chasse à courre rétablie par un banquier-président à court d’idées. Avec toits-terrasses, l’échangeur d’Aoba de la Tomei Expressway. Seule la rue de la Quarantaine, en face, subsiste comme trace du lazaret – disparu – de pestiférés, de lépreux et d’aliénés. Fumerolles l’hiver ; des conduites de gaz explosent à Tôkyôto©, d’autres à cause de fatberg de graisses de volailles de fête. Rituels bouchons, CO2 notamment sous le grand tunnel nord-sud et inv. Surtout en vénèredi, ce jour de fin de semaine où tout le monde est vénère du trop-plein de ladite semaine, tout en espérant un week-end, encore plus épuisant tout en écoutant Venus VNR.

Deux abris antiatomiques en béton armé, pouvant héberger une cinquantaine de personnes, construits dans les années 50 de guerre froide, enterrés à 3m dans le sol et dotés d’épaisses portes blindées de 25 cm. Des infrastructures en partenariat public-privé de lieux séquentiels comme ces stades onéreux privatisés au nom d’entreprise qui accueillit, grâce au préfet, souparfait et contre les élus, la Juventus® de Fiat® quand Turin et le Piémont étaient confinés à cause du covid 19. Au milieu des tifosi, Fuzz propagea le virus – promo sur les abords avec cette odeur persistante de graillon : « 1 Corona® pour 2 Mort subite® » selon le patient 0 dont le traçage a été perdu. Un nu-vite=streaker au poil, sévèrement nuqué en coupe mulet, désormais interdite en Corée du Nord, plaqué par des stadiers, est embarqué avec une couverture par des policiers.

Des hypermarchés, « village » lisse. Des fruits d’antipodes moins chers que ceux d’alentours en circuit court. Retirer le lait en poudre industriel car il s’est révélé nocif. Des noix de Saint-Jacques à la noix gonflées d’eau, sans goût. De moins en moins d’huîtres qui réapparaîtront dans deux millions d’années. Du thon pourri, en sus des métaux lourds et des microparticules de plastique, recoloré en rouge, du saumon toxique.comme au bon vieux temps des maquilleurs de poissons au pavillon Criée des Halles Baltard. Revenir au plancher des vaches : vaches folles, steack tire-fiacre=cheval de pays périphériques via Fuzz, ainsi que ses abats en mariage de blancs, grippe aviaire, fin gras du Mézenc[1], persillé, fin et tendre grâce à la cistre ou « fenouille des Alpes », sous la burle, salmonelles selon Schwob. La rupture de la chaîne du froid ne laisse pas de glace. – Les boules et cornets de glace bio avec coques, laissent songer au Big Freeze : le monde mourra dans le froid, l’enfer de Dante -. Des crottes de rat, avec risque d’histoplasmose, dans les tartes au chocolat chez Ikea® alors que les clients s’amusent à rester dans les lits quand le magasin est fermé. C’est l’aventure moderne.

Une salle de concert, avec mini incendie Fuzz pour la dernière tournée du cirque Canada dry du soleil=oseille, où résonnent les cris et le sang des bêtes – L’année des 13 lunes, L 214 ; highline en quartier Gerbant. Des jardins participatifs bio sur une terre emplie de métaux lourds d’une défunte industrie lourde. Réintroduction d’ours[2], de loups. Prendre les oiseaux du bon dieu pour des anars sauvages devant la cathédrale où les poussières de travaux bloquent l’horloge astronomique – Saint-Michel bloqué terrassant Dragon Ball Z©. Les cathos intégristes sont en révolte comme la flamme sur le méthane quand le compagnon, chef de chantier, signa d’us, en français et en arabe, d’une figure mahométane dans la pierre. Les renards roux, visons, dromadaires, colombes poignardées et lézards Jésus-Christ gambadent de la banlieue jusqu’en hypercentre, les sangliers, élevés pour être sauvagés=chassés, détalent depuis les parcs en zoo city comme des bisons Buffalo grill® qui chargent. Fuzz les lâchent : Roar, Razorback, une panthère échappée du zoo. Les girafes sont sous prozac®. L’asso de BB prend la défense et récupère les éléphants du parc suite à la mobilisation de la population n’ignorant point que le pachyderme mais presque – même si Stravinsky, ce compositeur pour la fanfare de Barnum©, n’a pu finalement travailler avec Orson Welles – est déclaré en voie de disparition depuis le début du XXe siècle. Les flics sur leur canasson jouent au lasso pour leur rodéo sécuritaire ; tirer du sédatif avec leur arme sur fond de Gloria Lasso – Quand la ville dort. A chu à cause de Pikatchu© : les jeunes se noient en cherchant un Pokémon© dans le lac du grand parc. A cause d’oublis, la mémoire est trop trouée, l’île de Souvenance est fermée : ils. Le chewing-gum serait mauvais pour la mémoire, les masticateurs faisant 10 % d’erreurs en plus, selon Kozlov dans Quarterly Journal of experimental Psychology.

Périphériques engorgés. Klaxons®. Quelques rares restes d’industries encore viables – Ghost town des Specials. Squats mutants. Ruines rouillent. L’autoroute d’oseille – ravi, bison futé® est noir et envoie mille bisous – vers la côte d’Az-au-soleil-de-toc pour cure d’Azote avec – punaise ! – la fatigante cymbalisation des cigales, qui ont vaincu le scat d’Ella, parfois diffusée par haut-hurleurs, où les touristes, comme Eggar dans sa Ford Thunderbird® automatique bleue dans le dernier Litvak[3], attendus de pied ferme au bout du tunnel bouché avec le pouvoir d’achat en bandoulière plutôt que le flingue ou le braquemard. Des traces de bretelles sur des corps pourris et calcinés, retournés pour toute beauté – mélanomes. Avoir sa dose. Le pubard hâlé à la face de calzone décrète que ta vie est ratée si tu n’as pas de Rolex® après 50 ans. Selon le résident de la République, épinglant les sans-dents=chauves de la gueule, qui a la rue du bec mal pavée, et ceux mangeant avec les doigts, est riche toute personne gagnant au-dessus de 4 000 € par mois alors que le centriste-aux-grandes-oreilles, le benêt-qui-n’a-jamais-eu-de-Pau déclare que c’est un salaire de, selon la traduction de La Politique d’Aristote par Champaigne, classe mitoyenne des fortunes=citoyens de fortune moyenne=citoyens d’état médiocre=classe moyenne. La vérité est en deçà des pires aînés. Un ancien ministre se plaint de ne vivre chichement qu’avec un salaire de prof de 3 000 €. Passer du temps avec la radio ou le portable, deux en un, écrans à cran. Absorbés en jeux débiles.

Jean Paulhan ploie mais ne rompt pas. Il fleure de Tarbes aux NRV. Louer des gens sur application pour faire la queue, surveillés par le manager de file d’attente ; job au lait : contrats-minute. Observateur, -trice de tris sélectifs, sirène de parcmètre, cacheur, -euse de plaque d’immatriculation, troisième passager, -ère de voiture (à la place du mort ?), évaluateur, -trice d’haleine, électrocuteur, -trice de personnes ivres, goûteur, -euse d’eau, chauffeur, -e de taxi karaoké, remplisseur, -euse de bus, pousseur, -euse dans le métro, assureur.e de voyage en train, recycleur, -euse de vélos, pêcheur, -euse, récupérateur, -trice de vélos, aide d’embarquement, docteur, -eresse aérien, collaborateur, -trice sur des croisières pour naturistes, câlineur, -euse professionnelle, réchauffeur, -euse de lit, coordinateur, -trice d’intimité, en fonction du contrat de nudité, testeur, -euse de sextoys, assistant, -e laic de cérémonie, accompagnateur, -trice de tourisme équestre, taxi ou ostéopathe voire psy animalier, gardien.ne d’autruches, testeur, -euse de nourriture pour chiens et chats, professeur, -e de yoga ou coiffeur, -euse pour chiens, agent.e de chattes influenceuses suivies par des pets lovers, nounou pour pandas, héliciculteur, -trice, récolteur, -euse de vers de terre, loueur -euse de sangsues, compteur, -euse de poissons, extracteur, -trice de venin, fendeur, -euse de porcs, attrapeur, -euse de taureau, inséminateur, -trice, sexeur, -euse de poussins, branleur, -euse de dindons, mesureur, -e de pets et rots de moutons – ovin est ovni – et de vaches , comportementaliste canin, posteur, -euse de commentaires sur internet, hacker, -euse informatique® éthique, photographe pour google maps… à vélo, spectateur, -trice de netflix à temps plein, livreur, -euse de pain, décorateur, -trice de gâteaux – d’anniversaire -, vendeur, -euse de noix, développeur, -euse de glaces, goûteur, -euse de chocolat, ambassadeur, -rice du whisky, créateur, -trice de blague Carambar®, de papillote – née à Tôkyôto© que diable grâce au commis du pâtissier Papillot -, de Malabar®, testeur, -euse de bonbons, de marijuana, de maillots de bain, de duvets, de lit, de lune de miel, de bière, organisateur, -trice de mariages, styliste pour… Barbie®, apporteur, -euse de fleurs, membre du comité des noms, dessinateur, -trice de pistes de ski, inspecteur, -trice de dés, plongeur, -euse de balle de golf, constructeur, -trice de Lego®, applicateur, -trice de crème solaire, siffleur, -euse professionnel.le, voix de la SNCF, de jingle, mannequin mains et pieds, tâteur, -euse de visage, sourceur, -euse, créateur, -trice de mots-croisés – mots-croisistes ou verbicrucistes -, client-e mystère, feutier, -ière, cobaye professionnel, graveur, -euse de timbres, gardien, -ienne d’île, collecteur, -trice de plantes sauvages, régleur, -euse d’horloges, ambianceur, -euse ou chauffeur, -euse de salle, créateur, -trice de noms, soudeur, -euse subaquatique, testeur, -euse de toboggans, auteur, -e de cartes de vœux, consultant, -e en couleur, rabatteur, -euse de musées, renifleur, -euse de mouchoirs, d’aisselles, claqueur, -euse, excuseur, -euse de chantier, social party reporter, acheteur, -euse de bouteilles cassées, cueilleur, -euse d’orphelins, vendeur, -euse de dentier, tailleur, -euse de limes, fouirnilleur, -euse, transcripteur, -trice de braille, chief happiness officer en bon françois comme vieux français via Guillaume le Conquérant nous revenant en boomerang – management. L’anglais n’est que du français mal prononcé[4].

Chômage de masse pourtant : jeunes – génération woke on the wild side -, comme variable d’ajustement des politiques publiques, et vieux sont régulièrement sacrifiés dans le même panier par les gouvernants selon les directives de Fuzz. A 80 ans, ils travaillent encore pour compléter leur retraite parfois en logeant sous une tente ou dans une caravane. Ambiance de studio post-apocalypse dans un souterrain cramé puant la pisse où des gens dormaient sous une tente – la pietà contemporaine est une rom, une réfugiée économique, politique ou climatique, avec un enfant dans les bras. L’IA met nombre de gens sur le carreau : les caissières, le dos cassé par les produits lourds, encensées parce qu’en 1ère ligne lors d’épidémie, seront remerciées sans ménagement par le management. Un train chasse l’autre, Schumpeter a bon dos avec sa destruction créatrice – IA, blockchain, énième G de portable, ordi quantique – et son entrepreneur sentant le Job, le Musk et son parfum de poil brûlé, le Bezos se tirant la bourre pour le tourisme spatial.

A chaque édile son traîne-fesses=tram, bondé, après travaux d’éventrés. Le tram Kahlo facilite l’accès au shit dealé façon The wire dans la ville-où-la-mayo-est-mise-sur-tout par les bandes de Fuzz. Métro irrégulier. Les têtes du matin enfarinées : zombies land. Plateformes multimodales avec leur hub. Des métros en retard, erreur, panne d’aiguillage, d’électricité. Incidents voyageurs : viols, altercations, agressions, rixes, suicides, accidents, attentats, etc. Peu réagissent. Quais trop étroits. Seuls les pieds plats sont réformés. Des clans se bastonnent. Blouson noir, c’est noir.

Grèves, manifestations générées par Fuzz – diviser pour mieux régner. Années de plomb fondu. En périphéries abandonnées. Mal desservies. Commerces et services publics fantomatiques. Tours crades. Dans lieu au ban, soulèvement médiatique 80’s. Babel de langues : chacun dans sa communauté. Des bidonvilles de réfugiés disséminés, des bidons vides. Retour syphilis, tuberculose, rougeole, peste, choléra, Fuzz propage avec sa trousse de magnétiseur de Dubois, enfermant des bacilles nocifs dans des tubes.

Attentat dans un P4 malgré les normes parasismiques et les exercices dans la ville native du Nobel de médecine néanmoins eugéniste au point de débaptiser toutes les rues au nom de l’auteur de L’homme, cet inconnu : de virulents virus, dont les Frankenvirus par gain de fonctions, circulent à cause d’intégristes à la Fuzz cachés dans des grottes afghanes, férus du bactériologique – astérohache en missile hellfire du shonen Goldorak©. Panique. Fuzz avec son masque collector anti gaz moutarde en profite, avec Belphégor©, pour voler un gode du XVIIIe et un Monet aux Beaux-Arts pendant. Tôkyôto© qui dort. Entreprise à tubes et gélules, en dose infinitésimale – loi de similitude, des semblables d’Hanhemann apportée par Des Guidi – coule à cause de Fuzz. Règlements de compte entre, tout comme à l’Institut NeuroMyoGène (INMG). Trafics. En périphérie – pour mater les vibrants étudiants, entre A et A’, une université, classée architecture remarquable malgré les nombreuses fuites d’eau comme le MUDAM de Pei ou le Pompidou Metz, de Dottelonde et la structure de Prouvé avec des hublots pour mater d’une salle de cours à l’autre, des sièges pivotants dans certains amphis, d’atroces poteaux cylindriques en métal, des éléments tridimensionnels parallélépipédiques pour les planchers et les plafonds – brevet Petroff©. Un type qui a lâché ses études tout en se faisant passer pour un expert en errant sur les parkings, assassinant parents, femme et enfants ; une miss France – au nom de qui un autre a tué père, mère et chien selon, paraît-il, sa demande – adoubée par une dame vieille France, surmaquillée avec un grand chapeau.


[1] Le steack « Ça se rate toujours comme la tragédie. » (Duras, M. La cuisine de Marguerite, B. Jacob, 1999). Quelques autres perles pour le plaisir : les boulettes Pojardsky soi-disant, « Mélangez […] de la kacha. […] Le reste, je ne l’ai pas noté. Je l’ai noté seulement pour le mot kacha, je ne sais pas ce que c’est. » ; – le polygonacée=sarrasin ayant été importé lors des croisades dans l’hexagone et ailleurs, avant que l’onomastique hypnotise l’ « autresse », peu dotée en sarrasines, même si une tuile provençale lui est tombée sur la tête, qui fonctionne ainsi, la kacha semble être du sarrasin torréfié, au goût de noisette, très utilisé dans les pays de l’est – ; les boulettes sans nom « Jamais mangé. » ; le bortsch bâtard à la française sans crème, « Je n’ai jamais essayé de faire ce bortsch. Je crois qu’il faut faire macérer des betteraves rouges mais dans quoi, je ne sais pas, ni combien de temps et prendre le jus. ».

[2] Ce roi des animaux détrôné, au profit du lion, par la chrétienté pour lubricité ; animal mal aimé de Buffon.

[3] La Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil d’après le phocéen polardeux Rossi.

[4] « On estime à près de la moitié la part du lexique anglais empruntée à l’ancien français ou au normand. » (3 « Le Français n’est pas « envahi » par l’anglais » in Les linguistes atterrées. Le français va très bien, merci. Paris : Gallimard, 2023. Tracts ; n°49. p. 18


[Manuscrit] Sales rêves (épisode 9)

Des manifestants, dont certains payés pour manifester à leur place font grève, notamment du haka, à leur tour, dans un rassemblement statique – avec dispositifs sonores portatifs=casseroles en téflon®, fabriqués en Haute-Savoie, ce PFAS nocif pour la santé -, étudié par un foulologue mention fouloscopie, après un référé liberté, pour une énième cause légitime – tique, torche, lorgne, Ray-la-matraque ; au milieu des lacrymos, grenades de désencerclement, gaz incapacitants, des armes non létales projetées par des auteurs de science-fiction dans le projet Red Team avec filets immobilisants japonais et menottes électriques chinoises piochés dans le Milipol, des fumigènes bleus, blancs, rouges ennuagés de pales d’hélicos de surveillance et d’odeur âcre, des éborgnés, des mains arrachées par les balles LBD[1] – pourchassés pour une comparution immédiate. On ne se prend jamais une baigne dans le même fleuve. Une bombe spécifique aspire les mots dits gros, les slogans et les revendications. Un tag rouge sur un mur borgne : « Cellulite finale ». Plus loin : « ni dieu ni maître ni troglycérine » « ni dieu ni maître … même nageur » à côté de « travail famine pâte-riz », « Les riches ont les couilles en or, les pauvres, les nouilles encore » et de « Ils ont la police. On a la peau dure ». Tournent, drones – reconvertis, pour ceux qui ont échappé aux canons à confettis des rebelles, en reportages Géo grâce à la caméra aéroportée -, blessent, chassés par les gypaètes nichant grâce à la Ligue de Protection des Oiseaux dans la tour. Faisons l’amour avant de nous dire adieu chante l’ex de Bougrain-Dubourg. Les militaires surveillent à cause des attentats, fama du famas, privilège de l’uniforme.

Rares sont les commerces de proximité – dans un espace fonctionnaliste ou les dégâts du modulor ; l’un après l’autre, ils ferment un à un à cause des fonds de pension sur la parole de Fuzz. Chercher lettres et colis dans l’hypermarché proche où un pauvre bougre est mort plaqué à cause du zèle de la sécurité. Amazon® work hard have fun make history avec des salarié.e.s – loin d’être des sans-culottes – ne souriant pas comme le logo, qui durent 3 ans max en travaillant avec des couches-culottes de bébé à la Droogs©, mille Besos, pour éviter les pauses pipi ou cabiner=faire trimer le cyclope=grosse commission, à plein régime, s’implante près du lieu symbolique et rentable tel que l’aéroport : c’est la mort du réseau des librairies malgré la loi Lang du prix unique du livre. Dans la clairière Anastasia au degré fahrenheit élevé dans la forêt du Petit prince des bois, les gens se retrouvent pour réciter des livres censurés.

Où trouver une simple baguette souple et craquante avec de la mie compacte[2] – patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO en attendant le béreeeeeet comme l’énonçait Jacques Brunius dans L’affaire est dans le sac de Pierre Prévert – dans une boulangerie, souvent des chaînes sans âme, proposant nonobstant des pains au piment d’Espelette housewives, au zeste et ziste de yuzu – vert, acide et herbacé, ou jaune, d’humus à fraise -, main de bouddha, combava, citron caviar, au café torréfié, au chocolat, au lard ? Où trouver une simple et bonne blanquette de veau faite maison dans un troquet de base ? Street food, fooding, bistronomie, nouvelle cuisine, cuisine moléculaire, being bar … Au milieu des petites pierres brutes qui butent où des déporté.e.s avec cv sont dedans pour une trop fugitive remembrance, des dalles de trottoirs-en-couilles-du-pape[3] à tête de grands chefs de cuisine avec une toque tous les 3,14 cm fignolées pour les touristes qui battent en ruine, notamment celles qui ont un Bocuse. Tesla aurait été en grande souffrance puisqu’il comptait ses pas dont le nombre devait être divisible par 3.

Doubles tranches=files clandestines sur les trottoirs. Enfilades de musées aux façades rénovées.

– !: Salluste

– ?-!!A Plutarque

Un quartier classé UNESCO, dans l’angle entre la 10e et 11e avenues, sauvé des appétits de Zizi Béton. Un horloger ; un crieur au quartier de l’apocalypse. Icigo chaque année, les fa, qui ont leur école nationale Fuzz pignon-sur-non-rue à Confluence, avec option harcèlement sexuel, et antifa se ruent sur le sol et se castagnent rituellement et si et mi. Librairie anar’ saccagée.

Hausse mécanique de la fréquentation touristique : faire du chiffre. Un nouveau parcours Fuzz « se mettre dans la peau d’un clodo », pardon SDF – les français aiment les acronymes[4] – pour 80 €. Sens interdits. Des commerces hideux gâchent les façades – ne plus pouvoir lever les yeux. La zone piétonnière en urbanistique tactique – expérience parfois en temps limité. Les bars résistent. Malgré les pressions des voisins (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, AVC). Que de pressions sur les bars. Les rares oiseaux réveillent en chantant trop fort – effet Lombard. La loi son avec capteurs méduse suivant les deux roues=scooter®. Le nombre de bars se réduit comme peau de chagrin. Sociabilité réduite. Des voisins vieillissants comme la population globale se plaignent du bruit des gentrifiés d’à côté. Densité de la population disséminée. Halles en béton, agora de marché en plein air, seule apparition des politiques lors d’élection.

Ventre : du quai avec Subs pour sel, reconverties en école des Beaux-arts, où les artistes-communicants apprennent à se vendre[5], via Marché-gare, où les concerts se succèdent, à la Sucrière où les expos s’empilent, dont l’itinérante Human body® fit scandale[6] ou Hyperréalisme avec des visites de nudistes, et la boîte électro-techno branchouille en haut avec roof top à bobos – drog, drog, drog, Abyssal zone de Djedjotronic en boucle ; le marché de gros au sud est près de l’amigo technologique=centre de détention (CDD), sous gobelet où portes – Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux – s’ouvrirent automatiquement par erreur tout comme les bracelets électroniques à cause d’un bug – coup d’hacking de Fuzz -, remplaçant une des prisons, où Lacassagne visita Kropotkine dans sa cellule, bondées, les plus vétustes, régulièrement tancée par les organisations internationales pour manque d’humanité, convertie en fac catho high tech, murmures de murs en murs encore gravés.

Sociétés de services. Bureaux vides en tours aseptisées – crise du logement – aux fenêtres translucides accuei‼ant open spaces et coworking, construites par Zizi Béton, vomissent la fourmillante de pendulaires en méridienne et en heures de pointe.

[Champ] ?- :- Conne journée

[Contrechamp] !- Merci, ce n’est pas pire, benne journée, rebrique-t-elle en barbe.

?- Et toi, ça va

[Plan séquence] : – Mieux que bien, blézimarde-t-il.

– Je dirai même plus-que-parfait.

Fatigue de la fonction phatique.

Votez Fuzz : pubs de zaibatsu – ®Hemmo roiD Dior Homme® – sur écran géant, cet élément de marketing urbain, comme un publicitaire plaçant son produit dans Blague runner sur le modèle Shibuya-Tôkyôto©-sur-New-York. Petites en sox=chaussinettes, surtout celle en Sailor moon©, sont kawaï surtout quand elles disent kampai. En Akihabara Electric town, entre Chiyoda – où Tomohiro Katō, sur l’injonction de Fuzz fonça sur la foule avec un petit camion et poignarda au hasard avec une dague en prenant exemple sur Mamoru Takuma et son massacre à l’école primaire d’Ikeda – et Taitō, les filles en socquettes et jupe en maids cafés ; des otaku dont Masahiro Kanagawa parti déguisé en jeu vidéo Ninja Gaiden®=Dragon Sword® poignarda au hasard 8 personnes avec une dague.

Mine – hôtel-alvéoles ocre et rond par Cossutta via Pei, comme tourelles renaissantes à la Giotto, poumon-ruche au sommet et vue panoramique à la Néron depuis le bar comme là où se terre Bill Murray à Nishishinjuku, Kabukichô – et cutter (haut : O2 sans H, bar à alcools – la bartender, après le Manhattan au goût boisé et le Cutter’s way qui n’a pas de mal à passer, crée sur mesure et selon l’inspiration[7], la trousse est pleine – la tour signale : ensemble capitaliste copié, rutilants radiateurs en fonte empilés ou piles d’agrafes imbriquées, empire de pics à glace érigés à l’acmé juste avant le krach. Accolée, une brutaliste cité administrative, arêtes abruptes et formes simples et massives, où tout est intégré sous béton brut se fissurant : étoile noire. Je suis ton parent 1 dit Zizi Béton, cet assureur de bagnoles avant d’être bourgmestre=condé avec sa sous-ventrière. A côté, l’auditorium où il est possible d’entendre le triton[8]= diabolus in musica, symbole du diable, du mal et de la mort dans la symphonie n° 2, en ut mineur, op. 27, Asraël de Suk, le gendre de Dvořák, dans l’opéra de chambre L’Empereur d’Atlantis de Viktor Ullmann, composé dans le camp de concentration de Terezín où mourut Desnos.


[1] Plus nombreuses que les masques chirurgicaux ou protection FFP2. Les responsables des forces de l’ordre, ce soi-disant « monopole de la violence légitime » (Max Weber), font leur marché dans le salon du LBD à Angoulême.

[2] La Yourcenar, cette amatrice de gazon qui taclait sans cesse Green, vendait avec son accent aristocratique snob son pain ou œuvre au blé, dans le Maine.

[3] Comme dans un village classé – à côté de l’aéroport où Renoir fit son baptême de l’air, où Saint-Ex eut son diplôme d’aviateur – où, après avoir tourné Marquise des Anges et Les trois Mousquetaires, les mariées se faisaient photographier, voire shooter, avant de participer à un concours, dit l’enfer du Nord au Centre, de talons hauts sur les rugueuses et pointues couilles du pape, avec un mastard à l’arrivée avec un drapeau de F1 qui crie : « Bon divorce ».

[4] Egalement ailleurs comme en témoigne Allez coucher ailleurs (I was a male war bride, H. Hawks, 1949) dans le Berlin de l’immédiat après-guerre.

[5] La grotte de Platon, la reproductibilité selon Walter fucking Benjamin, réel/virtuel, regardeur, immersif, etc.

[6] Quels humains derrière les corps, peau de fantôme Gasper© ? Tué.e.s par Fuzz ? dans des prisons ou des camps ?

[7] Un whisky lorrain avec bitter et zeste d’orange appliqué sur le bord et épinglé avec une mini-pince à linge sur le pied du verre, le Catherine II soit un rye au goût très vanillé avec bitter, un glaçon rond massif, une crème de mandarine à la bombe, et le Savage avec du Bunnahabhain, quelques gouttes de bitter et du Noilly-Prat.

[8] Intervalle, de trois tons, de quarte augmentée.

[Manuscrit] Sales rêves [épisode 8]

Croiser sans fréquenter. Ami.e.s et couples avachis sur leur cellulaire-aux-métaux-rares-arrachés-dans-mines-clandestines, avec nomophobie, devant leur verre Duralex® sed sex de chez Pyrex® au grand réfectoire où subsiste encore leur écho que subsume la cuisine d’inspiration créole de Ravin avec la mode de la cuisson à basse température payée sans contact, comme l’amour et les fantômes nippons – nagori. Ils ne savent plus voir : ni au-dessus – cette plaque satanique d’ancêtre de Fuzz ; une autre, dans un resto de luxe, du guérisseur star[1], de l’hémophile tsarévitch, où il fabriqua son héliosine -, ni devant – cette dalle rouge du président[2] rebouisé (cher acteur du TNP), dans son landau à coups de poignard[3] par l’anarchiste italien et néanmoins boulanger vengeant l’exécution de Ravachol lors de l’expo universelle où les personnes des colonies étaient capturées et exhibées dans des cages, cela allait de soie -, encore moins autour. Heureux qui communique selon du Bellay. Communiquer n’est pas échanger. Moshi moshi. Des cabines téléphoniques végétalisées, devenues au mieux des boîtes à livres, abandonnées, taguées, enlevées.

Des spectacles en plein plein air, très sol-sol, pour occuper l’été : du baroque dans les parcs – Shaft à voix de castrat ; 25 000 spectateurs sans raquer sur pelouse interdite pour du Dvořák, inspirant Initials BB du point G. avec vue uniquement sur la moitié de l’orchestre symphonique et parlotes GenZ pimentées de force castagnes de spectateurs masquant la vue par paresse et individualisme malgré protestations – gueule et sifflets; retransmission sucrée de l’opéra pour tous ; projections de films – parfois depuis une péniche -, des concerts en île. Un javelot transperce une voiture – !Simca !Simca Lelouch par Tarantino – en double tonneau à la belle Zoë Bell au milieu du boulevard : Royal de luxe©.

Le 22 fév.1526, fête de Fuzz, chaire de Saint Pierre, Meriadeg, Saint Bernard après l’extinction de chandelles et de cloche en détestation sonne : Dario, Dario, von Sydow dare-dare dans le parc, exorcisme par Portalenqui avec l’abbé de Montalembert sous François II de Rohan sur l’esprit frappeur – margaude=lève-groin=poutrône feu sœur Alice=Alix de Theizé=Télieux[4] qui tac-tac-tac cognait sous les pieds et genoux en traçant de nuit, le signe de croix sur le visage effleuré, alors que le chien jaune de Basketville, venu de la Drôme, rôdait dans la nuit avec ses yeux de feu – en riche femme damnée=tâtant de la brioche infernale Antoinette de Glosée, où les poules du licencieux couvent – ratichonnière Saint-Pierre-les-Nonnains, devenu palais (des Arts, Saint-Pierre) puis musée (Saint-Pierre)=MBA – couvent – avec des fœtus et des cadavres d’infanticides dessous – après déni de grossesse comme dans  La maison de la rue en pente – retrouvés après la destruction par le protestant baron des Adrets. Des partouses sataniques de l’abbé Boulard[5] ; gare au traité de sorcellerie Vauderye en brief sous Charles VII et à l’échec de l’inquisition dominicaine quant à la chasse aux sorcières et leur sabbat. Quelle idée de nommer sa fille Häxan selon l’étrange film, censuré, de Christensen. Des messes noires dans les recoins.

Rituels sataniques de Fuzz. Les féministes manifestent encore contre la venue du réalisateur de Rosemary’s baby[6], où Mia-Maison-des-bois prépare, en chantant sur une musique de Komeda, comme Ophélie qui ne fait pas d’Hamlet aux huîtres à la taïwanaise sans casser les œufs, du romarin dans le Bram(Stoker)ForDakota, près de Central park Sodome, vers l’Annie Lennox Avenue, là où Lennon fut assassiné par Chapman qui fut au premier rang de la pièce Elephant man dont le rôle-titre fut joué magistralement par Bowie, et divorça par téléphone pendant le tournage avec son (ex-)mari mafieux, The Voice[7], Franck psalmodié dans une rave des Nuits sonores par Miss Kittin & the Hacker.

Fleuves deux, quais aménagés. Masculin féminin. On ne se bugne jamais dans le même fleuve. Tôkyôto© est 1 des piliers du triangle ésotérique de magie blanche Turin-Prague, qui en croise un autre, plus sombre. Franc-maçonneries puissantes, loges en stock. Le soyeux Willermoz, maçon spéculatif, créa la loge des Maîtres réguliers où il acquit le grade de chevalier de Saint-André, ainsi qu’une autre loge, avec son frère dans le Midi, le chapitre des chevaliers de l’Aigle Noir, avec l’hymne bien connu de Barbara, évitant les griffes de Cagliostro avec son rite égyptien dans la loge « La Sagesse » puis La Sagesse Triomphante,  pour rejoindre le culte des Coens de Martinès de Pasqually et y acquérir le grade de commandeur d’Orient et Occident avec la charge d’inspecteur général de l’ordre des Coens, puis il fonda la loge La Bienfaisance en lien avec la Stricte Observance templière des barons allemands Hund & Weiler et la loge, grâce à l’alsacien Salzmann, des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte, avec le grade de Grand Profès puis la franc-maçonnerie Rectifiée depuis le Convent de Wilhemsbad, la Société des Initiés puis la Loge Elue et Chérie de la Bienfaisance. Casanova a traîné icigo dans une loge. Tous s’intéressent au cas de la somnambulique Jeanne Rochette et de l’Agent Inconnu=Mme de Vallière=Marie-Louise de Monspey. Mesmer, préfigurant l’homme de la Berggasse après Charcot dont il fut l’élève, avec sa loge de l’Harmonie Universelle fondée avec l’avocat Bergasse, qui paradait en toge en soie et chapeau pointu sur fond d’harmonica de verre, serait venu à Tôkyôto©, peut-être pour y montrer ses passes magnétiques, autour du baquet contenant des bouteilles remplies d’eau magnétisée[8] sur un mélange de verre pilé et de limaille de fer avec rajout d’aimant, de plantes médicinales[9], où les femmes, après avoir touché les tiges en métal tout en mettant la corde sur le creux de l’estomac ou autour du poignet ou de la cheville, se pâmaient dans des chambre de crise où les valets-toucheur en profitaient pour les peloter. Le marquis de Puységur, en bon disciple, affilié à la loge La Candeur de Strasbourg pour y créer l’une des premières loges Rectifiées avec la Société Harmonique des Amis Réunis de Strasbourg, propagea la bonne parole, générant fluidistes, animistes, psycho-fluidistes, sceptiques et spiritualistes. Succède au spiritualisme magnétique de Tardy de Montravel et du Chevalier de Barberin, le journal Le Somnambule, journal de magnétisme du spirite Possin, diffuseur de magnétisme d’école du Dr Billot. Les convulsionnaires se réunissaient à la janséniste. L’Athénée a cru. Le théosophe Ballanche, proche de Récamier, Chateaubriand, Sainte-Beuve et Ampère, nourri de Boehme et de Saint-Martin, fonda la Société chrétienne à base de philosophie romantique allemande. Et Jacques Aymar, Pythonisse, Madame de Thèbes. (Léon-Hippolyte aka Allan) Kardec à l’école du franc-maçon Pestalozzi, de la loge La Tolérance, pénétré de rousseauisme – sa société et sa revue spirite – sont dans le Kardex®. Le visionnaire Vintras célébra ses « messes rouges », reprises par l’abbé Boullan. Le journal spirite s’inspire du curé d’Ars et du père Chevrier, fondateur et chef de la communauté du Prado avec ses prêtres pauvres. En face de la Fédération spirite, réunissant la Société Fraternelle de Sausse, le cercle Amitié et le groupe Chevalier-Deprêle, s’opposent les Indépendants avec la fédération des Spiritualistes Modernes. Mme Combes, médium spirite, ouvrit un nouveau cercle par écriture automatique, la société Jeanne-d’Arc avec recueillement, les passes magnétiques et la chaise avec incorporation où se manifestent les esprits des ténèbres, les esprits familiers et les esprits-guides. Puiser dans le Centre de doctrine et de sciences spirites Allan-Kardec. Le gnostique Thiellement, exégète des ronds-points, tourne de l’œil devant la fresque au-dessous de laquelle le boulanger, marié à une cubaine, est mort en poursuivant un client malcommode sortant en courant de la boutique – le cœur lâcha.

En DUMBO de Crooklyn sur fond de  Cass(i)us Belli, L’Animalerie, Bavoog Avers, Oster Lapwass, Chilla, Sasso, Les Enfants Sauvages, Ming8 Halls Starf, Mazoo, Pifi, Lyonzon, Zeguerre, Vrax, Robse, La Famax, Vax-1, KLM, 666, 667-669, RA2Z, Pouya ALZ, d’IPM : autour d’un quartier envahi de magasins de bricolage, un Petit avec des grandes oreilles écoute, chez un disquaire ayant miraculeusement survécu, le son d’Homard violet, de Starshooter, d’Haine Brigade, de Garlic Frog diet, Crazy skankers, Marie et les Garçons, Straight Royeur, d’Electric Callas, de Carte de séjour ou art de jouer seC d’un groupe qui splita l’année du bicentenaire de la Révolution française, Bananas at the audience, Kabuki Buddah, Chevignon, Binaire, Mensch, Brice et sa pute, Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, Bye bye Dubaï, Venin carmin, Tôle froide, Le peuple de l’herbe, High Tone, le grunge Mudhoney et son maxi Superfuzz Bigmuff sur Sub Pop, Fuzz, ce groupe de hard rock  jouant en generator show dans un tunnel abandonné avec la guitare alerte de Ty Segall, les labels Arty farty, InFiné et Jarring effects. Pas assez de koto à Tôkyôto©.

Sos amor et la verte=gonorrhée à Sodomorrhe-sur-Babylone more : échangismes dans les coins en adéquation avec l’idéologie politique et économique, La vie sexuelle de Catherine M., jalouse, pionnière du droit d’importuner en temps de #MeToo, avide de viol pour prouver sa résilience, aimant vit et directrice d’Art press-purée venue voir derrière les jalousies la directrice des Beaux-Arts. Ayant trop le feu au cul, la boîte à culs, trois étoiles dans GQ, flamba=en charbonaille dans la presqu’îl de la belle ville en archipel, trop d’îles flottantes avec l’orgue de barbarie. Traczire dans le bouic. Rue de l’épée, un club d’arts martiaux, anciennement un lieu d’accueil de bordeliers=bobinard=cambrouse=bouc=garcerie=beule=claque, parmi 32 dont 26 maisons de RDV, moins regardantes, le Panier fleuri pour ne plus compter fleurettes : coursive intérieure supérieure pour plonger voir s’il y a du monde au balcon avant de tester la marchandise – Palper là cet épiderme / Qui fait que je me dresse; sur la façade extérieure, le balcon, loin du pont des soupirs, attenant aux appartements de la baillive=maquerelle. Possibilité de laisse is mord pour l’option d’un S.M. minimal ; « J’ai d’autres chattes à fouetter. » dit la maîtresse Jeanne de Berk[10]. Sans omettre les rapports d’émigré.e.s de Gomorrhe dans l’immeuble de rapport vers l’avenue Q près de Ginza street. Pas de J’accuse aux jacuzzis. Feu au QG, coups de Fuzz. Emprunter le pont d’échangisme pour fouler une petite île verdoyante, contenant une belle église partagée entre plusieurs appartements, où l’échangisme en plein air se pratique 7 jours sur 7. Comme Casino®. Se sustenter d’une tarte à la praline chez Ejacteur.

Les pistes cyclables[11] sont partout – étendues temporaires=coronapistes pendant les pandémies quand tout va à vé-lo. Inondables malgré normes. Piétons perdus versus mob et mode doux à tout va. Les verts virent les boîtes à livres d’occasion, malheureusement pas classés Unesco, pour les pistes : le monde doux aura la peau des romans durs. Les boutiques de réparation de vélo pullulent comme les cafés-vélos où il est possible de se lover moyennant lovés. Les trottoirs végétalisés débordent en ZFE.

Dans le métro – !: Attentifs ensemble -, les médiateurs guettent pour éviter les piétinements et écrasements des rencognés qui ont la comprenure difficile lors des heures de pointe – un mort déjà, poussé par Fuzz. Le lapin Serge s’épuise à clamer dans l’indifférence Fais attention. Tu risques de te faire pincer [au cul] très fort. Une religieuse portugaise défroquée, concurrencée par les familles roms, qu’elle jalouse d’un racisme à fond catholique, vend des canettes pour son frère dépendant d’opérations chirurgicales coûteuses, à côté de dingues sortis d’hôpitaux psychiatriques ou de jeunes désœuvrés. Beaucoup prennent exemple sur Chirac – qui ne prenait jamais le métro, comme Balladur, Kosciusko-Morizet ou Pécresse en campagne, sauf pour la pose, cela va de soi – pour éviter de payer en surmontant le tourniquet d’entrée ou en passant à travers les portes derrière vous, en vous collant tout en assurant vos arrières, les jeunes vous tançant si vous n’acquiescez pas, certains demandent la permission – les français seraient plus coopérants que les allemands. Les femmes – l’une a un t-shirt rose fluo : « l’amour est déclaré » – se mirent dans la vitre en face avec force grimaces. Damoches et damottes. L’odeur de livres neufs des corps aseptisés à cause de l’identique lait de corps détraquant tout parfum et le corps à cause de perturbateurs endocriniens. Elles causent des bleus aux alentours à cause de la vie indépendante de leur sac à main ou accessoire, comme bombarde, à marqueur social, où ce qu’elles cherchent se situe forcément au fond. Les bouches pincées se mordent de dedans la bouche – visage plastique. Une femme-araignée roumaine, marchant sur ses moignons inverses, quête. Ça mate en triple bande. Nombreux déblatèrent en soliloque logorrhéique. Tou.te.s autistes=zombies avec casque, avec portable ou non, les hommes exhibant leurs couilles autour de leur cou ; en mains, souvent féminines ou autistes reading, des livres parfois[12]. Seuls ensemble. Distribution quotidienne de journaux gratuits dirigés par des épiciers fortunés pour conditionner – A quoi ça sert qu’ils se décarcassent ? -, Fuzz l’a compris : forger l’opinion. Obésité généralisée – non prévue dans les places de transports en commun -, solutions propophiles pour le deuxième cerveau. L’amplitude de l’écartement des jambes masculines=manspreading, souvent gênante, est supérieure à celle des femmes même si Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie et les pellicules de cinéma recyclées en talons de chaussures.

Dans une voie de garage, une dizaine de personnes ont disparu, jamais revues comme entre Charing cross et Temple dans l’underground avec culex molestus de Deep end ou dans L’attaque du métro 123, ce remake de Tony Scott, ou la station fantôme ou désaffectée Arsenal, Plaine des Jeux car puits de descente du tunnelier Agathe, la station Lortet ou, à la Subway de Besson, la « station cinéma » sur la liaison entre la ligne 3 bis et 7 bis, près de la station Sans sushis près du lac artificiel de Biwa à Shiga, peuplé de butors, où est né le sushi[13] : enlèvement par Fuzz moyennant monnaie. Des rats, mutants, se sont échappés de l’animalerie du labo de la Fac de Médecine, se multipliant comme blobs et Gremlins©, et grossissant grâce aux manips génétiques de Fuzz ; ils envahissent par escouades malgré les produits d’hygiène toxiques. Le joueur de flûte d’Hamelin© meurt d’une overdose d’héro comme Ziggy, pas la poupée Mattel©. Du gaz sarin dans les rames de métro de Tôkyôto© à la station Kasumigaseki, au croisement de 3 lignes, sous la direction de Fuzz[14] à la tête de la désinvolte et sweet secte apocalyptique Aum Shinrikyo-Aleph et ses « ventes spirituelles » aux adeptes à prix exorbitants de produits de faible valeur éclatant en scandale : 14 morts, 6 000 intoxiqués. Mais pourquoi les kiwis m’empêcheraient-ils d’être sarin ? Dodo disparu, regénéré par ADN.

Un couloir souterrain, condamné depuis le passage du métro, surveillé par les little red cornettes dans la guérite, pour les patients passant de vie à trépas entre l’hôpital et le médico-légal amphi Lacassagne avec une forte odeur d’autopsie[15] où des scènes de polar comme Les rivières pourpres de Kassovitz ont été tournées. Parfois le solliceur de lacets=balai=chandelier=QRM 22=gendarme accompagnateur tourne de l’œil. Le grand réseau souterrain reste inexpliqué : les arêtes se prenaient par la rue des Fantasques – dépôt de monnaies romaines, couloirs secrets pour l’armée, tombes, trésor des Templiers ou autre ?

Rendez-vous clandé du speakeasy Fuzz avec force chandeliers. Après EnCuledo®, jeu d’arcades : passages=allées pour celles et ceux qui pratiquent le plus vieux métier du monde, passe-murailles=espions maussades aux initiales de mauvais whisky, de dissidents chinois[16] hush hush aux scores sociaux au crédit négatif visible par tous, suite à l’édiction d’un kompromat, après les Résistants very hush hush, RDV avec X. Rue Constantine, rue clandestine.

 Icicaille : secret des cours. Vidéosurveillance intelligente dont caméras-dômes – focus. Des rebel.le.s avec du scotch noir ou du maquillage dazzle asymétrique sur le visage, maigre tribu en  degré de liberté, pour parer le pointage, l’identification faciale – fleuron français : des clowns tristes d’une tribu amérindienne inconnue ; Raoni reste sans voix avec plateau labial bloqué, Sting s’est cassé la voix déjà fausse – Message in the bottle. Fuzz use de split screen façon Conversation secrète de Coppola et Phantom of the paradise, Blow out, Snake eyes de de Palma. Identification faciale, à l’iris, visage, voix ou par le microbiote intestinal, par les selles, par le phallus pour la prédiction des criminels – K. Dick K. Dick – avec algorithme biaisé de racismes, dans la ville où naquit la police scientifique par le médecin, amateur d’opérettes et opéras, hématophobe[17], à l’origine de l’association du Merle blanc. Bombe artisanale Fuzz en safe city friendly dans la grande rue commerçante malgré. Tolérance zéro.

Une fille violée par Fuzz, pote des Droogs©, qui prit son pied au pied des tours, érigées par Zizi Béton, qui bandent de tourbe de cravatés en face de la gare ; pas loin, vrille=Woolf[18], une gendarmette=fuzz a sa meuf violentée par des bandes d’adotes au cutter, hypnotisées par Fuzz – homophobie croissante. Run away, turn away Small town boy.


[1] Annonçant le général Murat, le mouloujik & sa femme, Raspoutine-Depardieu. La tombe de maître Philippe, dont était féru Lacassagne, est la plus fleurie du cimetière. Celle de Kardec, comportant la mention « Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la Loi. », est fleurie après chaque vœu exaucé, selon le souhait du maître.

[2] Rose $Selavy, Sadi, prénom prédestiné pour l’œil persan ; pas d’hasard, Lazare.

[3] Reproduit une centaine de fois comme un produit dérivé, au centre du monde selon Dalí.

[4] Préfigurant Sœur Raphaëlle=Madame Delaunay=Madame du Lac=Madame de Florainvalle=sœur Eugénie Guillou de la congrégation des sœurs de Sion, hors château de Louvières, qui, à la Belle Epoque, fit, bien que « petite, brune, pas belle », sa publicité en aguichant « Recevoir le fouet est chez moi une passion, un besoin. Si vous pouvez me trouver un monsieur aisé aimant fesser la femme, je vous dédommagerai généreusement. » à domicile ou dans son Beauty Salon avec force martinets.

[5] « C’est d’ici que le vénérable Boulard enlevait tous les jours un mètre de raretés toisé à sa canne de mesure, pour lequel ses six maisons pléthoriques de volumes n’avaient pas de place en réserve. » par le franc-comtois et bibliothécaire de l’Arsenal Charles Nodier. Le bibliomane. Paris : Librairie L. Conquet, Imprimerie générale Lahure, 1894. 24 compositions de Maurice Leloir ; gravées sur bois par F. Noël. Préface de R. Vallery-Radot. p. 16 in Contes de la veillée.

[6] Un film interdit à Salem.

[7] 45 % de bite selon Ava à Ford, choqué, qui la taquina pourtant sur le sujet.

[8] Un apothicaire mort centenaire, Lanoix, y développa le principe électrique à coups de bouteilles de Leyde.

[9] Comme lavande, hyssope, verveine, chèvrefeuille, tilleul et feuilles d’oranger mêlés, menthe poivrée, baies de genièvre et centaurée.

[10] Longtemps mariée à un ingénieur-écrivain – le publicitaire, fils de pétainistes adorés, de nouveau, ramant, siégeant dans un ancien bordel avec force œilleton pour le voyeur-, impuissant, piètre réalisateur, épée, hors fourreau, refusée de l’immortel, supplanté par une femme pour fin de vie.

[11] Les cyclades, envahies de touristes, ne sont qu’en Grèce.

[12] Produits surtout par des personnes dont le talent est souvent inversement proportionnel au nombre d’exemplaires vendus. Ces livres sont édités pour les distributeurs en fonction des ventes potentielles, non selon les lecteurs. « Les littératures démocratiques fourmillent toujours de ces auteurs qui n’aperçoivent dans les lettres qu’une industrie, et, pour quelques grands écrivains qu’on y voit, on y compte par milliers des vendeurs d’idées » (Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. Tome second. Paris : Gallimard, 1961. p. 66) ; « Avec nos mœurs électorales, industrielles, tout le monde, une fois au moins dans sa vie, aura eu sa page, son discours, son prospectus. » (Sainte-Beuve. De la littérature industrielle. Paris : Allia, 2003) in Olivier Bessard-Banquy (Sous la dir.). Splendeurs et misères de la littérature : Ou la démocratisation des lettres, de Balzac à Houellebecq. Paris : Armand Colin, 2022. p. 25-26.

[13] Le funazushi, apparu dès le VIIIe siècle, est composé de poisson funa (genre carassius), notamment l’espèce nigorobuna, écaillé, vidé, salé puis mariné puis fourré et recouvert de riz cuit puis fermenté.

[14] Ami de ce spécialiste et collectionneur de Nostradamus, avec bibliographie exhaustive, imprimeur, revuiste, tendu comme un démonte-pneu, également élu, chargé de la mémoire gay à Tôkyôto©.

[15] Barbie – pas la poupée de 29 cm de Mattel© créée en 1959 à partir de Jayne Mansfield quand elle avait encore toute sa tête, quoiqu’une, vêtue comme une déportée, fut heureusement retirée du marché – heureusement condamné outre la défense hargneuse de Vergès, et filmé dans la ville où il a sévi, L’armée des ombres suscitant l’émoi des tôkyôtoïtes à cause des kakémonos nazis pour décor : un tortionnaire au cœur de jeune homme. Hernu, connu pour l’explosion mortelle à la Cruchot par la DGSE du bateau de Greenpeace, le Rainbow warrior qui l’acheva : grosse bite, certains sont plus égaux que d’autres.

[16] Alors que leur président, après la visite du premier institut franco-chinois, se sustenta d’une selle d’agneau du Limousin fondante dans la paille fumante par JC2A de l’auberge de l’île échangiste.

[17] Locard joua un rôle, grâce à une expertise graphologique – qui s’opposa par sa méthode à celle de l’antisémite Bertillon qui se discrédita dans l’affaire Dreyfus -, dans l’affaire de l’œil du tigre (inspirant sans doute le tube de Survivor pour Rocky) de Tulle, qui inspira Le Corbeau de Clouzot, tourné dans la ville de Ravel, à la Continentale, autour de l’anonymographe, film aussi détesté par les français (cote 6 : au-delà d’à proscrire selon la centrale catholique vichyssoise), dont les Résistants, que par les nazis.

[18] Cette auteure – Orlando furiosa -, trop consciente de sa classe sociale dite upper upper=supérieure, à coup de ouistiti Mitz, où, foi de Toynbee, place to be or not place to be est plus important que to be or not to be, qui se regardait écrire dans sa Chambre à soi, heureuse uniquement lorsqu’elle fabrique du pain, antisémite mariée au juif Léonard, en rivalité avec sa sœur peintre Belle, qui n’a, sauf Cap Canaille vers Cassis et St Yves (Cornouailles), dépassé Picadilly que pour se noyer bien que la phalène aimait la pêche – préférer Bloom à Bloomsbury ainsi que Conrad.


[Manuscrit] Sales rêves [épisode 7]

Urbex. Vinciffageland. Tractations Fuzz-qui-fuse. Transformer patrimoine en tiroir-caisse : Hôtel-Dieu[1] cinq étoiles, que ville vive ! Nez rouge est icicaille gastronomique, comme son prix. Dessous, une royale tombe, majesté inconnue devant les archéologues désemparés[2], recouverte illico – ni vu ni connu je t’=archéologie préventive, quand c’est INRAP, c’est râpé. Dôme reconstruit depuis la destruction de la guerre n’aspire plus les miasmes mais les monnaies et devises sonnantes & trébuchantes=fiat ou cryptoactifs=cryptomonnaies comme dogecoin, Ada ou l’ardeur d’acheter, déclinées en monnaie locale telle que gonette, tissou, doume, sol-violette, épi, abeille, nissart, galleco. Soufflot, qui n’assista pas à la fin des travaux à cause de l’appel du Roi Soleil à Versailles, s’en retourne dans sa tombe. Monuments hystériques complaisants. En faillite, la Cité gastro dite interactive sur le modèle du musée des microbes à Amsterdam près du Botanique. Désillusion du musée des illusions à cause du prix peu magique du billet.

Je t’ : un mari avec sa réchauffante=son gazon=sa moumoute, Marcel Carne, subitement fou travaille dans le rouge sur l’incitation de Fuzz – Red rum red rum ; Jack a dollar dull Jack a dollar dull Jack a dollar dull, ad lib. : sa jeune femme, lâche la rampe=a perdu le goût du pain=remercie le boulanger=n’a plus mal aux dents – = énième féminicide -, qui chauffa la carte – femme à chats = femme-achats : « je dépense, donc je suis » Descartes de crédit – dans les commerces de luxe adjacents. Un tien vaut mieux deux tu l’auras. Un autre, soit ayant trop joué sur Twitch® against Moscou, soit ayant trop lu Breton[3] – foi de Quincey – et rempli de Waco minute soupe®, a fait la maison entière en imitant le sniper de Sarajevo et de Las Vegas et tue à la Fuzz 20 personnes, si je ne Mabuse, en tirant au bazooka sur les voitures en bord de fleuve. A chacun son Pac-Man© et pas qu’en post-it® de Silver sur la vitre de bureau ou de la chambre : Atari® jaune, Ubisoft® pas safe. Keitel en Mister W – Winston Wolf -, le nettoyeur de Pulp fiction enlèvera le sang, les bouts d’os et les bouts de cervelle dans la Chevrolet verte de 74. Boucherie attenante : retour aux origines.

[ambiance : avant Musique pour aéroport d’Eno-l’ambient-stratégie oblique – aéroport (où zone, en transit une dizaine d’années, tel un fantôme, l’iranien Sir Alfred) nommé Toine (et cet homme planté, attendant un voyageur, avec un panneau indiquant « En attendant Godot »), il a été construit avec des escalators trop courts et impraticables, des terminaux inactifs, des circuits de refroidissement d’eau sous les câbles électriques sous le faux plafond et inauguré pendant le confinement -, musique pour meurtres d’Hitch inspirant le rap d’Eminem et son flow rapide comme l’asthmatique et clopeur Busta Rhymes Gimme some more avec le sample d’Herrmann dans Psycho].

Amarrée icigo lors du siècle positiviste et hygiéniste, la morgue flottante, à cause de maires-médecins raspis=rapiamus=avec oursins, hérissons=fers barbelés dans les poches au mépris de l’hygiène, avec boulanger remercié en tant que gourdés=noyés[4] ou qu’assassinés au choix pour identification comme dans Thérèse Raquin de Zola ; ancien bateau=plate, dirigé par un plattier gueulard, pour poules d’eau=sautes-fleuve=relaveuses=lavandières battant batillon et baquets insolents, peu enchanteur, pourrissant et puant, à côté des carpes et des brochets[5] en surnombre évidées et des bèches d’où plongeaient quelques nageurs dont des carabins – visité les week-ends par les enfants d’humeur baladoire avec leurs parents ; parfois le criminel venait admirer le résultat de son crime et se faisait capturer – échoua, go fast, en vallée de la chimie à cause de la grande crue centennale.

Un nuage passe comme un ange – une anguille[6] sous la meule de foin : arbre macchabée machabé macabrée maicaibré maucaibré montcabré macabre abrecâbre abrecâbe machabe macabe macade marcabe marcade méquébé. Le cunnilingus est un gros nuage annonçant _rage tout comme le pyronimbus. Bérézina printanière, les corps, conservés grâce à un système de douchette pompant l’eau dans le fleuve, flottent comme dans Coup de torchon[7] par le réalisateur local de L’horloger et le scénariste Aurenche-le-parleur. Par manque de place, les dégelés=bouquets=corps=rebouis, go free, sont déposés, à l’aide d’un garde de bonne morgue, dans des camions frigos® pour la boîte aux refroidis lors de la clavicule, signalée par l’avant-chien, ou un espace frigo® marché-ventre comme le musée des claqués à cause d’épidémie avant l’île aux morts entre les 4e et 5e avenues[8] ou à la ficelle, comme l’andouillette évaluée par Standard & Poor’s AAAA avec du sang d’artiste, avec – ni ail  ni crucifix – force chevaux et trimbaleur de carne pour la sèche – vampire contre-attaque. Le canasson finira en tartare, shushis ou en Canigou®, Ragoutoutou©[9] : rien ne se perd, tout se transforme. Avec un panneau d’un pape qui explosa, manifestation des embaumeurs – le marché de la mort, inévitable, est très lucratif avec un lobbying puissant où règne la loi de la rentabilité – à cause d’usage de produits nocifs, polluant sols et nappes phréatiques lors de la décomposition du « je ne sais » selon le Méldois Bossuet, avec reconnaissance de la pénibilité, de la concurrence du low cost à forte intensité où des vers sortent de bouches mal cousues. 11 millions le nombre d’arbres sains sont abattus et coupés pour produire les cercueils, soit plus de 30.000 km2 de forêt, Rika Zaraï préférant l’humusation, sur lit de broyat, à l’aquamation et au cercueil en carton-cellulose, ou « boîte Amazon® », selon le design funéraire en cours, comme sa valise, avec une émission supplémentaire de 14 kg de CO2 par rapport aux cercueils en bois lors des crémations. Le cimetière est le seul endroit tranquille où animaux s’ébrouent et abeilles pollinisent : passée l’allée des vampires dont le fameux Vlad, le cercueil de verre dans la colonnade de la comtesse Demidoff-beauf Strogonoff, morte en 1818, où si tu te démerdoffes à rester un an dans la crypte où elle repose à force de voir les Contes de la crypte, tu gagnes le gros lot selon son testament ; après quelques paroles terminales genre « Le soleil, c’est dieu. » (Turner), « Laisser verdure. » (George Sand), « Je meurs. » (phrase incontestable du médecin Tchékhov), « C’est fini. » (Nathalie Sarraute), « J’ai l’impression qu’il y a une histoire d’amour entre l’infirmière et le type qui fait le ménage. » (Jacques Tati), l’écrivain Fournier agrémente son épitaphe de « Finalement, nous ne regrettons pas d’être vénus. » ; « Ci-gît un dur à cuire » pour celui qui ne se priva, le musicien, incinéré, Jo Privat ; « Chômeur à vie intégrale / sous-consommateur total. » Parmentier-qui-n’a-plus-la-patate ; « gémissons, gémissons, gémissons. » selon l’homme aux dents longues.

Concentration mondiale de centrales nucléaires – éculées, au bord de montagnes jeunes qui montent comme nos ongles, autour du Mont Pourri[10], sur plaques en mouvement ; lors de canicules, l’important, c’est l’arrose pour que la température tombe. Fuzz comme Zorine avec walkman® à San Andreas, vers Frisco ou San Fran selon le snobisme, active, comme Lex Luthor par Gene Hackman avec les missiles dans le premier Superman de Donner, la faille avec des explosifs – Big one – et engloutit la Sillyconne valley. Eau vive de Giono sans Béart : barrages hydroélectriques, bientôt privatisés alors que l’hydroélectrique est producteur de méthane, menacent de rupture – avec l’aide de Fuzz en plus. Où est le regard bleu intense de Lee Remick ?

 Musée high-tech avec architecture décalée[11], avec peu d’espaces d’expo, dans l’eau s’enfonce lentement comme le tribunal néoclassique à colonnes où les dossiers sciento-qui-ont-pignon-sur-rue, en libre communication, furent volés par Fuzz. Un théâtre classique classé, touché par un incendie partiel à cause de travaux, où a été créé Boudu sauvé des eaux. La population, soulagée par le pain et les jeux comme le grand feu d’artifice de l’anniversaire de la prise femelle ou mâle de la Bastille, paye les travaux avec les impôts. La ville est une marque déposée – comme le blanc Allais©[12], initiant les nombreux procès de plagiat, psychologique[13] ou non, de monochromes, le bleu Klein©[14], Monory© ou Hockney©, le noir Kapoor®, la rose shocking© de la grand-mère de Marisa Berenson, Elsa Schiaparelli, le jaune – cotée en bourse. Calcul du temps de nuité, de visitorat et du taux d’occupation par les clients.


[1] Bail emphytéotique comme la Punta della dogana à Venise par Pinault-simple-fric et Ando.

[2] Dont le mari d’Agatha-whodunnit après le « troyen » Winckelmann né Stendhal.

[3] Le Second manifeste du surréalisme, 1930.

[4] Réanimés parfois au siècle des Lumières avec du tabac – fort prisé au point d’être volé – dans l’anus grâce au soufflet afférent. Se référer à « Les mœurs des noyés » de Jarry dans La chandelle verte.

[5] Au point de les recycler en quenelles.

[6] Ce poisson excommunié par bulle papale à cause de sa prolifération dans le lac Léman.

[7] Ce n°1000 de Thompson dans la Série noire, collection nommée par Prévert, qui perdit quelques âmes dans la traduction française.

[8] Ce carrefour de la mort© où naquit le blues.

[9] Examinons ces menus de paquebots transatlantiques ; « Pour votre toutou madame, le plat de Médor : consommé de boeuf, toast et légumes » ou, au choix, « la gâterie Normandie : carottes, viande hachée, épinards et toasts ».

[10] Pas la montagne noire d’Aude, cette mine d’or d’Etat recouverte, avec arsenic pur qui se déverse à chaque inondation, notamment dans une école adjacente.

[11] Pangolin en écailles de métal sur squelette de béton : toute ville veut son obéliscal Guggelbao, gare au Gehry all Wright, cette araignée d’eau.

[12] Pour Wang Wei (VIIIe), c’était au lavis. Les prédécesseurs directs sont les Scapagliati en Italie.

[13] L’« autresse » (Rétif de la Bretonne ; mot oublié malgré l’appui de l’Académie française, cette « glorieuse maison de retraite » selon Jean Dutourd de L’Académie par un des Quarante), virée de P.O.L, pourtant amante de l’éditeur, qui inventa ce concept fumeux, à propos d’un enfant mort devenu sujet de fiction, critiqua fortement une autoresse, article à l’appui, afin qu’elle cède sa place à son compagnon, qui s’y substitua de bonne grâce, sur la liste du prix Goncourt, dont il fut finalement exclu dans un bref sursaut d’honnêteté arborée – le conflit d’intérêt étant trop flagrant. L’« autresse » vigilante et déboutée, aura tout de même son Quarto, antichambre de la Pléiade.

[14] IKB (International Klein Blue) pucerons. Dans le bleu peint en bleu de Domenico Volare Modugno, inspiré par Chagall.




[Manuscrit Sales rêves] Feuilleton 6

Fumer des cigarettes indonésiennes aux clous de girofle échappées des tsunamis pour chasser le moustiques-tigre – !Pas le baume© – porteurs de pathologies. L’amour, c’est comme une cigarette selon la Vartan-aux-dents-du-bonheur. La nicotine protègerait du Sars-cov-2 selon l’auteur de L’homme neuronal[1]: les patchs de nico sont dévalisés, Sunday morning – live ; le cow-boy de Marlboro® est mort ; le lobby du tabac se cantonne à la e-cigarette=vapoteuse. L’ambroisie invasive, suite à la danse de la capitale en kimono, sature le système ORL.

Papillotes[2] et billets doux vers la place d’hétéro avec sa Société d’études psychiques, après la rue de la do-Ré, avec chère fontaine, destinée à une autre ville – Bordeaux refusa la fontaine chère de Bartholdi bâtie sur celle de Moreau, identique à celle dans l’Avenida 9 de Julio à Buenos aires, elle-même construite sur celle du dragon de Piot -, par l’auteur de la Statue de la Liberté tant bafouée[3], déplacée comme les temples d’Abou Simbel à cause de Buren, l’homme aux rayures pas rayé de la liste des artistes d’Etat, biaisé tant l’eau manque, perdant son procès pour sa demande de droits photos et réclamant la réhabilitation au burin impliquant l’onéreux nettoyage quotidien d’Onet® – ballet de voitures-balais – aux grands frais des contribuables bastonnés. Loin far niente breton en fog au soleil-smog sur chaises longues des Wet legs, dolce vita sur la place – jadis, hélas.

Tôkyôto©. Vivre ville, vite ! Jumelée avec une bourgade de campagne d’hexagone, des villes internationales – permettant ainsi de réviser, en dehors des guerres, sa géographie -, le satellite de Saturne. Tomber dans le panneau : ___ 545 km, Théia sous Gaïa, Ebola P4 100 microns, covid 19 géocalisé 1m patient 0 à R0 3,3 plus asymptomatique qu’asymptotique, Lune ****** km, cité nano-, zetta-, yotta-, ronna-, quetta-, Amas de la Vierge, Laniakea, Alpha du Centaure y années lumières, Bételgeuse, c’est pire. Comme Laàs, cette principauté béarnaise – jumelée avec 4 000 micronations dont Hélianthis, une principauté créée en 2013 à Blaye (Gironde) -, avec ses panneaux dont l’un indique « Vous êtes ici au centre du monde » et d’autres mentionnent les distances jusqu’à Pékin, Jérusalem ou encore New Delhi et La Havane. Red label sur labels 5 : ville fleurie, ville connectée, ville gastro, ville géronto, ville lgbtqiabcdzqy+, ville, ville, ville. Top 10. Smart grid pour mini Smart City en Green hook, pâle imitation de MasdarSongdo®, en aseptisée Confluence tendant vers La Défense ou Potsdamer Platz® en Lego® par ses enfilades architecturales prestigieuses sans cohérence[4] : flop -, déserte darse.

N’eussent été les borgnes d’Hollywood, yeux deux admirent la paire de fleuves – croquer les brouillards de l’un comme de la barbe à papa à côté de mangeur de nuages – Igor et Grichka charriant force PVC, tritium, per- et polyfluoroalkylées=PFOS, PFNA, PFOA, PFDA, PFHxA et PFHS=PFAS=polluants éternels via fluorés d’Arkema® et Daikin®, antibiotiques et médocs, en sus de l’amiante, déversés par la troupe de Fuzz, avec des poissons morts en surface[5]. Requin Orque Dauphin  Baleine  Béluga® échoué.

Côté Igor, l’ouvre-boîte, patrimoine culturel immatériel, baisait le cul de la vieille quand le bouquineur, rarement flanelle mais astiqueur de virgules surtout quand le typographe a chié dans le cassetin aux apostrophes, porta son attention sur celui qui est en dare édité au Puits-Pelu, une grosse bouteille=un pavé – un rhinocéros=une histoire de la Chine -, une vraie drouille=panouse, un bouillon=rossignol avec cabochon qu’aura finalement déboulonné son proprio souriant. Chiner La Disparition de Perec et sa quinzaine de traductions, dont une en finnois par le traducteur Ville Keynäs, qui ne s’est pas privé de « a », un lipogramme de plus, la lettre la plus fréquente dans sa langue, mais de « ä » puisque le titre est Häviäminen, avec un pied-failli=une coquille où le e apparaît dans la boîte de Marco-râle, ce punk et libraire de la famille Canson® succédant au papetier Montgolfier d’Ardèche avec la première montgolfière qui décolla d’Annonay. Ce corsaire du quai pratique pourtant un métier inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco.

Sur l’autre quai, le passant a la même tête que son chien[6], gaugnes=couennes=joues comprises ; pitbull, son clebs stupide, à l’arriviste en jogging avec sa montre connectée comme un hamster se damne,  étrangle la chandelle, graillonne=despume=cramiaute=expectore un crachat=serpent=copeau truffé de virus rutilant au soleil et arrive essoufflé ; idem pour la cagole à queue-de-cheval ne se lassant point de son allure Lassie©[7] indigeste pour le concours canin grâce à l’extrait de placenta façon Fruit Chan[8], vendu par Fuzz, appliqué sur les pattes-d’oie et autres rides ; l’autre, mirzales dorées, accoutre l’azor Mirza, blessé par Médor, d’un gilet jaune revendicatif à cause de la lassante pluie verglaçante ; estronpicine – plus-fines=gandouses=merdes dans Snoopy dogg bag aux bords des trottoirs envahis de trottinettes[9] – que des brigades écolo Fuzz jettent dans les fleuves -, patins à roulettes, rollers – Faut qu’ça glisse – qui heurtent jusqu’à la mort, puis au resto pour la chasse au gaspi alors que des voitures-balais se concurrencent en une course digne de la Messe pour le temps présent ; les valises roulent en bruit assourdissant comme un skate – papier déchiré et tremblement. Passé l’Igor, c’est l’aventure.

A la place du chien Saucisse[10], un food truck[11]=camion de nourritures de rue=camion-restaurant=popote roulante=boîte à lunch bio façon rétro caravane currywurst à la Hopper dans Les ailes du désir, intitulé Retour vers la friture, avec VGE, habillé en Gaultier©, derrière l’accordéon comme Yvette Horner around the corner pour plus de proximité avec, entre pains sans glu, croques non binaires à la ileli, hot dog éthique de Saw 6 avec tofu soyeux, traces de coques et algues, archi Tres de mayo – On badigeonne avec (l’) amour -, relevante=moutarde synthétique[12] avec sucre inverti, avec Heinz® zwei drei, une pointe de sKetchup® du grand chef hors sol sans ses tomates extrait d’un tube de dentifrice intitulé joliment L’écume des jours de Boris Viande, sur un steack végétal concurrençant celui développé en labo grâce à une imprimante 3D. Manger-bouger. That’s all, Falk ! – Voix Sauvion – sorti du combo Colombo & Cassavetes-avec-sa-caméra-à-la-tremblante-du-mouton.

Nul banc. Rien à wallacer, Gromit© : pépie-soif. Une plaque commémorative dans une rue banale : « Ici il ne se passa strictement rien. Ici personne n’est mort. Date indéterminée. Passez votre chemin ». A côté, une plaque  volée[13] sur un mur défoncé par les racines d’arbre – comme un monstroplante© – qui se glissent dans les interstices, rue du Premier film où Fuzz a volé toutes les plaques de cuivre de cinéastes, sauf les rayées.

Festivals avec public en cosplay[14] dans un hangar – ancien abattoir art déco, méritant la projection de Le sang des bêtes, où les vaches suivaient des courbes pour moins stresser afin d’offrir une viande de meilleure qualité – devant les people, parfois des croulants hagards avec leur nécro sous le coude[15] tout en sucrant les fraises, une actrice à la peau étirée façon Los Angeles 2016 ou Brazil à coups de kobido et guasha, Cimino – dear my deer, poupée plastique avec une transformation en femme ratée, maquillage de Tuttle loupé – opéré par Fuzz comme pour Bambi Jackson après sa pub Pepsi®, postérieur à son complexe du tube=picou=blair=caillou=nazaret=chandelier=décognoir=piffard=tasseau=blaireauteau=piton=tarin dès l’enfance, marchant millimètre par millimètre avec son Stetson® et ses châssis=lunettes fumées, sur l’estrade suscitant ennui comme un crouton de pain derrière la malle, Huppert, Tip top, fait la potiche en lâchant deux mots banals. Le grimpion[16] s’improvisant en Monsieur Loyal, sans son vélo, nous met ippon vomitif à force de dialectique-à-la-évêque-d’Hippone, de jeter de la poudre aux yeux surmontés de Rimmel® en forçant la voix selon l’indéboulonnable et abstème présentateur de tv, Michel Druncker. Si – cette plaie belge – les frères Dardenne, ces cinéastes-aux-deux-Palmes-d’or-qui-dardent en utilisant la caméra avec l’éreintante tremblante du mouton sur fond réaliste de thèse catho, sont des habitués[17], nul Jean Jacques Rousseau par Jean Jacques Rousseau, ce réalisateur belge néanmoins ouvrier maçon.

Biennulles pour l’image dont les points de Kuzama. Art volatil en demi-deuil près de la Bresse : danse dans le parking, défilé des crapauds=dorelots=fieulx=abaris=flos=chiards=moucherons=QRP=babolets=péchons (de Ruby)=fabricants de moutarde=bessons=diableteaux de chœur=bocons=charipes=bougeons=fifis=grabotons=jargilles=molécules=morjons=sampille=champis, des manifestants avec panneaux ; les poules colorées dans l’ancienne usine à soie avec l’odeur de déjections de volatiles – évolutif : des plantes grasses dans le tunnelier, du jasmin et des araignées exotiques avec des toiles guidées avec une captation sonore dans des cubes translucides pleins de lumière UV. Les médiatrices commentent comme elles peuvent. Relationnel, paraît-il. Un squat arty tenu par un marchand de tapis=d’art coté en bourse avec carcasses d’avion et hommes en suspension et femmes empaquetées en shibari avec cire chaude de bougies sur le corps.


[1] Changeux ne devrait se consacrer, pour changer, qu’à la peinture française du XVIIe.

[2] A Tôkyôto© tout semble avoir été inventé comme les ralentisseurs, les plaques d’immatriculation, les vélos en libre-service, le jorkyball de Paniez mélangeant squash, jeu de ballon, billard et cardio.

[3] Déjà le premier projet en Egypte pendant la fameuse campagne coloniale après avoir battu les mamelouks de l’Empire Ottoman, le retour de flamme de l’amiral Nelson, la rébellion des arabes du cru qui sodomisèrent et décapitèrent quelques soldats prisonniers, Napoléon en pratiquant de même en symétrie.

[4] Le maire – que Collomb repose en pets – marque de sa patte au forceps comme Staline-Mao-Hitler au pied des laids Antigone, Polygone de Bofill en ville médicale septantenaire en Septimanie.

[5] Selon Sans pitié du pays qui clame ses matins calmes où règnent ichtyophages « : !J’aime pas les pouascailles, t’as l’impression que les flottants se foutent de ta gueule et qu’ils racontent des conneries. »

[6] Physiognomonie de Lavater précédant la phrénologie de Gall dont il est resté la caboche à X=la bosse des maths=la bosse des affaires. Ces fumisteries, dont le mesmerisme ou magnétisme animal, ont inspiré Balzac (Louis Lambert, Ursule Mirouët), Barbey d’Aurevilly (Une histoire sans nom), Nerval, Baudelaire, Musset, Saint-Point de Lamartine (Le Tailleur de pierres), Camille Flammarion (Stella), Twain (Tom Sawyer), Dumas (Le collier de la Reine), Sue (Les Mystères de Paris) et bien d’autres.

[7] Chienne colley, héroïne d’un roman d’Eric Knight, paru aux Etats-Unis en 1940, Lassie, chien fidèle(Lassie Come-Home) a connu un grand nombre d’adaptations au cinéma et à la télévision.

[8] Eternelle jeunesse comme Paloma chez Boro ou la Báthory-Seyrig en Lèvres rouges dans un bain de sang de vierges en Ostende-en-Carpates, Flottez hippocampes droits comme des i Laissez-vous porter par l’extrême obligeance ou les escalopes sur les joues de d’Ormesson à l’affût.

[9] La mode revient comme les comètes depuis Oort avec yoyos®, Rubick’s cubes® ou jupes et pantalons, chemises ou vestes façon bûcheron, à carreaux, pantalons à pattes d’éph’.

[10] Candidat aux municipales à côté d’un aristocrate libertaire proche du benjaminien et dramaturge belge Bruno Teckels.

[11] L’ancêtre provient des fournaises à pardon=fours mobiles des oubloyers qui, dès 1270, se sont constitués en corporation afin de vendre des oublies=gaufrettes de pâte légère sans levain entre deux fers portés au rouge.

[12] Cette denrée rare, comme l’huile de tournesol pour la friture et les frites ou les pois chiches, depuis la guerre en Ukraine, générant nombre de manifestations qui dégénèrent : « ventre vide n’a pas d’oreille ».

[13] Hitch à cause de The lady vanishes, où ni Trop d’ski tue le ski ni Paul en ski, à cause des féministes.

[14] Free hug et léchéors en règle à en avoir des aphtes, même la brosse à reluire provient de chez Alexandre®. La merveilleuse famille du cinéma : 2 membres du métier, dont Mocky qui s’en offusqua, présents pour l’enterrement en été de Bernadette Lafont.

[15] Leur (auto)bio, écrit souvent par un nègre, se nomme frigo®=chambre froide.

[16] Bobo de banlieue, pour des raisons politiques et non de salaires – mensonge initial sur le story telling, devenu nabab, Yes, we Cannes ! sur fond du lassant extrait en boucle du Carnaval aux animaux de Debussy.

[17] Jusqu’à être une solution de repli l’année de la pandémie ou du rat de métal.


[Manuscrit Sales rêves] Feuilleton 5

Tôkyôto© calling to the zombies of death. Sur les quais, échappée d’hypermarchés, la zombie walk®, avec ses maquillages dégoulinants à cause de la chaleur d’un « été tentaculaire » en chantant Thriller, sans le rire final de Vincent Price, puis Kiss puis Rob Zombie, grâce à la fanfare métal non létale, concurrencée plus loin par un orchestre d’asthmatiques, les Tambours des Bronches, a un boulevard ouvert grâce à bison futé sur la plage dynamique & éphémère[1] pour nudistes façon Zizipothéque au Mexique Fuzz en Body snatcher de consommateur – ils sont partout car la vérité est ailleurs ; en Écosse, les gosses précoces écossent=égoussent les cosses d’où Le village des damnés d’enfants-roi tyranniques avec leur portable, bélials et autres goules.

Rudologie. Retour à la niChe, empire du milieu en pire : les pays pauvres, sous la férule de Fuzz, renvoient en boomerang les équevilles avec force plastique polluant et polymerdes jusqu’aux vraies Fosses des Mariannes, explorées par le Cameron d’Abyss, et à l’estomac du gros poisson Jonas ou autre cachalot blanc. Acab© devient vert. Les sous-traitants chinois abdiquent, le nez de Pinocchio© grandit. Le plastique, c’est fantastique. L’invention des polymères, dérivés du pétrole, nommés « plastiques » date de 1907. L’inventeur Léo-le-belge du bakélite®, trop poly pour être honnête, n’est pas excusé par le divertissement offert par Plastic Bertrand©. Tes petits seins de bakélite qui s’agitent. Ça plane pour personne.

Du rififi à Tôkyôto©, Fist city de Loretta Lynn, Fuzz and co : L’affaire du courrier, Fouché et sa caisse noire pour la police grâce aux frères spoliant les joueurs, Bono beau « l’anar’ »[2], jusqu’aux juges assassinés[3] en passant par le fameux gang avec Momon qui lit le Vidal, P’tit Louis le Saucisson brioché, l’enlèvement de fils, d’une fille de, Nenœil ou Pierre Rémond tombé en 69, le convoyeur fuyant avec le butin – les 2,5 millions manquants 😕 C’est votre dernier mot ? -, le braquage, avec enlèvement de la fille du convoyeur, qui a de la Suisse dans les idées malgré dénonciation anonyme, le super flic décoré, après Javilliey, amateur de Living on the edge et Walk the line, passant la ligne rouge jusqu’au schtard quand la réalité dépasse les frictions.

Une société de divertissement, propriétaire de la rue Glosée, abandonnée en hypercentre[4], organisant des meetings en dépassement de comptes de campagne pour le Président de la République élu, pourtant avalisés par un énième comité Théodule à la solde qui reconnut des falsifications antérieures pour le bien de la république – passé crème. Malheur aux vaincus. Fact-checking des fastes. Selon un cocktail, des Cocteau[5], Les français sont des italiens de mauvaise humeur ; la corruption est ici plus diffuse à tous les niveaux – rien qu’à la Commission municipale des balmes ou à celle des cadrans solaires.

Tout s’arrange. Surtout pour les riches, entre eux, qui se réfugient avec leur yacht [6] dans l’île libertarienne de Disneyland®, fabriquée par un néonéolibéral, petit-fils du Chicago boy et Nobel Friedman, créateur de The Seasteading institute®, autour de Selgaverland, selon le modèle de milliardville par Verne[7], où l’opticien constate que l’Atol® de corail a blanchi[8]. Humus pour Fuzz. Façon Houdini, Ghosn is gone se fait la malle dans la housse d’un volumineux instrument, autant en apporte l’orang-outan alors que la primatologue étudie les bonobos : il se prépare pour les JO de Tôkyôto©, souvent supprimés – fatalitaire cause Tu n’as pas tout vu à – picadon – Hiroshima réplique pour qui épèle en phonétique, – BOUM – Nagasaki, in Godzilla we trust, tsunamis activés par Fuzz, Fukushima – sagai : eau dans feu dans eau – et tout le tremblement – constipés Tôkyôto©[9] et Kobé sur dos de poissons-chats=silures – et ses répliques. What’s up, Doc ?

Dessus gassouilles=crottes=gabouilles=orphelins de muraille d’happins=cagne=!ouah ouah, après avoir fait traîneau-trompette, chaque pierre est une carotte de temps[10], déjà icicaille sévissait la guerre des religions. Tôkyôto©, ville palimpseste où tout est alluvions et allusions. Féroces protestants[11] dans l’hexagone – qui aurait 4 coins au pays du rosicrucien Descartes, celui de la « rationalité ». Selon Philippe Bouvard et Pécuchet, les ponts ont été funestes pour le duc d’Angoulême. Fouché imposa le mitraillage de la plaine. Les mathevons et la Révolution, auparavant durement réprimée, pas finie, en monarchie républicaine où le phrygien perd ses élytres et les traits d’union, frigide équilibre pour l’ELF (Egalité-Liberté-Fraternité), où pointe enfin sororité, bafouée chaque seconde – 119 : elle a été tuée car la soupe n’était pas assez chaude – et invoquée tant que dure dure. C’est la fin du contrat social et du pacte de sécurité – Léviathan lave plus blanc, lévite depuis la sécurisation autonome par la blockchain et l’intrication quantique appliquée à la cryptographie. Les fossés se creusent en abîmes. Emargent les sans-culottes qui émergent en #guillotine même si les cahiers de doléances du grand débat terminent dans l’invention du fameux préfet=poubelle.

Haut du panier de crabes. West Point Godwin. L’élite, multiple et différenciée, pantoufle jusqu’à « conflicter », se reproduit en toute consanguinité dans les rallyes pour enfanter après Tcherno[12], têtes de pine=Spoke=Vol 714, « le meilleur d’entre-nous » ou La tentation de neVise – dans le placard doré du conseil constitutionnel après la direction de Bordeaux Chesnel®[13] après quelques lacunes, condamnation et exil québécois mais Dumas[14], n’était pas un saint non plus, avec ses pompes Berluti® en peau de ______ à la peau des fesses, ses œuvres d’art issus de vols, comme Malraux[15], sa « putain de la république », La fille sur la balançoire de Fleischer, La fille coupée en deux de Chabrol, qui balance sur La garçonnière, tout comme le responsable mais pas coupable de La tête et les jambes Fabius Pictor dédouané[16] par ses pairs=cour de justice de la réplique en jury croupion pour le sang contaminé, pas plus que Debré[17], le porte-flingue du Chi contre Sharko se découvrant comme auteur de polar puis comédien sur le tard -, avec cuillère en rageant, lobbyistes, politiques et journalistes avec crâne de Toulouse win-win – Sky is not a limit I’m bad Common à l’accordéon par Yvette Horner en Gaultier® – issus des mêmes grandes écoles sélectives, mandarinat éculé, favorisant l’endogamie, dit le creuset avec l’ascenseur social en panne malgré la tyrannie de la méritocratie, tropdicieux=rentiers qui multiplient leurs gains – crémasters & chrématistique – dont ils ne peuvent profiter en une seule vie tel Jabba le Hutt. Toujours, toujours plus=pléonexie. Malgouvert. Capitain Kirk, Entreprise connaît pas la crise, avant d’être envoyé dans l’espace par une société privée déclenchant overview effect=spleen, chante la reprise de Common people dans Different Class de Jarvis Cocker de Pulp inspiré du film de Redford et son Ordinary people, maigre consolation. Mortifère égalitarisme. Pothain, martyrs en mémoire. Irénée renaît rue des Martyrs (Les 400 coups puis Arditi).

Autown. L’empereur – beau comme quincaillier –  incarné comme son ongle[18] pour onymantie[19] – par Laughton, Quasimodo-mais-presque qui a été marqué en B comme bancanne=a l’as de carreau dans le dos=un moule à melon=un porte-belle=est échappé d’Esope dans l’inachevé « von » Sternberg, film A, gambille=bancane=cloche=fait cinq et trois font huit=est tortillard=zigzag=fait six et trois font neuf : la table, cette pierre de Rosette comme le jésus, sous les vignes renaissantes, rouges d’automnes autonomes, sur La colline [qui] a des yeux ; les gaulois sont représentés par paquets. Untel a reconnu son pied amputé en dessous de Vivre nuit gravement à la santé. Vivre tue. Etre au monde pour mourir. What’s up, Doc ?

Pour qui sonne le glas ? Eglise éclaboussée par la pédophilie de Fuzz et le silence d’archipointus=prunes de Monsieur=grands bonnets=évêques[20], dont un, manipulé, condamna La dernière tentation du christ de Scorsese, dont un autre, définitivement disculpé et relaxé en appel, finit, Grâce à dieu, tout de même par démissionner – Hosanna Ozon. Merci pour ce moment ;-(


[1] « On dépensera beaucoup moins d’argent, au lieu d’amener la mer à Tôkyôto©, en transportant Tôkyôto© au bord de la mer. » (A. Allais).

[2] Ce réparateur de voitures, ancien chauffeur, paraît-il, de Sir Doyle, dont l’enseigne du garage à Saint Saint clamait « Vous pouvez tous crever ». D’où l’expression « macache bono ».

[3] Spectateurs criant ?-! SAC, SAC, SAC sur les bips du film censuré de Boisset, avec le météore Dewaere et la mannequin reconvertie Clément (.) (.) ( ‖ )1.

1 La même, nue, dans la scène de la colonie française dans Apocalypse now redux et final cut, versions pour financer la cuvée de vin Director’s cut d’un Coppola soi-disant Renaissant.

[4] Où, PAN dans Le Bec, officia un chef étoilé entubé, expatrié en Chine, par la classe politique locale via Fuzz alors qu’un ancien maire, devenu ministre pour services rendus, alors que les locaux complotaient dans son dos, emmenait tout le gouvernement se sustenter du HTV=homard tête de veau de Têtedoie sur les hauts du pain de sucre.

[5] Préfacier, en tant que dépendant de drogues et de soirées ou salons et amateur de menthe poivrée, de Les cocktails sont un jeu d’enfant de Michel Oliver ou guide de la lèche-babine.

[6] A noter que celui de « T’en fais pas, » Jeff « Bisous » Bezos d’Amazon© – qui s’engagea à raquer pour la reconstruction -, impliquait la destruction d’un pont historique Dans le port d’Amsterdam pour mouiller au large, dam, ce en quoi, damned, la population, AmsterdAmer, s’est heureusement rebellée. Un autre, le plus grand du monde, chinois, a dû être détruit dès sa construction à cause de la faillite de son entreprise lors d’une énième crise aussi rapide et intense que les vagues de canicules.

[7] Cet homo refoulé, misogyne, dramaturge raté, antidreyfusard en ville négrière, auteur du célèbre Géographie de la Corse.

[8] Confirmé par les satellites sans déterminer toutefois s’il s’agit d’un animal, d’un minéral ou d’un végétal. Cheveux longs, pensée courte mais porte-monnaie plein. De la musique permet le retour des poissons qui revitalisent lesdits coraux.

[9] Selon Albert Londres dans Japon (1922), la ville est une « cité décourageante », « née de l’union d’un typhon et d’un tremblement de terre ».

[10] Il était une fouille …Tout paysage est horizon des évènements, des sols – passé-présent-futur -, non en flèche mais en vis platinées avec plurivers simultanés ou une pelote de laine, comme la face du Mont Cindre, Sainte-Victoire, sans éoliennes, par Cézanne, Bibémus papam et, au pied, château de Vauvenargues de Picasso, avec le spectre qui rôde de la bataille des Cimbres comme la rizière de Sekigahara où gagna l’armée de l’Est, sous les couleurs de Tokugawa Ieyasu.

[11] A noter que, de l’autre côté, la croix dite de Lorraine était l’emblème des ducs de Guise – dont celui assassiné qui fut le sujet de l’un des premiers films de fiction du cinéma -, responsables, avec d’autres, du massacre de la Saint-Barthélémy, nom gravé dans une île caribéenne ou paradis fiscal où est enterré notre Johnny national – mais pas pour payer les impôts.

[12] Le nuage radioactif de Tcherno s’arrêta à la douane sans se faire de bile grâce à l’anticyclone sur les indications de Fuzz, aucune condamnation. Autour de la centrale ukraignos, pourléchée pendant la pandémie par un incendie à cause de la sécheresse, le tourisme du tour-operator Fuzz se développe grâce à la série US aboutissant à des jeunettes à poil en selfie, avec atomes crochus et plus si affinités sur du deutérium 235 sur fond de survivalisme.

[13] Nous n’avons décidément pas les mêmes valeurs argue la voix de canard Chaban et sa Nouvelle satiété.

[14] Que Genet, avec le circassien et romanesque Romanès, avait dévalisé en grimpant sur le mur dudit baveux=blanchisseur.

[15] Celui qui a suivi La voie royale a souvent joué à Stop ou Angkor avec case résidence surveillée option sursis.

[16] A noter que malgré son réseau, son pouvoir et son ascendant, Olivier Duhamel, constitutionnaliste, professeur à Sciences Po, président de la Fondation nationale des sciences politiques et du très sélect Siècle, avocat associé du cabinet de Me J. Veil, revuiste avec Pouvoirs, directeur de collection chez Dalloz et journaliste, rentre dans la Série noire en ayant été dénoncé dans La Familia grande de Camille Kouchner pour pédophilie sur l’un de ses beaux-enfants issus de Kouchner. Duhamel ne convoitera donc plus un poste au Conseil constitutionnel.

[17] Vilain petit canard de la dynastie républicaine dont Carrington fut le premier sinistre d’une République qu’il créa de toute pièce, à partir d’Uriage, avec cette école de hauts factionnaires, l’ENUL devenue ISPE où ils ont tous des problèmes psy. Constance Debré, auteure avec peau sur la table, est la fille du vilain petit canard de ladite dynastie. Mise en abyme.

[18] Il fera donc l’objet d’un livre d’autofriction à succès►poche►occas’►vide-grenier avant le pilon en un laps ou circuit court de la non-création pour terminer en essuie-tout, papier toilette ou carton.

[19] Ainsi que la libanomantie ou art d’interpréter l’encens comme Mademoiselle Lenormand.

[20] « Par la bérézina le vit d’un archevêque / au fromage a donné le nom de Pont-L’Évêque », répond à poétride, ce Scève, selon certaines thèses – dont celle qui s’occupe de l’édition en Bibliothèque de la Pléiade -, de la Belle cordière, férue de clystère barbarin : « d’or barbarin et d’argent de copelle ».


[Manuscrit Sales rêves] #épisode 4

Rite icigo : tout être vivant porte son faux visage ou son masque[1] comme le masculin Fuzz – épidémies, air filtré taxé à des points de recharge – pour devenir une personne. Avant Trinità voire Django par le réalisateur polyflemmes, foi de Nemo, travaillé du cyclope ou n’a qu’un œil, où il n’y a pas de Réveillon chez Bob le flambeur, son nom est personne selon le test de Valéry ou de Turing façon moutons éclectiques !Almería chante Gainsbourg en tilde dans le désert avançant alors que les figurants provenant de l’armée de Franco s’affairent pendant que Serge se tape BB, feulant dans une version originale et inédite de Je t’aime, moi non plus tout en étant mariée au playboy allemand Sachs, aménageant, pour Bardot, rue de Verneuil dans cette boutique obscure d’antiquités dans un noir total à la Dalí – châsse d’occase=œil de verre tombant sur le toit des Galeries Lafayette® comme dans Peur sur la ville avec musique angoissante en accords plaqués de piano d’Ennio. Se méfier de celle-là, c’est une masque affirme celui qui chante La beauté cachée des laids. Boire un milkShakespeare : le monde est une scène, Fruit et Bourreur[2]. That’s all, Faulkner !

Niveau supérieur à Tôkyôto© grâce à Persona 5 royal® et ses membres fantômes. Loin Les Sims©, détecteur de psychopathes grâce aux arcanes de doute dont le 17, dans Le Ranch diavolo, western muet où pointe l’expressionisme de Ford au Carey. Tumbleweeds roulent au vent. – Théâtre antique là-haut -. A cause de l’épidémie, le pain de sucre catho sur le forum[3] défoncé par un avion – sidération, – un projet de Fuzz, gentleman démotivateur selon le réalisateur de Monsieur Fantômas[4]. Tour de métal sans Eiffel à Tôkyôto©, Beat Takeshi, ancien yakuza de toc – « rooftop, c’est top » rue du Bât-d’Argent ou Gît-le-Cœur, ce Beat hotel® avec dream machine© -, sourire Colgate® en NHK®. Lesdélices de Tôkyôto© rendent béats : des dorayaki au thé vert sencha chimique ou artisanal dans une ancienne boucherie au nom de médoc avec, entre, montagnards=haricots rouges=anko. Peu d’eau pour le gyokuro qui, après infusion rapide à température basse dans théière en fonte, peut être mangé en salade. Dojo, pour la cérémonie du thé, opter pour chaussettes trouées, afin de danser le cha-cha-cha selon Bruce Lee, et l’oubli du flavonoïde suscité, cool zen.

Se ressourcer, après être allé.e chez un coiffeur holistique, en lisant un Coelho=Paris Match, avec brume mémoire©, le nettoyant micellaire©, dans un institut de beauté pluridisciplinaire, dans un bar-spa wi-fià oxygène de diverses couleurs avec des caissons hyperbares de la marque Jackson & co© pour vieillir moins vite, sur fond d’easy listening lo-fi – Take it poeasy ! – et de poissons mangeurs de males mules=durillons, agacins et cals sur pieds – rudes de stress – ensuite desangoniés=massés, en activant les neurones Mrgprb4=C-tactile►neurones GPR83 en moelle épinière►tronc cérébral►aire tegmentale ventrale►dopamine dans noyaux accumbens, comme dans Épouses et concubines, par des fétichistes haletants façon Tarantino travaillant à la flamme moyenâgeuse ou Papa Schultz was a rolling stone. Préférence pour un chauffeur de seins de danseuses en Louboutin® du Crazy Horse comme l’inventeur de la Baronne de la Tronche-en-biais©. Derrière, comme tous crient au génie, le corps cryogénisé de Bowie à côté de celui de la Belle au bois dormant, la réveillez pas, pas avant 2043.

Comme, come, dos massé par les pierres chaudes, aller tuer le temps long avec Jenkins-Marguerite, l’épouse du citizen Hearst qui la contre-aime tant, s’égosillant-faux-à-se-tenir-les-côtes sur l’air de la Reine de la nuit de W.A.M, ce maçon opératif, à l’opéra rénové par Nouvel, où chanta ce baryténor, velu de poitrail, en reine pour La reine des neiges et cette soprano, sur laquelle il est analysé par Perecquation, l’étude intitulée Experimental demonstration of the tomatotopic organization in the Soprano (Cantatrix sopranica L.), du baroqueer, avec les sièges chers[5] et ruineux pour le dorsal – mal du siècle mais lequel ? – La musique est de la mathématique transformée en sons combinée avec de la physique -. Une ministre, porteuse de la loi pour le mariage pour tous, caillassée par les amis de Fuzz lors de la création de Claude[6]. En haut, la 9e muse[7], Uranie, s’est éclipsée, volée pour plus de symétrie, par Musidora© sur une mazurka célèbre du Second Empire, amie très Roques ‘n rollmops de Fuzz et de la rockeuse Barbara dans L’enfant laboureur de Sheller, puisque persistent au-dessus du méridien des traces de soie noire de Poiret dans la ville des soies. Une sculpture du cyclope Polyphème à trois yeux par l’ignorant Pascal. Ô fantasma, en latex, le maléfique Musidor multiplie les amants effrénés du même sexe par barebacking. Voguer en Cruising. Un vogueur en procès à cause d’une grande roue déboîtée lors de la vogue des marrons. Aimez-vous Brahms Stoker ?

Pilotisée sur uligineux : ville en vrille. En Tetris©, des habitations apparaissent façon Abeille dans Les jardin statuaires, comme champis après Tcherno, disparaissent, réapparaissent autrement au gré – nombre réhabilitations  en urbanisme circulaire où le réseau concentrique se fonde sur un schéma infrastructurel rigoureux, composé de radiales et de circulaires, de zones urbanisées se développant de manière homogène dans toutes les directions : la population aisée, entassée d’haut en shrinking city dans des cubes en perspectives Giotto à digicode® en mycélium d’hypercentre en urban core – La forme d’une ville change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel[8] -, spécule, à côté d’apparts vides, loués pour compléter le salaire ou financer la retraite chiche ou remplir les rentiers=pains plus que cuits malgré les impôts lourds comme l’eau ; la ville est gluante comme une méduse inverse qui étend ses tentacules ou des mangroves pour rétention d’eau, où les pauvres s’éloignent en vases communicants – avec la montée d’eau (réchauffement climatique), les riches de bords d’eau envahissent le centre gentrifié comme, en US, dans The hope six demolition project, où les pauvres, désormais exclus, sont jetés en pâture aux inondations malgré les plans de prévention des risques peu révisés. ExTreme, Katrina, Ida. Des quartiers de structures modulaires, réversibles=pavillonisation par chalandonnettes érigées à coups d’imprimantes 3D en montage parallèle sur nouveaux terrains artificialisés se boboïsent, à partir d’habitat intercalaire et du chanvre comme isolant, avec brigades privées payées rubis sur pieu.

Babylon zoo en Gomorra. Omertà comme un tire-moi-d’ssus sans mascarpone. Témoins à décharge. La pieuvre Fuzz pénètre toutes les couches de la société. Elle se nourrit, entre autres, d’ordures, de souillures, de traitement et de recyclage d’homo detritus pas Rigolus©. Kiss kiss kiss : 30 000 t/j à l’île de Fresh kills à Tôkyôto©, dont les décombres du 11 septembre avec 4527 restes humains dont 300 identifiés, bioremédié=recyclé, entre soft et hard kills en parc à t’aime Freshkills – Recycle the Land, Reveal the Future tapée à l’Underworld. Et cet énorme chant de l’humaine rumination chaque jour commencée, chaque jour repris à l’aurore, par la benne de sa rue, c’est, le chant, qu’on le veuille ou non, de l’irréductible communauté organique des hommes de son temps. Tous pareils devant la gueule énorme et magnifique de la benne, tous estomacs devant l’éternel[9]. Des décharges sauvages puent et pullulent, un maire tué. Dévaloirs dégorgent. Scarecrow s’épouvante. Grèves des poubelaïres – déchets, encombrants ou non -, suants et puants à l’air libre – rats, surmulots, cafards et autres, un nouvel écosystème. Odeur pas nice. Retour des négs de petit croche=chiffonniers, friands de regs’, vie en bémols plus que sinusoïdes – tendance plus baissière qu’haussière – ou flexuosités, piochent dedans.


[1] Image est masque de mort en cire.

[2] Comme l’écrira le sudiste US et alcoolique d’us, scénariste à Hole-y-wood, le Nobel Bill posant pendant sa jeunesse rif-raf en faux lieutenant blessé de la R.A.F. pour faire comme.

[3] Pas d’expiation du massacre de la Commune comme au sommet de Montmartre avec cet os de seiche pour touristes, plus que « blême comme un navet » (Paris au mois d’août, René Fallet) ou « crâne de ville orné d’un panache blanc » (Les XX arrondissements de Paris, Léon-Paul Fargue) pour boule à neige.

[4] Après Apollinaire, Cendrars, Jacob, Cocteau, Aragon, Breton, Artaud, le baveux=lessivant=habillé de noir=avocat=lessiveur finissant dans une roulotte, Moerman, ce versificateur belge de Fantômas 33 et filmeur de Monsieur Fantômas (1937) avec musique de Ledent pour 6 saxophones, pose sa chique dans la roulotte -, avec Jean Mi – pronier=daron du figurant dans Les  diaboliques de Clouzot d’après Barbey d’Aurevilly : Lidl® des jeunes, ?- : Quoi ma gueule finissant en sculpture de Lavier, une Harley® sur manche de guitare causant la furie des bikers – Eh dis donc David fils de pute – en Fantômas en smoking et chapeau claque. Le tout doublé de La complainte de Fantômas de Desnos, ce poète radiophonique, mort du typhus dans les camps, interprété par Bashung dans L’imprudence. Rappel pub :

  • FANTÔMAS !
  • Vous dites ?
  • Je dis … FANTÔMAS !
  • Cela signifie quoi ?
  • Rien et tout.
  • Pourtant. Qu’est-ce que c’est ?
  • Personne. Mais cependant quelqu’un.
  • Enfin que fait-il ce quelqu’un ?
  • Il fait PEUR.

[5] Autant que ceux de la femme de l’architecte de la BNF-où-les oiseaux-s’écrasent-contre-les-vitres avec ses travelators, pas loin de ce centre psychiatrique de jour amarré, L’Adamant, et de la BM-aux-alentours-de-Tôkyôto©.

[6] Badinter-Hugo-Escaich-Py d’après Claude Gueux d’Hugo.

[7] Les Muses, « Illustres gueuses du Parnasse », avec la robe « coupée au cul » (Oeuvres de Maynard, Paris, Courbé, 1646) : dépenaillées et courtes vêtues.

[8] L’hautboïste, l’air de rien, brasse du vent comme un homme politique, bât, bas de l’air en maniant du badelaire comme Baudelaire qui, poète dit maudit, battait de l’aile, tel L’Albatros. Crénom ! Fargue ajoute « Ah ! l’urbanisme va plus vite que la lumière ». (Léon-Paul Fargue, op. cit.).

[9] Duras, M. Madame Dodin. Paris : Gallimard, 1954 in Duras, M. La cuisine de Marguerite. « Les poubelles » de Madame Dodin Paris : B. Jacob, 1999. p. 61

[Manuscrit Sales rêves] #épisode 3

What’s up, Doc ? Apocolapse sur les pas du maudit doc Monstradamus=Nostradamus, cet auteur de Salon du Traité des confitures, – loin de celles de l’alsacienne femina Ferber -, mauvais en prévisions météos et boursières malgré fractales©. Trop d’autos. La limitation à 80 km/h pour préserver des vies en benchmarking déclenche les révoltes aux ronds-points[1] ridicules tant ils sont laids[2] comme édicules, dont la France est, comme le bidet[3] depuis le siècle des Lumières, la championne mondiale. – Manèges, sur fond de musique Lemarque pour Tati sur le sketch de Devos -. Se succèdent les bonnets rouges, Nuit debout, avec ses réunions parfois non mixtes, et les gilets jaunes. Arc-en-ciel contestations, sport national ou quand l’hexagone est octogône. Vos luttes partent en fumée.

Le chant du styrène de Resnais d’après Queneau à partir de la raffinerie. Smog dans le couloir=la vallée de la chimie, entre acide sulfurique, produits fluorés[4] et médicaments en passant par la lessive, où trônent les torchères en jeu de dames pour les phobiques de Fogg. Au marteau de Babinski en Armory show, lever de coude pour le (dé)zingueur avec des pousses-au-crime en coups d’arrosoir, Un tomahawk sur l’armoire, en brèves de comptoir, ‘Ahlàonvaaubar éructe Fuzz fiché S, maître de chai, J’sais pas pas pas : tour du monde en 80 ballons[5] pour buvaisons dont Brouilly®, Saint-Amour®, Juliénas®, Morgon®, Fleurie®, Moulin-à-vent®, Chiroubles®, Chénas®, Régnié®, Saint-Jo®, Crozes-hermitage®, Condrieu®, Côte-rôtie®, Givry®, Mâcon® du pays de James Brown et alii, ces petits jésus en culotte de velours avec les dents du fond qui baignent,

– Ce vin nature a un goût Didier !

– C’est-à-dire ?

– Il sent la merde, le temps de décanter.

– Mercy pour ce vin inclusif, moi qui croyais que le Beaume-de-Venise était une tête de gondole.

20 morts, peau de zébi, que tchi, peau de balle, que pouic, nada, macache (bono), nib, que dalle, peau de zob, oualou, des nèfles pour qui empile les slips et caneçons sous les couches-culottes devant les 75 vierges en Californication dreamin’ ou les 11 000 verges.

Arracher le chiendent=aller au persil : casse de durailles=diams=rapes d’Orient à coups de pressons et de percerettes en longs plans-séquences à la Melville et en split screen façon Thomas Crown avec BB F. Dunaway – cherchez la femme -, barbot Fuzz, bijoute – vol à aumône -, fait le flic-flac, écorne un boucard avec RPG=bazooka et AK=kalach en plein jour – voilà le chiendent – par les avales-tout-cru pour qui en croque ; y’a de la graisse pour la grenouille, plus d’un million – bousin bouffe grenouille, le scorpion et la grenouille, hypothèque pour apothèque. Trier les bijoux d’exposition car, selon Cartier, il existe des diams aussi vrais que ceux du Canada, surtout ceux qui émettent des sons comme cette rappeuse salafiste revendicatrice désormais voilée. Y’a du schproum ! Un blessé. Envers et contre tous, T’as voulu voir Anvers, t’as vu Montmartre. In media res, le fait divers se retrouve dans la seconde dans les médias en boucle. Fuir en plein jour, sous l’effet Dunning-Kruger, en s’enduisant le visage, à découvert, de jus de citron afin d’être invisible devant les caméras de surveillance comme pour l’encre sympathique – le polaroïd faisant foi, sans chômer en trottinette électrique, atteint du syndrome de l’écureuil, puis aller au moulin chez le carreur=fourga=crossin=receleur pour le restant malgré. Disséminer de la crotte de lion lyophilisée pour perturber l’odorat des alarmistes=tambours=boules=clebs. Taramis, le ciel tombe sur la tête pour Jules l’Averne non loin des Allobroges dans un nanar français[6] aux trois bidets d’or avec Christophe Lambert, tourné en Bulgarie avec des rugbymen. Cul sec, le vin rouge dans Les Folies gauloises, cette taverne à putes. Tunnel enfumé à la jonction d’autoroutes et aux abords d’un amphithéâtre édenté antique. Un goût de revenez-y façon Reverzy et vice-versa.

Barjoland à Mâchonville pour les mâches-dru au pays des tribars, « des crocheteurs et des porteurs de chaises » selon L.-S. Mercier de la rue Mercière : dans les murs de la colline des corbeaux attrape-pantes, il est gravé – comme fossiles dans la pierre de Rogne aqua sextine[7] – le bruit des gamelles contenant des gâteaux de foies de volaille, des gratins d’andouillettes lors de l’odeur des croissants, pour un travail harassant. La baronne von Freytag-Loringhoven née Plötz au blason noir, se promène, crâne rasé puisque, par harmonie feng shui, La baronne rase ses poils pubiens, en Witch village, coiffée d’un panier de pêcheur, d’une corbeille à papier ou d’un seau – le 7e – et de petites cuillères, jouets en fer-blanc, légumes plaqués or, anneaux de rideaux, boules à thé, ampoules électriques, trouvés ou volés, en guise de boucles d’oreilles pour courir derrière un verre à vin rempli de petits objets et de plumes=M. Duchamp-anti-poils(pubiens) puis se baigne nue dans la fontaine de Très vie. Au pays des marionnettes – la plus connue (si la girofle Madelon à l’entre-sort ; ♪ Moi, je construis des marionnettes) à la tavelle et au parler ouvrier bien pendu distrayait le patient, qui ne l’était pas, lors d’arrachage de dents sans anesthésie[8] -, pantes de pantins -!- Chenu reluit en small talk et guenilles de nuit, connues ni des lèvres ni des dents, sorties de konbini avec, devant les pachinkos clandestins, des buveurs cassés de saké – osons Ozu plutôt qu’Oz – et d’umeshu – kanpai ! – se croisent quelquefois, Virginie Despentes savonneuse de la colline sous Subutex®[9], la disquaire chez Fuzz, punk éructant dans Straight Royeur[10], entre la colline qui travaille[11] et celle qui prie comme le psalmodie le chanteur d’inVariété, ce gringalet sans voix au regard abâtardi par le cannabis, avec son saucissontube[12], pote de Clit Boris-Bébert Mounier, héros de BD, chanteur et meneur de L’Affaire Louis’ Trio – Chic planète, pas tant que ça en fait. Fuck Fric c’est chic sur fond de bistanclaques – PAN à la Rodgers où les ovalistes peinaient arrabiate tandis que l’équipe de rugby s’échinait. Chabal participe à une pub pour Gilette© en hommage à Vinaver et à sa fille Grinberg.

Breaking news sur Euronews en cube vert – Ghostbusters sur chienne info continue, jingle de Ray Parker Jr : foi de sabodet, attaque du saucisson chaud géant (à pistache ou non ?) à cause de Fuzz – images en boucle -, panique, Panos. Loin Bibendum® et moussaka. Info ignorée par le pro grasse mat’ qui se pourlèche de l’oreiller de la belle Aurore®[13] mauvais pour l’aragne=mal du saint genoux=goutte selon pro autodiagnostic par téléconsultation et automédication sur Doctissimo® avec du sang de poulet KFC®, sur un air de Lee « Scratch » Perry, comme pour Condé ou le phrénologue Carême avec un repas diététique pour Georges IV. What’s up, Doc ?


[1] Entre 20 000 selon Alonzo de la police et 65 127 selon Alex du syndicat. La naissance se joue entre W. P. Eno (USA, 1905) vs Eugène Hénard (L’Etoile, Paris, 1907). Selon le Certu, le rond-point doit se conformer à 13 conditions dont voici la première : « Un carrefour giratoire est tout d’abord un carrefour. ».

[2] La fusée de Tintin (Chabeuil, Drôme), la Porte d’harmonie d’Annemasse (Haute-Savoie), l’Opinel® de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), le Kiwi de Peyrehorade (Landes), les vaches bleues – et non la madeleine – de Commercy (Meuse), l’Ours de fer de Gramat (Lot), la Mante religieuse de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), la Chaufferie avec cheminée à Vitry-sur-Seine (Jean Dubuffet, Val-de-Marne), les Panneaux à Villeurbanne (Patrick Raynaud, Rhône), la Main jaune à Châtellerault (Francis Guyot, Vienne). Plé se consacre à l’art giratoire en polyuréthane ou mousse PU : Hommage aux cycles à Saint-Quentin (siège des usines Motobécane®, Aisne); Charrette & Tonneaux à Aigre-Villejésus (Charente); Le tonneau (rond-point d’Archiac, entre Charente-Maritime et Charente); L’Enfant et l’Huître à Marennes-Hiers-Brouage (Charente-Maritime); Les Cagouilles charentaises à Lorignac (capitale mondiale de l’escargot petit-gris, Charente-Maritime); Les Bateaux de papier à La Tremblade (Charente-Maritime); Les Chaînes brisées à Cayenne (Guyane); Le Ramasseur de galets à Saint-Jouin-Bruneval (Seine-Maritime); La Baigneuse aux goélands à Mers-les-Bains (Somme).

[3] « Chacun a secrètement l’idée de Dieu, comme chacun a un cabinet. », A. Cravan, Notes. Le papier Q étant plein de PFAS=polluants éternels, le nettoyage par bidet revient à la mode, pour les hommes notamment.

[4] Mousse anti-incendie, peintures, pesticides, poêles en Teflon®, papier cuisson, emballage alimentaire, textiles, cosmétiques.

[5] Selon l’érudit Gabriel Peignot, dans un mémoire, intitulé, Philotésie, présenté en 1835 à l’Académie de Dijon, le vin « réveille l’esprit, électrise l’imagination, dispose à la gaieté, à la franchise, aux sentiments généreux. »

[6] Avec Spinrad au scénar’.

[7] Ville qui ne s’est jamais remise du passage du Roi Soleil – où le fou chantant,, est rattrapé par un scandale sexuel, La chance aux chansons – et de Chabrol, attiré par le manger provençal, sur le Cours Mirabeau, coule la scène, et alentours pour A double tour.

[8] -:- C’est sans danger, dixit Laurence Olivier – échappé de Shakespeare & Rebecca mais pas des mains du Marlon-à-voile-et-à-vapeur, et Leigh – sur Dustin.

[9] Cette disquaire et musicienne punk devenue autrice à succès, féministe devenue Virginie Violente, sans pour autant réaliser sa résilience dans une société de plus en plus violente.

[10] « Les idées préconçues ressurgissent et meurtrissent la conscience féministe / Manifs de cathos, crackettes à problème d’ego / Parlent et parlent sans crainte de se tromper d’ennemi / Amalgament et sèment le doute dans les esprits / La mémoire courte, la femme libérée s’appauvrit. » dans We are at war.

[11] Gensoul, contre l’anesthésie, protégea les blessés ; Liszt chez Sand en rescousse en esprit.

[12] Le mot est de Vian, car un tube, c’est creux.

[13] Triage de lapins de garenne, lièvres, chevreuils, marcassins, biches, cerfs, poulets de Bresse, canards mulards, cailles et pigeons des Dombes, colverts, faisans, perdreaux, palombes, grouses d’Ecosse, viande – pas de la gorre – de porc, ris de veau, foie gras, truffes radioactives du Tricastin, pistaches ; marinage, préparation, garnissage, confection de farces, choix d’aromates et de couleurs, travail de la pâte et décor de la surface, montage, répartition, composition de la coupe et des couleurs, équilibre de l’ensemble, cuisson 8h et refroidissement à cœur d’un jour.

[Manuscrit Sales rêves] #épisode 2

Après avant-jour=patron-minette, Et que n’étant plus nuit il n’est pas encor jour[1], selon ce fils de soyeux, Lacenaire, le jour est mis. Glow is growing. L’en-ville : il est tôt à Tôkyôto©. Au déjucher et frotte-couille : vile symphonie de la ville folle, Rien que des heures de Cavalcanti (1926), Voi troverete una donna piacente, / di sí dolce intelletto / che vi sarà diletto / starle davanti ognora. Néons inactifs. La ville est comme une femme démaquillée dans le tremblant=lit=panier aux ordures=planche au pain. Les orphelines de Lacenaire, dont Didine Cendrillon aka Casque d’or ou Joséfa la Pierreuse tapinant désormais vers le nœud de routes – logique – ou aux abords du tunnel, près de la gare et de la fac catho à côté du centre psy dont le dirlo prône la castration chimique dans le quartier d’Asakusa, Yoshiwara de La rue de la honte de Kenji, dorment les yeux mâchés. Ciel clair, ecchymoses. Tôkyôto©, la ville, entre Lima, Turin et Lausanne, qui ne dort jamais.

Crash-tests sans frisson à la Cronenberg – via J.G. – ou Carpenter ou Ducournau, où finit mère-grand qui légua son corps à la science, grand bien lui fit. Autos à pots catalytiques – dieselgate -, avant électriques encore plus polluantes selon analytique, quand, grâce à l’intelligence artificielle, l’algorithme biaisé hésite entre tuer un conducteur[2] ou l’asphalteur=inspecteur des pavés=le polisseur d’asphalte=celle qui se bambane=celui qui prend le train d’onze heures, bref un piéton, et, en absence de bruit moteur, nocives aux marcheurs. Partition universelle de klaxons® éclectiques tendant vers l’intonation juste, de bruit d’essuie-glaces, parfois comme les polyrythmies et nuages harmoniques de sons statiques=micro-organismes mélodico-rythmiques des métronomes façon Ligeti (1962), genre Les Temps modernes (1936) de Chaplin, ou Ikeda. Silly symphonies©.

Ville belle, paraît-il. Vol d’oies sauvages sans Nils, ce nihiliste. Fondus, les brouillards industrieux : ville où  les solliciteurs de zozottes, adeptes de la théorie du grand placement, sûrs d’eux avec le t-shirt « i ♥ lovés » dansant de conserve en tremblant, en suspension comme sur de l’azote liquide, comme un robot sauce breakdance avant un soupçon de secousses tecktonik à la mode boys bandent – Genius tortoise© issu de la fusion d’Arashi® et Joe 1® – moula hop de Io Io Jupiter Io – to be or not to be 3 – 5 membres fantômes comme les Jackson©, le mc Dojo-le-physique, Akira-qui-rira-le-dernier-le-chanteur-leader, idol avec stalker, Mishiminima-le-jeune,Go-Godzilla-do-ré-le-drôle, Intel-Lo, managés par papy J dit papy art versus Docteur Nô – j pop® dans le cadre du plan de softpower Cool Japan® ; caméras►focus►zoom►centre de surveillance urbaine►policiers dépêchés sur place en un laps -, suite à une énième crise, les actions en yo-yo® à Tôkyôto©, dans les limites fractales©, de Consolited Fuzz à cause du retrait de la famille Addams©, ils sont comptables de leurs comportements – perdus dans les clouds® à défaut de les traverser pour avoir un travail ou devenir un groupe anglais aussi connu que Jésus©[3]. Un data center incendié – cause inconnue -, aucune sauvegarde de secours, panique sur les sites.

Entre brouées poisseuses, Fuzz, hologramme en toge avec œil du pli dans le drapé dans un yurei eiga, se retournant, bégaye, claudique, bégaie – son oscillant et continu : scie musicale, thérémine©, etherphon© et ondes Martenot© ; KŌmori de Fuj|​|​|​|​|​|​|​|​|​|​ta avec résonances d’ultrasons de chauves-souris sur tuyaux d’orgue : le spectre est joué par Shakespeare, ce deuxième Patient anglais vacciné contre le covid en terre d’Angle mort et son variant grand-breton. Chasser le brouillasseux=la crasse avec une bombe au pied-humide, il revient au galop. Au quartier octogonal – comme les unités romaines -, prendre diagonale – le champion mondial d’échecs, un norvégien, ne se représente pas, refusant la concurrence tout en soupçonnant un ancien jeune adversaire de tricherie à cause d’impulsions en langage morse dans une boule anale – en mangeant une crème catalane en songeant à la ville hexagonale divisée en six secteurs par six routes convergeant toutes vers la place principale, hexagonale, conçue par da Ferla et construite, après un tremblement de terre, par le prince de Roccella et Butera, Carafa Branciforte.

 Airpocalypse : gorges, nez pas zen, yeux irrités. Les sirènes des premiers mercredis du mois vers midi – loin Dresde en rolling thunder et blockbuster, et son christstollen, pilonnée lors de la deuxième guerre mondiale -, Tôkyôto© sous les bombes selon NTM : végétalisation par les bombes vertes à la Vesper© pour qui végète[4] – dont quelques bombasses, avaleuses de frimas, s’assommant de coca collapse®, hilare à l’aide de la bombe Chantilly®, en chantant, avec une voix suraiguë à cause de l’hélium, du hardcore mélodique puis de la pop décroissante à la Jack the Ripper[5] avec effet à la pédale fuzz maestro sur fond de cata[6] éclairée de Dupuy sans fond en une sorte de Zola Jesus© en bougeant frénétiquement de la tête ( ?:- Michael Jackson, Rap ? Métalleux ? Krautrock !:- Non, Parkinson 🙂 ) avec coiffure à la Cindy Sherman écrasée par un casque pseudo vintage du rappeur businessman=self made man – avec haleine qui danse toute seule tellement elle a avalé ses pieds à défaut de Thomas=fait tomber le rouge=tue les mouches au vol comme du radis râpé=kasumi-ae=mélange au brouillard sur les berges à l’odeur d’urine (318) ; « Tôkyôto© sous les bombes » en bombes de graphs Fuzz sur les murs[7] visités par les bobos comme une galerie d’expo gratos de street art, même les fresques deviennent institutionnelles. Basquiat dans ses basques. Paréidolie : elle interprète des formes dans les nuages, l’eau, la cuvette des wc, la tasse de café, le mug, les pièces de Scrabble© qu’elle collectionne.


[1] La Fontaine Livre X, Fable XIV, La Rochefoucauld, v. 13 ; Ovide, Amours, Livre V, v. 5-6 ; Boiardo, Roland Amoureux, I, XIII, 57 ; le Tasse ; Guarini ; Tristan l’Hermite.

[2] God is my co-pilot© à la place du mort comme celui du col de l’homme mort – sauf autosolisme ou hacking blanc.

[3] Le fameux passage piéton, distinct de ceux d’Angleterre, est filmé en webcam 24h / 24. Abbey road devait se nommer Everest, proposé par McCartney.

[4] Khmers verts en tortues ninja©, entraînées par le clone de Kadhafi et dirigées par Fuzz.

[5] Inspirée de Screaming Lord Sutch en jupette et sandalettes ou arrivant dans un cercueil avec crânes ou couteaux, rejoint par le guitar hero Jeff Beck, candidat marginal aux élections britanniques, notamment à Stratford-upon-Avon et la création de l’Official Monster Raving Loony Party. Débordant d’énergie, les ados s’agrègent en un groupe musical. Ils répètent jusqu’à épouvanter leurs voisins. Un single cartonne. Pleines d’hormones, les filles se précipitent. Ivre de succès, l’ado ne peut plus sortir tranquille. Les paparazzi les poursuivent. Alors l’ado boit, se drogue. C’est la rançon du succès. Le groupe est fatigué à force d’enchaîner les concerts. La vie devient un enfer. Des tensions apparaissent au sein du groupe. Alors l’un tente une carrière solo. Le succès n’est pas autant au rendez-vous. C’est la traversée du désert. Alors le gars se droguasse, boit. C’est la descente aux enfers. Soit le gars se suicide, tente de rentrer dans le club mixte des 27 (Laforgue, Hendrix, Joplin, Morrison, Brian Jones, Basquiat, Cobain, Winehouse) et c’est le jackpot en devenant encore plus connu jusqu’à avoir sa marque sur le Rock and Roll Hall of Fame and Museum Hollywood©, soit il devient un demi-dieu. Dans cette dernière hypothèse, il finira, dans la force de l’âge, par ressasser ses anecdotes dans divers talk-shows.

[6] Français est plus apocope que Procope – cet homme de glace.

[7] Comme une carte de visite à la Arsène-Marius, qu’assène Leblanc, ou Edgar-du-Nord-de-la-cambriole de Miyazaki, comme son Le château de Cagliostro, repris par Morita, sur Défense d’afficher, loi de 1881.

[Manuscrit Sales rêves] #épisode 1


 

Chant 7 Tout sur Tôkyôto© de toc

   « Quant à moi, je suis résolu à ne jamais lire de toute ma vie d’autre livre que le mien. »  (La vie et les opinions de Tristram Shandy, L. Sterne, VIII, 5)

– Chiche ! – : Parmi la bachassée=chiaillée=muflée de prix littéraires[1], celui de Sceptique de Fos honore le titre le plus court ? – à concurrence avec Tarkos – et l’incipit le plus bref, Ah ! Ce livre, avec le bandeau « A lire les yeux fermés », a été écrit grâce à un nouvel algorithme de l’intelligence artificielle Gennaro®[2] – typologie et émotions des personnages, densité des dialogues -, nourrie de Chat GPythie, générée par un fils d’espion infiltré de la DGSE, scénariste sur une série à succès. L’impétrant=récipiendaire, qui fait gémir les presses, cite inévitablement, près du village de Y, Wilder dans son coruscant mais peu commode discours de réception, nonobstant ennuyeux comme un brochet dans le tiroir d’une commode, qui croûtonne=palasse=scie le dos=jugule=est drabe=marqué à la fesse=égnolant=seringue=emmiellé=estouffe-gari=fait flasquer, derrière son pupitre sur lequel trône le logo de Préparation H concurrençant les Relais éponymes : « Les prix sont comme les hémorroïdes, n’importe quel trou du cul finit par en avoir ». Le public fait chorus ; l’attachée de presse, très attachée aux prix, met du bois=fait la claque=joue au chevalier du lustre, à la blanchisseuse au mireloque grave, soigne l’enfant jusqu’à l’apparition d’ampoules purulentes à force de faire trimer les battoirs. Chez ce peuple graphomane atteint de phobie administrative à cause des divers formulaires complexes acquis de haute lutte dans le labyrinthe bureaucratique à la Le Nôtre version Shining, n’importe qui, même les politiques, ou plus exactement leur teinturier, dont celui qui a gagné le prix du meilleur nègre, suscitant l’ire des anti-racistes et anticolonialistes, tartine du noir sur du blanc=graillonne=écrit=parle papier=brodanche, une vraie plaie[3]. Respirer en Alphabet street et dans des artères performatives et résilientes comme dans le clip The child par Bardou-Jacquet pour Alex Gopher.

La nuit est noire en son sein malgré. Vent Nuages Orages Pluie. Entre chou & lien, alba – ! Fermer à la Ozu les shōji. Point du jour point : à la piquette du jour. Poltron minet. Aurore à évènement de gomme. Eosophobie. Roulent au vent mauvais les tumbleweeds=virevoltants façon western ou The last picture show de Bogda et ses persiennes=lunettes hallucinantes concurrençant celles d’Elton. Lapin fluo[4] comme ornithorynque ou wombat-au-caca-cube-en-cairn – en dilicule. What’s up, Doc ? : ? La femelle éprouve-t-elle du plaisir lors de la lordose ? Are you lonesome tonight tente de chanter à Babylone, le bouffi Elvis-the-pelvis[5] entre un terrible fou rire à cause

a- d’une choriste partie en vrille ;

b- d’un membre du public ;

c- les deux ;

d- Love me, BarTender ;

e- autre ;

f- ne sais pas.

DisGraceland en Promessland : matant avec sa médaille de Saint Christophe autour du cou, derrière des miroirs sans tain – candaulisme et copertion -, les couples copulant, presse-les n’avait pas de couilles malgré ses pantalons moulants anticipant une stérilité mâle croissante. La nuit c’est fait pour épuiser les poèmes. That’s all, folks !

Trop de pollution lumineuse avec les pendus glacés=leds – skyline. Même les noctambulettes ne sont toujours pas rassurées à cause du célèbre serial killer recherché avant le bikini killer et l’Eventreur du Yorkshire – bruit des talons et cuissardes dans le smog (Loulou/gorge tranchée/ventre lacéré/par le tringleur/slasheur Fuzz-le-Rippeur ; Vacher[6], le Jack the Ripper du Sud-est, l’« anarchiste de dieu » dans Le juge et l’assassin de Tavernier, sème Hercule Poirot©, crève la pièce=saute le coffre-fort=fait une datte=tape dans le joufflu=en met plein les pattes=enviande=bourre le mou=défonce la pastèque=casse coco, le couloir à lentilles=chevauche à l’antique=tape dans le mignon, le bol, le petit, le rondinet, le borgne, le plissé, le détonateur, le Père Fouettard, le manant, la lucarne, la rose des vents=prend un buffet froid=épluche le garde-manger=pile les pois=décapsule la rondelle=la passe au brun=fait lanlère=tape dans le chouette=ramone la turbine à chocolat, l’œuf=dégage le couloir=tape dans le boyau, la lune, l’hostie, la trousse, les baguettes, les pattes=encaisse du rond de serviette=dauphe=va chez le voisin=prend la température=enfifre=baptise la campagne=refile du petit guichet=baptise à la bonne adresse=va chez tonton=enfouraille=tranche du cardinal=passe par la porte, la route étroite=enlève les toiles d’araignées=encaladosse=prend de la dossière=envergue=crève l’œil (de l’honnêteté)=prend du rein=préfère le visage à l’envers=appuie la tête au mur=secoue le pêcher=offre les pommes=recrache les pépins=daufe=prend de l’ogne, l’objet=court à rebours=défonce le pavot=fait fleurir son rhododendron=montre bruneau=fait l’arrière-boutique=secoue le prunier=va en pantoufles par le chemin sec=baise à la Florentine=le Phiron et le Miron=inaugure la salle de danse=aime la valse à l’envers=file du valseur=chante Ramona=englande=favorise la mode de Berlin=prend son cul pour le jardin de Versailles=prend l’escalier de service=va dans la soute à charbon=aime le cambouis=charge par la culasse=tisonne les deux hémisphères=s’emmanche comme des râteaux neufs=taraude le trou-monsieur au jeunot une fois la ventraille=les boyes=tripes à l’air de l’évent(r)é=éboyé). What’s up, Doc ?


[1] Plus que de durêmes=fromages=renachés – qui dansent ou non ? – chez les Tyrofageux.

[2] Comme le nom du  mafieux dans Gomorra, film Matteo Garrone (2008) et série (2014) d’après le roman de Roberto Salviano.

[3] Les éditeurs, en quête de marché de niche, de pépites comme comètes, sont souvent débordés, les orpailleurs=lecteurs-maison se déclarent en burn-out avant d’être remplacés par une intelligence artificielle.

[4] Grand débat sur la prononciation de Kac entre la spécialiste de la poésie visuelle brésilienne, Inès Oseki-Dépré, universitaire brésilienne d’origine japonaise, et Virgile Novarina qui travailla avec lui : Kak ou Katz ?

[5] Toujours vivant paraît-il selon certaines chapelles locales et repris par des clones tels que Tony March-l’Elvis-d’Aquitaine, Little Bob dans le fief de Coty – qui interrompit une revue de presse pour écouter Signé Furax de Dac & Blanche sur Europe 1 -, Le Havre, et tant d’autres.

[6] Gerbé à la passe=basculé=fauché=opéré=raccourci à Bourg-en-Bresse par l’hématophobe bourreau Deibler, l’homme qui fit les 400 cous – tout en boycottant, grand galant, l’affreuse belle-mère Joséphine Mory selon une chronique d’Arlt dans El Mundo -, l’Anatole plus célèbre que France, qui passa, à cette occasion, le témoin à son fils issu d’une longue dynastie de Pères Coupe-toujours=mecs des gerbiers=charlots=frapparts=béquillards=faucheurs=boyes=burlins=béquilleurs=buteurs=ganbilleurs, d’aricoteurs=accordeurs de la camarde.

[7] Qui envoya un disque sur platine dans l’espace grâce au Projet Icare©.

[8] A l’entrée du château – sans doute inspiré par Lacoste via la villa Noailles – un écriteau, écrit sur le tard : « La sonnette ne fonctionne pas, frappez fort, je suis masochiste. ». La sonnette est un piège à souris : l’impétrant devient sonnette personnalisée en criant à cause de doigt.s pris dans ledit piège.


[théâtre] Novarina : l’ombre de lui-même.

A la question « Qu’est-ce que le silence pour vous ? », Novarina me répondit dans sa période La voix négative : « La mort. ». C’est pour cela que la mise en scène de Le jeu des ombres est fondamentalement ratée : le sujet principal est la mort, à travers Orphée, mais Novarina, c’est la logorrhée (il reste quelques rares listes, de plus très réduites par rapport à ce qui est annoncé dans le texte – trop de coupes -, un duo comique qui permet de retrouver enfin notre Novarina d’antan, un monologue sur les conceptions de dieu de Leibnitz à … Ophélie Winter en passant par Serge Pey). Bien que la mort ait toujours été présente dans le théâtre de Novarina, c’est un sujet qu’il redoute quand il devient central, peut-être est-ce dû à l’âge avançant. Orphée réussit mieux à Pi. Novarina évite le fait qu’Orphée – ici un grand maigre comme un héroïnomane avec un blouson comme le conducteur de Drive -, se détourne des femmes, qui se vengent et le tuent, au profit des hommes. Pourtant Ovide (Les Métamorphoses, Livre X) est sans cesse cité, Dante est plus discret (les Enfers ; la toile de fond, inspirée lointainement de Kiefer, est plus réussie que les atroces crobars de Novarina) mais la présence de Virgile n’aurait pas été du luxe. La lyre est suggérée par un étrange instrument en fin de pièce, comme un rattrapage. L’auteur du Discours aux animaux se limite sur l’animalité et les animaux, son thème majeur, sauf vers la fin également. Le début est lent et peu novarinien, Novarina jette ses dernières forces dans le final. Nous nous prenons à rêver que toute la pièce ait été comme la fin.

La musique a toujours été présente dans le théâtre de Novarina. La pièce est une commande de Bellorini du TNP qui mit en scène Orfeo de Monteverdi à la Basilique de Saint-Denis (2017) alors qu’il dirigea le TGP : le créateur de L’opérette imaginaire, au service du metteur en scène, est réduit entre extraits d’opéra – pas toujours traduits -, la belle musique originale de Trouvé par un petit orchestre – c’est une tarte à la crème depuis des années – comme à Die Baracke puis la Schaubüne, quelques effets de cabarets, la chanson chilienne de Violeta Parra, Gracias a la vida, bref une comédie musicale avec des morceaux hétérogènes sans fluidité et cohérence autre que le thème, parfois très mal chantés pour deux acteurs notamment, dont une germanophone à l’allure teutonne que nous comprenons mal surtout quand elle présente les personnages au public – à faire passer Birkine pour une diva. C’est une co-création Novarina / Bellorini voire un putsch du metteur en scène sur le dramaturge qui n’arrive pas, à cause de la musique invasive, à laquelle tient Bellorini, à dérouler ses talents. Peut-être est-ce dû au Covid et à une création par transfert de fichiers. Avant, Novarina écrivait sur mesure pour les comédiens, Baudinat, Znik, Pinon, Sourdillon, Paccoud, Marcon, etc. La traversée de la langue n’a plus lieu, les effets de Novarina sont coupés et tournent donc un peu à vide. Il s’agit de fragments mal tissés et non une coulée, sans cesse gênée par d’autres extraits d’autres livres d’autres auteurs ou d’extraits musicaux. Il ne reste que le squelette ; heureusement que la langue est suffisamment forte pour résister au rouleau compresseur Bellorini. Les atroces costumes bobo kitchs de Makaïeff – la Criée, qui vit un atroce Falstafe du même Novarina en guise d’adieu cabotin de Maréchal qui me fit sortir de la salle avant la fin, ce qui est rare, est co-productrice de la pièce – n’arrangent rien. Un gloubiboulga indigeste. Pauvre Novarina ! La scénographie, assez pauvre, est brièvement réussie avec les restes de piano, un comique qui émerge, avec une lampe frontale ou non, d’une trappe du sol façon Beckett, un autre drolatique à la stature de Znik mais au talent moindre.

Sur la papier, la pièce avait tout pour réussir. Le metteur en scène, commanditaire, a parasité le texte trop engoncé ; Novarina a dû se limiter et se plier aux exigences de Bellorini. Quel dommage pour la première pièce de Novarina au Palais des Papes à Avignon entre deux vagues Covid, après un autre texte réussi créé à la Comédie française avec bonheur !

[Manuscrit] Bibliorama

chant 1 tôkyôto §11 & 12

du rififi à tôkyôto, fuzz and co : affaire du courrier jusque juges assassinés – spectateurs criant sac, sac, sac sur bips film boisset, le même que dupont lajoie, censuré, avec météore deweare et mannequin reconvertie clément, la même, nue, dans scène colonie française dans apocalypse now redux et final cut pour financer cuvée coppola – en passant par fameux gang, convoyeur fuyant avec butin – million manquant 😕 c’est votre dernier mot -, super flic décoré passant ligne volte-face jusque schtard quand réalité dépasse frictions. société divertissement, propriétaire rue glosée abandonnée hypercentre – où, pan dans le bec, officia chef étoilé entubé, expatrié en chine, par classe politique locale via fuzz – organisant meeting en dépassement comptes campagne pour président république élu, pourtant avalisés par énième comité théodule à la solde. malheur aux vaincus. selon un cocktail des cocteau, français, ritals mauvaise humeur ; corruption plus diffuse. tout s’arrange. surtout pour riches, entre eux. se réfugier avec yacht dans île disneyland fabriquée par néonéolibéral petit-fils milton friedman seasteading institute, autour selgaverland où opticien constate atol corail blanchi – confirmé par satellites sans déterminer si minéral ou végétal. humus pour fuzz. façon houdini, ghosn is gone se fait la malle dans housse instrument : se prépare pour jo tôkyôto souvent supprimés – fatalitaire cause tu n’as pas tout vu à – picadon – hiroshima réplique pour qui épèle phonétique, – boum – nagazaki, in godzilla we trust, tsunamis activés par fuzz, fukushima – sagai : eau dans feu dans eau – et tout tremblement – constipés tôkyôto, kobé – et ses répliques

dessus gassouilles=crottes=gabouilles=orphelin de muraille d’happins=alarmistes= !ouah ouah, après avoir fait traîneau, chaque pierre est carotte – tout paysage est horizon d’évènement, passé-présent-futur comme face mont cindre, sainte-victoire par cézanne, bibémus papam, avec spectre bataille cimbres -, déjà icicaille guerre religions. féroces protestants dans hexagone – qui aurait 4 coins au pays rosicrucien descartes, celui soi-disante rationalité. révolution, durement réprimée, pas finie, en monarchie républicaine où phrygien perd élytre et traits d’union, frigide égalité-liberté-fraternité, où pointe enfin sororité, bafouée chaque seconde – 119 : tuée car soupe pas assez chaude – et invoquée sans cesse. fin contrat social et pacte sécurité – léviathan lave plus blanc, lévite. fossés se creusent en abîmes. émargent sans-culottes émergent #guillotine2020 même si cahiers doléances grand débat terminent dans invention préfet=poubelle. haut panier crabes. west point godwin. élite se reproduit en toute consanguinité pour enfanter après tcherno – nuage radioactif s’arrêta douane sans se faire bile sur indication fuzz, aucune condamnation ; autour centrale ukraignos, pourléchée pendant pandémie par incendie cause sécheresse, tourisme tour operator fuzz développé grâce série us aboutissant à jeunettes à poil en selfie, drôle d’us, avec atomes crochus et plus si affinités sur deutérium 235 sur fond survivalisme – têtes de pine=spoke=vol 747, « le meilleur d’entre-nous » ou tentation de nevise – dans placard doré conseil constitutionnel après direction bordeaux chesnel – « nous n’avons décidément pas les mêmes valeurs » argue voix canard chaban- et sa nouvelle société – après quelques lacunes, condamnation et exil québécois mais dumas, que genet, avec circassien et romanesque romanès, avait dévalisé en grimpant mur dudit baveux=blanchisseur, n’était pas un saint non plus, avec pompes berluti en peau de ______ à peau des fesses, ses œuvres d’art volées, comme malraux, sa « putain de la république », la fille à la balançoire qui balance dans garçonnière, tout comme « responsable mais pas coupable » fabius pictor dédouanné par ses pairs=cour justice république en jury croupion pour sang contaminé, pas plus que debré (vilain canard dynastie républicaine dont carrington fut premier sinistre république qu’il créa toute pièce avec école hauts factionnaires, enul) porte-flingue du chi contre sharko se découvrant auteur polar sur tard -, avec cuillère en rageant, lobbyistes, politiques et journalistes avec crâne de toulouse win-win – sky is not a limit – issus mêmes grandes écoles sélectives, mandarinat éculé, favorisant endogamie, dit creuset avec ascenseur social en panne, tropdicieux=rentiers qui multiplient gains – crémastères & chrématistique – dont ils ne peuvent profiter en une seule vie tel jabba le hutt. toujours, toujours plus=pléonéxie. maulgouvert. capitain kirk, entreprise connaît pas crise, chante reprise common people different class jarvis cocker de pulp, maigre consolation. mortifère égalitarisme. potains martyrs en mémoire. irenée renaît rue des martyrs (400 coups puis arditi)

 

[Manuscrit] Bibliorama

chant 1 tôkyôto §9 & 10

pilotisée sur uligineux : ville en vrille. en tetris©, habitations apparaissent façon abeille en jardin statuaires, comme champis après tcherno, disparaissent, réapparaissent autrement au gré – nombre réhabilitations : population aisée entassée d’haut dans cubes perspectives giotto à digicodes en mycélium hypercentre – la forme d’une ville change plus vite, hélas ! que le coeur d’un mortel – spécule à côté apparts vides, loués pour compléter salaire ou financer retraite chiche ou remplir rentiers=pain plus que cuit malgré impôts lourds comme eau ; ville gluante comme méduse inverse étend tentacules où pauvres s’éloignent – avec montée d’eau (réchauffement climatique), riches de bords d’eau envahissent centre gentrifié où pauvres désormais exclus jetés en pâture inondations malgré plans préventions

     babylone zoo en gomorra. omertà comme tire-moi-d’ssus sans mascarpone. pieuvre fuzz pénètre toutes couches société. se nourrit, entre autres, ordures, traitement et recyclage. grèves poubelaïres, déchets, encombrants ou non, suants et puants air libre où retour négs de petit croche, vie en bémols plus que sinusoïdes – tendance plus baissière qu’haussière – ou flexuosités, piochent. odeur pas nice. sur quais, échappée d’hypermarchés, zombie walk maquillages dégoulinants cause canicule en chantant thriller sans rire price puis kiss grâce fanfare métale non létale sur plage dynamique & éphémère. fuzz en body snatcher de consommateur – sont partout car vérité ailleurs ; en écosse, gosses précoces écossent=égoussent les cosses d’où village damnés et autres goules. retour à niche : pays pauvres sous férule fuzz renvoient en boomerang équevilles avec force plastique polluant jusque fosses mariannes et estomac gros poisson jonas : sous-traitants chine abdiquent. ça plane pour personne

 

[Manuscrit] bibliorama

chant 1 tôkyôto §6, 7 & 8

 breaking news sos ghostbusters for ghostwriters=teinturiers sur chienne info continue : invasion saucisson chaud géant cause fuzz – images en boucle -, panique. info ignorée par pro grasse mat’ qui se pourlèche oreiller belle aurore – mauvais, selon l’aragne pro autodiagnostic et automédication sur doctissimo et téléconsultation, pour goutte (triage lapins de garenne, lièvres, chevreuils, marcassins, biches, cerfs, poulets de bresse, canards mulart, cailles et pigeons, colverts, faisans, perdreaux, palombes, grousses d’écosse, viande de porc, ris de veau, foie gras, truffes, pistaches ; marinage, préparation, garnissage, confection farces, choix aromates et couleurs, travail pâte et décor surface, montage, répartition, composition coupe et couleurs, équilibre ensemble, cuisson 8h et refroidissement à cœur d’un jour)

rite icigo : tout être vivant porte faux visage ou masque comme fuzz – épidémies, filtre air taxé – pour devenir personne. avant trinità par réalisateur polyflemmes où il n’y a pas de réveillon chez bob, son nom est personne selon test valéry, almería chante gainsbourg aménageant rue verneuil – œil de verre tombant sur toit, peur sur la ville. boire milkshakespeare : monde est scène. niveau supérieur à tôkyôto grâce persona 5 royal, loin sims dans ranch diavolo, western muet pointe expressionisme ford au carey. – théâtre antique là-haut -. cause épidémie, pain sucre catho sur forum – pas expiation massacre commune – défoncé par avion – sidération – fuzz, gentleman démotivateur selon réalisateur monsieur fantômas – lessivant=habillé de noir=lessiveur moerman, versificateur belge fantômas 33 posant chique dans roulotte -, avec jean mi, pronier=daron du figurant dans les diaboliques clouzot : lidl des jeunes, ?- : quoi ma gueule. tour métal sans eiffel à tôkyôto, beat takeshi, ancien yakuza de toc, « rooftop, c’est top » rue bât d’argent ou gît-le-cœur avec hôtel, sourire colgate en nhk. délices de tôkyôto : doriakis au thé vert sencha chimique avec, entre, montagnards=anko

se ressourcer dans bar-spa wifi à oxygène diverses couleurs avec caissons hyperbars marque jackson & co, sur fond d’easy listening lo-fi et poissons mangeurs durillons=males mules et cals sur pieds – rudes de stress – ensuite desangoniés=massés, comme dans épouses et concubines, par fétichistes haletants façon tarantino travaillant à la flamme moyenâgeuse ou papa schultz was a rolling stone. préférence chauffeur seins danseuses crazy horse en louboutin comme inventeur baronne de la tronche-en-biais. comme come dos massé pierre chaude, aller tuer temps long dans opéra rénové nouvel avec sièges aussi chers que ceux femme architecte bnf et bm alentour tôkyôto, et ruineux pour dorsal – mal du siècle mais lequel ? ministre porteuse loi mariage pour tous caillassée par amis fuzz lors première création claude gueux badinter hugo escaich py. en haut, 9e muse absente, volée par musidora puisque traces soie noire dans ville soies

 

[Manuscrit] Bibliorama

chant 1 tôkyôto §5

mâchonville pour mâches-drus au pays tribars : au dedans murs colline attrape-pantes, gravé – comme fossiles dans pierre de rogne aquasextine (ville non remise passage roi-soleil ; où fou chantant,, scandale sexe, la chance aux chansons ; et à double tour chabrol sur cours mirabeau et alentours) – bruit gamelles gâteaux foies volaille, gratins andouillettes lors odeurs croissants, pour travail harassant. au pays marionnettes – la plus connue (si girofle madelon à entre-sort ; ♪ moi, j’ai fabriqué une marionnette) au bâton au parler ouvrier bien pendu distrayait patient, qui ne l’était pas, lors arrachage dents sans anesthésie ( -:- c’est sans danger, dixit laurence olivier – échappé shakespeare & rebecca mais pas mains marlon – sur dustin) -, pantes de pantins -!- chenu reluit- et guenilles nuit se croisent quelquefois, virginie despentes sous subutex, entre colline qui travaille – gensoul, contre anesthésie, protégea blessés contre, liszt chez sand en rescousse en esprit – et celle qui prie comme psalmodie chanteur variété gringalet sans voix, pote clit boris-bébert mounier, héros bd, chanteur et meneur, affaire louis trio – chic planète, pas tant que ça en fait, fric c’est chic sur fond bistanclaques où ovalistes peinaient arrabiate

 

[Manuscrit] Bibliorama

chant 1 tôkyôto §4

smog vallée chimie où trônent torchères pour phobiques du fog au pays frogs étudiées par milliers par animaliste claude bernard, né saint ju en beaujo, pour médecine expérimentale, grâce serre-dents chiens. au marteau babinski en armory show, lever coude en coups d’arrosoir, un tomahawk sur l’armoire, en brèves de comptoirs, ‘ahlàonvaaubar éructe fuzz : tour du monde en 80 ballons dont brouilly, saint amour, juliénas, morgon, fleurie, moulin-à-vent, chiroubles, chénas, régnié, saint jo, croze, condrieux, 20 morts. arracher chiendent=aller persil : casse en split screen, barbot fuzz, bijoute – vol à aumône -, écorne boucard bazooka plein jour – voilà chiendent – par avales-tout-crû pour qui en croque ; il y a de la graisse pour grenouille, plus d’un million – bousin bouffe grenouille, hypothèque pour apothèque. taramis, ciel tombe sur tête pour jules l’averne non loin allobroges. tunnel enfumé jonction autoroutes et abords amphithéâtre antique. goût revenez-y façon reverzy et vice-versa

 

[Manuscrit] Bibliorama

chant 1 tokyoto, §3

airpocalypse : gorges, nez pas zen, yeux irrités. sirènes premiers mercredis mois vers midi, loin dresde, tokyoto sous bombes selon ntm : végétalisation par bombes vertes pour qui végète (khmers verts dirigés par fuzz) – dont bombasses, avaleuses de frimas, s’assommant coca colapse en chantant hardcore mélodique puis pop décroissante jack the ripper sur fond de cata – français est plus apocope que procope – éclairée de dupuy en sorte zola jesus en bougeant frénétiquement tête ( ?:- michael jackson, rap ? métalleux ? krautrock !:- non, parkinson 🙂 ) avec coiffure en choucroute bb écrasée par casque pseudo vintage rappeur businessman=self made man – sur berges odeur urine (318) ; « tokyoto sous bombes » en bombes de graphs fuzz sur murs – comme carte visite sur défense d’afficher, 1881 – visités par bobos comme galerie expo gratos street art, fresques institutionnelles. comme piqué oiseau-mouche pour sa belle, excité par battements d’ailes mouche verte femelle cadavres ?- !: demande, sur bords, mariage par haut-parleur drone,,, plus fûtée que – ~, à la mort – collé-noyé devant vitre, devant dulcinée bée dans chambre hôtel luxe exotique sous eau profonde. apocolapse sur pas maudit doc nostradamus. trop d’autos – limitation 80 km/h pour préserver vies en benchmarking déclenche révoltes ronds-points ridicules tant laids, dont france est championne mondiale (manèges, sur fond musique lemarque pour tati sur sketch devos), gilets jaunes après bonnets rouges et nuit debout (arc-en-ciel contestations – sport national ou quand octogone est hexagone)

 

[Mansucrit] Bibliorama

chant 1 tokyoto (§2)

après avant-jour=patron-minette selon lacenaire, est tôt à tokyoto. au déjucher et frotte-couille : vile symphonie ville folle. néons inactifs, ville comme femme démaquillée dedans lit. orphelines de lacenaire, désormais vers nœud routes confluences ou abords tunnel près gare, dorment. crash-tests où fini mère-grand qui légua corps science : autos à pots catalytiques – dieselgate -,  avant électriques encore plus polluantes selon analytique, quand, grâce intelligence artificielle, algorithme biaisé hésite entre tuer conducteur – co-pilote en place du mort sauf autosolisme – ou piéton, et, en absence bruit moteur, nocives marcheurs. partition universelle klaxons éclectiques, essui-glaces, parfois comme métronomes décalés. silly symphony. ville belle, paraît-il. fondus, brouillards industrieux : ville où  solliciteurs de zozottes avec t-shirt « i love lovés » dansant de conserve en tremblant robot breakdance avant soupçon secousses tecktonik comme boys bandent moula hop, suite crise, comptables de leurs comportements – perdus dans clouds. entre brouées poisseuses, fuzz, hologramme en toge, se retournant, béyaye, claudique, bégaie – son oscillant et continu : scie musicale, thérémine et ondes martenot : spectre joué par shakespeare. chasser brouillard avec bombe au pied humide

 

[Manuscrit] Sales rêves #épisode 1

chant 7

Tout sur Tôkyôto© de toc

 

   « Quant à moi, je suis résolu à ne jamais lire de toute ma vie d’autre livre que le mien. »  (La vie et les opinions de Tristram Shandy, L. Sterne, VIII, 5)

 

– Chiche ! – : Parmi la bachassée=chiaillée=muflée de prix littéraires[1], celui de Sceptique de Fos honore le titre le plus court ? – à concurrence avec Tarkos – et l’incipit le plus bref, Ah ! Ce livre, avec le bandeau « A lire les yeux fermés », a été écrit grâce à un nouvel algorithme de l’intelligence artificielle Gennaro®[2] – typologie et émotions des personnages, densité des dialogues -, nourrie de Chat GPythie, générée par un fils d’espion infiltré de la DGSE, scénariste sur une série à succès. L’impétrant=récipiendaire, qui fait gémir les presses, cite inévitablement, près du village de Y, Wilder dans son coruscant mais peu commode discours de réception, nonobstant ennuyeux comme un brochet dans le tiroir d’une commode, qui croûtonne=palasse=scie le dos=jugule=est drabe=marqué à la fesse=égnolant=seringue=emmiellé=estouffe-gari=fait flasquer, derrière son pupitre sur lequel trône le logo de Préparation H concurrençant les Relais éponymes : « Les prix sont comme les hémorroïdes, n’importe quel trou du cul finit par en avoir ». Le public fait chorus ; l’attachée de presse, très attachée aux prix, met du bois=fait la claque=joue au chevalier du lustre, à la blanchisseuse au mireloque grave, soigne l’enfant jusqu’à l’apparition d’ampoules purulentes à force de faire trimer les battoirs. Chez ce peuple graphomane atteint de phobie administrative à cause des divers formulaires complexes acquis de haute lutte dans le labyrinthe bureaucratique à la Le Nôtre version Shining, n’importe qui, même les politiques, ou plus exactement leur teinturier, dont celui qui a gagné le prix du meilleur nègre, suscitant l’ire des anti-racistes et anticolonialistes, tartine du noir sur du blanc=graillonne=écrit=parle papier=brodanche, une vraie plaie[3]. Respirer en Alphabet street et dans des artères performatives et résilientes comme dans le clip The child par Bardou-Jacquet pour Alex Gopher.

 

La nuit est noire en son sein malgré. Vent Nuages Orages Pluie. Entre chou & lien, alba – ! Fermer à la Ozu les shōji. Point du jour point : à la piquette du jour. Poltron minet. Aurore à évènement de gomme. Eosophobie. Roulent au vent mauvais les tumbleweeds=virevoltants façon western ou The last picture show de Bogda et ses persiennes=lunettes hallucinantes concurrençant celles d’Elton. Lapin fluo[4] comme ornithorynque ou wombat-au-caca-cube-en-cairn – en dilicule. What’s up, Doc ? : ? La femelle éprouve-t-elle du plaisir lors de la lordose ? Are you lonesome tonight tente de chanter à Babylone, le bouffi Elvis-the-pelvis[5] entre un terrible fou rire à cause

 

a- d’une choriste partie en vrille ;

b- d’un membre du public ;

c- les deux ;

d- Love me, BarTender ;

e- autre ;

f- ne sais pas.

 

DisGraceland en Promessland : matant avec sa médaille de Saint Christophe autour du cou, derrière des miroirs sans tain – candaulisme et copertion -, les couples copulant, presse-les n’avait pas de couilles malgré ses pantalons moulants anticipant une stérilité mâle croissante. La nuit c’est fait pour épuiser les poèmes. That’s all, folks !

 

Trop de pollution lumineuse avec les pendus glacés=leds – skyline. Même les noctambulettes ne sont toujours pas rassurées à cause du célèbre serial killer recherché avant le bikini killer et l’Eventreur du Yorkshire – bruit des talons et cuissardes dans le smog (Loulou/gorge tranchée/ventre lacéré/par le tringleur/slasheur Fuzz-le-Rippeur ; Vacher[6], le Jack the Ripper du Sud-est, l’« anarchiste de dieu » dans Le juge et l’assassin de Tavernier, sème Hercule Poirot©, crève la pièce=saute le coffre-fort=fait une datte=tape dans le joufflu=en met plein les pattes=enviande=bourre le mou=défonce la pastèque=casse coco, le couloir à lentilles=chevauche à l’antique=tape dans le mignon, le bol, le petit, le rondinet, le borgne, le plissé, le détonateur, le Père Fouettard, le manant, la lucarne, la rose des vents=prend un buffet froid=épluche le garde-manger=pile les pois=décapsule la rondelle=la passe au brun=fait lanlère=tape dans le chouette=ramone la turbine à chocolat, l’œuf=dégage le couloir=tape dans le boyau, la lune, l’hostie, la trousse, les baguettes, les pattes=encaisse du rond de serviette=dauphe=va chez le voisin=prend la température=enfifre=baptise la campagne=refile du petit guichet=baptise à la bonne adresse=va chez tonton=enfouraille=tranche du cardinal=passe par la porte, la route étroite=enlève les toiles d’araignées=encaladosse=prend de la dossière=envergue=crève l’œil (de l’honnêteté)=prend du rein=préfère le visage à l’envers=appuie la tête au mur=secoue le pêcher=offre les pommes=recrache les pépins=daufe=prend de l’ogne, l’objet=court à rebours=défonce le pavot=fait fleurir son rhododendron=montre bruneau=fait l’arrière-boutique=secoue le prunier=va en pantoufles par le chemin sec=baise à la Florentine=le Phiron et le Miron=inaugure la salle de danse=aime la valse à l’envers=file du valseur=chante Ramona=englande=favorise la mode de Berlin=prend son cul pour le jardin de Versailles=prend l’escalier de service=va dans la soute à charbon=aime le cambouis=charge par la culasse=tisonne les deux hémisphères=s’emmanche comme des râteaux neufs=taraude le trou-monsieur au jeunot une fois la ventraille=les boyes=tripes à l’air de l’évent(r)é=éboyé). What’s up, Doc ?

 

Les pollutions nocturnes – wet dream – chassent les moustiques – les pare-brise, désormais plus propres, ne ressemblent plus à de l’action painting nature à la Pollock – goûtés par les oiseaux, nyctalopes ou non, les chauves-souris-souches-à-virus en disparition. Shame chemtrails en morpions des Top gun sur le retour, BANG du mur du çon, Yaeger tué, Roswell® se rhabille et s’enfuit. S’évanouissent également étoiles filantes ou non, planètes, amas, nébuleuses dont les univers-îles=lactées galaxies en Messier, astéroïdes, comètes, dont celle de Allais, et autres masqués – découverte d’ahan après Héra, ne plus savourer Milky way® -, manger-bouger® – éclipsés par la saturation du ciel à cause des constellations de satellites, par colonisation en orbite basse, dont un endommagea une partie de la Terre lors de la Strategic Defense Initiative® ou guerre des étoiles, suite à l’affaire Farewell, avec dôme de fer défectueux, activée par Fuzz-l’ichiban, inspiré d’un Superman© avant que le protagoniste de Piège mortel de Lumet finisse, les quatre fers en l’air, dans un fauteuil roulant à cause d’un accident de cheval. Désidération. What’s up, Doc ?

 

Feu vert – pas son rayon au frelon -, ligne verte ; comment être devant âtre et chenets ? Comme pour ferragosto, Living in a ghost town façon Jarmusch en Only lovers left alive sur Detroit, ville native, sur fond d’émeutes d’été 1967 après bavures sur noirs, de John Lee Hooker, de la Tamla devenue Motown®, Stevie Wonder, Diana Ross, Marvin Gaye, de la boum-boum techno de The Belleville three© + Underground Resistance© & Sun Ra, les Stooges, les MC5, Eminem, Jack White[7], dépeuplée à cause de la faillite industrielle automobile, sortie d’un Rolling stones lors du premier confinement covid 19 avec Mick today, pas un second couteau, bloqué au château de Fourchette à Pocé-sur-Cisse en Touraine[8] et à ramasser à la petite cuillère pour héro – voilà où mène la Sympathie pour le diable dans One + one de Jeancul via Boulgakov et les rues désertes la nuit à la de Chirico et Delvaux comme Paris sous couvre-feu après le massacre de la Commune, le couvre-feu lors de l’invasion allemande ou la pandémie ; attention, à l’aide du vampire killer kit (1866) du Muséum d’Histoire surnaturelle, ail, pieu, soleil vers l’enfer de la marelle. Le beau hausse : Bela Lugosi’s dead.

 

Claquement de doigts macho en claquettes chaussettes=se sentir squelette à la Méliès pour épate – chacun sa kryptonite© : lumières éteintes d’un laps comme la tour Ei!!el© dorée – effet garanti, dans le tremblant=portefeuille pour la filoche, dans la poche, quoi, la pépé-au-moca ! Puis, après être passé.e à la casserole post #me too, s’amuser, au milieu de la foule en passeggiata, à slalomer en walking street© inspiré du silly walk de J. Cleese, Ministry of silly walks, du Monty Python’s Flying Circus© et de L’Hôtel en folie.

 

[1] Plus que de durêmes=fromages=renachés – qui dansent ou non ? – chez les Tyrofageux.

 

[2] Comme le nom du  mafieux dans Gomorra, film Matteo Garrone (2008) et série (2014) d’après le roman de Roberto Salviano.

 

[3] Les éditeurs, en quête de marché de niche, de pépites comme comètes, sont souvent débordés, les orpailleurs=lecteurs-maison se déclarent en burn-out avant d’être remplacés par une intelligence artificielle.

 

[4] Grand débat sur la prononciation de Kac entre la spécialiste de la poésie visuelle brésilienne, Inès Oseki-Dépré, universitaire brésilienne d’origine japonaise, et Virgile Novarina qui travailla avec lui : Kak ou Katz ?

 

[5] Toujours vivant paraît-il selon certaines chapelles locales et repris par des clones tels que Tony March-l’Elvis-d’Aquitaine, Little Bob dans le fief de Coty – qui interrompit une revue de presse pour écouter Signé Furax de Dac & Blanche sur Europe 1 -, Le Havre, et tant d’autres.

[6] Gerbé à la passe=basculé=fauché=opéré=raccourci à Bourg-en-Bresse par l’hématophobe bourreau Deibler, l’homme qui fit les 400 cous – tout en boycottant, grand galant, l’affreuse belle-mère Joséphine Mory selon une chronique d’Arlt dans El Mundo -, l’Anatole plus célèbre que France, qui passa, à cette occasion, le témoin à son fils issu d’une longue dynastie de Pères Coupe-toujours=mecs des gerbiers=charlots=frapparts=béquillards=faucheurs=boyes=burlins=béquilleurs=buteurs=ganbilleurs, d’aricoteurs=accordeurs de la camarde.

[7] Qui envoya un disque sur platine dans l’espace grâce au Projet Icare©.

 

[8] A l’entrée du château – sans doute inspiré par Lacoste via la villa Noailles – un écriteau, écrit sur le tard : « La sonnette ne fonctionne pas, frappez fort, je suis masochiste. ». La sonnette est un piège à souris : l’impétrant devient sonnette personnalisée en criant à cause de doigt.s pris dans ledit piège.

 

 

 

 

 

 

[Livre] Liliane Giraudon, poétesse sismographe

B7, touché-coulé : Lili ne pleure pas, elle observe le monde devenu fou, corps planté dans la terre[1], et crie (« arrêtons de voir / la littérature comme un enclos / protecteur une / réparation du vivre / il faut cracher dans la soupe »[2]). Voilà qui est dit. Après Un peu de viande hachée[3], la bouchère-charcutière a été très correcte : il nous est offert un pied paquet épicé ; les morceaux serviront d’osselets. L’amazone court après plusieurs dadas, d’où les jockeys camouflés[4], une gazette (2013-2014 chez feu Bazar éditions), pour la passeuse et revuiste[5], et un titre (1918) de l’excellent et oublié Reverdy. Ce dernier est l’un des « Pénétrables »[6] de la bustière, avec, pour les vivants, la générosité pour les remerciements[7] ; Hélène Bessette et Vsevolod Meyerhold[8], pour les morts, en « lecture latérale » (Aby Warburg) nourrissant le « lirécrire ». Le théâtre ne parle pas à Lili[9] et pourtant le metteur en scène « biomécanique » est présent tout comme, dans une mise en abyme, Robert (Cantarella) dans Oreste pesticide[10].

Tout gire chez Lili : les genres, les mots. Tout est en mouvement[11]. L’écrit est hybride[12] comme La vie matérielle : essais, récits « homobiographiques », prélèvements, poèmes, poésie visuelle avec calligrammes aux ciseaux entre Mallarmé[13], Apollinaire et Queneau, conte, pièce sans théâtre, où les références se répondent[14], allusions au cinéma[15], insertion d’images[16]. « lili elle exagère »[17] ! Non, toute publication poétique devrait être cet heureux mélange ou zibaldone en écho au monde chaotique : c’est pile l’intemporelle modernité[18], le ça de l’écrit. On the edge, elle y va, la battante, et jamais Lili ne se viande.

Aucune capitale dans le titre car tout est à égalité, c’est logique, puisque dieu est mort depuis longtemps et pas de maître non plus mais beaucoup d’influences. Liliane Giraudon est noire de monde[19]. Faire commun, depuis Heidsieck, devient, malgré tout, encore possible (le on car « (…) quand je lis-écris c’est souvent nous. Ou plutôt on »[20]).

            « Face à ce travail de la viande informations ou distraction. / Des bouts des morceaux raccordés manuellement. / La main sur la page opère des connexions. / Quelque chose de tactile. »[21]. Le travail de la viande[22] : travail de la langue[23] pour la mort au travail[24] alors que sourd un continu appel à la vie[25] où son corps à soi[26] s’exprime. Giraudon est sorcière[27]. Le travail de la viande, un titre à la Artaud[28].

 

*

 

Conte cruel

D’emblée, retour à l’enfance avec La fille aux mains coupées, à partir du conte des frères Grimm, La jeune fille sans mains[29]. Giraudon va à l’os avec cette viande découpée : avec la mort de P.O.L., un soutien à une certaine poésie contemporaine, elle applique à l’insu de son plein gré, pour sa mise en espace, le schéma Z de Lacan[30] à partir de La lettre volée de Poe, à savoir le travail de l’espace[31], du vide[32], conditions de la création[33]. Ecrire dans les trous. Enfance[34], toujours dans l’ombre de l’artiste comme une peinture rupestre, sempiternellement regardée jusqu’à ce que le sens apparaisse enfin ; réappropriation du corps[35] puisque, en « homobiographie », « je m’aperçois que cette fille aux mains coupées et qui a demandé qu’on lui attache les bras dans le dos c’était moi. »[36]. La main, c’est-à-dire l’outil principal de la poétesse qui coud[37], comme petite main, entre formes diverses de textes, à travers le vide révélé par la mort de l’éditeur. Le travail fondamental ? « Page abolition mémoire : un travail à plein temps. »[38]. Ce vide tout beckettien[39], c’est aussi la diagonale, brèche entre passé et futur, interprétée par Hanna Arendt[40], à partir de la parabole de Kafka dans Le procès à partir de « Notre héritage n’est précédé d’aucun testament »[41] alors que, pour Giraudon, « le passé n’éclaire pas / le présent mais en barre l’accès »[42].

 

Poésie visuelle

Dans le cornet à dé : « le sang sur les mains s’endort et s’efface ». La fille du conte cruel est rassurée. Comme dans Syllabes précipitées[43] du livre précédent, L’amour est plus froid que le lac (2016), nous retrouvons le même dispositif plastique : à « agir c’est connaître le repos », qui était le titre provisoire du livre le travail de la viande, répond « ceux qui ne se battent pas ont déjà perdu ». Des phrases sans ponctuations sont ponctionnées, comme des Biopsies à la Heidsieck dans la globalité de le travail de la viande. C’est probablement le dernier texte écrit, la trace d’une étape de travail où trous et blancs sont interrogés à même la page. Le travail de la viande : « mouches à viande allez-vous-en ! », « les morts sont terriblement seuls ». Avec le verbi-voco-visuel de Campos à partir de Mallarmé : le hasard ou accident comme liberté et démarche expérimentale. La poésie visuelle échappe tellement à POL qu’aucune mention de cette partie n’apparaît en quatrième de couverture.

« la grammaire en démolition n’arrange pas le drame », cette phrase prélevée chez Bessette revêt un autre sens si nous la rapprochons de …

 

Quand Oreste peste

Voici l’une des parties les plus importantes, quantitativement et, peut-être qualitativement, de le travail de la viande – le dramaticule ou le « dramolette »[44]. Drôle de drame : « une tragi-comédie » selon Robert [Cantarella], le metteur en scène[45] mais « Elle a insisté sur le fait que ce n’était qu’un déchet de drame. » selon Nicolas [Maury], l’acteur[46]. Dame, une photo du fils, Serra : émerge une enseigne « boucherie » (la viande, toujours la viande[47]) derrière d’atroces palissades de travaux de démolition, grosses comme la Porte d’Aix, au Boulevard des Dames (dames fliquettes ? Sannom ?) inscrit en tag sur du béton. Métaphore de l’écriture accidentée – un laboratoire – de Giraudon ? La viande encore : « sur deux grands écrans silencieux (sorte d’installation) passe en boucle un montage de films d’horreur et pornographiques. »[48], une sorte de porcherie[49] dénoncée à la Pasolini. Sur scène, il y aura donc du multimédia : la pièce sera immersive. Viande encore : « Mais qui vous dit qu’une tumeur n’est pas en train de germer dans vos jolis seins ? »[50] en écho aux éléments « homobiographiques » dans Madame Himself (2013).

« Pour Oreste, remettre en scène les hyènes. » (carnet). Il est vrai que notre époque ne manque pas de faits anxiogènes[51] d’autant que la hyène est en nous[52]. Au reste, pourquoi Oreste ? « Parce que je suis un reste. (…) Et que je reste ici ! »[53]. Oreste, un trans ou travelo matricide[54] entre Genet[55] et Pasolini (« La seule poésie est la poésie à faire. ») laissant songer à Valérie Dréville avec gode-ceinture en Médée-Matériau[56] de Heiner Müller mise en scène par Vassiliev (2002). Oreste, un Docteur Folamour : « deux fauteuils roulants bricolés. Oreste (gants noirs, masque de chien, sur un fauteuil roulant […]) »[57]. L’une des filles d’Oreste est pénétrable comme fille cousue au point de se faire recoudre l’hymen, barbarie actuelle, opération détaillée par le menu, qui concurrence l’excision, sur fond de Daech[58], d’état d’urgence, de reconstruction de quartier à Marseille – alors que l’insalubrité cause l’effondrement éhonté d’immeubles -, de violences conjugales voire de féminicide, de bavure policière par deux lesbiennes. L’histoire avec sa grande hache rejoint la mythologie grecque, somme toute, cruelle comme un conte de Grimm. Une toile de fond – she does Sker – qui justifie tant de mises en scène actuelles d’Orestie[59] ou d’Atrides. Il est vrai que toute civilisation est fondée sur la barbarie, le génocide primordial notamment[60].

L’intérêt supplémentaire est le côté méta en dernière partie, comme Didascalie dans Solilocas ou la vie sexuelle des lamproies dans Le Garçon Cousu (2014). Les lamproies, nous les retrouvons d’ailleurs ici, puisque Freud[61], les étudiait en tant que neurologue, avant d’intégrer le service de Charcot à la Salpetrière dont une citation figurait dans la première version du manuscrit puisque la génétique des textes est ici intégrée ou du moins présentée comme telle : « Pour apprendre comment l’homme et les animaux vivent, il est indispensable d’en voir mourir un grand nombre. »[62]. Sur le fondement d’une réflexion sur la folie[63], comme le « Pénétrable » ou deuxième AA, c’est de « dramolette » de l’intérieur dont il s’agit en écho à un monde fou, comme Hamlet, la véhémente extériorité de la mort d’un mollusque (Amleto, la veemente esteriorità della morte di un mollusco) par Castellucci où les bombes de gaz pètent et le lit en fer est porté au rouge[64]. Les morceaux de la psyché – 7 ans de malheur comme le vase de terre brisé donnant étymologiquement le symbole – sont recollés, la création est dans l’interstice[65], la collure. C’est dans la partie méta que la fin de l’histoire est soudainement révélée – réajustée, même.

 

Fonction Meyerhold

Voici le texte-pivot du livre : un beau chant désespéré. En « homobiographie », la lectrice braconne le tome 4 du Théâtre des années 20 et tombe sur Meyerhold[66]; le moi, comme l’humain, « vain, divers et ondoyant » (Montaigne) ne se souvient plus de la raison de l’annotation à cet endroit[67]. Si ce n’était pas très gai pour Maïakovski et Mandelstam, la photo anthropométrique du dossier 337 n’augure pas d’un destin plus enviable. A cause de son théâtre d’avant-garde, Meyerhold est arrêté en juin 1939 lors des purges staliniennes, torturé dans les caves de la Loubianka, contraint d’avouer une prétendue culpabilité aux motifs de trotskysme et d’espionnage et exécuté en secret le 2 février 1940. La viande est ici le corps martyrisé[68]. Sa femme, Zinaïda Reich, est assassinée peu après par des policiers. Meyerhold n’est réhabilité juridiquement qu’en 1955. Les circonstances réelles de sa mort ne seront connues officiellement qu’en 1988 pendant la perestroïka. La réhabilitation esthétique sera plus tardive. Voir au festival d’Avignon 1999 Un homme est un homme (Mann ist mann, Brecht) par Ostermeier, alors à la Baracke (Deutsches Theater de Berlin), était un vrai choc : spectacle dynamique avec panneaux de bois coulissants, expressivité des corps, orchestre rock sur scène bi-frontale, sensations assurées. L’acteur, procureur du personnage, joue de sa dynamique corporelle ou « principe biomécanique » : le corps est un mécanisme vivant, fonctionnant par réflexes, qui projette ses moyens expressifs ; le théâtre propose un monde reformé de façon créatrice. Quoi de plus cohérent avec le corps omniprésent chez Giraudon ?

« (…) ici le monde va / mal (…) »[69] ; « dans le match du nouveau siècle / la barbarie / a pris de sérieuses longueurs d’avance »[70] : extinction d’espèces[71], racisme[72], pédophilie[73], management et ses dérives[74], Syrie[75] et Russie de Poutine[76], D’Ormesson en Pléiade[77], les poètes devenant des « enquêteurs sociaux / rêvant d’étreinte / avec le grand capital (et + si affinités) »[78]. Ces rappels sont importants « (…) puisque oublier est plus facile »[79]. Noix, tripes, compote : le siècle passe décidément mal dans l’estomac.

 

Vive Reverdy ?

Dans le chaos ontologique du monde[80] comme une constante cosmologique, la lucide missive avec adresse et prélèvements[81], a été envoyée laissant songer au dernier livre de Bernard Heidsieck, Respirations et brèves rencontres. Chez les obsédantes nonnes trinitaires d’Avignon[82] : Reverdy, un poète de chevet[83]. Giraudon reprend la formule de Pierrot pas lunaire : « Écrire m’a sauvée. A sauvé mon âme. Je ne peux pas imaginer ma vie si je n’avais pas écrit. »[84].Je marche ou je m’endors, l’un des premiers livres publiés par Giraudon, était directement inspiré de Reverdy[85]. Nous retrouvons les vides et blancs[86] déjà évoqués dans le conte La fille aux mains coupées.

Quelques révélations : l’ouvrier typographique a pratiqué la boxe ; il a sauté à la gorge du musicien borderline Scelsi à cause d’une discussion mondaine autour des limites de l’art ; ami de Max Jacob, poète juif, converti au catholicisme et mort à Drancy, il fut peu amène à son égard ; il ne suçait pas que des glaçons[87] ; début années 1920, il a été l’amant de Coco Chanel à qui il dédicaça de nombreux poèmes[88]. Tout ceci est en effet un peu lourd pour insérer Reverdy dans Les Pénétrables. Chanel fut antisémite comme les Renoir, Degas, Morand, Audiard et, malheureusement, tant et tant, c’est connu. Duras a travaillé pour Vichy pour rédiger un livre sur l’Indochine et la Cochinchine, Merleau-Ponty et Ricoeur ont été, même brièvement, pétainistes, Brasillach, Fernandez et Drieu la Rochelle ont plus que collaboré, Céline exhortait Otto Abetz voire Hitler à massacrer plus de juifs mais j’ignorais que Chanel avait été un actif agent nazi[89]. La France moisie ne date pas d’aujourd’hui alors que les nuages bruns obscurcissent de plus en plus nos horizons sous couvert d’un peuple fantasmé et récupéré[90]. Sous le ciel de Narbonne, des Cévennes, de Solesmes : « La Lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. »[91] écrivait le résistant Char – qui invitait Heidegger à l’Isle-sur-la-Sorgue. Il s’agit donc d’un hommage ambivalent où Reverdy est saisi dans toute sa complexité : le cadavre bouge encore, au nord, au sud, ailleurs.

Recours au poème

L’activité du poème n’est pas incessante … « mais elle peut se faire sans nous. »[92]. Plusieurs fois, Liliane Giraudon affirme, reprenant Reverdy : « Je vis d’abord, j’écris ensuite. »[93]. Et l’écriture, c’est du vol[94]. Du souvenir troué aussi : l’herbe de l’enfance[95] – tout en s’effaçant[96]. L’influence de Walser semble manifeste[97]. Ce modeste texte d’abord paru en 2017 dans la Collection la Motesta Section Les Communs chez Fidel Anthelme X de Frédérique Guétat Liviani peut être perçu comme un manifeste d’écriture sans s’affirmer péremptoirement comme tel : voler ; accueillir l’invisible[98] ; écrire avec, pour, contre ; se déposséder. Ces pistes sont révélées par la différence entre les deux éditions :

– « Une peut-être couleur. »[99] devient, dans un geste évoquant le peintre De Staël qui offrit un magnifique Vieux Port « Comme parfois ici le ciel. / Ce couvercle uni et parfaitement étalé qui derrière des grilles peut vous rendre fou. »[100] ;

– « J’avançais dans le noir et j’ignorais tout. »[101] devient, dans une atmosphère onirique quasi fellinienne, « J’avançais entre deux mondes comme une enfant à demi idiote. / Comme quand on rêve de personnes mortes depuis longtemps et qu’on se demande où elles étaient passées durant tout ce temps. / Sachant pourtant que le rêve est actuel. »[102]

Il s’agit de travailler avec le vide car la mort est dans la vie (apoptose, étymologiquement, la chute des feuilles). L’inconnu est déplié sans être défloré : écrire, noir sur blanc, c’est aussi sculpter les blancs, le silence, se blottir dans les trous, établir péniblement des échafaudages dans le vide – nous rejoignons Reverdy. Pas étonnant que Giraudon ait travaillé avec Ryoko Sekiguchi[103] : cette conception, toute japonaise, se retrouve dans le chinois Yi-King dont s’inspira Cage abondamment cité dans le texte étudié ici. La sagesse de Cage, limpide et évidente, devrait accompagner comme un viatique toute personne sensée : « Notre poésie aujourd’hui c’est de réaliser qu’on ne possède rien. Toute chose est donc une joie puisqu’on ne la possède pas et donc on n’a pas à craindre de la perdre …». L’enfance, c’est aussi une chèvre qui mange l’ABC de la lecture de Pound[104]. En contrepoint, Giraudon dénonce la pornographie textuelle : « Sauf que moi, quand on me dit : ‘ça signifie que’, ça cesse de m’intéresser. / Ça fixe l’intérêt au point où ça tombe. / Ça meurt aussi sec. Ou tout comme. C’est mort.»[105].

La réflexion, à partir de Gertrude Stein[106], sur la distinction entre dupliquer – son rythme, son intentionnalité – et répéter – au sens kierkegaardien – est fondamentale pour l’écriture contemporaine. Dans la métaphore couturière en basse continue[107], il faudrait introduire un troisième terme, utilisé par Robbe-Grillet : la reprise.

 

B7, cette A7

Après Laure Limongi avec sa collection Laureli chez Scheer, Claudine Hunault et Cédric Jullion ainsi que Le Nouvel Attila, collection Othello poursuivent la publication et l’étude de la trop méconnue Hélène Bessette[108]. Le monologue de Bessette à partir de textes inédits, A cup of tea, Fading, La lettre à Adrienne, Mer calme Voyage heureux est, comme en partie pour « Cadavre Reverdy »[109], composé de prélèvements pour la voix off ou scénario du film, dédié à P.O.L., B7 : un attentat attentif, co-signé avec le fils de Liliane Giraudon, Marc-Antoine Serra. Au XXe siècle, Simone Weil, Anna Seghers, Simone de Beauvoir, Apollinaire, Jean Cocteau, André Breton, Eluard, René Char, Louis Aragon, Blaise Cendrars, Albert Camus, Albert Cohen, Ernst Jünger, Joseph Roth, Heinrich Mann, Walter Benjamin, Joseph Conrad, Albert Londres sont passés à Marseille, c’est connu. Mais Bessette ? « Qui est cette femme ? »[110]. A Phocée, en 1946, Bessette accoucha de son deuxième fils et devint indépendante en se débarrassant de sa carte d’identité et vendit son alliance offerte par son mari pasteur à Nouméa. Libre et errante, elle monta à la Bonne-mère. La photo de l’angelot prend alors tout son sens.

« Bessette aime bien que les mots s’appellent par répétitions de sonorités[111], ce qui lui permet d’inventer une sorte de syntaxe syllabique naturellement inapte au calme plat et à la progression linéaire. Cette écriture n’a souci que d’être rapide, efficace, pratique. Elle ne s’arrête pas, ne développe pas, n’habille pas, mais décharne, tranche, découpe. Elle n’a cessé de se dépouiller (…) »[112]. Point commun avec la dépossession chez Giraudon. Le vide est présent[113]. Des phrases sont répliquées selon la leçon steinienne : « Plus ça change plus c’est la même chose »[114] ; « Qui est derrière moi ? »[115] ; « Ou la souffrance »[116]. La condition de la femme[117], qui venait enfin d’acquérir le droit de vote, est aux prises avec « L’odeur lourde des tragédies rapides ». Le crime ne provient pas du gang du roman poétique.

 

*

 

Un dedans extérieur ; dessus, c’est dessous ; tout est réversible avec des plots bien ancrés : l’écriture de Liliane Giraudon est une expérience ; le lecteur, libre d’accéder et de cheminer à l’endroit du livre où il veut, ressort du livre pas pareil que comme il est rentré, pour emprunter un phrasé à la Giraudon évoquant l’oralité à la Céline. Possédée, la sorcière, pleine de sororité, arbore sa dépossession et nous livre un paquet de quartiers de viandes crues et cuites dont nous sommes libres d’en faire ce que nous voulons – la tragédie est sacrifice du bouc. L’écriture, accidentée et intégrant blancs, vide et espace, est en plusieurs strates[118] comme chez le philosophe Bacon ou la poésie de Zanzotto. L’eau de la rivière, dans laquelle on ne se baigne jamais deux fois, polit la pierre en galet. Monter, démonter, remonter ; effacer comme Rauschenberg. L’écriture est un palimpseste infini. Réflexions théoriques sur l’écriture exprimées, grâce à un gai savoir, comme une discussion simple avec un.e ami.e et un désir de transmission non didactique ; saines dénonciations se contrefoutant joyeusement du politiquement correct ; méditations sur la vie, la solitude, la mort ; présence de l’enfance où elle tire la langue après avoir mangé des pets-de-nonne car être radicale, c’est revenir à la racine ; l’histoire intime – soi-même comme un autre[119] – rejoint de façon fluide et continue l’Histoire ; le corps, toujours le corps – et son évolution : rouge, la viande à vif. Liliane Giraudon n’a rien à perdre : toute écriture publiée devrait naître, comme ici, de nécessités profondes. Un titre, le travail de la viande, qui pourrait résumer toute l’œuvre de Liliane Giraudon.

 

[1] « et c’est vrai que nous écrivons / avec nos pieds (…) les fragments pour l’entrepôt / passent des pieds / jusqu’à la cervelle », le travail de la viande, p. 72 ; « (…) la chose / se fait sans nous / dans notre dos ou sous nos pieds », ibid., p. 73.

[2] ibid. p. 88.

[3] Madame Himself, 2013.

[4] le travail de la viande, p. 108-109.

[5] Banana split, 1980-1990 avec poèmes, textes, traductions (plus d’une quinzaine de numéros étrangers), entretiens, interventions d’artistes (26 plasticiens) et musiciens ; If, 1992-2012, deux numéros par an, la revue continuant une fois par an sous la direction désormais d’Hubert Colas en lien avec actOral de Montévidéo qu’il co-dirige ; Action poétique. Bref un « poétariat international » (Haroldo de Campos) et un feed-back créatif : « C’est par le travail de ‘revuiste’, (cette ‘pratique’) que j’ai appris à travailler à l’intérieur de ma propre langue comme un étranger. Son et sens. En opposition ouverte à une normalisation mécanique des expériences. » (Liliane Giraudon, Marseille, mars 2015) sur son site internet.

[6] ibid. p. 116 avec un possible Les Pénétrables II avec Sade et Mallarmé.

[7] galaxie LG ou le travail collectif : la fine poétesse bien armée Frédérique Guétat Liviani pour son édition Fidel Anthelme X, Michel Maury, Laurent Cauwet, ancien directeur, engagé, d’Al Dante où Giraudon co-dirigea la collection Les Comptoirs de la Nouvelle B.S., atelier de traduction, Roberto Comini et la galerie Où tenue à Marseille par Axelle Galtier, Christian Tarting, Yves Bical, l’excellente poétesse et chercheuse Isabelle Garron, spécialiste de Reverdy, et Yves Di Manno, chez Serra Serra, Claudine Hunault, Cédric Jullion.

[8] Déjà « ARTAUD et Meyerhold » dans Les Pénétrables, p. 301. Nous les retrouvons réunis dans le travail de la viande, p. 125.

[9] Ibid, p. 59 ; « moi qui suis / en ce qui concerne le théâtre / une infirme véritable », ibid., p. 78 ; « la mise en scène / c’est la spécialisation / la plus large du monde », ibid., p. 98.

[10] Génie des titres au point de proposer ailleurs, comme l’hydropatho-fumiste AA, une « banque des titres ».

[11] Souvenons-nous du générateur de poésie aléatoire ou mots en osselets de Jourdain chez Molière dans Le Bourgeois gentilhomme – inspirant le titre Marquise vos beaux yeux avec Grangaud, Lapeyrère, Portugal (2005) -, à l’origine de la poésie générative de Balpe. « Lire ne se sépare pas d’écrire et du jeu d’osselets. (…) Les osselets s’y distribuent comme des lettres qu’il faut placer selon des figures successives. Aujourd’hui encore je suis intriguée par l’association Jeu d’osselets / Acte d’écrire. (…) Osselets + Poèmes (lus, recopiés, singés). », le travail de la viande, p. 128.

[12] « les mélanges adultères » ; « Les mots flottent, un état de suspension », p. 12 ; les pavés de Farocki en exergue – comme les osselets – remémorent ceux du parterre de la basilique cathédrale Saint-Marc, dans la Sérénissime, évoqués par Proust dans A la Recherche du temps perdu ; « un livre de proses – des mélanges. Du montage en montage. » dans le carnet scanné ; « Ma langue (…) Ecrite par moi seule. Un français accidenté. » Le Garçon Cousu, 2016, p. 34 inspirant la revue Faire Part pour son dossier « Liliane Giraudon. Une creative method accidentée », 2017.

[13] le travail de la viande, p. 114, p. 116.

[14] Reverdy avec « Cadavre Reverdy », ibid., p. 106-121 et « L’activité du poème n’est pas incessante », ibid., p. 125 ; Oreste dans Oreste pesticide, ibid., p. 27-64 et « Fonction Meyerhold », ibid., p. 82 ; Pound, « Fonction Meyerhold », ibid., p. 86 et « L’activité du poème n’est pas incessante », ibid., p. 128 ; Maeterlinck, ibid., « Cadavre Reverdy », p. 112 et « L’activité du poème n’est pas incessante », ibid., p. 125 ; le spectre familier P.O.L., ibid., p. 17, p. 108, p. 146.

[15] ibid., p. 69, p. 74, p. 82-83, p. 85, p. 93, p. 97-98, p. 102, p. 109, p. 111 ; film B7 : un attentat attentif, ibid., p. 137.

[16] Illustration d’un vieux livre de classe sur la découverte des contes de la petite enfance ; photo du fiston sur le triste destin de Phocée mais aussi sa beauté avec l’angelot de la Bonne-mère ou l’amour-haine que suscite Marseille ; deux fois la même page arrachée à un des carnets de l’auteur « agir c’est connaître le repos.» ; une photo de Reverdy avec son fameux nœud pape dans une porte entr’ouverte, une photo anthropométrique de Meyerhold.

[17]  ibid., Balestrini, p. 86.

[18] Dans un entretien sur ses diverses revues, Giraudon rappelle cette vérité essentielle de Gertrude Stein : « Chaque auteur contemporain doit trouver son sens intérieur de la contemporanéité. ».

[19] ibid. p. 108-109.

[20] ibid., p. 129.

[21] Madame Himself, p. 47.

[22] « mécanisation du sexe / travail de la viande », le travail de la viande, p. 102.

[23] « mon amour à moi / c’est le langage », p. 74 ; « Les poèmes foutaient du bruit dans la musique, rendaient la musique au bruit. / Défaisaient la langue sans la bouche. / Rendaient l’eau dans le fossé plus eau, les herbes plus herbes. », ibid., p. 127.

[24] « je ne suis pas encore morte / mais il semble que ma vie s’efface », ibid., p. 89 ; « la mort est un processus / pas un état », ibid., p. 96 ; « L’activité du poème n’est pas incessante. (…) / Celle invisible des vers dans le cadavre ? », ibid., p. 127 ; une évolution par rapport à Les Pénétrables, préface p. 10 où « les livres (…) [sont] Des outils pour faire reculer le travail de la mort. ». Cf. Les Pénétrables, p. 143.

[25] Dans B7 : un attentat attentif : « Je suis éberluée de vivre encore / D’être une vieille », ibid., p. 137 ; « Je suis sidérée d’être vieille / Je pensais tant ne l’être jamais », ibid., p. 142 ; « Je suis abasourdie de vivre encore », ibid., p. 143.

[26]  Comme Woolf prônait Une chambre à soi.

[27] Comme rebelle, insoumise, pour notre bonheur, en tant que celle qui sait « Qu’organiser le pessimisme est un acte révolutionnaire. » (W. Benjamin).

[28] le marseillais ou deuxième AA, poète cité p. 125.

[29]  Dont est inspirée la pièce d’Olivier Py, La jeune fille, le diable et le moulin, elle-même à l’origine du superbe film d’animation de Sébastien Laudenbach, La Jeune Fille sans mains (2016), prix du jury à Annecy.

[30] « Seul l’espace du conte et les mots qui s’y trouvent suspendus peuvent nous éclairer. », p. 13.

[31] Le point central du conte est le cercle de craie protecteur tracé par la jeune fille sans mains.

[32] « Sous le vide des mots un monde également vide et mort. » Madame Himself, p. 51. Le vide et les blancs sont évoqués dans « Cadavre Reverdy », le travail de la viande p. 111-112, p. 120.

[33] Ce que n’aurait pas renié le regretté Claude Régy.

[34] En un twist, « l’homobiographie » se distingue de l’autofiction avec l’espace temporel : « Cette enfance, était-elle vraiment la mienne ? », ibid., p. 128.

[35] « (…) du vide entra dans son corps », ibid., p. 14 répond à « Etre une femme, c’est un corps occupé » Le Garçon Cousu, 2014, p. 11.

[36] Le travail de la viande, p. 17. Sur une possible interprétation concernant le dos, cf. ibid., p. 15, p. 73 et Le Garçon Cousu, Postface, « Arrêtez d’applaudir avec vos cuisses », p. 109 : « Les textes qui précèdent celui-là et forment le corps du livre ont été écrits par elle mais sans elle, parfois même dans son dos. / Oui, on pourrait dire dans son dos. / Parce que c’est sur le dos que se portent le plus souvent les coups invisibles, ceux qu’on ne voit pas venir et ceux dont on ne se remet pas. ». Cf. deuxième partie note 1.

[37] N’oublions pas que texte vient étymologiquement de textus, tissu, trame. Cf. le cadavre de la viande, p. 119. Chanel et son attitude envers les « petites mains », la femme de Reverdy qui était couturière. Plus loin : « Je recopie puis je défais. Comme je le vois faire avec de vieux tricots de laine. », ibid., p. 128.

[38] ibid., p. 15

[39] « Je veux mettre de la poésie dans le théâtre, une poésie en suspens dans le vide et qui prenne un nouveau départ dans un nouvel espace. » Les Pénétrables, 2012, Beckett, p. 295.

[40] Dans la préface de La crise de la culture (Between past and future).

[41] Feuillets d’Hypnos, Fureur et mystère, René Char.

[42] le travail de la viande, p. 85. Plus loin, évoquant l’angelus novus de Klee cité par Benjamin, « ‘Car c’est une image irrécupérable du passé qui risque de s’évanouir avec chaque présent qui ne s’est pas reconnu visé par elle.’ ‘La mémoire marche derrière nous.’ », ibid., p. 116.

[43] p. 67-73

[44] Les Animaux font toujours l’amour de la même manière, 1995.

[45] ibid., p. 59.

[46] ibid. Liliane Giraudon a écrit Le Garçon Cousu (p. 79-99) pour le même acteur, ce qui est réaffirmé ibid., p. 109.

[47] « (Un bruit de mouches envahit la pièce) (…) Flic 1 Ça doit venir de la boucherie d’à côté (…) Oreste La boucherie hallal ! Dites-le au moins puisque c’est ce que vous pensez ! La boucherie hallal ! », le travail de la viande, p. 50.

[48] ibid., p. 44.

[49] « (…) approche du corps d’autrui… (…) violence du voir… » selon « Robert (lisant des notes de l’auteur) », ibid., p. 62.

[50] Oreste, ibid., p. 50 ; cf. “Fonction Meyerhold”, ibid., p. 96.

[51] « (Il [Robert] répète ‘ de la folie de la surveillance’ (…)) », ibid., p. 63.

[52] « Aurons-nous à la place d’Œdipe un Oreste ? » Robert Musil en exergue. Entreprenant de retraduire Sophocle, Hölderlin et Pasolini se sont intéressés à Œdipe, personnage central de La sphinge mange cru, Al Dante, 2013.

[53] ibid., p.  47.

[54] Déjà « L’Omelette rouge » ou Sarah Bernhardt travestie, 2011, et, inspiré de Stein, Pierrette Davignon et M. Daubignan dans Madame Himself, 2013.

[55] le travail de la viande, p. 109, p. 146.

[56] Médée : ibid., p. 82.

[57] ibid., p. 44.

[58] remember : « Les talibans n’aiment pas la fiction », Inventaire / Invention, 2005.

[59] Dans la légende des Atrides : Orestia – una commedia organica ?, Castellucci (1995, 2015), Py (2008), Lavaudant (2019) avec des dieux en drag queen lors du procès final, Jean-Pierre Vincent (2019), Oreste à Mossoul, Milo Rau (2019), Électre/Oreste, Ivo van Hove (2019).

[60] Cf. note 80.

[61] Cité dans le travail de la viande, p. 63.

[62] ibid., p. 61.

[63] « structure fêlée (…) Ces malades se sont détournés de la réalité extérieure c’est pourquoi justement ils en savent plus long que nous sur la réalité intérieure et peuvent nous révéler certaines choses qui sans eux seraient restées impénétrables. »,  ibid., p. 63 à partir de Freud. Gardons-nous toutefois d’une vision romantique de la folie comme, par exemple dans un autre genre, les aveugles qui verraient mieux que les voyants.

[64] A croiser avec Giraudon, Liliane. L’onanisme d’Hamlet, Les cahiers de la Seine, 2004.

[65] « On se néantit pour laisser passer autre chose. Dans le mince. L’inextricable. (…) », ibid., p. 130. De quoi se rapprocher de l’inframince de Duchamp.

[66] ibid., p. 76-77.

[67] ibid., p. 77-78, p. 89.

[68] ibid., p. 77.

[69] ibid., p. 76.

[70] ibid., p. 82.

[71] ibid., p. 75, p. 85-86, p. 100, p. 102.

[72] ibid., p. 90.

[73] ibid., p. 101.

[74] ibid., p. 100.

[75] ibid., p. 79, p. 91.

[76] ibid., p. 92-93.

[77] ibid., p. 70.

[78] ibid., p. 84.

[79] ibid., p. 81. La vérité, alètheia, est le privatif du fleuve de l’oubli, le Léthé, l’un des fleuves de l’Enfer chez les grecs.

[80] « Il y a toujours une mare de sang quelque part, dans laquelle nous marchons sans le savoir. », ibid., p. 116 d’après Straub citant Pavese.

[81] ibid., p. 108-109, 110. « Le véritable poème n’est pas propriété. La création n’est pas possession. Plutôt, peut-être, un étrange exercice de dépossession. », ibid., p. 113. Une technique connue depuis longtemps en littérature, depuis Godard au cinéma.

[82] ibid., p. 107, le travail de la viande ; p. 9, Madame Himself. La conversion catholique de Reverdy est bien connue même si, remarque Giraudon avec malice « le poème lui-même n’en a pas été touché. » (le travail de la viande, p. 113).

[83] ibid.

[84] ibid., p. 108. Duras aurait pu écrire exactement les mêmes phrases.

[85] ibid.

[86] ibid., p. 111, p. 120.

[87] ibid., p. 113.

[88] Encore en 1949 puisqu’il lui a dédicacé un poème de Main d’œuvre, cf. ibid., p. 118.

[89] ibid., p. 119.

[90] ibid., p. 88, p. 110.

[91] Aphorisme 169 des Feuillets d’Hypnos, Fureur et mystère.

[92] ibid., p. 129.

[93] ibid. p. 109. « mon livre est engagé / puisque c’est lui / qui m’engage / à vivre ce que j’écris », ibid., p. 89.

[94] ibid., p. 109, p. 126-127.

[95] ibid., en écho aux p. 78-79.

[96] ibid., p. 130.

[97] « J’écrivais au crayon. Le plus minuscule possible. », ibid., p. 127 remémore les microgrammes de l’interné d’Herisau évoqué dans Les Pénétrables, p. 149-155, not. p. 155. Sans omettre Onze chambres pour Robert Walser, avec J.-J. Ceccarelli, éditions CK, 1988.

[98] L’activité du poème n’est pas incessante. « Elle ne l’a jamais été ou alors d’une manière invisible, c’est-à-dire dans un dedans extérieur. Quand dessus c’est dessous », ibid., p. 125.

[99] p. 3 in L’activité du poème n’est pas incessante. Fidel Anthelme X : Marseille, 2017. Collection la Motesta. Section Les Communs.

[100] le travail de la viande, p. 125. Nous avons l’impression de plonger dans une œuvre totalement bleue de James Turrell comme pour l’exposition La beauté (Avignon, 2000) en écho avec l’école primitive avignonnaise. Je nomme pour ma part ce ciel marseillais, « ciel en fer blanc ». Ce déplacement ou évolution de l’écriture est explicitée dans un entretien, sur un autre sujet, réalisé pour Diacritik par Emmanuèle Jawad, Paris-Marseille, décembre 2016 : « Disons que je ramasse ce qui me traverse, ensuite je l’incruste dans ce sur quoi je travaille. L’agencement se fait de manière assez artisanale, quasi intuitive. Comme on déplace des couleurs sur une page. ».

[101] p. 3 in L’activité du poème n’est pas incessante. Fidel Anthelme X : Marseille, 2017. Collection la Motesta. Section Les Communs.

[102] le travail de la viande, p. 126.

[103] Giraudon, Liliane ; Viton Jean-Jacques ; Bistra ; Sekiguchi, Ryoko. Température du langage. Estepa, 2005. Bilingue japonais.

[104] le travail de la viande, p. 128.

[105] ibid, p. 129.

[106] ibid, p. 129-130. Cf. également Le Garçon Cousu, Postface, « Arrêtez d’applaudir avec les genoux », Ce qui lui vient du dehors, p. 108 : « Stein a raison, c’est extraordinaire comme un vocabulaire ne peut qu’avoir du sens. Et la poésie, contrairement à la prose, a quelque chose à voir avec le vocabulaire. ». 

[107] Cf. note 37.

[108] Bessette était déjà Hélène, un personnage dans Solilocas ou la vie sexuelle des lamproies dans Le Garçon Cousu (2014). La revue If n°30, 2007 est consacrée à Hélène Bessette avec des inédits.

[109] Le travail de la viande, p. 109-110.

[110] ibid., p. 140.

[111] Le titre trouvé par Liliane Giraudon, Un attentat attentif, est un hommage, par les allitérations répétitives, à la technique d’écriture de Bessette.

[112] Noël, Bernard. Postface « Le plus que présent », p. 245 in Bessette, Hélène. Le bonheur de la nuit. Léo Scheer : Paris, 2006. Laureli. 249 p.

[113] ibid., p.139, p. 140.

[114] ibid., p.135-136, p. 141. Et, déjà, Fonction Meyerhold, ibid., p. 83.

[115] ibid., p.136-137.

[116] ibid., p.139-140.

[117] « Ils ont dit : ‘elle a du charme’ ‘elle est frivole’ », ibid., p.135. « ‘C’est une femme qu’il faut éviter’ », ibid., p. 136 ; « J’ai pris un emploi de secrétaire », ibid., « Qui déteste la couleur de mes cheveux ? », ibid. ; « Non, je ne suis pas contagieuse », ibid., p. 141 ; « La prostitution exotique », « ‘ La route noire’ », ibid.

[118] Une translation, comme un des instruments utilisé pour l’écriture accidentée, peut-être héritée de Proust via Claude Simon, qui était, à ses débuts, peintre. Cf. également note 99, 100 pour le passage de « Une peut-être couleur. » vers le bleu non défini comme tel.

[119] Référence à Ricoeur mais aussi à « ce que j’écrivais m’apparaît souvent / comme écrit par une autre », ibid.

[Gastro] Médite la méditerranée avec Passédat

Se lécher les babines et les yeux en voyant la fin du marché de poisson à la criée sur le vieux port. Un bus 83 arrivant enfin, me voici arrivé à Fausse monnaie sur la Corniche Kennedy, passés le vallon des Auffes et la plage de Malmousque. Le quartier d’Endoume, la anse de Maldormé. Passé Passédat, héritier d’une famille d’artistes, ancien élève d’Alain Chapel, des frères Troisgros et de Michel Guérard, me voici au-dessus de plagistes se bronzant en pleine vacance de Toussaint alors que les vagues fouettent les rochers. Un couloir en plein air qui pue la pisse, je tourne en rond, je trouve finalement le 1917 grâce à un taxi sortant du parking. Je passe la magnifique piscine, non utilisée à cet instant, qui préfigure l’architecture du relais et châteaux par Rudi Riciotti (le MuceM). Tout le contraste de la triste et aimée mais aussi détestée Marseille ou Phocée : la grande classe qui surplombe les gens qui, en dessous, n’en ont rien à foutre – et ils ont bien raison – et se grillent au soleil encore égal pour tous, heureusement. La délicieuse dame m’a gardé une place devant les vitres avec double vue : à droite, une île privée, qui a appartenu au bijoutier Morabito, père du designer Ora-ito qui a pignon à la maison du fada, au vallon des Auffes ; plus loin, le Frioul. A gauche, la rade de Marseille, représentée en 3D par du relief de plâtre creux et blanc sur la table. En bas, de belles baigneuses qui se lancent dans l’eau en plein soleil, un 29 octobre ! Les rideaux noués tremblent au vent : impression d’être dans un film – Le Mépris de Godard ? La pièce, spacieuse, qu’agrandit un magnifique grand tableau abstrait du génial peintre Marseillais Traquandi, n’accueille qu’une dizaine de tables loin d’être toutes remplies, des chaises blanches orientables d’un design des années 60-70, un verre-ciboire Stark, un petit promontoire en argent, avec un poisson accolé, pour y poser le couteau à poisson. Un immense Saint-Pierre, le paradis dans l’assiette, est présenté. Choix : pain de campagne ou pain blanc. Penser à Poisson sur une assiette du nabi japonisant Pierre Bonnard au Musée des Beaux-arts de Lyon.

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Une jeune femme, fine et grande, brune aux cheveux décolorés vers le bas avec petit chignon, élégante dans son tailleur, un bracelet discret en or, sert. Le sommelier, un grand méditerranéen, un vieux plutôt jovial mais échaudé que je ne prenne qu’un vin au verre : ouf, il ne me fera pas son numéro à la Raimu, pourtant né à Toulon. Il n’a pas l’air convaincu par ma démonstration que, ne pouvant boire que du vin rouge, un pinot noir d’Alsace ou de Bourgogne, par exemple, pouvait accompagner un poisson. Allons pour Un Beaune Côte de Nuit 2014, le type m’évite un Côte Rotie, mon péché mignon, à la peau des fesses. Je goûte et dis « on ne discute pas ! » tant le vin est incroyable par son côté à la fois fruité, mais pas trop, et tanique marquant le fait qu’il a eu le temps de vieillir en fût ; « on peut toujours discuter ; le vin sert à ça. », rétorque-t-il.

En amuse-gueules, une incroyable longue herbe corse verte, un peu comme du céleri, mais en plus évolué, sur son lit de glace, pour conservation, à plonger dans un humus du cru, il pleut plein de petites fleurs délicieuses à croquer (orange, jaune, etc.) ; un gressin, gratté à l’huile d’olive sicilienne, avec sumac des calanques présenté entier devant nous – rouge, rouge, rouge qui tombera sur la table ; un incroyable bouillon de rouget de roche avec de l’anis étoilé qui éclate en bouche ; une raviole en vitraux de Saint Victor (ah, les navettes de là-bas, dans le croquant, la fleur d’oranger – un hommage aux marins !) avec crudités sur un fond d’artichaut avec, à côté, artichauts crus de Sardaigne.  Un italien, toque en tête, moustache de hipster à la Cardoz, présente une focaccia, un mix de plusieurs régions selon lui, aux incroyables tomates cerises de Provence arrosée d’huile de Toscane. Dès l’entrée en table, deux petits pots blancs bien distincts sont présentés : sont versés dans des petits plats prévus à cet effet, une huile de Toscane donc, très proche de l’incroyable Perdissaca Buža croate (élue meilleure huile du monde 2019) trouvée à Dubrovnik / Ragusa, perle de l’Adriatique), d’une ardance toutefois peu prononcée (la forte ardance, gage de qualité, peut heurter le public) et une huile de Provence, près de Maussane ( à base de picholine donc ?), je crois, plus douce et totalement différente, très intrigante voire mystérieuse car au caractère peu prononcé. Je me gave littéralement de ces deux huiles sur du pain ou en cuillère, quelques gouttes tombent sur la nappe en tissu d’un blanc qui était immaculé. Est-ce de l’huile Alexis Muñoz, celui qui fournit Anne-So Pic, Viannay de la Mère Brazier, Têtedoie, le Savoy, etc. ? J’opte pour le menu Passédat (270 €) au déjeuner. Un mistral insistant calme le soleil en fer blanc : les plats refroidiront très, voire trop, vite malgré les précautions prises (cloches, etc.).

            Deux très belles tentacules onctueuses de poulpe découpées en lamelles. Curieuse infusion d’aubergine, à tendance poivrée, à la menthe fraîche du Maroc, forte à vous réveiller un mort. Passent les 3 poissons, grâce à la pêche de Christian, souvent cuits à basse température. Arrive le plat signature de Passédat, héritée de sa grand-mère cantatrice, photographiée par les frères Lumière : le loup de palangre Lucie Passedat ou pavé épais cuit à la vapeur, décoré de craquants et délicieux rubans colorés de courgette et concombre, avec une teinte de camaïeu de verts sombre et clair sur une base densément parfumée (tomate rouge et verte, citron, basilique, coriandre, fenouil sauvage, huile d’olive, pointe de truffe noire – rappel de ses racines du Quercy) sur lit moelleux à déguster à la cuillère.

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Un discret accord terre/mer qui change du htv (homard tête de veau de Têtedoie). Délicieux mais, méditerranée oblige, l’huile abondante rend le plat trop gras comme en Grèce ou ailleurs, comme un effet de saturation voire d’écoeurement. Accompagné avec une sauce à la truffe noire toujours bienvenue, les frères Marcon ne seront pas jaloux. Problème : à aucun moment le goût de la truffe ne transparaît, seule sa texture reste. La belle serveuse lâche, avec son accent marseillais, que j’ai fait honneur au plat.

Un plat incroyable : la poutargue (au mulet, bien sûr, il en existe d’autres ?!!) est présentée entière puis découpée en lamelles. C’est tellement fort en bouche que le reste, dont, comme Alain Ducasse (Plaza Athénée) ou encore Bernard Pécaud (L’Ambroisie), un magnifique caviar Schrencki d’un lac du nord de la Chine, Qindaoh dit le lac aux milles îles, où il faut attendre une dizaine d’années pour atteindre une bonne qualité d’œufs d’esturgeons – qui va jusqu’à 120 kg ! – à leur deuxième voire troisième ponte. Un magnifique champignon blanc et beau, comme une estampe japonaise, rare mais son goût ne me convient pas – trop aigre, contrapunctique. Le jardin marin est une merveille visuelle avec bouffée d’iode relevée de criste marine au goût vif et puissant de roche. La moule est charnue, l’huître tombe dans la soupe, c’est-à-dire un bouillon de planctons, riches en vitamine c et qui permet de lutter contre le scorbut, qui revient actuellement, présenté dans une conque, et tâche ma chemise pour ma lecture-performance avec un pistolet de capitaine Flam dans l’auguste salon du FID (Festival International du Documentaire) avec stuc rococo, peinture licencieuse XVIIIe en plafond et sièges noirs fort confortables nonobstant une excellente acoustique. Un filet de sardine, normal puisque les Sardes dînent à l’huile. La chair tendre d’un coquillage proche du couteau, du concombre de mer. Pour remonter le palier de l’apnée gastro, un bouillon avec une bizarre texture filandreuse en tube, entre la coquille Saint-Jacques et le salsifis : une mauvaise impression.

            Le trou normand, terme qu’ignoraient les personnes au service, est un verjus, c’est-à-dire des grains de raisin très acides recueillis en juillet, nous est-il expliqué par une jeune acnéique concurrençant un serveur boutonneux, glacé, – mais moins que les autres jusqu’à ramollir comme une bite non d’amarrage mais d’ancêtre, étant le dernier arrivé-, puis râpé, neutralisé avec une sauce plus douce avec bouts de glace, le tout surmonté de gingembre éclatant.

 

            Le frometon est peu surprenant – ce n’est pas la saison de l’excellente et délicate chèvre toute de cornes torsadées en forme de lyre du rove de la Côte bleue servie en tube et affinée au vinaigre car tout le secret est dans le dosage -, avec une tome de tome et une autre tome avec une sauce verte très relevée avec de l’aubergine, un parmesan de 36 mois et une mi-mollette vieille, à part ce chèvre des Arnavaux accompagné de confiture de fruits rouges. Un peu décevant. C’est plus roboratif chez Bocuse mais, ma foi, je me suis ici bourré le bédelet pour un bon pénéquet. Un pain encore chaud avec du raisin.

 

            Le dessert est incroyable, le père de Passedat était boulanger-pâtissier : des mikados en meringue sur une figure en forme de croissant aux multiples saveurs à manger de gauche à droite. Très esthétique. Plaisantes sont les mignardises avec miel de forêt des Pyrénées à plus de mille mètres montré dans son cadre ; sur un plateau façon tea time, une tartelette d’avocat incroyablement travaillée, des raisins secs qui pendouillent comme des couilles de centenaire, une figue noire à la peau légèrement violacée de Solliès, AOC depuis 2006 et AOP depuis 2011, d’une incroyable finesse de chair et de texture, une espèce de mendiant de céréales ou plaque bourrative pour sportif avec crème légère sur le bout, et un nougat avé pistache de Sicile et miel. A côté, un roudoudou, bonbon au grand succès enfantin dans les années 60-70 : lécher la confiserie collée à l’intérieur de la coquille.

*

            Un grand et beau voyage dans les divers bords de la méditerranée, beaucoup de bouillons raffinés qui laissent songer au dashi très utilisé par Pic depuis son séjour nippon ; trop d’huile, peut-être, dans les plats mais c’est la touche méditerranéenne qui manque ici singulièrement d’ail. Des saveurs parfois trop fortes – la mer s’impose naturellement – qui écrasent la richesse d’autres senteurs et goûts. Ainsi le goût du poisson n’est pas perceptible, contrairement aux plats à viande, gibiers notamment. Il reste au moins la texture. A part les bouillons, peu de points communs avec les japonais, qui, je trouve, mettent plus en valeur les saveurs marines tout en l’ornant de façon équilibrée : leur culture est totalement différente mais plus en osmose, peut-être grâce au shintoïsme, avec le milieu marin. Je mettrai 2 étoiles et demi, soit plus près de deux étoiles que de trois étoiles ; disons que l’impression ici est d’être dans un deux étoiles qui aspire à la troisième.  Bref, je ne suis pas complètement convaincu, d’autant qu’il y a, heureusement, de rares moments où le goût est détestable du fait de certains produits marins. Il faudrait voir lors du repas du soir, plus fourni, du printemps en général, de la période des oursins, des anémones de mer et du chèvre du Rove (printemps-été). Anne-Sophie Pic est toujours la meilleure (son restaurant à Londres a gagné une étoile de plus), je n’ai, pour l’instant, pas trouvé mieux. Reste à savourer le coucher de soleil aux premières heures d’hiver sur la terrasse de la Caravelle sur le vieux port où l’esprit jazzistique d’Elangué, du coltrainien Imbert et du patron Jean-Louis plane.

être & avoir

insensés

son, sa, ses

ressassés

sans cesse

 

tout est choix

choisir vie

choisir droitier, droitière, gaucher, gauchère ou ambidextre

choisir carte d’identité ou passeport ou les deux

choisir sexe

choisir hétéro, homo ou neutre

choisir passif, passive, actif, active

choisir soumis.e ou pas

choisir pyjama, habillé.e, slip ou nu.e

choisir matelas dur ou mou

choisir avec oreiller ou sans

choisir nudisme ou non

choisir avec ou sans soutien-gorge

choisir robe ou jupe

choisir bas ou jambes nues

choisir avec ou sans culotte

choisir cheveux longs ou courts

choisir voile ou pas

choisir vêtement d’été ou d’hiver

choisir manches courtes ou longues

choisir bottes, talons hauts ou chaussures plates

choisir chaussettes ou non

choisir parfum ou sans

choisir maquillage ou pas

choisir bijou.x ou pas

choisir lunettes ou lentilles

choisir fumer ou pas

choisir d’avoir la foi ou pas

choisir sa croyance ou pas

choisir un pays

choisir nord ou sud

choisir est ou ouest

choisir occident ou pas

choisir usa ou pas

choisir sa couleur de peau

choisir caucasien, mongoloïde, négroïde, australoïde, capoïde

choisir cases qcm

choisir intellectuel.le ou manuel.le

choisir privé ou public

choisir chez soi ou cantine

choisir courant, bio, hallal ou casher

choisir études courtes ou longues

choisir prépa ou pas

choisir bourse ou pas

choisir université ou grandes écoles

choisir banque

choisir liquide ou carte

choisir prêt ou pas

choisir en ligne ou pas

choisir son ordi

choisir pc ou apple

choisir portable ou pas

choisir vitesse lente ou rapide

choisir téléphone

choisir avec ou sans fil

choisir bas de gamme ou haut de gamme

choisir avec ou sans casque

choisir voiture

choisir avec option ou pas

choisir boire ou conduire

choisir écolo ou pas

choisir se nourrir ou pas

choisir comment se nourrir

choisir croissant ou pain au chocolat

choisir thé ou café

choisir thé vert, blanc, jaune, rouge ou noir

choisir café robusta ou arabica

choisir café court ou long

choisir cours ou jardin

choisir apéro ou pas

choisir sucré ou salé

choisir gluten ou non

choisir végétarien, végétalien, vegan ou flexitarien

choisir vin blanc, rosé ou rouge

choisir bière blonde ou brune

choisir eau plate ou gazeuse

choisir pizza avec ou sans sauce piquante

choisir viande ou poisson

choisir bleu, saignant ou à point

choisir sel ou poivre

choisir avec ou sans sauce

choisir fromage ou dessert

choisir chèvre, brebis ou vache

choisir frais, demi-sec ou sec

choisir fruit ou pâtisserie

choisir dijo ou pas

choisir thé ou café

choisir maigrir ou grossir

choisir marché ou supermaché

choisir bio ou pas

choisir ce qui est bon ou pas

choisir caddy ou pas

choisir ticket ou pas

choisir contact ou pas

choisir son animal de compagnie

choisir son réseau

choisir ses ami.e.s

choisir célibataire ou pas

choisir sans sexe, masturbation ou sexe à deux ou à plusieurs

choisir sexe hétéro, homo, bi ou polyamoureux, partouze

choisir embrasser ou pas

choisir bonne haleine ou pas

choisir préliminaires ou pas

choisir capote ou pas

choisir sucer ou pas

choisir avaler ou pas

choisir par devant ou par derrière

choisir lubrifiant ou pas

choisir sodomie ou pas

choisir sexe normal ou autre

choisir sa moitié

choisir mariage, pacs ou pas

choisir son couple

choisir son toit

avec ou sans toi

choisir résidence principale ou secondaire

choisir ville ou campagne

choisir hypercentre, banlieue ou périphérie

choisir paris ou province

choisir locataire ou propriétaire

choisir appartement ou maison

choisir avec ou sans terrasse

choisir avec ou sans jardin

choisir bain ou douche

choisir lave-vaisselle ou pas

choisir séparation à l’amiable ou pas

choisir isolement ou sociabilité

choisir électrique ou gaz

choisir ivg ou pas

choisir bébé ou pas

choisir un plusieurs enfant.s

choisir bébé à la carte

zéro défaut – ou pas

choisir fille ou garçon

choisir homozygote ou hétérozygote

choisir actif, active ou non actif, active

choisir chômage ou pas

choisir employabilité ou pas

choisir métier

choisir cdd ou cdi

choisir intérim, mission  ou poste pérenne

choisir privé ou public

choisir armée ou pas

choisir bureau ou dehors

choisir qualité

choisir collègues

choisir carrière

choisir adaptabilité ou non

choisir vacances

choisir place assise ou en fosse

choisir piscine ou pas

choisir moyens de transport

choisir écolo ou pas

choisir réduction ou pas

choisir mer ou montagne

choisir adret ou ubac

choisir ombre ou soleil

choisir bbq ou pas

choisir vote ou abstention

choisir parti

choisir gauche ou droite

choisir chemin plus court

choisir traverser ou pas

choisir vie

choisir  mort

choisir médicament ou pas

choisir chimio ou pas

choisir perruque ou pas

choisir euthanasie ou pas

choisir enterré ou incinéré

choisir concession brève ou éternelle

tout t’échoie

paraît-il

 

insensés

son, sa , ses

ressassés

sans cesse

 

extrait de Poésies atterrées

Circonférence : colloquinte esthétique

Performance Musée des Beaux-arts de Lyon (avec marteau frappé à la Artaud)

 

Dédicaces

       Au prof d’esthétique, le jazzeux Cometti d’Aix, traducteur de l’Homme sans qualité de Musil, membre du Roarty’s club, RIP.

       A Arthur Cravan, poète-boxeur, neveu d’Oscar Wilde.

 

   Remerciements GA BO ZU ME à Sylvie MaRon et gilets jaunes devant ME ME BO BO – elle n’aura pas eu le Louvre malgré le soutien de Filipetti ZU ZU BO BO mais elle a gagné récemment un autre musée, le mic MAC – l’homme à la barbichette étant atteint par la limite d’âge ZU ZU GA GA. Le Louvre, qui a le label rouge Musée de France, tout comme le Musée de Médecine de l’Hôtel-dieu, virtuel, enfermé dans des caisses à cause de crâne d’oeuf petit Collomb BO BO GA GA, le même qui n’a pas sauvé le musée des Situs avec ses carrés de soyeux lurons – les lyonnais étant plus prompts à se mobiliser pour le tissu, sous l’autorité d’Esclarmonde de la toile Jouy, que pour la médecine. ME ME GA GA. Voilà pour les lyonnaiseries avec gratons et compliments à l’ail.

 

       De tout temps … 3 parties, thèse antisèche, foutaise. 3 sous-parties, idées directrices; exemples. Problématique : mais pourquoi les kiwis m’empêcheraient-ils d’être sereins ? Annonce plan : il n’en reste pas moins que … Et en même temps.

 

*

   Alors, que dit le power point ? «  Merdre à celui qui le lira ». Ok, c’est productif et proactif. Le SEX ou Société pour l’égalité du Xanax m’ordonne de corriger derechef le power point : « Merdre à celui ou celle qui le lira ». ZU ME GA GA Le CON ou Comité du Ouïr National, s’oppose au SEX : obligation de positionner, si j’ose dire, le féminin avant le masculin bien que le SEX argue du fait que la politesse est sexiste : « Merdre à celle ou celui qui le lira ». Balance ton poil. Les LGBT+ revendiquant la reconnaissance du 3e sexe, le neutre, – quasi barthésien, le power point sera « Merdre à qui lira » mais comme plus personne ne lit, du moins sur papier – qui déforeste les forêts. GA BO ZU ME

 

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   Ici ZoBar / Alexandrie Alexandra / cabinets curiosité / Mayeuvre de Champvieux à la Manœuvre, ok les p’tits loups / musée pour le peuple, noway / volonté générale / progrès humain Condorcet / mumuse / même si opéra a perdu 9e muse / we have the power, we are the people / Angelus novus de Klee / Artung, Hans, Artaud / traverse d’éclair expo Gogh : suicidé de la société à satiété / Antonin n’a pas eu le temps d’aller au gogue puisque là où il y a de la merde, il y a l’être, sachant que toute personne cague de la couleur primaire / donc tout le monde est artiste, noway : populisme / ZU BO GA ME / Artaud donc, Guigue, Chaine, sabre et Faucillon / L’aura, Laura pas, Preminger, Gene Tierney avant hp, Dana – Andrews / film préféré Tavernier au père revuiste et éditeur Confluences bien plus doué / poids Walter mal compris par frère Balthus / Walter aura son opéra par Debray, le normalien laïc zézayant, créateur de la fumisterie médiologique, conseiller de Mitterrand / L’aura, Laura pas / faire son ciné / 3 Sorties d’usine Lumière dont 1 trouvée dans poubelle cause problèmes successions / aura :  » trame singulière d’espace et de temps : unique apparition du lointain  » / Perte d’aura et conso : satiété du pestacle / Meuuuuuu GA BO ZU / poids Walter marxien / passage de l’Argue / matérialisme dialectique boîtes Cornell – pas l’université – très Duchamp / à dada, œuvre perd aura et gagne en créativité pour œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique / lama PB-V pontifie aux ZoBar sur EG EG EOU EOU PGIFT PGIFT Schwitters / ZZ ZZ ZZ ZZ / subsistons / de Cornell à Campbell de Warhol / art mis en boîte / scatola di merda de Manzoni / racler à tous râteliers : pour ne pas _rire, pour ne pas _rire / #Balance ton poète / Aby Aby Warburg happy hapiculteur / pour pragmatiste Danto, sur fond d’historicisme hégélien croisé avec phénoménologie expérience et réception chez Merleau-Syrah-Ponty ainsi que Curry et Kivy, l’art est en boîte : savoir faire différence, grâce à connaissance des arts, pour savoir faire la différence ; interpréter pour transfigurer le banal du mal, fulgure au poing / GA GA ZO ZO / art, hors jugement subjectif de goût, est produit artificiel issu jeu de langage et communication dans l’institution artistique / ZU GA ME BO / discours fait œuvre, ne reste que procédure où médiation déflore artistique / médiatrice prend tangente / dir’ comm’ parti yoga / reparamétrer organigramme selon algorithme / échec esthétique relationnelle pipeau Bourriaud palais de Tokyo / comme on dit dans bouchons de Lyon, tout est bon dans le choCon / circulez, rien à voir / sans rentrer, fichtre !, dans la conception fichtéenne, reprise par Malraux, de la révélation devant la présence de l’œuvre par elle-même – j’t’en fiche -, il ne s’agit pas de comprendre mais de re-ssen-tir sans habitus et capital cuculturel.

 

   BO BO ZU ZU / ZoBar naît de renaissants inversant l’ut pictura poesis de l’ami de Virgile Al Dante, Horace sans Curiaces, la poésie, ça tire, ami de Mécène – on y était déjà, la Totale, GL events / ZU ZU GA GA / Sirotons un blue lagoon, 1 milkShakespeare et 1 Kirkegaard avant communard et canut / Art naît en tant que tel avec Laocoon toi-même, étouffé avec ses deux fils, plutôt électriques, par deux serpents monétaires – Brexit: l’Angleterre lâche la proie pour Londres -, sculpture antique d’Agésandre, Polydore, suceur de roue toujours deuxième, et Athénodore de sainteté, offerte à Jules II / ME ME GA BO / pour planète Lessing pas sage (XVIIIe), repris par Greenberg (XXe) tout domaine artistique est autonome et n’a rien à voir avec la nature. ME ZU GA BO / Pour Wilde, wild into à l’ouest, la nature imite la vie, c’est son avis. Pour Danto sans vigile, selon Michaud d’Ibiza d’hier, ancien dirlo ZoBar Paris « Il y a là un processus de dés-esthéticisation de l’objet qui accompagne celui de la dé-définition de l’art. » / dés pipés sont jetés / GA ME BU ZO / bref, requiem pour un Laocoon / Ecoute les orgues, elles jouent pour toi  / Pacha Baumgarten (XVIIIe) fait boum et crée l’esthétique comme domaine indépendant. Non non, tout, mais Pacha ! Pour Adorno (« la poésie est impossible après Auschwitz » – foutaise : malaxons silence), de l’école de la saucisse sans curry de Francfort, les arts con-vergent mais c’est chaud, chaud, chaud, hot-dog, moutarde monte au nez ! – La perte d’aura de Walter est consommation de masse / queue expo Léonard avec air b & b avec coucher avec cocktail devant Mona Lisa, Raphaël, Rembrandt – qui n’est pas qu’un frigo avec ses magnets et malgré le coucher avec cocktail devant La Ronde de Nuit, Poussin L314, être au parfum avec Fragonard, Watteau-Watteau Récré A2, impressionnistes, Cézanne par France Gall, van Gogh, Chagall, Rodin, Calder, Matisse, Picasso, Miro, Warhol, Soulages, les wc sont à gauche, Koons, etc. -. / ZU ZU GA BO / ce qui revient avec transmédial du fluxus Dick autorivers Higgins, récupéré dans l’esthétique analytique post wittgensteinienne de Goodman – pas acteur frères Cohen ou famille Pierrafeu. Pour bonhomme qui dénote, art comme science, sont systèmes symboliques de connaissance et non de représentation, fondés sur logique mathématique de Quine et Carnap. Il y a art lorsqu’une chose fonctionne symboliquement comme œuvre d’art. Se sustenter chez Pignol.

 

Attention arrêt travaux

Performance Musée des Beaux-arts de Lyon 07/06/2019

Traits carrés / Vendredi, c’est poisson ! / écaillé, vidé / christique / avenglés, va ! / trait carré / grâce refus MNAM Paris où Jazz Matisse / 1995 don Delubac is back onlyLyon / 1995-7 / expo Delubac et la modernité 2014-15 / blanc bleu / l’issue des soyeux d’ici a vu péter le loup / jazz / Jacqueline / a mordu à l’hameçon de Guitry (Cora Chérie; Marions-nous, Simone; Une brune piquante; Marie, Bonne chance !; Mon père avait raison, Loulou; Odette dans Désiré; servante maladroite dans Le mot de Cambronne ; Claudine, Quadrille; Remontons les Champs Elysées, Flora; Lady du Collier de chanvre; Anita dans La locomotive du bonheur) – écaillée, vidé – et du diamantaire arménien / blanc bleu / jazz / carrés traits / appart’ Delubac quai d’Orsay déco Henri Samuel / tableau 33,8 * 59,8 huile sur bois 1921 /

Bonnard-Pierre_poisson-sur-une-assiette_1921_MBAlyon

carrés tirets / vidé écaillé / retour réserves musée portant 11 / sourire poissonnière criée / achetez mon bon poisson ! / Bonnard, écaillé, vidé / « J’aime pas les poissons morts, t’as l’impression qu’ils se foutent de ta gueule et j’ai l’impression qu’ils me racontent des  conneries » / tirer trait / sur le carreau, le loup bar, gris, estourbi façon sans-gêne Maïté / écaillé vidé / jazz / années folles / tirets carrés / d’eau : caton vert identité peu définie dans partie supérieure du champ, Marcel / bleu blanc / traits carrés / touffe de verdure avec tâches jaune safran / équilibre chromatique / sang par plaie à la Soutine / écaillé, vidé / organes retirés / christique / Bonnard l’Origine du monde / touche-touche / traits carrés / sourire : lendilles, landrons, espondilles, labies, spopondrilles, nymphes, bibilles, foie gras, escalopes, poissons panés pas nés carrés, ses rougets (autre nature morte, Bonnard, 1921), adjas, faire courtine / les anglais arrivent ! / traits carrés / mer nourricière, nourrissait hier / bleu blanc / finie pêche électrique / guerre anglo-française pêcheurs ! / les anglais arrivent ! / blanc bleu / très carrés / fraîcheur / pêche éclectique / vieil homme et la mer / bleu blanc / bar, espèce en danger / quota / traits carrés / parfois œufs, délices ! / poutargue / la graine et le mulet / branchie ouverte : loup, bar atlantique nord, mer celtique, croûte sel / trait carré / ekphrasis : nappe toile cirée – prosaïque – tremblantes lignes verticales oranges, pointillés, à carreaux bleus foncés, tremblantes lignes horizontales bleues foncées, déco japoniste Bonnard / même plan / « principal sujet, c’est surface qui a sa couleur, ses lois, par-dessus objets. » (P. Bonnard, 1935) / Nabi, là / blanc bleu / touches à touches / vibrations /  traits carrés / Vieira da Silva / Bonnard signe en haut à droite / entre traits carrés / plongée : a bigger splach d’Hockney / bleu blanc / fond piscine pop d’Hollywood / d’après Hooper / ondes d’eau se propagent en rides / soleil / bleu blanc / vibrations / tiret carré / rythme 24 images secondes / jazz / cran à cran / photogramme par photogramme / carrés tirets / mer en subliminale, dégradée de plastiques et produits chimiques (bocon), en dégradés de bleus tâchés de migrants noyés / bleu blanc / faire péter les agottiaux / carrés traits / le loup se tord en trois – ligne cassée – en accordéon sur et non dans assiette blanche ovale et floue qui sourit bleu d’ombre / saveur / blanc bleu / vague irrésolue entre tes riens / traits carrés / écume vénusté flots fixes / bleu blanc / mer toujours recommencée / issu d’abysses / touches à touches / jazz / vague vers abstrait Mondrian / carrés tirets / loup infusé, au thé vert de Chine, attend filet d’huile première pression à froid / dashi, umami / de nécessité, Hitler mangeait truite au beurre / laitue de mer : algues, salicorne iode / traits carrés / salade verte / cri cœur cru de laitue / peau craquelée en papillote / loup y es-tu ? / tirets carrés / œil de poisson mort / axé comme primitifs italiens pour nabis / traits carrés / cosmos aborigène / poisson pourri par tête / ombre portée / monde dans assiette / traits carrés / No bar, Bonnard !

Exorcisme

Performance Musée des Beaux-arts de Lyon 07/06/2019

Mes sœurs chères, mes bien chers frères, ô, j’ai dit ô, voici hic et nunc invocation finale ô feu Sœur Alice, Alix de Theizé aka Télieux, hôte, secrétaire abbaye Saint-Pierre-les-Nonnains où vocation ô combien contrariée (convoquée; dévoyée; beau flanc et femme fontaine de la margaude bi amante religieuse – chasteté évaporée entre autre; refoulée à grandes enjambées; ulcérée, voleuse parements autel, pour survivre – s’en cogne; parti avec amant, de lève-groin à poutrône – prostituée pour situer; morte dans ô combien d’atroces souffrances après ulcères et vénériennes de la vénèr) devenue [tac-tac-tac] esprit frappeur qui cognait [toc-toc-toc] sous pieds et [tic-tic-tic] [genou-caillou-pou] en traçant, médiatrice, de nuit signe de croix sur visage effleuré alors que chien noir yeux de feu rôde et nuit, apparaît, ô, en vierge religieuse avec cierge en main à l’amante, en gros, de la riche hétaïre Antoinette de Groslée en licencieuse abbaye Saint-Pierre-les-Nonnains, après exorcisme ce vendredi 22 février 1526, fête de la Chaire de Saint Pierre ou saint Béber voire Meriadeg, par Portalenqui avec abbé de Montalembert sous François de Rohan, après effarement Louis XII et Anne de Bretagne puis François Ier et Claude, après extinction chandelles, cloche en détestation qui sonne  :

ô Marie, accroche-toi à ton acrostiche :

 

« Médiatrice de Dieu et des hommes, fontaine vive répandant incessamment des ruisseaux de grâce, ô Marie ! » 

 

« Auxiliaire de tous et source de la paix éternelle, ô Marie ! »

 

« Réparatrice des faibles et médecine puissante de l’âme blessée, ô Marie ! »

 

« Illuminatrice des pécheurs, flambeau de salut et de grâce, ô Marie ! »

 

« Allégeance des malheureux opprimés, c’est vous qui finissez tous nos maux, ô Marie ! »

 

Sœurs bénédictines semblaient moins vierges que Marie (Joseph a avoué, Noël est annulé). Fœtus retrouvés en ubac sous décombre abbaye licencieuse après destruction protestant Baron des Adrets. Résonnent avec :

cadette des 7

balade les 2

affection matern

elle pays du mur

heureux cachés

zone délimit

p’tit déj’ bus

allers-retours

colline maternelle

attention ! pour

d’autres drôles

pays du mur

français fréquentent

français s’invitent

réservée forcément

cours yoga

inspirer expirer

corps se retourne

fœtus vert

ical lon git

udinal

habits amples

avec

-nul corps-

n’y pense plus

pas feu vert

tête corps

dedans silence organes

c’est comme ça

plus su

pays matins frais

n’y pense plus

pierre qui roule

allers-retours boulot

s’ingénie

pas vu pas su

tic-tac du temps

allers-retours

tête corps

compliqué dedans

silence

sexe plâtré

en rêve

en boucle

un jour bogue

cadette des 7

se met en 2

dedans baignoire

se vide

expirer inspirer

expulser masse

molle humide

+cordon glissent

ici du corps

dedans baignoire

rouge sur blanc

-rouge panique

au pays des matins calmes

dedans noire de sang

par terre -traces

n’y pense plus

aller-retour

colline maternelle

du corps

dedans baignoire

salle de bain

sale de sang noire

c’est comme ça

fœtus dedans

congélo blanc

n’y pense plus

emmailloté fœtus

dedans

essuie-mains blancs

enrobé

n’y pense plus

aller-retour

colline maternelle

tête corps

fœtus emballé

dedans sac

plastique blanc

dedans congélo blanc

pays matins frais

plus su

c’est comme ça

 

 

 

 

 

 

Notre-Drame de Paris

menaces

protection rapprochée

07 janv. 2015

tirs

attentat charlie

chialer

cayat

charb

cabu

wolinski

tignous

oncle bo

honoré

flic brinsolaro

et merabet

et d’autres

glas bourdon

notre-dame

 

 

france en flammes

notre-dame des landes

aéroport vs zone humide

zad des ladres

france en feu

tourne en rond

gilets jaunes

ronds-points

france en feu

cahiers doléances

flammes manif’

lacrymo vs cacatov

balles flashball

lbd sur femmes

retraité.e.s, jeunes

éborgné.e.s

passé.e.s à tabac

comble

france en flamme

conseil europe onu

condamnent police

grand débat

grand oral

jt craMon

mis france

en flammes

57072649_2423895337621765_28395596456919040_n

comble île cité

18h50 lundi 15 avril 2019

saint paterne

sainte anasthasie

début semaine sainte

cul notre-dame

combles

en flammes

ceci tuera cela

alarme sonne

pas acceptée

appel pompier

charpente : la forêt

flammes chantier

ceci tuera cela

rénovation toiture

forêt poutres chênes

XIIIe, XIXe

en flammes

ceci tuera cela

combles

en flammes

ceci tuera cela

fumées noires

flèche 93 m

dessinée viollet-le-duc XIXe

19h50

s’écroule

en flammes

flèche en feu

s’effondre

coq avec

sainte couronne d’épines

relique de saint denis

relique de sainte geneviève

flammes

quai de seine

public sidéré

flammes filmées

sur portables

ceci tuera cela

prière en chant

je vous salue marie

pompier sauve pietà

pompier sauve couronne d’épine

pompier sauve tunique saint louis

intoxiqués en hôtel-dieu

donald agir vite

canadairs

pompiers contre

flammes

robot colossus

par poterne

flammes beffroi nord

lances croisées

feu toit

gris de plomb

fondu

flammes

échafaudages éventrés

évacuation urgence

hôtel-dieu

spectaculaire mais pas grave

insoumis coquerel

ceci tuera cela

flèche tombe dans cœur

selon boutin

voûte flageolante

plomb dessus

eau dessus

chaleur dedans

23h30 président

nous rebâtirons

nous la rebâtirons tous ensemble

incendie mosquée

al aqsa

mont du temple

jérusalem

3h feu fixé

procureur

destruction involontaire par incendie

flammes

chaque flot

dépose son alluvion

pierres chaudes

trois rosaces sauvées

quatre tableaux perdus

orgue cavaillé-coll fumé

pinault arnault raquent

flammes

gilets jaunes

ronds-points

Bibliorama #1

« L’inexistence est sanglante. » Ionesco

§ : intérieur nuit américaine. Nuit noire en son sein. Complexée par sa truffe. Stévenin harassé. Suite armoricaine. Blousons dorés en coureurs de nuit. Rétif grave nuit sur murs paris. Hibou caillou. Timide comme un arbre. Nuit livre. C’était écrit. Script. Noir sur blanc. Flashforward : livres seront maquis & prisons. Voire l’inverse. Depuis petit.e. Rituel pages tournées scande silence relatif. Se décartonner. Fini insupportable tic-tac horloge à remonter. Chat grand-parent avaler coucou. Contre-plongée. Creuser dans sol. Tic-tac. Fin coups poignards secs – ce ligeti contre staline dans bande-son ultime film kubrick ambiance schnitzler. Se concentrer, comme tomates, malgré. – Tuer temps avant qu’il ne te tue -. Sur pellicule, cran à cran, chercher image-fantôme subliminale entre photogrammes : tête de mort sublime, vanité mère empaillée en surimpression du schizophrène bates au regard ras, comme mcdowell droogs, lors levée voiture noyée ; fœtus mystérieusement momifié recta 1934 par magnétisme mains par prix nobel. Bruit systole, air dans nez comme maigrelet cremer, diastole et bouche, déglutition – zen : boules quiès, plus grande invention siècle passé, nonobstant fin millénaire – station mir boum selon rabane -, avec sopalin. Intérieur nuit. Immersion en silence d’organes. Chambre anéchoïque. Cage. Ouïr déglutition. Etre en adéquation avec soi. Je est un hôte. Soigner corps. Moi ne serait plus maître en sa maison. Balayer devant sa porte. Conscience des cellules, paraît-il. Se voir d’haut. Trop d’intérieur nuit. Noir c’est noir. Storytelling board. Les boules, se faire bile – noire : mélancolie. Trop dit que genuflexion oblique est acédie. Quoi de neuf, docteur ? Conscience de soi. S’oublier. Livres seront son marquis. Ne pas enduire doigt de salive, ne pas souiller livre, ne pas. C’est sale. Bactéries partout. Ph non neutre. the pillow book. Peau acide : versicolor. Pas ici livres anglais XIXe reliés peau humaine, cuir jaune à gris clair épais et grené, ambiance dickens par lean noir et blanc, mystères de sue par poutouille, des destinées de l’âme d’houssaye ( ?-: houghton, harvard – darnton) ou lacassagne fils reliant confession condamné à mort avec peau d’icelui parce qu’il n’en a pas – couic. Gabin dans le tatoué : mon corps, j’ai. Etre acide. Jeter livres où marquise à l’heure. Merle moqueur. Préférer vos yeux d’amour marquise me font. Poésie générative. Préférez. Goutte, taches dans swift par grandville vu dans inuendo de queen. Show must go on. Acide tue page. Après psoriasis. Cires baretta saint-louis dermato pathologique au musée horreurs. Poupée porcelaine cassée. Moi-peau de vache. Contre-poison : papier neutre comme pays du coucou selon rose buddy holly orson : suisse connu fraternité, 500 ans démocratie et paix. Et ça a donné quoi ? … Coucou ! Tendance no wash. Acide tue bonnes bactéries. Boîte de petri. Quoi de neuf docteur ? Technique du doigt mouillé, ma belle. Agent zone humide. Du vent, joris. Sayat nova. Page humide, livre abîmé. Principe constitutionnel de précaution. Tourner pages – sans page turner, proud mary – comme observer étoiles : passé – poire avec singularité – se mire. Flashback : sonorité « convoitise » évoque sans cesse lapin gentil – se nourrissant de sa propre crotte – dans manuel scolaire éclairé en isocèle de rayons de soleil de boîte en fer blanc. What’s up doc ? Tout se débloquait d’un laps. Rembrandt n’était pas qu’un frigo sans magnet. Gaz rare polluant. Schéma z lettre volée d’ivre nul dans caniveau sans lune par nœud pap nabot psy à carrière politique éclipsée avec, dans commodités, danseuse, disputée avec whistler, en origine du monde courbet derrière paysage suggestif beau-frère masson. Etron est couleur primaire. Ring de vie – tératologie, wagner : côtés rectangle, carré parfois, quatre pour yeux deux, quadrature quelque fois. Espace vital est parallépipède. Jeu de forces. Seul au pays de descartes, hexagone a quatre coins, logique. Impossible n’est pas français. Pas de pétrole mais des idées. Je pense donc tu suis. Hypoténuse. Théorème limite. Sa marelle. Peu d’enfer dans sa bibliothèque grandissante en arborescence jusqu’à saturation. Recueils de signes. Prendre tangente : vecteurs. Tir arc tendu. Paradoxe de russell. Gödel tutoie dieu.

.EXE

AU PAYS SANS NOM

joseph  joseph paul je m’appelle joseph paul jernigan du comté de navajo usa. j’ai un corps jeune et bien bâti. j’ai une bonne adhérence musculaire. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. j’ai un corps normal, représentatif du genre humain : 1m80 de hauteur et 30 cm d’épaisseur. j’appartiens à une race normale. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. je suis habile de mes mains. je veux qu’on m’aime. mes mains ont réalisé le mal. un 3e délit. mes mains ont tué. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. ma femme m’a dénoncé. ma femme a écouté le shérif. ma femme m’a dénoncé pour passer une dernière nuit avec moi. le shérif a menti. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. coupable ? oui, disent-ils. susceptible de recommencer ? oui, disent-ils. l’avocate commise d’office m’a défendu. l’avocate débutante a fait ce qu’elle a pu. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. ils m’ont mis une longue ceinture de fer. je suis le 63e condamné à mort de l’aumônier. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. 5 août 1993 12h31. ils me droguent. huit douloureuses fois pour planter l’aiguille. les tuyaux sortent du corps. le sang est siphonné. le sang est refoulé. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. j’ai fait don de mon corps. sans aucune précision. 5 août 1993. ils lèvent le corps. tant qu’il est encore frais, ils le lèvent. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. ils me débitent en 4 membres. les lames sont en rotation. ils me tranchent millimètre par millimètre. j’ai une bonne adhérence musculaire. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. il manque des tranches de mon cerveau. les tendons posent problème. ils congèlent le corps. l’alcool sert à enlever les scories. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. « on lui a donné toute ses chances. c’était le mal » dit le procureur. « passionnant d’étudier l’homme du début à la fin » dit le médecin. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. je suis visible man. je suis le modèle du cd rom d’anatomie humaine, visible man. mon image est fluide. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. «  papa sert d’atlas » dit ma belle-fille. « bien des gens vont pouvoir en profiter » dit le procureur. je suis joseph paul jernigan du comté de navajo, usa. j’appartiens à une race normale. je suis l’Homme. ils m’ont choisi. 12h31. je suis immortel. je suis joseph paul jernigan, usa.

 

in Poésies atterrées1920px-Pentothal_vintage_package_-_truth_serum

[Poésie atterrée] Trucs & astuces

Se procurer un chien et aller le promener.

Casser sa voiture dans des lieux stratégiques.

Rejoindre un club de randonnée.

Lire les rubriques nécrologiques pour trouver des veufs potentiels.

Se mettre au golf et aller sur les différents cours de golf.

Prendre plusieurs petites vacances à différents endroits plutôt qu’une seule à un seul endroit.

S’asseoir sur un banc dans un parc et nourrir les pigeons.

Trouver un job dans une école médicale, dentaire ou de droit.

Devenir une infirmière ou une hôtesse de l’air – elles ont un taux élevé de mariage.

Être gentille avec tout le monde – Ils peuvent avoir des frères ou des fils potentiels.

Se porter volontaire pour un jury dans un procès.

Dites à vos amies que vous êtes intéressée par un projet de mariage. Ne le gardez pas secret.

Allez vous perdre dans des matchs de football.

N’acceptez pas de travail dans une entreprise tenue largement pas des femmes.

Prenez un job de démonstratrice d’hameçons dans un magasin d’articles de sport.

Dans un avion, un train ou un bus, ne vous asseyez pas à côté d’une femme – asseyez-vous à côté d’un homme.

Allez à toutes les réunions de lycées ou de fac, il pourrait y avoir des veufs.

N’ayez pas peur de fréquenter des jolies filles : il pourrait bien y avoir des restes.

Ne vous mettez pas dans la même chambre qu’une fille qui est rabat-joie, elle pourrait vous tirer vers le bas.

Quand vous voyagez, prenez des petits hôtels, on y rencontre plus facilement des étrangers.

Trébuchez en entrant dans une pièce où il se trouve.

Oubliez la discrétion de temps en temps et appelez-le.

Transportez une boîte à chapeau.

Portez un pansement, les gens demandent toujours ce qu’il s’est passé.

Gagnez beaucoup d’argent.

Apprenez plusieurs histoires drôles et racontez-les bien – mais faites attention de ne pas les lui dire plus d’une fois.

Marchez vers lui et dites-lui que vous avez besoin d’un conseil.

Faire tomber son mouchoir fonctionne toujours.

Faites acheter des billets de théâtre à votre père dont vous devez vous débarrasser.

Tenez-vous dans un coin et pleurez doucement, il y a de grandes chances pour qu’il arrive et demande ce qui ne va pas.

Achetez une décapotable, les hommes adorent faire des tours dedans.

Apprenez à faire des tartes aux pommes goûteuses. Amenez-en une au bureau et laissezles potentiels prétendants la goûter.

Riez à ses blagues.

Faites tomber le contenu de votre sac à main « accidentellement » dans la rue.

Les hommes aiment à penser qu’ils sont des autorités à propos des parfums. Demandez son avis sur lequel vous devriez porter.

Ayez des lunettes qui ont meilleure allure – les hommes aiment passer devant les filles qui portent des lunettes – ou essayez les lentilles de contacts.

Portez des talons hauts la plupart du temps – ils sont plus sexy !

Dites-lui qu’il est beau.

Prenez bien soin de votre santé, les hommes détestent les femmes malades.

Attrapez un coup de soleil.

Mettez-vous au régime si c’est nécessaire.

Ne lui parlez pas de vos allergies.

Ne soyez pas trop difficile.

Ne pleurnichez pas.

Montrez-lui que vous pouvez vous amuser pendant un rendez-vous pas cher – mais ne le faites pas trop !

Demandez à vos parents de disparaître quand vous vous amusez.

Demandez à vos parents de disparaître quand vous vous amusez.

Organisez un double rencard avec un couple marié gai et heureux – faites-lui voir ce que c’est !

Envoyez à sa mère une carte d’anniversaire.

Demandez à sa mère ses recettes de cuisine.

Parlez avec son père à propos des affaires et soyez d’accord sur le fait que les taxes sont trop élevées !

Pendant le premier rendez-vous, dites-lui que vous n’êtes pas intéressée par le mariage !

Ne parlez pas du nombre d’enfants que vous voulez.

Si c’est un pêcheur, apprenez à écailler et à nettoyer un poisson.

Quand vous flânez avec lui, n’insistez pas pour vous arrêter devant chaque vitrine.

Ne lui dites pas combien vos vêtements coûtent.

Découvrez les filles avec qui il ne s’est pas marié et pourquoi. Ne répétez pas les mêmes erreurs.

Ne parlez pas de votre ancien petit copain.

Soyez souple. S’il décide d’oublier la danse pour aller ramer sur un lac, allez-y ! Même si vous portez votre plus belle robe de bal.

Restez innocente mais pas ignorante.

Apprenez à jouer au poker.

S’il est riche, dites-lui que vous aimez son argent – l’honnêteté l’intriguera !

Ne le laissez jamais croire que votre carrière est plus importante que votre mariage.

Ne racontez jamais d’histoires salaces.

Faites-lui remarquer que le taux de mortalité pour les hommes célibataires est deux fois plus élevé que celui des hommes mariés.

Faites l’acquisition d’un permis de chasse.

Louez un panneau publicitaire et postez votre photo et votre numéro dessus.

Prenez le bus qui va à l’aéroport en faisant plein d’allers-retours.

[Manuscrit Poésie] Cadette des 7 (#épisode 70)

expliquer comme

mots pas hauteur

tués bébés

7 heures

tuer : oui

préméditation : non

tuer 461 : oui

préméditation : oui

tuer 462 : oui

préméditation : oui

va vis deviens

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit Poésie] Cadette des 7 (#épisode 63)

en procès

écriture au

fil de la

pas à pas

noir sur blanc

audition

cadette des 7

assises

dedans box

comprendre ses blancs

à force

président dit

pas faire

impasse instruction

réel normal mobile

président dit

personne a

retiré faculté raison

cadette des 7

dedans box

bien consciente que ce que je dis est souvent absurde

pleurs

dedans box

président dit

amour haine

pour enfants ?

j’aime mes enfants tous les deux

chacun a sa personnalité différente

je les aime

silence

comprendre ses blancs

m’écouter

écouter mon corps

parler à soi

silence

si j’avais pu

en parler

j’aurais pu

ne pas les tuer

pas de lien créé

pas allers-retours

tête corps

pour moi

il n’y avait pas de bébé

président comprendre

réel normal mobile

enfant de moi

tous les droits

en garde à vue

plus garder

de suite bébés

processus enclenché

de suite

dedans  pv

noir sur blanc

comprendre ses blancs

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit Poésie] Cadette des 7 (épisode #62)

allers-retours

experts

psy5 psy6

à la barre

cadette des 7

expertisée rencontrée

psy5 dit

rouages défense

psychotique

type clivage

type déni

psy6 dit

sphère histrionique

prédomine pour

psy5 psy6

cadette des 7

responsable pas

coupable

distorsions rapports

réel allers-retours

peut-être

contrôle actes

cadette des 7

responsable

pas coupable

procureur comprendre

je patauge moi

abîmes abysses abymes

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

La bise de la Mère Brazier

   En cette journée de grève de la Sncf (CGT et Sud puisque les syndicats patronaux ont lâché l’affaire), je me précipite derrière l’opéra, celle qui a perdu sa 9e muse, réhaussé par Jean Nouvel qui nous a gratifiés de sièges design noirs nous donnant mal au cul, rue Royale, rue du petit mais charmant L’ourson qui boit, autre resto tenu par des japonais enrichissant la cuisine française comme l’excellent Arai rue du Bœuf avec son 14 février ou, vers Foch, Taka qui travailla avec Le Bec, dans la fameuse rue Grôlée, désormais expatrié en Chine, selon les uns pour malversations comptables, selon d’autres à cause de manipulations politiques, d’un resto moyen mais amusant, tenu par un croate, rue adjacente à la petite librairie d’occas’ joyeusement foutraque de Fabrice Sivignon. 12 rue Royale, précisément, là où la pâtissière chez qui la Brazier va se fournir en quenelles lui conseilla une épicerie-comptoir à vendre en 1921 dans le quartier des soyeux, entre l’hôtel de ville et la demeure de ce maire bon vivant d’Ed. Herriot qui abandonna Vettard place Bellecour pour en faire ici son salon privé. – Tous y sont passés, des Milliat-fabriquants-de-pâtes, où Eugénie fut cuisinière, à Agnelli, l’épuré Balenciaga, de Givenchy, Rikiel, le génial Courrèges, en passant par les banquiers du Crédit lyonnais, soit quelque milliers d’euros par tête de pipe depuis leurs malversations, les patrons de la Fabrique tels que les Biancarini-Férier, les Brochier, les Colcombet, les Baboin, les Porcher, les Guérand Hermès, les Proverbio, les Perrin, les Berliet -. Ma ponctualité ne fut pas royale, retenu par l’émission estivale Blockbuster (France inter) sur La petite maison dans la prairie (9 saisons !), qui est l’objet de dénonciation actuelle, politiquement correcte, de racisme, où l’on apprend que la série est libertarienne, que le charmant Michael Landon / Charles P. Ingalls, une célébrité venue du mythique Bonanza, ruiné par l’alcoolisme, a eu une enfance malheureuse. Fi du quart d’heure lyonnais, 12h35, mon hôte, robe noire – sur lequel pend un collier discret et contemporain -, masquant un petit ventre augurant d’un bel évènement, m’attend. Pas vu depuis 2 ans : Roure, deux étoiles également au compteur du Michelin, rue Cuvier, début août puis Parc de la Tête d’or. Aller plus profond qu’un saucisson chaud sur le pouce avec le poète Claude Yvroud.

Décor

   Les faïences, le parquet et les baies vitrées des années 30 sont agrémentés, notamment à l’étage (rideaux en velours, tables Knoll et rayures noires et blanches à la Buren), de la déco des géniaux Vavro. 60 couverts en tout, peu de monde aujourd’hui. Des photos de ladite mère, fille-mère de paysans pauvres, et tôt orpheline de mère, chassée par son père, dont celle de Lucien Rey qui démontre que la forte en gueule avait de la gouaille et ne s’en laissait pas compter. Nous mangeons au petit salon du rez-de-chaussée à côté de nombreux asiatiques dont les limitrophes émerveillés par le poulet de Bresse en demi-deuil (c’est-à-dire champignons sous la peau, la truffe notamment, lors de la saison adéquate; accompagnement original de petits pois à la française, sauce suprême à l’estragon pour 2 personnes en 2 services) d’abord présenté en entier puis découpé devant les convives ébaubis devant le mort volatile et les lourdes saucières en argent. Un œillet blanc discret sur la table en résonance avec un bouquet frais blanc. Un petit abat-jour de table Starck, designer largement  présent chez Pic, à l’armature de verre lourde cache une menue bougie coquette qui attend la fête des lumières du 8 décembre pour rejoindre son lumignon; des chaises rouges années 70. J’ai la vue sur les vitraux translucides, donc sans couleurs contrairement à ceux du Docteur Antonin Poncet, dont seules les armatures sont conservées, observables depuis la rue. Les gars en blouse et toque blanches fument sur le trottoir en plein cagnard.

Commencer

   Amusons-nous la gueule avec du pâté de volailles de Bresse venant de la maison Miéral en croûte, sacré champion du monde en 2012, avec cerise (pointe extrême-orientale ; avec noyau, nous est-il précisé) au vinaigre. En apéro, un jus de fruit rafraîchissant à la pomme-reinette et fruit rouge (fraises) en cette canicule modérée par une climatisation pour une fois discrète. Jamais deux sans trois, Jérôme Desbois, maître d’hôtel, vient prendre la commande. Nous optons pour le menu classique, où Math Viannay, revisite les classiques de la mère Eugénie Brazier, femme qui fait l’objet d’une nombreuse littérature depuis ses double trois étoiles au Michelin depuis 1933, remarquée par Prévert, toujours à l’affût, jusqu’aux éditions Wespieser et un hommage google en 2018. J’avoue que la pomme de ris de veau rôtie, croustillant de riz soufflé, jus à l’anguille fumée m’a tout de suite tapée dans l’œil. Sur table, un beurre doux et demi-sel avec un beau B comme Bordier de Saint-Malo, une huile d’olive délicieuse venue soit du moulin de Tunisie (vers Sfax) soit de Tolède (Espagne), dont je me repais le long du repas comme souvenir de ma vie dans le Sud, avec du pain au levain, du pyrénéen franco-espagnol Alexis Muñoz, installé à Lyon, fournisseur de Pic, Têtedoie, Savoy entre autres – mais pourquoi pas une huile drômoise comme Nyons ou provençale comme celle de La Fare-les-Oliviers, mystère ?

Parti sur un Pinot noir d’Alsace, j’opte, sur le fondement d’un lourd bottin noir et avec l’aide de Sieur Verneau, directeur de salle et chef sommelier, pour un Côte de Nuits 2015 au verre qui a eu un coup de chaud, tanique à l’odeur, à laisser décanter donc, mais jeune au goût, servi dans un verre translucide Riedel. Non je ne ferai pas la blague de François Jaubert / Gérard Philipe dans Le diable au corps (Autant-Lara, 1947) au Grand Véfour sur le côté pseudo bouchonné pour en boire plus. Une eau pétillante Orizza (Corse) et plate (Evian).

Nous squizzons l’artichaut et foie gras n°12, un classique de la mère, pas envie de foie, outre la méthode d’obtention et le sort de la bête qui choque de plus en plus ; les artichauts à l’italienne, accommodés de mille manières, notamment croustillants à la juive à Rome au Ghetto (Dal Pompiere, via Santa Maria dei Calderari, 38) sont tellement succulents qu’il est difficile de les égaler. La fourchette est dignement posée à la française : nous sommes à une grande table, s’il était permis d’en douter.

Arrive un plat rouge vert, comme un gaspacho après le feu d’artifesse du 14 juillet, de tomates, mozarella, pesto et huile d’olive et, touche d’originalité, du cecina, du bœuf séché espagnol – j’avais découvert le lard de Colonnata, près des carrières de Carrare où piochait Michel Ange entre autres sculpteurs, chez Pic -, dans une assiette creuse blanche. C’est bon, même si ce n’est pas transcendant ; c’est frais. Un pain rouge original, betteraves-cranberries, cuit maison.

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Plats simples et élégants

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   Singapour, Australie, Hawaï, Amsterdam, Londres. Arrive le pain de brochet croustillant, sensation très agréable, aux écrevisses bien alignées sauce Nantua avec une pointe de vin jaune, une petite émulsion sur le dessus, une carotte et un poireau des maisons Barnas, Bail et des Halles Trottemant, façon nouvelle cuisine déjà ancienne. Voilà qui revisite en effet un plat traditionnel, brochet sauce Nantua tout en évitant la quenelle, remplacée par un pain qui offre une texture intéressante et qui est plus rapide à cuisiner, qu’il est possible de trouver partout à Lyon et en Bresse, Bourg notamment. – A noter que, chez Giraudet, la sauce existe également aux écrevisses en période de fête, outre de délicieuses quenelles à la truffe -. J’aurais bien vu une touche jaune, déjà fort présente, de polenta, revenue en grâce dans la gastronomie et permettant de faire une double nique à la cantoche d’école d’antan, Marcon m’ayant rabiboché avec le salsifis de fort mauvais souvenir. A manger de la main gauche puisque Ravel vint se sustenter ici.

Une drôle de petite pointe dans le fond d’assiette pour monter le pain de brochet. Un opinel original avec un manche en bois avec stries marron claires et sombres, du plus bel effet, ma foi.

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     Dans un accord terre/mer bien différent du HTV (Homard Tête de Veau) de chez Têtedoie pour lequel le gouvernement de l’autre Philippe sous Macron s’est déplacé à l’invitation de l’ancien maire de Lyon, Gérard Collomb, voici la fameuse pomme de ris de veau rôtie, fourni par la boucherie Giroud Perrier ou J.A. Gastronomie, toute unifiée de façon intelligente, croustillante de riz soufflé, j’en ris, porte des Lilas, sur un lit de petits pois à la française, qui changent de mon séjour londonien, le génial jus à l’anguille fumée de chez Vianey, de la Croix-Rousse, devenu MOF, souvenir des Salins de Giraud en Camargue ou plutôt de la mère Guy à la Mulatière. La sensation de croustillant du ris est tout à fait incroyable, on s’attend presque à goûter des amandes grillées. Très fin. Une étonnante assiette Jars (Anneyron) en céramique à imitation couleur bois. Le souvenir de ce ris de veau aux deux truffes (blanche et noire) de chez Marcon à Saint Bonnet-le-froid, entre Velay et Vivarais, dans un nid d’aigle écolo hqe  et ntic avec vue sur le Mont Blanc par beau temps est indétrônable.

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Le trou normand, calvados manquant à l’appel, est, comme chez Roure, une petite madeleine encore chaude digne de Blé sucré de Fabrice le Bourdat, un nantais d’origine qui a officié au Bristol et au Plaza Athénée (Paris) ainsi qu’au Martinez (Cannes) en face du square Trousseau dans le 12e arrondissement de Paris près de l’inratable marché d’Aligre, avec une boule de glace à la vanille à manger grâce à une magnifique cuillère en nacre dans une petite assiette noire. Dire que le pain grillé précéda la madeleine dans les paperoles de Proust présentes à la fondation Bodmer (Genève) !

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Au pays des fromages

   Une faisselle d’un côté ; un plateau achalandé par Renée Richard, Didier Lassagne, qui a également ouvert avenue Lumière où il est possible de trouver une petite boule dure du Rove du Vaucluse mais non du crémeux et frais chèvre du Rove comme au Petit Nice de Marseille chez Passéda (cf. la regrettée émission de Kruger sur France culture, On ne parle pas la bouche pleine : https://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/ah-quelle-est-belle-la-chevre-du-rove-et-comme-sa-brousse-est-delicieuse), Jean-Yves Bordier, Bernard Mure-Ravaud et la Ferme du Puy, toujours avec le Côte de Nuits 2015, avec Beaufort, le fameux Saint-Marcellin de la mère Richard, une rigotte qui me remémore ma période savoyarde (et période obsession Saint-Marcellin, pavé d’Affinois, etc.), un picodon sec d’Ardèche, un fromage caprin persillé de Tignes, un camembert de Normandie qui serait menacé par la législation européenne, etc.

Desserts esthétiques

   Les desserts : un chou praliné comme un Paris-Brest beau comme un personnage du Ballet triadique du bauhaus Oskar Schlemmer et ses traces de pas laissant songer au Joan Miró dernière période ;

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bien que tenté par un soufflé au divin Grand-Marnier, je me reporte, été oblige, sur les framboises au gingembre et coriandre, épices ma foi superbes, glace à l’huile d’olive (Ladurée faisait bien de délicieux macarons au basilic et à l’huile d’olive), eau de citron et pain de Gênes, hommage au pesto précédent, protégé par une petite toiture comestible à la Shigeru Ban (Pompidou Metz), qui supporte de fragiles cerceaux parallèles rouges à la Richard Serra. Délicieux et rafraîchissant mais pas aussi surprenant que, chez Roure, la petite tarte au citron meringuée déstructurée, cul par-dessus tête, mise sous cloche en esthétique manga Akira ou igloo de Mario Merz en arte povera, selon sa culture, avec du citron glacé rafraîchissant en un tube fin éloigné qui se mire dans un miroir intégré avant de se briser de façon exquise sous la dent à vous déclencher une injection de dopamine ou de sérotonine.

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     J’enfile en dijo une eau de vie fraîche d’alisier Decorse de Haute-Marne à l’arôme d’amandes fraîches rappelant la frangipane. Des petites pâtisseries : un petit café avec son grain, je n’en raffole pas mais la sensation en bouche ravit par le craquant et la montée du goût en bouche, et un admirable parfait de framboise, pour rester dans le ton, avec … de la roquette. Ce dernier est le plus marquant par son inventivité.

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Nous sont offerts à la fin des guimauves de fraise et vanille, sous cloche comme une touche d’enfance, un paléor de chez Bernachon, un caramel, un peu fondu par la chaleur mais qui ne colle pas aux dents, un nougat.

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Mon hôte m’offre gentiment le repas en m’apportant en outre du divin et onctueux miel de sapin des Vosges (le rucher de Raybois, Le Puid ; merci les pucerons de la ligne bleue), du miel de fleurs et de la liqueur d’eau de vie de miel de Salm (Senones, Vosges), du thé noir TWG de Singapour.

16h passées. Un homme part, c’est le chef Math Viannay, MOF 2004, à peine reconnaissable avec sa barbe mais toujours aussi classieux. Il me signe, tout comme Têtedoie et Roure, mon catalogue d’expo Privat-Savigny, Maria-Anne. Gourmandises ! : histoire de la gastronomie à Lyon : [exposition, du 18 novembre 2011 au 29 avril 2012, Gadagne musées]. Milano : Silvana ed. ; [Morangis] : [diff. Vilo], impr. 2011. 175 p., avec un petit dessin, une toque, avec la légende « Et toc ! » afin de prendre toute la place par rapport aux autres confrères ! Gentil, non ?

     Article rédigé par hasard pendant la rediffusion de « Les mères lyonnaises : Histoire de la gastronomie » dans La fabrique de l’histoire sur France culture :

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/la-fabrique-de-lhistoire-les-meres-lyonnaises-histoire-de-la-gastronomie-1ere-diffusion-23112010-0

Photo : Marie-Caroline Raboldt

[Manuscrit; poésie] Cadette des 7 (épisode #61)

comprendre incompréhensible

écrire indicible

comprendre ses blancs

allers-retours

sachants psy3 psy4

à la barre

rencontrée expertisée

cadette des 7

psy3 dit

sans doute

pas état second

psy4 dit

pas déni grossesse

cadette des 7

psy4 approuve psy3

dit pas alteration discern

ment peut-être

pris plaisir à

mais pas jouir

psy3 psy4

sans doute

se savait enceinte

psy4 dit

clivage objet

enfant dés

humanisé

jeté comme caca

pas clivage moi

avocat géné

ral comprendre

déni ? silence dénégation ?

psy4 psy3

sans doute

peut-être

savait-elle

bonne mère

moments altération

conscience

pas voulu mais

savait mal finir

mère bonne

voir exprès

bébés dans congélo

au pays du mur

avocat géné

ral comprendre

je patauge moi

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit Poésie] Cadette des 7 (#épisode 60)

gynéco

à la barre

déni grossesse

fréquent qui

s’accroupit pour

est hors l’humain

silence organes

dedans corps

utérus =

autres organes

président comprendre

hors l’humain

enfant n’existe que

si mère a mots

ici bug

dit gynéco

bébés s’étouffent

indigne d’être aimée

étouffe

cadette des 7

dedans box

assise

mes proches pleuraient pour moi

pleurs

dedans box

rien que pour moi

amour autour

pas vu

tombé dessus

tonnes de plomb

dit cadette des 7

pleure

abîmes abysses abymes

aller flashs

crépitent

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit Poésie] Cadette des 7 (épisode #59)

allers-retours

experts psy2

à la barre

ni rencontrée

ni expertisée

psy2 dit

silence hérité

famille taiseux

aucun fantasme

sur fœtus

pas de

j’attends un enfant

pas aller-retour

quelle catastrophe

m’arrive ? dit psy2

ignorées pensées

9 mois oubliées

anorexie de la

grossesse pas de

j’attends un enfant

pas prémédité

déni grossesse ?

rejetée info

annulée

dedans tête

enfant du silence complet reçu par la mère

attention pour ses drôles

perd du corps

comme déchet

tête corps bug

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

Voyage en langue

.faire noix confite. maraichinage. se faire une langue. lécher les amygdales. rouler une escalope. s’embrasser à la colombine. rouler un sushi. embrasser en pigeonne. se rouler, se passer des saucisses

longtemps, je me suis touché de bonne heure. genre berniesque pour clowneries sensuelles. je me suis dressé, monté le chapiteau sous les draps, tiré la poudre aux moineaux, secoué la cartouche, fait la guerre de 5 contre 1, astiqué, gonflé le poireau, le spaghetti ou la colonne – Morris, collé, cogné un  – petit – rassis, monté le chapiteau entre minuit et les couvertures ; la chaufferette ; aiguisé le couteau, joué à mets couverts, gonflé mon andouille triple A voire AAAA selon agence de notation, arraché le manche à en faire des copeaux, à me râper le gruyère sur la nouille pour lui donner du goût, allongé le macaroni, chatouillé le spaghetti, tiré la courte, chipolaté le nougat sournois, la membrane, le levier de force, fait marché mon p’tit moulin ; marché aux feuilles de figuier ; chatouillé l’hibiscus, pété le yaourt dans mes mains, tiré sur la guimauve, fait sauter le bouchon ; m’en bats une quand je me suis fréquenté ; flatté le petit chauve, poli, régalé, balancé, secoué le chinois, fait à la pogne et non à la Saint Genix jusqu’à m’en faire fumer la plomberie, fait les cuivres façon Grand-Hôtel, passé à la feuille d’or, tapé un silencieux, pianoté l’émoi, fait le concerto de mes 2, d’Aranjuez, joué Vivaldi, fait les 4 saisons, fait saigné à blanc, paluché jusqu’à m’amidonner la main de ma sœur, lustré les cuivres au blanc d’Espagne, fait mon lavage à la main, monté la guitoune, fait la glimblette, torché coquette, passé au buvard, fait un nez à la Pinocchio, sorti mon Gnafron, joué à 5 contre 1, fait la bataille des Jésuites, des moines, jouté, rompu une lance, branlé à fresque jusqu’à repeindre les plafonds de la Chapelle Sixtine, fait tremblé le pinceau, dessiné jusqu’à étaler et appliquer des cartes de France pas rance, astiqué la colonne Vendôme, fait un truc façon Karagheuz, poli le Mont-Blanc, revu ma géographie, en bon français, découvert l’Amérique, joué au billard anglais, fait une géographie dans les draps, astiqué le geyser, taquiné le hanneton, fait pleuré, cerné les yeux, gallimardé, su l’Arétin par cœur, agacé le sous-préfet, repeint l’appartement, décollé ou cloqué le papier peint, secoué coquette au-dessus du bénitier, bu seul, étranglé le robinet, tapé, secoué le Mahomet, fait du cinéma, longtemps de bonne heure

Est-elle de la mangeaille ? aime-t-elle le veau ? fait-elle la cuisine à l’ail ? est-elle une éplucheuse de lentilles ? de la maison tire-bouchon ? verse-t-elle dans l’aïoli ? est-elle une suce-lentilles ? tate-elle de la brioche infernale ? est-elle une belette, une tribade, une fricatrice, une chipette, une fricatelle ? une minettière ? une Bilitis ? une Woolf ? se fait-elle tailler la haie ?

grand lit draps blancs fleurent frais et tendus. il est nuit. con fesse d’oreiller. sabl’émouvant. zafaire. cou cabré. entamer le morceau, le hors d’œuvre, la petite oie, se faire un petit raccord, lever de rideau, escarmouche, la patrouille de 5, passer à la casserole, jouer de la harpe ; petting ; battre le briquet

ileli suce colina rotunda. 2 igloos. c’est le défilé qui passe, elle a pignon sur rue : une belle livraison de bois devant la porte, les tertres bessons, l’espoitrinement à la façon de Venise, les garde-côtes, elle tient le Bic, pas de roberts en gants de toilette, ne fait pas dessus de pendule, pas friolets (ni en oreilles de cocker ni deux petits œufs aux plats), les amuse-gueules ; elle les a en citrouille ; une triperie à la mode de Caen ; le mou de veau ; les tétasses à la périgourdine, une vraie laiterie Saint-Hubert donc ; il y a des oranges sur l’étagère tout comme les fruits confits ; les pamplemousses en devanture sont mis ; elle est de la confrérie du pot au lait ; comme la voie lactée, l’herbe à grimper, les prisonniers, les blagues à tabac, les pelotes à épingles

à même cuisse-de-nymphe, la mégauder. peaux en appel. inem effleure. empoigne le frère Jacques, la cheville ouvrière, le virolet, la pince Monseigneur, le mistigouri, le Petit Frère, le locataire du dessous, le frétillon, le bilboquet à moustaches, le karagheuz, le callabristi, le niphleth, le tiriliberly, le jean-chouart, le bidet de culbute, le rubis cabochon, la guillery, le barnum, le bonheur des dames, le clysoir galant, le jean-jeudi, le frétil, le moineau de Catulle, le doigt sans ongle, la mentule, l’œil qui rit en pleurant, l’éternel enrhumé, le bonhomme en trop, le petit chaud, le ravi de la crèche, le borgne à roulettes, à col roulé, le jean-farine, la batterie de cuisine, la marque de la vaisselle, le brandon, le vivandier de nature, le concombre galant, le champignon de braguette, le bolet comestible, le cèpe, la pièce du boucher, le manche à gigot, l’os à moelle, le sorbet cassis, la pastanade, le salsifis, le 11e doigt, la frimante, le pal, le bourdon de Saint-Jacques, la chignole à mousmées, le montoir, le premier rôle, le cordon de Saint François, le perchoir à cigogne, l’écouvillon, le Jacques

item. vers vallée de tranquillité. entre Charybde et Scylla ; sous drap, descendre au lac ; du mouron pour les petits oiseaux ; se mettre un bonnet de grenadier ; faire la glibette ; taper dans le festin ; se mettre à l’établi sur son tablier de sapeur, de forgeron ; mettre la tête dans l’étau ; faire lichettes ; pourlécher les escalopes ; descendre à la crémerie ; faire une langouse ; grignoter la figue ; croquer la praline ; s’attabler au café, en prendre aux 2 Colonnes ; aspirer le pétunia ; ne rien laisser dans l’assiette ; laver la vaisselle ; se faire faire un retour de paupière ; faire un métier de chien ; prendre l’hostie à la chapelle

faire courtine sans omettre les lendilles, les landrons, les labies, les spopondrilles, les bibilles, les nymphes, le foie gras, les espondilles

alphabet langue. sa mounine, sa pachole, le sadinet, le calibristi, le morveau, le guilboquet, le théâtre des opérations, le bocage à fils d’or, la caverne d’Ali baba, le corridor des braves, le trou punais, le rouge et le noir, la fanny, la schnecke, le middle, le mitan, la ligne Maginot, la louvière, l’anneau d’Hans Carvel, le biribi, la loupeuse, l’atelier de génération, le corbillon, le quartier de devant, le grobis, le petit appétit, le morceau friand, le museau de tanche, la viande de chrétien, le lèchfrite ; aller à la crème ; la bouteille à miel, le petit Mozart, l’étui à clarinette, la loupine, la moniche, le sourire édenté, vertical, la perpendiculaire, le beau dédale, la campagne – de Cythère, le guillenard, la porte cochère, l’empire du Chicotin, le cripsimen, le dauph, le distributeur Gillette, le fer à cheval, la belouse, le vaisseau accoutumé, l’empire du Milieu, l’autoroute du Sud, les demoiselles d’Avignon, le grand écart le carrefour des enrhumés, le chemin – des Dames ; custodinos ; le barathre, le verdoyant, la table à ouvrage, le guillevard, la berlingue, les grands appartements, le tiroir du bas, le portefeuille à moustaches

lap- soupirs en pire -sus. aine suinte discrète. cascad’origine. gouffre d’abscons. introït jetzt. la mâtiner, alcôver, bourriquer, béliner, faufiler le cabot, l’ourser, étrangler un rat, abreuver le chien à l’écuelle, conniller, aller faire un canard, jouer aux cailles, abreuver le roussin, bailler du foin à la mule, la bluter, l’enconner, pratiquer la futition, la culerie, faire le chaudronnier, river le bis, brimbaler, aller à la cacasse, faire criquon criquette, remuer de la charnière, trinquer du nombril, carillonner des rognons, plaider aux consuls, égoïner, se ciseler le mérite, mettre au montoir, lui faire sourire la grimace au démonte-pneu, fourgonner, planter dans sa géographie, trabouler, mettre Villejuif en Pontoise ou en Quimper-Corentin, mettre le Grand Turc dans Constantinople et vice Versailles, y aller à la cosaque, traverser la Mer Rouge, tuer le mandarin, mettre, avoir la cheville au trou, faire le cas, biscotter, jeter son bonnet par-dessus les moulins, l’accommoder en maître-queue, faire un fast-foutre, cueillir les lauriers, le coup de l’échalote, faire les fruits et légumes, éplucher le concombre, casser l’œuf dur sur le comptoir, tremper, bouillir et rincer, casseroler, se l’assaisonner poivré, dérouiller son panais, mettre du lard en bouteille, faire une petite secousse dans l’escalope, se la passer au bleu, lier son boudin, faire le complet-saucisse, faire le coup du macaron, embouchonner, faire la vaisselle de Limoges, nettoyer le verre de lampe, jouer au petit Savoyard, bistoquer, faire cricon-criquette, battre le quartier, emmener Ferdinand à la comédie, être en loge grillée, une représentation de Guignol, donner un coup de brigadier, faire le tracas de polichinelle, rembourrer le bas, emmener le petit au cirque, traîner la frimante, farfouiller, fêter le milieu, fragonnarder, pousser l’escarpolette, sculpter l’atmosphère, gaver le contentement à coup de burin, faire le groupe de Canova, de Carpeaux, cheviller, faire clic-clac, briscofrétiller, houspiller la moniche, concer, bumsen, faire sonner Notre-Dame, rataconniculer, planter le mai, se faire une bouture, faire catleya, aller à la franche marguerite, jouer du pet-en-gueule, artiller, s’amuser à la pampine, mettre dans le corbillon, avoir de la vergette, mettre la bonde, aller l’amble, fouailler, jouer à cache l’épingle, engainer, se faire un petit dimanche

iambes nouées. dilatées djefed. ongles enracinés. glisse       ,,glousse. elle vagit. pas vu pas pris. lèvres libres. lascive s’irise. elle trisse. petit spasme. la bête a lâché son cri, les amygdales sont dégorgées ; éternuer sa cervelle, pleurer entre 2 guichets, se désencombrer les aumônières, faire l’omelette, faire son beurre blanc, faire mousser son blaireau, vider son carafon, faire tout outre, encenser l’intérieur. lit en bataille

Va’ d’imprimeur / bourrid’au dixième / je lui montre mes estampes japonaises / La città ideale d’Urbin’  précisément

A-t-elle la main scélérate ? se fait-elle baratter la marmite ? se bricole-t-elle le sillon ? fait-elle résonner sa guitare cachée ? fait-elle un petit solo de mandoline ? caresse-t-elle le petit chat du calendrier des Postes ? se fait-elle vibrer la virgule ? y va-t-elle au pic à glace ?

bougie terne. comme con  venu. 5 messes grégoriennes. massage. ,lacrymâl, .jad c 131. chatteries. jeu de peaux. plages .. esquisses Rodin. Minoucher. de Silos. que slips. elle jute sa cyprine. chair benoîte. plis aux cuisses. messe IX. petit creux, bas du cou. consensus. positions mimées. safe. plexiglas. promesses. teinte. seins – – B

 

elle fait le chapeau du commissaire, elle fait une politesse à Monsieur, elle tète la matraque, elle plombe les molaires, elle éponge le clown du Big Mac, elle scalpe le Mohican, tutoie le Pontife, elle fait zorber le Grec, elle fait les fourmis japonaises, elle fait son apprentissage aux Postes avant d’être directrice de la grande Poste, elle téléphone dans le ventre, elle ripoline le candélabre; Fume, c’est du belge !; elle dégèle le mammouth, elle rogne l’os, elle a besoin de calories, elle mange elle-même sa race, elle fait une petite mayonnaise, elle dit bonjour à la Vache-qui-Rit, elle défromage le minaret, elle fait épi de maïs, elle ne donne pas sa part de dessert, elle fait un after eight, elle aime les treets, elle croque le Mon chéri, elle sirote l’apéritif, elle fait une pomponnette au kirsch ; une buveuse d’orgeat ; elle tire un demi – sans faux-col, elle se prend des cales aux genoux avec sa langue-au-paf, elle prend les chemins de Fatima, elle fait la chaloupée sur le Savoyard, elle va en Chine à pied sec, elle n’est pas recalée à l’oral

joules de bénédictins. étagère Vrin tremble. cum jubilo. elle tourne le feuillet, la page. chez N’a-qu’un-œil. Emproser, antistrophe ; elle rue des feuilles ; s’emmancher comme des râteaux neufs ; elle se fait embroquer à la Peyrefitte, enviander, encaladosser, daufer, elle se fait baptiser poste restante, se refiler du petit guichet, aller en pantoufles par le chemin sec, elle prend du Moulineaux, la ruelle aux vesses, elle se fait besogner à la florentine, elle aime la terre jaune, elle va à Troustafanar ; mahométiser ; elle cheville à l’orientale, elle inaugure la salle de danse ; faire le coup du débardeur ; elle se fait enfifrer, ganymédiser, embougrer, enverguer, taper dans le Gnafron ; on joue à fesse-Guignol ; mazouter le pingouin ; elle se fait redresser la colonne vertébrale, elle prend de la dossière, elle préfère le visage à l’envers, elle a un crédit lyonnais entre les fesses, donner un clystère – barbarin, trancher du cardinal, elle n’a pas à avoir besoin de ruban bleu pour se faire enrouter, elle encaisse du rond de serviette, elle prend un buffet froid, elle fait une petite grignote coupe faim, elle perd ses légumes, elle pile des pois, aller à la moutarde, elle se fait déplisser la rosette, elle se fait un  – petit – hot-dog agneau-moutarde, elle mange sa raie au beurre blanc, elle recrache les pépins, elle prend du figne ; faire les Feuillantines ; elle fait une visite guidée des usines Suchard, elle se fait fourrer le Choco BN, bourrer le Nuts, le Bounty, casser coco ou le verre de montre ; elle se fait casser le pot, Albertine ; prendre l’escalier de service, s’enfuir entre 2 parenthèses

gloria, mode VII. matin : sans culotte. lecture, main en aine. évoque vagin … par un moignon

[Manuscrit Poésie] Cadette des 7 (épisode #58)

procès noir sur

comment écrire blancs ?

soupirs décision

tête corps

allers-retours

comprendre ses blancs

cadette des 7

déni de

dénégation de

grossesse dedans

allers-retours

sachants

psy1 dit

donne vie

puis mort

puis vie

donne mort

pas jouir tuer

dans maîtrise

dissimule ment

dedans dénégation

pas jouir

refuse ment

blanc sur noir

dit comment

passer à l’acte ?

à la barre psy1 dit

génération d’avant

chaîne longue

  • 3 bébés morts loin

dedans lignée loin –

et obscure bonne mère

conserve dedans congélo

-blanc- laisse traces

  • adn et sacs plastiques –

mère coupable devant nous

mère bonne

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

Mensonge d’une nuit d’été nuit

sang, sexe, argent – universelle & intemporelle trinité → nous sachons pyramides construites par extra-terrestres → stargate → idem statues îles de pâques → nous sachons stone age date du xixe → nous sachons homère n’existe que chez simpson → arrête l’arétin → nous sachons roman du compte d’anjou → nous sachons journal des bourgeois de paris → nous sachons poire branle-lance shakespeare n’a pas existé → groin , meurt-de-faim, puck → marlowe a écrit ses pièces → nous sachons louise labé poétesse du xviie selon ju d’a prof français sur france cul → nous sachons labé prête-nom scève – pas le chocolatier et le pâtisser → nous sachons corneille – pas le peintre – a écrit les pièces de molière → sous le masque de molière. Louis xiv est molière. trad. de l’anglais de j.m. paris : figuière, 1919. 32 p. in 12° carré broché. couv. ill. → il fait chaud : milkshakespeare → nous sachons infox poète local → initiales p.d. → intox contre bibi festival livraisons au mac → bazille acte ii scène 8 → d’abord bruit léger, rasant sol comme hirondelle avant orage, pianissimo murmure et file, et sème courant trait empoisonné. telle bouche recueille et, piano, piano, glisse en oreille adroitement. mal est fait ; germe, rampe, chemine et, riforzando, de bouche en bouche va le diable ; puis tout à coup calomnie se dresse, siffle, s’enfle, grandit à vue d’œil ; s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne et devient cri général, crescendo public, chorus universel, haine et proscription. barbier séville, beaumarchais → 47 pour ne pas _rire → 75 pour ne pas _rire → nous sachons orwell (novlangue, 1984 ; retraduit), kristeva, kundera espions communistes → nous sachons salengro, bérégo → nous sachons affaire markowitz en grande pompidou → nous sachons partouses toulouse beau dis comme baudis to lose my mind → nous sachons templiers sodomites → nous sachons irlande pays de swift lors référendum sur avortement ministre santé pour réduction nombre enfants → nous sachons indépendance flamands / wallons → nous sachons guerre des mondes o. well(e)s → f for fake → nous sachons orson était autiste → break the news rené clair 1938 → nous sachons terre est plate → scientifique tente prouver platitude avec fusée qui plante → nous sachons mémoire de l’eau → nous sachons affaire sokal → nous sachons nuages tchernobyl arrêté à la frontière → nous sachons selon lyon 1 vitesse lumière < 300 000 m/s au gran sasso → nous sachons chem trails → e.t. en vadrouille joue au morpion dans ciel avec roswell → such a shame → nous sachons complot juif forcément → origine pestes soi-disant → puits empoisonnés → nous sachons protocole des sages de sion → nous sachons complot des blouses blanches → nous sachons homme ne descend pas du singe qui descend tout de même de l’arbre → procès 1924 us → musée créationniste → pays sans nom, kentucky → vice-président us mike pence → évolution, une théorie ; pas un fait → nous sachons bush est mort, père & fils → pas à cause breitzel → on total bullshit médiatique → conneries sont ennemi plus grand de la vérité que mensonge selon philosophe frankfurt → quintus cicéron n’est point carré → bullshit de wauquiez à l’em lyon → nous sachons avion pas sractché contre pentagone 11 septembre selon réseau voltaire → nous sachons faucons avaient raison, vrais cons, en irak → nous sachons saddam a attaqué → nous sachons abou graïb salle concert métallica → nous sachons fake news awards trump → nous savons check check check fast cheking → aide russe (proc’Muller) et facebook élections us → directeur fbi viré → trump de fallope aime fessées avec journal avec sa tronche en couv’ → post-vérité sur son postérieur → dissonances cognitives → faits alternatifs → la clinton tiendrait réseau pédophile dans pizzeria → ta-ta-ta un type tire dans quatre saisons : carton → pape voterait trump → f for fame → cyberattaques chinoises, russes → cheval de troie → sociétés écrans → chambres à échos → nous sachons facebook payant, virus facebook → nous sachons pas déréglement climatérique → capitalocène → directeur nasa climatosceptique → nous sachons jamais marché sur la lune → film alternatif kubrick → nous sachons asteroïde danger terre → nous sachons alignement fatal planètes → nous sachons satellite s’écroule sur paris selon rabanne → nous sachons millénarisme d’an 2000 → nous sachons catastrophe maya 02/02/2012 → nous sachons compteur linky pas pointé par cour des comptes → nous sachons amiante pas nuisible → nous sachons masque de fer jumeau du roi → nous sachons gil de rais sodomite → nous sachons mitterrand victime attentat observatoire → nous sachons mitterrand n’a pas été décoré par francisque → élu président tout de même → nous sachons coupat coupable à tarnac → nous sachons f for fac tolbiac coma étudiant → nous sachons rémi fraisse pas assassiné par bombe lacrymo crs → nous sachons untel a subi attentat et tout le bataclan → et puis non, pas là : condamné → nous sachons unetelle victime acte antisémite → et puis non → nous savons actes antisémites augmentent → nous sachons ali juppé contre fillon → nous sachons macron a compte bahamas selon fn → nous sachons macron a bénéficié aide lobby gay selon spoutnik (russie) → nous sachons macron a eu liaison avec ex pdg radio france gallet → nous sachons hitler court toujours → nous sachons elvis encore vivant → nous sachons king of pop vivant → nous sachons prince vivant encore → nous sachons johnny toujours vivant → nous sachons amanda lear ou sheila est un homme → nous sachons isabelle adjani a le sida → f for fame → nous sachons aiguilles dans pistolet pompes à essences pour transmettre sida → nous sachons araignées rentrent dans nez, bouche, oreille dans sommeil → nous sachons serpents dans wc → nous sachons rumeur d’orléans → nous sachons gitans, patis enlèvent enfants → nous sachons rire en parodie → the oignon gorafi norpress en procès avec sudpress secretnews el manchar corse machin complots facile pour briller en satiété → macron complèterait loi 1881 art. 27 → nous sachons vivre tue → ça va chier → f for fuck

NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
NOU$ACHON$NOU$ACHON$NOU$
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(Manuscrit, Poésie) Cadette des 7 [épisode #58]

amie à la barre

yoga au

pays du mur

français

fréquentent

français

pas vu grossesse

pas su

inspire expire

tête corps

aller-retour

président comprendre

réel normal mobile

abandon contorsions

yoga pour

masquer grossesse ?

dit juge

l’amie

à la barre

confirme dires

du box

cours fini

faute de prof’

réel normal mobile

clichés de la

cadette des 7

qualité floue

gros plan

cadette des 7

aucune grossesse

floue demi

femme heureuse

enjouée gaie

président comprendre

dedans pv

tuais bébés car n’en voulais pas d’autres bébés

dedans  box

je me sentais un monstre

réponse selon état

plus compliqué que ça

blanc sur noir

dit acte

monstrueux mais

pas monstre

j’étais dans un état psychologique

président rappel

sincérité dires

du box

s’insèrent et procès

pas stratégie défense

réflexion évolue

silence

que je comprenne

dedans box

pleurs

je ne suis pas un monstre

cadette des 7

dedans corps

inspire expire

explique plus

dedans tête que

dedans corps

comme si

ne communique pas

tonnes de plomb

pas aller-retour

dires du box

comme si ce qui se passait dans mon corps

ne se passait pas dans ma tête

abymes abysses abîmes

président comprendre

tête corps plaisir

relations sexuelles ?

je ne crois pas j’ai jamais ressenti de plaisir

effacée cadette des 7

en pleine poire

jeune couple heureux

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit, Poésie] CADETTE DES 7 (épisode #57)

abîme abysses abymes

comprendre ses blancs

amie à la barre

pierre naïf

dit l’amie

s’intéresse plus

aux polders

qu’à la psyché

de la femme

enjouée gaie

la sienne

français fréquentent

français au

pays du mur

cadette des 7

demi femme heureuse

dit l’amie

à la barre

en pleine poire

pas vu pas su

pas femme demi heureuse

cadette des 7

gaie enjouée

réussi à sauver

part d’elle même

plus polders

que psyché

de sa femme

dit l’amie à la barre

je l’aime

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit, Poésie] Cadette des 7 (#épisode 56)

avocate dit

femme perdue

souffre dès qu’elle

parle grossesse

sens un vide

juge tente

comprendre

tuer autres enfants ?

dires du box

oui possible

silence frémit à

j’aurais pu faire la même chose avec mon second

-failli y –

silence

annonce grossesse

qu’au 5e mois

pleurs

comment passer à côté de la grossesse

de ma femme ?

pas su pas vu

avocate

dit dès

qu’elle parle grossesse

sens vide

avocate dit

enfant    dit

maman championne du gratin fraises

mère poule

dit blanche sur noire

attention

pour ses drôles

noir sur blanc

mère poule

dedans box assises

réel normal mobile

silence

[manuscrit Poésie] Cadette des 7 (épisode #55)

président comprendre

réel normal mobile

rapports maintenus ?

oui dit cadette des 7

gêne silence

j’ai essayé avec l’interrogatoire

cadette des 7

là c’est maintenant

silence

je ne pleure pas

les choses évoluent

gêne silence

président à maître

vous cassez

dynamique interrogatoire

je ne pleure pas je suis en colère

silence dedans box

j’ai essayé d’apporter des réponses

président comprendre

réel normal mobile

flashs de conscience début

de grossesse puis oubli

silence

dedans box

su puis plus su

abîmes abysses abymes

pleurs

sensation du bébé qui grandit dans mon ventre

lui parler puis plus su

pleurs

[Printemps des poètes : Ardeur] Ada

ADA

 

01011100

A : taureau inverse

en L’île

labyrinthe synapses

trépidante jeunesse

flèche Zénon

hardie Ada fonce

avec Van

pâle feu

brandon brûle

en ær

pousser limites

être asymptote

& hors saison

 

Gall : bosse maths

princesse parallélogrammes

sic père

Lord Byron

(( )jamais à dada

sur ses genoux, Ada)

 

*

 

iris absente

belladonne

en yeux noirs

perçants

irradie d’autant

mon, ma, mes – arc tendu

Ada ou _

femme puissante

symbole

féminisme

  • isthme d’-ismes –

& microsoft

11001111

Eve future

en Menlo Park

fougue d’idées

dardent

neuromédiateurs

arc électrique

  • zéro un bits –

babil de Babbage

2e père

concaténation

rouages

concepts

perfectionner machine

cric-crac

programmation

n+1

langage ada

 

*

 

belté du palindrome

pied sur terre

venusté en flots fixes

cheveux jais

sont sylves où

rayons dardent

en outrenoir

 

tic-tac

au manoir

pudding

raisins corinthe

tea time

darjeeling

margaret’s hope

f.t.g.f.o.p.

first flush

pudeur figure fine

symétrique

regards de guingois

pensée oblique

feux pâles

dents-de-lion

au gré vents

contraires

 

tic-tac

miroirs ardents

charbon et amadou

Syracuse défendue

seconde guerre

punique

euréka !

bruit eau dans tasse

céramique dessins bleus

comme rêve

en volutes

cuillère tintin

nabule dedans

ondes vibrent

ardent sur mare

au diable

ulves – connectique

bulles

orage et tempête

Orlando se mire

Ophélie en

lentilles d’eau

puis Lullaby

  • apparitions –

fini temps sorcières

derrière bocages

desseins en

contr’allée

entre chien

et loup

carte perforée

du zélé tendre

 

relations rhin-rhône

Fermat : an = bn + cn

sourire

hypothénuse

temps variable

nuages papier alu

puis sélène aspirine

euréka !

front : abaque

automatique

 

*

 

pensées ardues

bosse maths

11100011

fend vuide

mots sont

             epitacia nabokovi

chenille en farfalla

_voir si rose

éphémère belté

se frayer en elle

chemins

entrevoit clairière

soleil changeant

comme humeur

  • ici vive

pommettes rouges

e s’amuït

comme soleil

en horizon d’attentes

se love lasse

 

cheval a ses

ardeurs

cancer utérus

process

 

 

*

 

tic-tac

Hedy Lamarr

Eterna femmina

(Allégret, 1954)

actrice

Nollywood

élabore radar

 

tic-tac

Enigma

déchiffrer

cryptogrammes

codes nazis

seconde guerre

mondiale

d day

Turing

croque pomme

empoisonnée

sorcière

nuit

Blanche-Neige

nuages

= moutons électriques

orages tonnent

 

rue volcanique

irruption du peuple !

nuit debout!

[Manuscrit, Poésie] CADETTE DES 7 (épisode #53)

mari perdu

à la barre

étudiant attardé

  • nul corps ai-je –

mari perdu pour

famille nombreuse

nous on les reçoit les bébés

pas prête

pas su pas vu

mari perdu

dispo pour

banc  de touche

je n’étais pas enceinte

pleurs

cadette des 7

conscience au début puis plus conscience

silence

cadette des 7

abymes abysses abîmes

si femme dit pas enceinte alors pas enceinte

point

pas vu pas su

dedans tête

mari perdu

15 ans

461 462

pas gros ventre pas bébé

point

pas su pas vu

consciente au début puis plus consciente

abîmes abysses abymes

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit, Poésie] cadette des 7 (épisode #52)

soeur à la barre

dit cadette des 7

la plus discrète

parmi 7

pas charge

supplément

terre n’attend

pas à pas

cadette des 7

et pierre fort

jeune couple heureux

maternité aide

petit à petit

capable bien faire

peu à peu

déprime cadette des 7

estime de soi basse

pas choisi sa vie

cadette des 7

la subit sa vie

haut bas fragile

pleurs

président comprendre

souffert ?

mal à trouver ma place

silence

m’isolais pour lire

président comprendre

réel normal mobile

maternité aide

dit sœur

dit cadette des 7

a toujours assuré

pas vu pas su

président comprendre

réel normal mobile

désordre arrivée 3e ?

sœur dit

cadette des 7

toujours assuré

frère à la

barre dit

on a chassé

cadette des 7

pas dit aux enfants

qu’attendre enfants

on a isolé

cadette des 7

peu de souvenirs

de cadette des 7

pas d’anecdote

pas vu pas su

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit, Poésie] Cadette des 7 (épisode #51)

assume cadette des 7

sans hâte

contreboute

sans déqueuter

assure attaques

président assise

dedans box

voix sûre

posée amaigrie

  • nul corps –

assises dedans box

mari aimant

elle m’aime

audience suspendue

 

audience reprise

aller-retour

silence dedans box

photos dedans 250 m²

au pays du mur

président souligne

désordre 250 m²

président surligne

blanc congélo

noir de crasse noire

à relever empreintes

dit mari

président souligne

lits pas faits

comme on fait son lit on se couche

dit dicton

silence dedans box

pas à pas puzzle

président lit

au fur et à

profil puzzle

cadette des 7

avocat  ah non !

président comprendre

réel normal mobile

ni 461 ni 462

dedans poubelle

dedans box

pas mettre de corps dans la  poubelle

pleurs président

comprendre

plus compliqué que ça

dedans box

silence

je n’aurais pas pu

pleurs

président comprendre

réel normal mobile

fait ça comme ça

box dedans pleure

arrivée à la réalité

président comprendre

quelle réalité ?

assises dedans

box pleurs

mère de mes enfants

laquelle ?

pleurs dedans

que je les ai tués

silence retour

cadette des 7

flashs caméras crépitent

 

aller cadette des 7

dedans box

blanc sur noir

dit acte

monstrueux

mais pas monstre

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit, Poésie] Cadette des 7 (#épisode 50)

plus garder de suite bébés

processus enclenché de suite

plus maître

dedans pv

noir sur blanc

président comprendre

réel normal mobile

dedans box pleurs

cadette des 7

dans un état psychologique

regard perdu

cadette des 7

dire indicible

jusqu’ blanc

mari perdu

dedans tête

loupé vie rien vu rien fait vie loupée

semi-remorque en pleine poire

dedans tête

pas vu pas su

bébé vit

poumon respire

bébé crie

procureur comprendre

elle a donc entendu les cris des bébés forcément

président comprendre

réel normal mobile

relit pv

accroupie salle de bain

étrangler de suite

main droite étrangler

en les regardant

de suite accroupie

dedans  pv

noir sur blanc

président comprendre

réel normal mobile

cadette des 7

dit inverse

à police

président souligne

un état psychologique

président comprendre

gérer processus accouchement ?

dedans box

gérer rien du tout

dires du box

rien du tout

chose qui glisse

du corps

c’est comme ça

pleure assise

dedans box

président comprendre

réel normal mobile

étouffer ?

non ne sais pas confus

silence

j’étais dans un état psychologique

noir dedans tête

avocat bondit

et dit

parti pris

à président dit

je ne vous permets pas

président souligne

ménagère de moins de

appel assist. mat. exp.

garder cadet des 2

blanc sur noir

bondit et dit

parti pris

femme au foyer

aime calme

c’est tout

dires du box

toujours occupée

des 2 toujours

timide

c’est comme ça

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Poésie, Manuscrit] Cadette des 7 (#épisode 49)

non dit-elle

dedans box silence

comprendre cadette des 7

dit inverse à police

j’étais dans un état psychologique

président comprendre

réel normal mobile

relit pv

plus garder de suite bébés

processus enclenché de suite

plus maître

dedans pv

noir sur blanc

président comprendre

réel normal mobile

dedans box pleurs

cadette des 7

dans un état psychologique

regard perdu

cadette des 7

dire indicible

jusqu’ blanc

mari perdu

dedans tête

loupé vie rien vu rien fait vie loupée

semi-remorque en pleine poire

dedans tête

pas vu pas su

bébé vit

poumon respire

bébé crie

procureur comprendre

elle a donc entendu les cris des bébés forcément

président comprendre

réel normal mobile

relit pv

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit, Poésie] Cadette des 7 (#épisode 48)

dires du box

impossible décrire

accouchement rien

images brèves

dire indicible

dedans box

pour police aveux

garde à vue

pleurs enfant

déchirer cordon

étrangler d’une main

dedans pv

noir sur blanc

selon légiste

461 462 morts

par manque d’

comprendre

incompréhensible

dedans box

cadette des 7

impossible décrire

accouchement rien

images brèves

dires du box

blanc sur noir

dit décider tuer

dès enceinte ?

non dit-elle

dedans box silence

comprendre cadette des 7

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit, poésie] Cadette des 7 [#épisode 47]

CV BAC + DEUG

mère au foyer

MGMT

en boucle

que faire ?

trouver boulot

dedans bureau

se réveiller

matin pour

heure pointe ?

cadette des 7

mère de 2 drôles

président comprendre

incompréhensible

dire indicible

noir sur blanc

cadette des 7

dedans box

traits tirés -nul

corps ai-je –

comme ses cheveux

  • nulle descr –

tirer trait

sur comprendre

incompréhensible

dire indicible

relater découverte

461 462

jamais vus

dedans tête

mari perdu

1er tiroir

2e tiroir

3e tiroir

4e tiroir

bac main sac

461 jamais vu

5e tiroir

462 dedans tête

à aucun moment dans votre vie ?

jamais vus

mari perdu

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit poésie] cadette des 7 [#épisode 46]

portrait nom

marital ______

nom jeune

fille      _____

qualité mère

au foyer

gentille, ma fille

taiseuse famille

nombreuse 7

ni heureuse

enfance

ni malheureuse

dires du box

pas su trouver ma place parmi 7

silence président

à mère dit

voulu famille nombreuse ?

ne sais pas ça c’est fait comme ça

pas dit aux enfants

qu’attendre enfants

c’est comme ça

famille laborieuse

débordée mère

au foyer

entre 7 et

travailleuse

c’est comme ça

surmenée mère

sourire complice

on lui pardonne aucun reproche

mère démenée

mieux au fond

du trou dit-elle

pleurs et    elle

l’a dit   dit-elle

c’est tout

président à

comprenez qu’elle craque souvent ?

oui dit-elle

vous ressemblez à votre mère ?

oui dit-elle

sourire papa

ignore couleur yeux

cadette des 7

labeur c’est

comme ça

souligne président

c’est tout

cadette des 7

ignore couleurs

yeux date

anniversaire

frères et sœurs

c’est comme ça

mal à me souvenir

pas sa faute

pas de fête de

famille jamais

c’est tout

sourire à

c’est comme ça

on fêtait pas de cadeau

non rien c’est tout

silence ils s’aiment

en silence

ni alcool

ni violence

sourire de là

cadette des 7

dedans box

assise yeux sur

chaussures

vie s’isoler

pas pour cacher des choses jamais

dedans box

mal à parler d’

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit poésie] cadette des 7 [#épisode 45]

MGMT en boucle

blanc sur noir

avocat dit

comprendre

incompréhensible

dire indicible

noir sur blanc

ami dit

enjeu émerger souf

france dedans

alors clémence

parler enfin au je

peut-être dit ami

mire perpét’

pour elle

c’est tout

noir c’est noir

avocate

blanche sur noire

dit beaucoup

à expliquer

principal

exprimer émotions

les siennes à elle

être ‘hui a hâte

même si

angoisse dedans box

assises cadette des 7

attend beaucoup

dedans box

proche dit

__________ ou jamais

que pas monstre

attend beaucoup

a hâte anuit

stress bien

qu’angoisse

forcément

dedans box

assise elle seule

chétive même si

pas son âge

fatiguée – nul corps

ai- effacée forcément

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit poésie] Cadette des 7 [# épisode 44]

assises seule

dedans box

noir sur blanc

petite quadra

de brune boulotte

  • nul corps ai-je –

à mince trop

usée jusqu’

air triste

bas fragile

noir c’est noir

toute terne

assise dedans box

tout terne

dehors crise

MGMT en boucle

affaire kerviel

aplomb mayday

n’y pense plus

chut

e

du desk

affaire madoff

aplomb mayday

chutes banques

séquestrés boss

tout tombe

tonnes de plomb

c’est comme ça

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit, Poésie] Cadette des 7 [épisode #43]

en procès

écriture au fil de la

pas à pas

noir sur blanc

risque perpét’

en boucle

dedans tête

flashs caméras

aller-retour

mari aime encore

se constitue

partie civile

aide comme

mande huis

clos ‘hui

couperet

rejet nul

huis clos point

mire réclus

ion crimin

elle à perpétuité

le pire

compter dedans tête

broyer noir

mari amère

aime encore

et ________

le clame

mari reclus

calme ____ et

fort pierre

caméras flashs

aller-retour

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Poésie, manuscrit] Cadette des 7 [#épisode 42]

cortège tribunal

flashs crépitent

insultes foule

monstre en boucle

gros plan

gens insultent

cadette des 7

fait montre

s’engouffre dedans

détention provisoire

cadette des 7

sang dedans baignoire

flashs caméras

gros plan

en boucle-la

monstre

enfants en pleurs

tic-tac du temps

réclament maman leur

aimant mari attend

à côté perpét’

15 ans

dedans tête

décompter

461 462

c’est pas un nom

pierre sérieux

reconnaît fœtus morts

sépulture fœtus

état civil

drôles donnent noms

461 462

silence attente assises

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques, Espace(s). » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 [#épisode 41]

pour cadette des 7

alors compter

dedans tête

en boucle

sang dedans baignoire

flashs caméras

gros plan

en boucle

enfants réclament

maman pleurent

à côté

aimant mari attend

15 ans pour police

routine alors

compter 461 462

aveux garde à vue

accroupie salle de bain

étrangler de suite

main droite étrangler

en les regardant

de suite accroupie

dedans pv pleure

film d’avant

film d’après

quinze ans routine

enfants réclament

maman leur

aimant mari

instant aveu

garde à vue

bébé dedans

insert cheminée

policiers surpris

15 ans ferme routine

dernier aveux

dedans pv pleurs

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 [épisode #40]

enfants réclament

maman leur

aimant mari attend

à côté

congeler 461 462

s’en débarrasser

à   vue    461 462

au __   et au su

aveux garde à vue

pleurs cadette des 7

acculée pleure

garde à vue couple

c’est pas toi

qui a fait ça ?

si c’est moi

prise dans mes bras

cadette des 7

mari mis

en examen

complice assassinat

dedans bras

cadette des 7

si c’est moi

film d’avant

film d’après

pierre sérieux

s’ingénie

à côté

risque perpét’

en boucle

dedans tête

cadette des 7

pleure aveux

garde à vue

plus tarder de suite bébés

processus enclenché de suite

dedans pv pleurs

film d’avant

film d’après

mari à côté

en examen

s’ingénie

risque perpét’

en boucle

dedans tête

pour police

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 [#Feuilleton 39]

cadette des 7

s’

é

c

r

o

u

l

e

pleurs

tonnes de plomb

tombe sur

cadette des 7

flashes

crépitent gros plan

lunettes noires

cadette des 7

été innocente

sang dedans

baignoire rouge

sur blanc

flashs caméras

gros plan

lunettes soleil

en boucle

enfants réclament

maman pleurs

aimant mari attend

à côté

aveux garde à vue

résultats adn

pleurs étouffer

461 462

enfants de moi tous les droits

silence

461 462

donner mort enfants de moi

pleurs étouffer

dedans salle de bain

silence

sang dedans baignoire

flashs caméras

gros plan

en boucle

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 [#Feuilleton 38]

innocents

mari à côté

pas retourner

pays du mur

ferme adn police

conférence de presse

aplomb

adn pays

du mur contre

adn hexagone

analyses flashs

crépitent ferme

cadette des 7

  • deux drôles –

nie en bloc

en boucle

dedans micros

machination innocents

gros plan

mari à côté

experts police

adn formels

résultats analyses

fœtus 461 462

même adn

aplomb

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 (#Feuilleton 37)

conférence de presse

aplomb

cadette des 7

convaincre

flashs crépitent

été gros plan

en boucle

lunettes

soleil de plomb

cadette des 7

convaincre

flashes crépitent

machination dit-elle

en boucle

devant micros

gros plans

lunettes soleil

aplomb

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton #36]

au pays du mur

-aller-retour-

pas bien passé

dit-il à

belle-mère en pleurs

mieux au fond du

trou dit-elle

silence

sortie table

au fond du trou

2 babies in my freezer

adn police

sac plastique

dit-il à

cadette des 7

au téléphone

soulagée choquée

dedans tête ressort

adn police

sac plastique

en boucle

pierre qui roule

allers-retours

au pays du mur

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 #Feuilleton 35

essuie-mains blancs

dedans mains givre dessus

séparer mains

fermer sac

blanc + tiroirs

ses menottes

dedans congélo blanc

mettre 3 kilos maquereaux

ensemble dedans

congélo blanc

pays matins frais

1er tiroir

2e tiroir

3e tiroir

4e tiroir

5e tiroir

1 autre bac

sac plastique blanc

mains silence

2 fœtus dedans

congélo blanc

ferme tout ressort

pays matins calmes

panique qui a introduit ?

appelle police

pierre qui roule

aller-retour

ne sait dire

ni bébé ni congélo

ni police ni ____

dans la langue

du pays du mur

malgré prof’

de langue

aux 3 kilos

maquereaux

babies in my freezer

au téléphone

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[performance / expo peinture] figur’action : pinceaux pandore

1,2,3 / La mac, c’est ma came ! / sainte natacha / ça décroche ‘hui / clac-clac / hors cimaises / estivales / regardeur fait œuvre / moi, c’est figuration
loin du tarmac / étoile mer / méduses / en hamac / flottez hippocampe / droit comme des i / sur portée disparue / râteau plage / en suspens / aby abyculteurs / dedans dehors / se frotter occiput / cahiers vacances / se mettre au vert / loin tarmac / suspense / rond carré triangle / jouer morpion / pat / 1, 2, 3 soleil / ciel ! / clic-clic sur icônes / donnez-moi des nouvelles données / souris jaune / mouche décoche / dossiers ouverts / aude a la poésie : / « j’aperçois des fenêtres. je me penche et regarde à travers. » / double clic / fresh widows / accords terre-mer / turquoise bleu phtalo / terre verte de véronèse / aude a de la poésie : « je chante. je crée des repères. un collier de perles, quelque chose qui s’égrène, je perds mes graines. je persévère » / portes d’entrées / dans enfer al dante de ma marelle / crispy bacon cuit

alphonse, allez je vais voir ailleurs / si, j’y suis ici / tea time ! / famille, je vous hais ! / île du doc moreau, gustave / végétal/minéral / for antérieur / autre, cet antre / rue du for / liquide / stalagtite/mite / grotte gothique / musique dany elfman / sleepy holopherne / saigneur des agneaux / rouge nuit est mis / rue turpin / c’est peinture ! / cuir crépin / slop slap / tupiniers : bout poterie puzzle = symboles/ clic-clic / smile is smiley / période incubation / ça fume / aire de broca / hippocampe / boîte pandore ouverte / clé conserves de sardines / portes d’entrées / brasse petit verni / étoiles de mer / brasse couleurs / sur coton-lin / enduit colle papier peint / et gesso / lin huile / essence écorces d’orange / oxydes / incubes, chose [au carré] & tarasques / boule bas haut fragile / au cube / passé rhône / face : danger beaucaire / aubrac tourné dans crépin rue turpin / expo g. braque château / oiseaux vifs / succubes lents / aude à la vie / ode à la poésie / celui qui ne cherche mais trouve dit / « poètes n’expliquent mais rentrent dedans » / entrer en fer enclos / rousseau, pas le douanier dit : / le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile / division de la joie / murs barbelés / lafarge-copé / us-mex / murs érigés murs en tête / empâtements marrons / crème mont blanc / marée noire / à nu homme se grime / fragile grand migrant giacom / brut de décoffr / matière gris / empreinte / homme qui marche / teint hâlé / debout digne / voir ailleurs / rejeté aux pieds lourds / 1,2,3 soleil cou coupé / en radeau méduse / brasse petit gabarit / lesbos lampedusa / nouvelle odyssée / tout change pour que rien ne change / clic-clic / brasse / 300 rejetés à l’eau / par passeurs / enfants morts / mer cadavres / râteau plage / châteaux sable s’écroulent / point sur les i / poète atterré : où liberté-égalité-fraternité ? / où patrie droits de l’homme ? / conseil d’état pour droit douche ? / amerditerrannée /  aux rivages sans nuages / au ciel enchanté / méditerranée / écouter mer morte / dans coquillage / rouge, belle bleue / elle est pleine de marins, elle est pleine de marins / ils s’en vont d’afrique / ils s’en vont d’asie / mais qu’elle est bleue, mais qu’elle est belle / qu’elle est belle, mais qu’elle est bleue / qu’importe / des lubies en libye / l’acide coule à mes oreilles / 1,2,3 lune

pendant ce temps / coïts / entrer en champ clos / faire le groupe de carpeaux / fragonarder / se la passer au bleu / traverser la mer rouge / lever le cotte verte / taper dans le blanc / faire le groupe de canova / jouer au petit savoyard / délaissant les grands axes / pris la contre allée / madame rêve / madame coite / ciel ! / moite prend son pied coite / cyprine m’était conté / tentation de saint antoinette / feu ! / chacun sa croix / quoique / madame rêve d’artifices / plaisir ? / l’un dans l’autre / nidification derrière bosquets ? / dans l’ain, monte voir les estampes / 1,2,3 / mariée mise à nue / choit : talons aiguilles sur galets trottoirs / photos immortalisée / 1,2,3

comme rocky / sur fond écarlate pyrrole / catcheurs pop comics / big cass vs bo dallas / enzo amor vs kalisto et rhyno / arbitré par danilo anfibio / pow splat bam / rancillac / au pays du nougat / « je suis le dernier peintre » / boum / opération fureur du dragon / rob zapata arbitre / chris jericho vs fandango et epico colon / gran metallic vs rich swann / catcheurs s’entraînent bam boum en chambre froide rembrandt / sur morceaux de viande / 1,2,3 frappe frappe / sur bœuf aubrac fou sodexo / ou cheval de mer devenu cheval roumain / hippocampes hippophages / such a chaïm / états généraux alimentation / lutte sans quartier / mandrin / 3 mousquetaires / mickey cassé / vos luttes partent en fumée / vers des flûtes enchantées / et de cruelles espérances / nuits debout ne nuit / total : demande totem / peuple réclame attirail à la redresse / de tout temps / déjà vu / les luttes de tulle, on connaît / doum-doum gun crazy / caput mortuum / ça décoche / adrienne ! / longtemps rocky a dégorgé le poireau de bonne heure / alors à quoi ça sert la frite si t’as pas la moule / à ostende / prochaine expo début septembre, collectif bruxellois : fluid boundaries between us / laissez-vous porter / par l’extrême obligeance /

1,2,3 soleil noir   c’est noir / masson pierre à pierre / black hole sun / trou noir / cygnus x-1 / horizons d’évènements / outre noir / trou de ver / carnaval des animaux carnivores / chat cheshire ou schrödinger rit / ratelier décroche / bouche crie / poisson-chat / polir angles morts / les casser / elle m’a dit polie polisson ces gravillons / dans l’ain, à l’ombre de la centrale du bugey / j’ai bu / jaune indien dizaso / regard absent / iris absinthe ? / non pas / couleurs crépitent / : violet ultra-marin / jaune / blanc / toile à nu / tableaux se répondent / vincent est là

anthropocène / 1,2,3 soleil / météo tourmentée / nuages / degrés / hors normales saisonnières / rares champignons / mycélium radioactifs / pissenlits / vert … de peur / jardin ouvrier / monsanto / bottes râteau gants couteau / rébus /  rear window / suspense / château de sable s’écroule / crac-crac nicolas le jardinier déterre cadavre / fenêtre sur cour / raymond burr homme de fer / cadavre bouge encore / médaillon communion / vierge à l’enfant / je suis jaune / citron dirait troncy / les anges passent / ça décroche, hein ?

1,2,3 soleil / tout autour de pérouges / graines s’égrènent / apéro / plonger couleurs pures matière / corniche kennedy / pointes rouge et bleu / milieu poil pinceaux en ébriété jaune tournesol / or bronzé / image scrute matière brute / girasol : peinture huile pour huile tournesol / c’est léger, léger ! / tout tourne / van gogh / nourris de vortex / fenêtre sur / tovrons & poimates / pizza palette pour / motif pas hors sol / plus clair que mat / temps du hamac / rond, c’est l’été / car le monde est rond / ça décroche ! / buffet arrive, impatients ! / galettes de pérouges-la-rouge / 1,2,3 descendons !

sommes arrivés / les gogues sont dans la salle du fond à gauche / sombre héros / chapeau de paille est là / 12 bougies dessus / 1,2,3 el loco / araignée dans la coloquinte / pour ne pas en finir avec / les paysages montrent leur chair hostile / la hargne de leur repli éventré / pureté sentiment peinture / vert émeraude / brut / scratch scratch / vert, j’ai ! / nuit hallucinée / nature extérieure avec ses climats, ses marées, et ses tempêtes d’équinoxe ne peut plus garder la même gravitation / auvers et passe : revers / chapeau van / artiste laisse empreinte

1,2,3 soleil oreille coupée / vertu cardinale post apocalypse / incandescente lave / herbe bleue comme un orage / trompettes de la mort / deux mondes sont ronds / doigt coupé / j’accusa / sur autel grolles de labeur / dehors / sur austèroïde / laureline / cut / bagouse / ou fin d’alliance / elle fait chapelle, elle sous trulli d’homme bandelotté / corps supplicié / faudra se mêler / nos lianes infinies / monstroplantes / famille, je vous hais / de tout temps / roi découronné / tératologie wagner / où petit prince où ? / ring ring /  bagouse ou anneau pénien ?

well, well / des vergers aux verges / doigts dans prise / 1,2,3 juge trône / sur-moi sûrement / motif se prend dans tapis / messieurs les censeurs, bonsoir ! / perroquet boire / période vache / pan-pan dans contrevents / bambi sourit poupée / générations enfants traumatisés / petit poney princesse cadance / a pris cher poney run run / succube / avec pendards / oranges sur étagère / espoitrinement façon venise / avant-scènes / triperie / monts d’ivoire / tertres bessons / mottes de chair / bel avenir / pamplemousses en devanture / belle livraison bois devant porte / blanches collines / igloos / herbe à grimper / mou de veau / amuse-gueules / laiterie saint-hubert / geyser pétrole / elle pense queue / cucurbite / rocco et ses frères / 7 / : tout sur zizi / face, profil / perchoirs à perroquet / arcon / guillery / barnum / fifrelot / petit frère / mahomet / suspension / pauvre petit chanteur de la chapelle sixtine / cheville ouvrière ou d’adam / cordon de saint françois / virolet / jean-chouart / tiriliberly / rubis cabochon / mentule / frère jacques / premier rôle / jésus dans sa crèche / écouvillon / frimante / jean-jeudi /  ardillon / callabristi / péplum / mickey / popeye / brandon / clysoir galant / manche à gigot / mistigouri / jean-farine / frétillon / karagheuz / moineau de catulle / champignon de braguette / bolet comestible / cèpe / arc-boutant / niphleth / pastanade / vivandier de nature / cognée / bidet de culbute / perchoir à cigogne / sorbet cassis / mât de cocagne / mont blanc / pays-bas / obélisque / mandarin / branche de corail / licorne / fifrelin / cucurbite de culbute / pince monseigneur / petit chaud / scoubidou / os à moelle / locataire du dessous / petit cosaque / mètre-ruban / cure-dent d’auvergne / anchois / anguille / mulet / rat, raton, ratonnet / plume / cromagnon / in gode you trust

part maudite / art rut / dom. huss. : 1,2,3 serpent menace vénus primordiale à queue de cheval / devant val d’enfer / splash splash / aspire au petit colorado / cœur en flèche / en paume / évasée du buffet / hanches fécondes / la gironde / cheveux en diablotin à crinière / petit four / volcan / tablier en forgeron / schnecke / trésor à crinière / caverne d’ali baba / sadinet / maître-hôtel / anneau d’hans carvel / antre / loupeuse / verger / crevasse / distributeur gillette / terre de marais / buisson ardent / grotte de vénus / cave / demoiselle d’avignon / trou punais / continent noir / grotte de cythère / dans les annales / reine est nue / 1,2,3 croisée : / carrière ? / procréer ? / les 2 ?

nuit / paroi noire façon dali / j’étais à me morfondre / dans quelque pub anglais / nuit / c’est l’heure où je me glisse / dans les interstices / baffle crache / 1,2,3 elle remue du buffet, l’empâtée / se lovera-t-elle autour barre ? / où courge ? / nature morte : cucurbite / sans saveur / végétal quasi marin / automne arrive / sachants se réunissent en coloquinte sur sens / splish splash / nick nolte sur toile / sonic youth / il se lâche sur l’ufo / vaisseau amiral /

ghost in the shell / enfants sirotent coquillage roudoudou / sur fond arc-en-ciel moretti à la bombe / hopi hopiculteurs / navajos / exotique / petit, grand colorado / caipirhana / copacabana / avoir la banane / brasse petit gabarit / enfants ne s’échouent pas / sur plage paradis fiscaux / mettre les voiles / golfe de lyon / embladed / mer forte à très forte / bord déborde, tourmenté / milkshakespeare / caliban, prospero dépassés / tempête dans crâne / rouleaux / peinture en tube à la truelle dépasse cadre / couteau / barques sos sos

3 en 1 / monde mystère / sortie tenue léopard / couleurs chaudes / femme fontaine / cascade déverse / brève poupée pliée / regards inquisiteurs / dans affres / madama a ses fantasmes giant / vannes ouvertes / envie t-bone et tant d’autres choses / bigger than life / bas couleurs vitrail / ange gradien mate derrière porte / parabole kafka procès / immeubles chagall ensemble jugulent ménagère de moins de / barrière / : protège ? / limite ?

enigma décrypte secrets : niveau 0, O° / pli sur pli / feu follet / 0 est indien / angles mort, rayures, lignes / dehors / dedans / sublimation / être un beau 0, cher walser / rire est chaos dans paume / rire se décline / emoticon smile / anges volent / titi rit /  rouge non de falün / en enfer gris où végétal sourd / gong / 50 ans summer of love / couleurs psyché / l’un dans l’autre / devant derrière / avec épuisette / capturer dedans tableau / papillon / epitecia nabokovi / ne pas épingler / malgré caméléon / plante carnivore / vénus milo beauté en string / sculpte rapa-nui / court derrière / de tout temps / lucky in the sky with diamonds / épopée / transfo chrysalide / fini-pas-sage / sortie mythe caverne platon / ton plat sera galette / ding dong / heure du goûter !

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 34]

trou plâtré

en rêve

en boucle

colchide dans près

mari resté

dedans 250 m²

pays du mur

35e // dmz

pierre sérieux

construire

français fréquentent

français prof

de langue offre

3 kilos maquereaux

frais péchés

du pays du mur

pierre sérieux

met maquereaux

ensemble dedans

congélo blanc

1er tiroir

2e tiroir

3e tiroir

4e tiroir

chose dedans

bac sac blanc

essuie-mains blancs

dedans mains givre dessus

séparer mains

fermer sac

blanc + tiroirs

ses menottes

dedans congélo blanc

mettre 3 kilos maquereaux

ensemble dedans

congélo blanc

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 33]

voilà l’été

voici vacances

colchide dans prés

peu sur photo

mère au foyer

peu sûre

en hexagone

retirance

aller-retour

là-bas

au carroué

avec 2 drôles

basse-cour

s’isole en

silence

fidèle nini

au râle

tutuce

fixer long

pieds de vent

et fleuve près

impraticable remous

sables mouvants

fleuve ses lacets

papy taiseux

pudique dit-on

mieux au fond

du trou dit-elle

des on-dits

qu’il est grandet le drôle, l’aîné

noce de pain

‘vec chinchée d’

ils sont safs

pekiot fait du miotte

avec la tête de l’âne

ça rouille

noyau de

ça saque des

dents miottée

pour drôles

tic-tac du temps

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 32]

placard à côté

2 fœtus dedans

langues glissent

lors soupe

c’est comme ça

sexe plâtré

en rêve

comme ça

en boucle

tic-tac du temps

déménager dedans

pays du mur

pour 250 m²

avec 2 drôles

expat’ avec

2 fœtus à côté

dedans congélo blanc

n’y pense plus

c’est tout

tic-tac du temps

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 31]

inspirer expirer

faire vide dedans

par terre sale

tout vide

fœtus dedans

congélo blanc

au-dessous

de l’autre

n’y pense plus

emmailloté fœtus

dedans serviette

fœtus emballés

dedans sacs

plastiques blancs

dedans congélo

blanc à côté

au fond

n’y pense plus

c’est comme ça

tic-tac du temps

enlever utérus

à force

du corps

comme ça

sexe plâtré

en rêve

en boucle

tic-tac du temps

pays matins frais

panne congélo

blanc bug

court-jus à

l’insu de

transfert fœtus

dedans placard

jamais 2 sans

au vu et au

su silence

à table

2 drôles autour

odeur nappe acrylique

rouge sur blanc

synthétique

congélo blanc

à côté

n’y pense plus

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 30]

un jour bug

compliqué dedans

silence organes

cadette des 7

se met en 2

dedans baignoire

se vide

leçons yoga cris

expirer inspirer

expulser chose

  • cordon rouge

glissent jamais

sans 3 drôles

morts loin

dedans lignée loin

compliqué dedans

du corps

dedans baignoire

rouge sur blanc

  • rouge chose

encore 1

par terre -traces

n’ y pense plus

faire vide

fruit entrailles

dedans baignoire

masse molle

humide salle

de bain sale

de sang noire

faire vide

c’est comme ça

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 29]

p’tit déj’

allers-retours

boulot maison

quartier sécurisé

pays du mur

mère au foyer

tête corps

dmz 35e //

faire vide

lotus yoga

inspirer expirer

français fréquentent

français pays

du mur

vivre heureux

vivre cachés

mère au foyer

balade les 2

au pays du mur

reste longtemps

dedans baignoire

du corps dedans

eau expirer inspirer

allers-retours

tic-tac du temps

sérieux pierre

flopée d’enfants

projet pierre

pas vu pas su

1 an après

pays matins frais

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 28]

maman elle est champion

du gratin fraise

cadette des 7

attention pour

ses 2 drôles

colchide dans prés

tic-tac du temps

sexe plâtré

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pays du mur

daewoo clos

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à perte

dedans vallée veuve

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pleurs puis

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langues glissent

projet pierre

s’ingénie

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ne la satisfait

pas rancune

c’est comme ça

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c’est tout

tic-tac du temps

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 27]

sexe plâtré

en rêve

en boucle

tic-tac du temps

cuisine intégrée

high tech

aliments sous

cellophane

casser

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à part maman

cordon bleu

  • autour cou

failli y –

silence à table

expat’ autour

odeur nappe acrylique

rouge sur blanc

synthétique

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congélo blanc

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n’y pense plus

langues glissent

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c’est comme ça

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 26]

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c’est comme ça

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de l’autre

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fœtus emballés

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c’est comme ça

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 25]

1 an après

pays matins frais

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cadette des 7

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sans 3 drôles

morts loin

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compliqué dedans

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« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[chronique Livre] Bonfanti, Brice. « Chants d’utopie ». L’une et l’autre, 2017

cv

Toupet de Bonfanti : l’odyssée d’utoupie

« Nous voulons modifier la matière du monde » Chant XIII, Debôrâh, Qui devine un bien meilleur, devient bien meilleur, Israël, p. 139.

               L’ « œuvrier » et rousseauiste Bonfanti[1] offre une première œuvre séminale et capitale – cela rime – riche : Chants d’utopie. Dans le cadre d’un patient et long travail initié depuis le début du millénaire à Milan, le premier cycle en appelle au moins un deuxième, non un second. Imprégnés de littérature[2] (hétérogénéité fluide : chants, genre épistolaire[3], essai à la Montaigne[4], vers[5], théâtre[6], chanson[7], etc.), de nombreuses références politiques[8], de philosophie (concepts, comme œuvrier, poïésophème de Dante, Commun-e-s, rené, idiopinion pour doxa, moyeu, asymptote, alors qu’ « Un peintre abstrait se concrète »[9]), de religion[10] et de sciences[11], les chants de l’indisciplinaire, dont les numéros ne se suivent logiquement pas puisque l’ordre est chamboulé, ne sont pas chiants.

L’apostrophe du titre se réfère à l’omniprésente ‘pataphysique d’une langue-protée ouvrant l’horizon d’évènements : sous le patronage de Jarry, les jeux de mots[12] et néologismes[13], jamais gratuits, potaches parfois[14], à la Brisset, compris dans un dispositif rousselien, où la langue hoquète avec chiasmes, effet d’accumulations, de listes[15], force et réjouissantes répétitions tendant vers la variation – où l’univers est enserré façon Stein, et d’acrobaties zutiques lorgnant vers l’art brut[16], où la profondeur est omniprésente[17], permettent à lalalangue, frisant souvent la poésie sonore, de chanter de façon oblique[18] et de conserver toute sa fraîcheur et pertinence dans un cadre bien établi. Le souffle épique emprunte un respire[19], tout en spirales comme un serpent symbole d’éternité, laissant songer aux psaumes de la Bible[20] où le pneuma se libère tout comme l’humain de ses chaînes. La lecture, psalmodiée, devient parlée-chantée[21].

Sur invitation du voyant, prenons le colimaçon. Issu de la nuit (Laylâ) féconde sur les braises des révoltes millénaires, de la révolution centenaire et des luttes récentes, l’hominidé[22] sort de la récurrente sylv-ill-e (sylvillisé), métaphore tant dantesque que rousseauiste[23], devient humain dans l’athanor de la beauté[24], et, avers/revers, de l’indissociable violence à la Lautréamont inspirant le so sade Guyotat[25]. Les spires vous emportent en une rythmique soutenue et inexorable alors que les deux points, comme une guillotine à la Arno Schmidt, saccadent le cours en un point exact[26] : de la prose combat. Ancré dans une histoire mondiale au long cours où s’articulent en je-nous personne-symbole libératrice et collectif révolté en u-topos ou non-lieux du non devenant un autre oui sans être oui-oui[27], Bonfanti atteint sans peine l’universel grâce au passage insensible du muthos au logos : « Le mythe lui est véridique, dit le vrai, il dit vrai et il est vérifié, est fait vrai, et il ne dit que les faits vrais »[28]. La mise en garde critique est partout présente : « Et la foule, affolée par le gouvernement gouverné par la foule, dénaturait le mot commun en mot banal »[29].

*

               Une nouvelle voix forte et singulière est entrée en poésie. Tous les âges sont concernés mais je vois bien des adulescents en faire leur bréviaire (praxispoiesis est création), tant grandes sont les incandescences, pour repenser notre monde à l’aune de la colère qui gronde. De Rêvolutions du compositeur sétois Céleste Boursier-Mougenot[30] à L’esprit français Contre-cultures 1969-1989[31], les signes ne trompent pas tant ils convergent. Bonfanti, en plongeant des racines jusqu’aux sommets des mangroves, a su capter l’esprit du temps, le scandalisme. Bonfanti deviendra un classique, c’est écrit.

Bonfanti, Brice. Chants d’utopie. Paris : L’une et l’autre, édition, Sens et Tonka et Cie, 2017. 172 p. 978-2-35729-103-4

[1] Bonfanti, Brice ; Burel, Ludovic (Codir.).  Avatars de Rousseau. Villeurbanne : It Editions, 2015, 238 p. J’ajoute que l’œuvre de Jean-Jacques est dominée par la figure du cercle, pas seulement dans les Rêveries du promeneur solitaire, préfigurant, à l’aide des schémas d’Alexis Philonenko et de Jean-François Mattei, l’universel kantien et l’universel concret hégélien.

Si la figure du cercle ici domine partout, tel dans la Divine comédie de Dante, il ne faut point négliger le rapport entre centre (moyeu) et circonférence (excentricité). Le cercle devient également « cercle-fenêtre » p. 171.

[2] La Fontaine par exemple avec « milliards de détails grenouillards dilatés comme bœuf », Chant XIV, Voltairine de Cleyre, Des fenêtres des portes des ponts des jardins, Etats-Unis d’Amérique, III, p. 99 là où la bibliothèque apposera son administratif estampillage.

[3] p. 35 sous forme de graffiti long, p. 103-104.

[4] L’universelle librairie et ses sentences (Essais, III, 3) : les épigraphes de chaque chant, à part le chant V consacré à Dante, sont traduites par des amis de l’auteur puis retravaillées par Brice Bonfanti dans l’esprit du texte d’origine, un peu, toute proportion gardée, comme la Bible de Bayard coordonnée par Boyer (philologues, théologiens/écrivains).

[5] De la Bible à Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche en passant par Homère, Hésiode, Virgile, Dante, le communard Rimbaud, les zaoum, Essenine et Artaud notamment.

[6] Monologues, intérieurs ou non (p. 28, p. 31, p. 34, p. 41-44, p. 56, p. 73-81, etc.) ; dialogues (p. 38, p. 41, p. 161-165, etc.) en diffractés, avec son double parfois, dans le dernier chant où sont invoqués « les éveillés et levés, verticaux libres vers l’équilibre », p. 164.

[7] p. 40, p. 66, p. 92.

[8] Platon, More, Spinoza, qui contrairement à ce qu’écrit Pouy, « n’encule pas Hegel », Rousseau, Condorcet, Kant, G.W.F., Nietzsche, Bakounine, Fourier, Marx, le Lamartine de 1848, H. D. Thoreau, Nancy, Rancière et tant d’autres et tant d’autres more and more.

[9] Chant XVI, Antônio Conselheiro, Au désert dans le rêve commun d’une mer, Brésil, X, p. 90.

[10] Mélange du catholicisme chez Dante et le bouddhisme, souvenir du Grand Jeu volet ésotérisme puisque Bonfanti travailla à l’Imec sur le fonds André Rolland de Renéville (1903-1962), Chant V, Mon enfant à nous tous, III, p. 55-56 ; Chant XIII, Debôrâh, ibid., Israël ; Chant XV, Synclétique, Egypte, composé lors d’une retraite dans les contrées de Saint François d’Assise, l’Ombrie.

[11] Biologie (Félix d’Hérelle, biologiste franco-canadien spécialisé en microbiologie et bactériologie), physique (optique avec les microscopes du hollandais Antoni van Leeuwenhoek, biologiste cellulaire et microbiologiste) dans les publications à venir si nous explorons La Revue des Archers, Sarrazine, Recours au poème, Phœnix. Cahiers littéraires internationaux, Nunc ainsi que le site www.bricebonfanti.com.

[12] « avoir commis un vol d’oiseau », p. 13 ; « d’ère rance en ère rance », p. 15 ; « le rez de sa chaussée », p. 30, « Doté du bât, Pedro était bâté comme une bête », p. 67 ; « villes, vos viles vies d’envies, dans la vile ville vide », p. 80 ; « boussola les sans-boussole qui cherchaient le double sol », p. 133 laissant songer au « En Ecosse des gosses écossent » (Que n’ai-je, Bashung/Fauque, Chatterton, 1994). Ceci sans fumisterie lacanienne (pléonasme) alors que la langue de Prigent exsude par trop la psychanalyse; Lacan-dira-t-on aspirait à être un orateur politique ou comment dominer les gens en les manipulant et les tromper par la parole.

[13] « se messervaient », p. 18 ; « malentendrons », p. 21 ; « cogénérons », p. 22 ; «  achrésique », « acalique » p. 28, « souvie » p. 28, 30, p. 95, « surrection », p. 33, «  Cœliaque nuit », p. 34, « tonicardiaque », p. 42, « philiatique et agapique », « conjouissent », « Gnomédiathèque », p. 49, « angélocratie », p. 50, « aqueducoformée », p. 54,  « défonderait », p. 56, « luce », p. 59, « plérophorie », p. 60, « torticoleux », p. 67, « obstaculaire », p.71, « organismerons », p. 74, « dépolitique », p. 82, « permane », p. 86, « mégénéré », p. 95, « chrestocalique », p. 101-102, « vivifère », p. 139, « tectoniquent », p. 170, etc. laissant songer, par la langue excentrée voire excentrique, à la créativité francophone des Caraïbes comme, par exemple, chez l’haïtien Frankétienne et sa spirale infinie (L’oiseau schizophone : spirale. Paris : J.-M. Place, 1998. 812 p.).

[14] « Son enfant                         aîné                                est né », p. 51; « Ah ça suffit hein la soufie ! », p. 165 ; cf. le fanzine potache Fangeannnce ainsi que l’invention du double acariâtre Professeur Birdasse, bracelet pataphysique au poignet.

[15] Les mots, hors paroles gelées ne sont pas au frigo : François Rabelais, dont il est héritier, et Valère Novarina même si Bonfanti le découvrit il y a peu en Avignon lors d’un Festival.

[16] Dédicace finale : « aux simples d’esprit ». Cf. p. 40. « Et celui qui le dit, il est celui qui est, car c’est celui qui est qui dit […] Le mot commun est un mot simple, il est simple comme un, comme un bon, comme un bon jour, simple comme un, bon jour simple comme un » Chant XIV, ibid., VII, p. 108 ; « C’est tant pis ! c’est tant pis ! tant pis pour les faits / C’est tant pis ! c’est tant pis ! pis pour le effets », p. 66.

Cf. Blavier, André. Les fous littéraires. [Paris] : Éd. des Cendres, 2000. 1147 p.; Queneau, Raymond. Les fous littéraires français du XIXe siècle : aux confins des ténèbres.        Edition présentée et annotée par Madeleine Velguth. Paris : Gallimard, 2002. Les Cahiers de la NRF. 431 p.  ; Halle Saint-Pierre ; Musée international d’art naïf Anatole Jakovsky. Ecriture en délire. Collection de l’art brut. Lausanne : Collection de l’Art Brut ; Milan : 5 continents Éditions, 2004. 127 p.; Dansel, Michel. Les excentriques. Paris : R. Laffont, 2012. Bouquins. 826 p.

[17] Un mot fait de silence, Chant XV, ibid., p. 158.

[18] Si l’oblique se positionne par rapport à la transcendance de la Poésie verticale de Roberto Juarroz, c’est aussi une référence à la technique de création « Stratégie oblique », un Grand Jeu de cartes permettant de casser les habitudes des musiciens qui échangeaient également leurs instruments, de Brian Eno, venu de Roxy music et inspiré tant par Satie/Cage que par le cut-up de Burroughs/Gysin puis fold-in et permutations (cf. Blackout sur Heroes, Berlin, 1977 ; le verbasizer, un logiciel développé spécialement pour Bowie, à l’instar de Ian Sommerville (1940-1976) devenu « conseiller système » en tant qu’électronicien, programmateur informatique d’un générateur de séquences aléatoires et amant de Bill,  dans les années 90, générant des phrases aléatoires où Bowie piochait au hasard dans 5 colonnes lors de ses concerts) avec l’aide de l’artiste Peter Schmidt, au service de David Bowie (Low, 1977, titre provisoire New music : night and day, au sein de la trilogie dite berlinoise bien que l’album cité fut enregistré au studio vers Pontoise près de Paris créé par Michel Magne, le château d’Hérouville, selon la méthode fondée sur des rythmiques jetées sur bande à la hâte, avec beaucoup de temps consacré à l’enrichissement du son et des prises de voix rapides; 1. Outside, 1995 avec l’ultime avatar Nathan Nadler pour le dernier concept-album).

[19] « l’air est froid, au dehors, mais l’inspir le conduit jusqu’aux poumons calorifères, au chaud du corps, d’où l’expir reconduit, au dehors, l’air chaud » Chant XV, Synclétique, Ramener l’asymptote espérant le bien mieux au milieu de l’abscisse ordonnée par le pire, Egypte, VI, p. 152 ; p. 156-157.

[20] Chant XIII, Debôrâh, Qui devine un bien meilleur, devient bien meilleur, Israël ; Juges, V, 4-5.

[21] Les éprouvettes et Galerie Alter-Art, Grenoble, ville où officia Bonfanti en charge du fonds Stendhal, qui mit en épigraphe du Rouge et le noir la phrase de Danton qui pourrait résumer Chants d’utopie : « La vérité, l’âpre vérité » préfigurant l’aphorisme 169 des Feuillets d’Hypnos de René Char ; salle Olivier Messiaen / Musiciens du Louvre ; Villa Médicis, Rome ; Université Galatasaray, Istanbul ; Giboulé&s, Caluire. Cf. https://www.youtube.com/channel/UCmZj7zBDb-OAGST0z0msZSg/feed

[22] Répétitions des « temps arriérés, des animaux hominidés » en début de chant (XI, p. 13 ; XIV, p. 95 ; XIII, p. 131) dans chacun des 3 livres.

[23] « Au milieu du chemin d’une syville », p. 49 se référant évidemment au célèbre « Nel mezzo del cammin di nostra vita / mi ritrovai per una selva oscura, / ché la diritta via era smarrita.» (Dante Alighieri, La Divina Commedia, Inferno, Canto 1).

Le normatif, au sens sociologique, état de nature chez Rousseau.

[24] Kalos kagathos, tant l’ésotérisme est ici présent, foi de Guénon où le Grand Jeu n’est pas très loin ; p. 36-37, figure du cône et du sablier Chant V, Dante, ibid.

[25] « coupure des paupières, les ongles arrachés, et la bouche agrandie au couteau, et le crâne écrasé à l’étau, les testicules enroulés entre les cordes de guitare puis coupés, la peau brûlée au chalumeau […] Chant XIV, ibid., V, p. 103 ; Chant XV, Synclétique, ibid., I-IV, p. 143-149.

[26] focus dit-on [au jour d’]aujourd’hui.

[27] Analyse spectrale de l’Oxydant avec l’Europe dont la France, de Mandrin (Chant à venir) à Nuit debout avec l’épigraphe du Chant XVIIII, Laylâ (la nuit) (debout) Nous sommes ce que nous ne sommes pas encore Syrie-France, p. 26 et le zine de Poésie debout Paris avec Eligert, Bertina, Alféri, Bérard et alii, la Grèce antique et moderne, le Saint Empire romain germanique de Gutenberg pour l’auteur, ancien conservateur de bibliothèque, (cf. p. 52) où la poésie visuelle, fondée sur la fluidité du caractère mobile, pointe à l’aide des typographies Vinne de G. F. Schoeder (1890), Bodoni BE et mistral de R. Excoffon (1953) – précisions pour Jacques Barbaut, en jouant sur l’écrit noir sur blanc  de la page interrogée; l’Italie cardinale de Dante, l’Espagne, la Hollande, la Pologne – pays le plus envahi d’Europe ; la Turquie d’Elie Shafak ; la Russie d’Essenine; l’Amérique latine avec l’Argentine, le tropisme brésilien avec Conselheiro; le pays sans nom dit Etats-Unis d’Amérique avec Voltairine de Cleyre, Israël avec la Blondie Debbie hardie, etc.

[28] p.65. Attention au mythe errant puisque cyclique est le cours !

[29] Chant XIV, ibid., VII, p. 108-109.

[30] Pièce inspirée des théories du botaniste Francis Hallé, au Pavillon français de la Biennale de Venise 2015 (« All the World’s Futures » par le curateur américano-nigérian Okwui Enwezor) où les pins sylvestres se meuvent sur roulettes dans leur motte de terre, grâce à l’émission de leur propre énergie à bas voltage ou courant différentiel à basse tension, et émettent des sons. La révolution est alors retour aux origines, au point de départ, conformément au sens premier emprunté à l’astronomie (macrocosme/microcosme).

[31] Guillaume Désanges et François Piron (Sous la dir.). La Maison rouge – Fondation Antoine de Galbert. Contre-cultures, 1969-1989 : l’esprit français : [exposition, Paris, La maison rouge, 24 février-21 mai 2017]. Avant-propos Antoine de Galbert. Paris : La Découverte ; La maison rouge, 2017. 319 p. A noter un texte de Nathalie Quintane, auteur-e entre autres du brûlot Que faire des classes moyennes ? Paris : POL, 2016. 112 p. dans le catalogue : « Au bonheur des scélérats : poésie et presse libre des années 1971-1980 en province », p. 294-305, avec mention de Geranonymo puis de Doc(k)s de Blaine, actuellement dirigé par Castellin (cf. Castellin, Philippe. Doc(k)s, mode d’emploi : histoire, formes et sens des poésies expérimentales au XXe siècle.  Romainville : Al Dante, 2002. Collection &. Texte remanié de : Thèse de doctorat : Littérature comparée : Paris 4 : 1997. Sous la direction de Georges Molinié. 495 p.), de Moue de veau du beat-jardin ouvrier des Hauts-de-France Lucien Suel, œuvrant également au recueil d’hétéronymes délirants avec son acolyte picard Ch’Vavar (Cadavre grand m’a raconté La poésie des fous et des crétins dans le Nord et la Picardie. [textes choisis et présentés par] Abbé Henri Lepécuchel, Ivar Ch’Vavar, Alix Tassememouille ; avec la collaboration de Lucien Suel. Amiens : L’Invention de la Picardie, 1987 ; réédition 2016 au Corridor Bleu), de Quetton de Rocking Yaset et enfin de Pey en passant par Banana Split de Giraudon-Viton), l’ultime exposition de la Maison rouge-Fondation Antoine de Galbert.

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 24]

tic-tac du temps

p’tit déj’

allers-retours

boulot maison

quartier sécurisé

pays du mur

mère au foyer

tête corps

dmz 35e //

faire vide

lotus yoga

inspirer expirer

français fréquentent

français pays

du mur

vivre heureux

vivre cachés

mère au foyer

balade les 2

au pays du mur

reste longtemps

dedans baignoire

du corps dedans

eau expirer inspirer

allers-retours

tic-tac du temps

sérieux pierre

flopée d’enfants

projet pierre

pas vu pas su

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 23]

tic-tac du temps

sexe plâtré

en rêve

en boucle

tv jt

pays du mur

daewoo clos

en hexagone

usines malgré

argent public

à perte

dedans vallée veuve

patron a emporté

PFFTTT

tous sur carreau

CRAC plateau

tv regarder

autant en emporte le vent

pleurs puis

dedans noir

langues glissent

projet pierre

s’ingénie

flopée d’enfants

pas su pas vu

sérieux pierre

ne la satisfait

pas rancune

c’est comme ça

simuler forcément

trou plâtré

en rêve

en boucle

se résigne

c’est tout

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 22]

sexe plâtré

en rêve

en boucle

tic-tac du temps

cuisine intégrée

high tech

aliments sous

cellophane

casser

œufs jaune

à part maman

cordon bleu

  • autour cou

failli y –

silence à table

expat’ autour

odeur nappe acrylique

rouge sur blanc

synthétique

2 drôles autour

congélo blanc

à côté

n’y pense plus

langues glissent

lors soupes

c’est comme ça

maman elle est champion

du gratin fraise

cadette des 7

attention pour

ses 2 drôles

colchide dans prés

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 21]

plus su

pays matins frais

n’y pense plus

pierre qui roule

allers-retours boulot

s’ingénie

pas vu pas su

tic-tac du temps

allers-retours

tête corps

compliqué dedans

silence sexe

plâtré en

rêve en boucle

un jour bogue

cadette des 7

se met en 2

dedans baignoire

se vide

expirer inspirer

expulser masse

molle humide

  • cordon glissent

ici du corps

dedans baignoire

rouge sur blanc

  • rouge panique

au pays des matins calmes

dedans noire de sang

par terre -traces

n’y pense plus

du corps

dedans baignoire

salle de bain

sale de sang noire

c’est comme ça

fœtus dedans

congélo blanc

n’y pense plus

emmailloté fœtus

dedans essuie-

tout blanc

enrobé n’y

pense plus

tête corps

fœtus emballé

dedans sac

plastique blanc

dedans congélo blanc

pays matins frais

plus su

c’est comme ça

 

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[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 20]

verte se calcine

sang -et si ?

failli y

frémit à

n’y pense plus

tête corps

pierre qui roule

allers-retours boulot

cadette des 7

balade les 2

affection matern

elle pays du mur

heureux cachés

zone délimit__

p’tit déj’ bus

allers-retours

colline maternelle

attention pour

d’autres drôles

pays du mur

français fréquentent

français s’invitent

réservée forcément

cours yoga

inspirer expirer

corps se retourne

fœtus vert

ical lon git

udinal

habits amples

avec – nul

corps – n’

y pense plus

pas feu vert

tête corps

dedans silence organes

c’est comme ça

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[manuscrit] Cadette des 7 [Feuilleton 19]

projet pierre

s’ingénie

flopée d’enfants

pas vu pas su

pas  à  pas

s’invitent

français fréquentent

français en asie

pays du mur

intégrée mère

au foyer

compliqué dedans

silence organes

cours yoga

souffle tête corps

en silence

allers-retours

faire vide dedans

pays matins calmes

timide sur elle-même

c’est comme ça

entrelacs

se libérer

rester longtemps

dedans baignoire

inspirer expirer

allers-retours

tic-tac du temps

jeune couple heureux

au pays du mur

tv écran plat

jt 11/09

chut

e

des

t           t

o          o

u          u

r          r

s          s

en boucle

high tech

cuisine intégrée

vivre heureux

c’est comme ça

loin chute des tours

tv en fond

mère au

cordon bleu

  • autour cou

failli y –

attention pour

ses drôles

maman elle est champion

du gratin fraise

 

[Manuscrit] « Cadette des 7 » [feuilleton 18]

soirée tv

écran plat

autant en emporte le vent

pleurs forcément

plateau tv

ils s’aiment

dedans noir

corps le tourne

écarte membres

la retourne

le dresse

le corps

la redresse

allers-retours

ne la satisfait

pas rancune

forcément

c’est comme ça

simuler en rêve

sexe plâtré en boucle

se résigne c’est tout

pour pierre qui roule

allers-retours boulot

tic-tac du temps

pays matins calmes

high tech

cuisine intégrée

forcément

femme au foyer

prépare poulet

zone délimit__

ciseaux sur

le tourne

écarte membres

le retourne

silence à table

expat’ autour

odeur nappe acrylique

synthétique zone

délimitée jeune

couple heureux

forcément

vivre cachés

 

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

[Manuscrit] « Cadette des 7 » [feuilleton 17]

intégrée

cadette des 7

français fréquentent

français en asie

au pays du mur

35e // dmz

qualité vie expat’

quartier sécurisé

vivre heureux

vivre cachés

femme au foyer

forcément intégrée aimante

au pays des matins calmes

pas un bruit ne sourd

tic-tac du temps

soirée tv

écran plat

autant en emporte le vent

pleurs forcément

plateau tv

ils s’aiment

dedans noir

corps le tourne

écarte membres

la retourne

le dresse

le corps

la redresse

allers-retours

ne la satisfait

pas rancune

forcément

c’est comme ça

simuler en rêve

sexe plâtré en boucle

se résigne c’est tout

pour pierre qui roule

allers-retours boulot

tic-tac du temps

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

En moi coule l’Arno

7761948-cm

entre hypophyse et hypothalamus coule l’arno / jamais vecchio, le ponte / fleuve charrie boue du réel / en son épaisseur en tableaux / synoptiques dans calculs / vitesses : paradoxe de zénon / que nul n’entre s’il n’est schmidtomètre / (sujet pour thésard : / confronter conception du temps chez bergson et schmidt / (notre autodidacte hurlerait de rire !-)) / anneaux de berechnungen / sa tératologie ? / entre autres : trilogie “ enfants de nobodaddy ” / + soir bordé d’or : une farce-féerie / : 55 tableaux des confins rust(r)iques pour amateurs de crocs-en-langue / hommage à nadeau, et alii, jusqu’à tristram / ( :éditeur, race tant adorée par schmidt !) / entrer en schmidtie, c’est / se nourrir du rire du chaos / en jubilation des mots / peau du monde à l’étal noir sur blanc / digresser en abîmes / plurivers singuliers / après sterne, c’est la star

schmidt, c’est comme dupont, martin, moretti ou smith / ? – : oui mais celui là est vraiment spécial / pasbanallebougre / ≠ chancelier helmut ~ / — ! journaliste écrit : joyce allemand / cliché ! cliché ! / schmidt, c’est la cantatrice chauve à la voix discordante de l’allemagne / supernova du crépuscule / c’est l’escrimeur qui touche juste, toujours / d’où ponctuation inédite et adéquate / nicht die nacht notte nicht die nacht night nicht die nacht noche / en chambre de discernement trotte / à toute vitesse phrase de celan / “ la mort est un maître venu d’allemagne ” / schmidt tripote l’humus / de la mauvaise conscience allemande / déterre les cloportes au grand jour / c’est celle là, la voie de la cantatrice / schmidt est un solœil lucide / journaliste écrit : bern hard allemand / cliché ! cliché ! / lampe de poche dans tunnel d’oxydant / jean wahl jean l’a écrit son / malheur de la conscience dans la philosophie de hegel / l’élève juif de bergson / introducteur d’heildegger en france / refusa de serrer la main de martin / il l’a évité de justesse l’arbeit macht frei / de la transascendance chez schmidt / affirme le thésard / mais qui en france / (depuis bien longtemps / notre pays a perdu sa majuscule) / aurait les c_______ de dire / que nous sommes un pays profondément antisémite / où sont nées les idéologies totalitaires ,, qui ? / pendu ! haut et court _ / oui oui la patrie des droits de l’homme bien sûr / bhl ? bhv de la pensée / schnaps schmidt brûle boyaux / pour plaisir nôtre

à défaut de gwf, parlons de jw von / c’est sans pitié qu’il le cancelle / quel culot, l’arno ; c’est revigorant / il lui préfère wieland holberg moritz schnabel tieck wezel cooper swift scott cramer / noir d’amis d’entre temps / la librairie d’autodidacte / château eyquem à la main / magna servitus est magna fortuna / vers l’épiquaresque / ours du lande de lunebourg / ça sonne ça : ? lande de lunebourg ? lande de lunebourg / mieux vaut fouqué que fouquet / alors, il s’y consacre, l’enfant terrible / il traduit cooper more and more / et problèmes pour pornographie / pour remises en cause / censures encore et encore / arno passe outre les on-dines / il est comptable à personne, l’exhaustif / esprit libre / la liberté a un prix / droiture du subversif / : schmidt & wesson / se con fesse au renard / schmidt = posture

un jour beckett conseilla à federman / d’écrire à fond sans se soucier de / d’outre tombe ;;depuis 1979 ; a.s. intime / et j’ai tiré la bonne carte / : “ poète, écris à coups de poing ” / c’est dans aus dem leben eines fauns / ça c’est comme gravé là / arno m’a légué courage d’écrire / d’aller jusqu’au bout / pas de concession / cryogénie au panthéon personnel / serendipity / en moi coule l’arno / mon maître est venu d’allemagne / “ un crime derrière chaque mot ! ” / écrit novarina dans le / drame de la langue française / dans le théâtre des paroles / arno c’est de la bonne / débuts de phrase = injections / sic : dixit lui ! / un fixe sur papier / mots en guêpière / et là, c’est l’extase / arno, contre-poison en cornue / chute du mur de berlin / érection de murs / en têtes, en israël / arno abat cloisons

et la poésie quelle poésie / lune est déclinée / comme jamais comme jamais / – lande de lunebourg – / c’est mordant, c’est tordant / bargfeld follies / télécharger son riehl player / travail de titan la traduction dudit / dur de restituer réel digéré et vomi d’arno / de lillo rêve d’écrire un livre / sur trois minutes de vie d’une personne / avec somme d’affects / avec sommes de nos nous / arno l’a fait / paraphrase adorno : il est impossible d’écrire après arschmidt / arno est un passeur / il est le ponte vecchio / frais debout / un jour un magnat / lui donna la $omme égale au nobel / de la dynamite car nécessaire, arno / an = bn + cn / il m’inciterait presque à me mettre à l’allemand / ne pas connaître uniquement blaß mir einen / premier mot : weltanschauung / puis volksgeist / arno militerait-il pour le maintient du ß ? / parles-tu le schmidt ?

in Sitaudis, Célébrations.

Le commentaire de sitaudis.fr

Extrait de Vers o, épiquaresque roème (inédit)

à l’occasion de la réédition d’ouvrages d’A.S. dont Brand’s haide. Traduit de l’allemand par Claude Riehl. Annoté par Hubertus Biermann. Postface de Friedhelm Rathjen. Auch : Tristram, 2017. 183 p.  978-2-36719-038-9  19 €

Le cœur de Pierre. Roman historique de l’an de grâce 1954. Traduction de l’allemand, notes et postface de Claude Riehl. Auch : Tristram, 2017. Collection souple. 295 p.  978-2-36719-049-5. 11,40 €.

[Manuscrit] « Cadette des 7 » [feuilleton 16]

millénium

son bug

mobile mari

cadre employable

compétence savoir-

faire savoir-être

ch. ingé.

exp. motiv.

opportunité

valoriser

qualité vie

à mode de lui

mis à gré

appétit pierre

se fixe objectif

partir travail

cadre asie

pays du mur

avec femme

au foyer

aimante forcément

ménagère de

moins       de

attentive   et

2 drôles   de

moins       de

expat’ pays

matins calmes

c’est comme ça

pierre s’ingénie dur

bonne paye

allers-retours

building grues échafaud

ages murs construire

vers haut et fort pierre

de touche à tout

pierre assure

pierre sérieux

pierre cadre

mobile pour

s’adapter à

allers-retours

boulot maison

bonne qualité vie

pays matins frais

c’est comme ça

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction

 

[Manuscrit] Cadette des 7 [feuilleton 16]

un jour

l’un des drôles

tombe nez

dedans assiette

comme ça

rouge sur blanc

mère poule

hurle mort

autour table

ils s’aiment

attention

pour ses drôles

c’est comme ça

j’aime mes enfants tous les deux

chacun a sa personnalité différente

c’est tout

rouge sur blanc

l’autre a

eczéma panique

je les aime mes enfants

et fleuve près

impraticable remous

sables mouvants

fleuve ses lacets

tout s’enlace

pierre qui roule

allers-retours boulot

que pierre aime

s’ingénie

pierre aime

cadette des 7

qui aime ses

2 drôles

comme pierre

à pierre famille

tic-tac du temps

« Je vous conseille de lire Erik Wahl. C’est un excellent poète. Il n’a pas encore publié de livre mais, on peut découvrir ses textes dans des revues comme Nioques. » Cyrille Martinez, D-Fiction